ecriture limpide et relatant bien les faits et exprimant bien les emotions, on suit cette femme dans sa quete de verité. Un peu creux au niveau du contenu et on reste sur notre fin tant au sujet de l'histoire personnelle que de l'enquete. A greable a lire tout de meme.
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Une lecture qui fait froid dans le dos, quand on sait qu'elle est tirée d'un fait divers touchant de très près l'autrice, puisqu'il s'agit du meurtre sauvage de sa soeur par un cambrioleur (probablement).
L'occasion de revenir sur son histoire de famille, sur la personnalité de cette soeur un peu spéciale, mais aussi sur les lenteurs et l'inertie policières et judiciaires.
Un roman très prenant, très humain, touchant et révoltant à la fois (le titre résume bien l'idée qui nous en reste à la fin, avec une grande sensation d'injustice...).
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La lecture de ce livre m'a permis de découvrir l'histoire des Bishnoïs, un peuple du Nord de l'Inde, vivant entre le Désert du Thar et les steppes du Rajasthan. Un peuple qui vivait il y a plus de 5 siècles selon des principes liés au développement durable.
Leurs règles de vie, 29 principes simples qui prônent le respect de toute forme de vie animale ou végétale ,simples mais nécessaires,comme le prouvera Djambo, le héros du roman.
C'est un livre fort qui nous interpelle bien sûr mais qui peut laisser planer un certain sentiment de découragement : depuis la nuit des temps , l'homme a compris où est son véritable intérêt .
Des sages, il y en a toujours eu, à toutes les époques, dans toutes les civilisations. Des érudits aussi, des penseurs, des philosophes, des religions diverses et variées etc...et tous ont mission de véhiculer le savoir et pourtant, le Dieu Argent avance toujours, envers et contre tout,massacrant la planète, piétinant les certitudes et les évidences.
Si Djambo, acteur d'une renaissance, a réussi, pourquoi pas nous ? Ce livre induit aussi chez le lecteur une forme de réflexion, de méditation. le lire , en parler, le transmettre c'est déjà apporter sa petite pierre à l'édifice ou apporter sa goutte d'eau pour éteindre un incendie, comme le petit colibri de Pierre Rabhi.
Outre l'aspect écologique, la fresque historique et l'étude de moeurs présentent aussi un intérêt certain sur le plan culturel.
Donc, tout ça pour dire que ce petit pavé ( de 455 pages quand même ! ) fut un bon moment de lecture et un beau voyage .
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Malgré les nombreux éloges, je n'étais pas attiré par ce titre pas plus que par l'épopée romantique de cette française Pauline Geuble en Sibérie...une grande inconnue.(Pauline et la Sibérie)
Cependant, restant sur de bons souvenirs de la plume d'Irene Frain, je me laisse tenter à nouveau, au retour d'une randonnée, dans une boite à livres par "Je te suivrai en Sibérie"
J'ai été emballé par ce roman, J'ai suivi les traces de Pauline.
Je ne dévoilerai pas cette épopée.
Ces traces nous mènent vers une palissade où une fente devient fenêtre et redonne vie à ceux qui sont emmurés derrière.Pauline fait partie de ces femmes d'exception qui n'ont de cesse de ranimer la flamme de ces prisonniers politiques que sont les Decembristes.
Je laisse les lecteurs découvrir et connaitre Pauline Geuble épouse Annenkov. Je les laisse découvrir la Sibérie.
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Bienvenue à bord de l’Utile. Nous sommes en 1761, et ce navire de commerce français navigue en plein océan indien. Par entêtement et empressement, le poussant à faire de mauvais choix de navigation, le capitaine Lafargue s’obstine à maintenir cap à l’est et scelle ainsi le sort de son équipage. En pleine nuit, la frégate se heurte à l’île Tromelin, une minuscule île corailleuse, perdue dans l’infini de l’océan, dont chaque navigateur connaît l’existence sans pour autant l’avoir rencontrée. Face aux courants marins, aux vagues impressionnantes, aux lames et au ressac qui entourent perpétuellement cet îlot, le bâteau n’a aucune chance. Il est fracassé.
Désormais, il faut survivre, sur une île où seuls les oiseaux demeurent. La soif, la faim, l’épuisement des corps meurtris, le désespoir et l’isolement… Des centaines d’hommes réchappent de la noyade, parmi eux des Noirs - que le navire transportait illégalement dans sa cale afin de les vendre comme esclaves lors d’une prochaine escale. Des hommes, des femmes, des enfants dont l’équipage, alors, ne fait plus grand cas… Et pourtant, heureusement qu’ils étaient là car l’équipage, souvent enrôlé de force ou sous la menace, n’aurait pas donné cher de sa peau !
Bien que l’écriture oscille entre roman et documentaire, on est pris dans ce récit qui pose de nombreuses problématiques pour l’époque, dont notamment celle de l’esclavage. Et l’on retient son souffle face à cette destinée à peine croyable.
C’est un récit passionnant et révoltant que nous livre Irène Frain, la reconstitution points par points d’un drame historique dont je n’avais jusqu’alors aucune connaissance. L’autrice a fait un réel travail de recherches et rien n’est laissé au hasard afin de nous transmettre le plus fidèlement possible ce tragique, mais néanmoins miraculeux, récit des naufragés de l’île Tromelin...
Challenge Multi-Défis 2023
Challenge ABC 2022-2023
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le Royaume des Femmes d'Irène Frain ( Fayard - 632 pages)
Je viens de rentrer d'un long voyage au Tibet accompagnée par le Docteur Joseph Rock -
Il me manquait les photos et les odeurs pour mon bonheur.
Si vous n'aimez pas les descriptions qui me paraissent indispensables durant ce voyage, alors oubliez ce livre.
Dommage vous allez passer à coté d' une biographie romancée d'un personnage qui sort de l'ordinaire et ayant existé.
Ce fameux Docteur Rock, né à Vienne en 1884, autodidacte de génie va partir au Tibet, en Chine pour la revue National Geographic.
Suite à une rencontre, il part en 1923 avec ses Na-Khis à la recherche d'une montagne inconnue plus haute que l'Everest et à la rencontre de la reine des Golok, un pays matriarcale, pays des dernières amazones....
Couvrez-vous, vous allez souffrir du froid, du vent, de la pluie, de la neige, du brouillard, de la peur aussi, mais vous ferez des rencontres inoubliables dans des contrées immenses et perdues. Vous n'allez pas oublier les princes, les pasteurs et leurs épouses, Ma, le musulman cruel, les Bouddhas vivants, les lamas ni l'espion britannique ....
Notre explorateur écoutait sur son gramophone Caruso au milieu de nulle part, avait sa baignoire gonflable, son argenterie, nourriture et tout son attirail (photos, appareil de mesure, du matériel pour la conservation des plantes, des animaux etc ) Une véritable caravane de yaks entourée de ses fidèles Na-Khis et souvent de lamas.
Si vous aimez l'aventure, partez ...
Bonne lecture
Mireine
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Nous voici à Santa-Barbara, en Californie, en août 1853. Un chasseur de loutres ramène au port une Indienne, d’une quarantaine d’années, qui avait été abandonnée seule sur une île à environ 200 km de la côte, 18 ans auparavant. Elle ne fait que chanter et danser, parle une langue que personne ne comprend et s’exprime par signes. Elle est surnommée la femme solitaire. Elle suscite tout un panel de réactions, curiosité, peur, rejet, les sentiments que déclenche en général un évènement qu’on ne comprend pas. Elle est comme les bêtes de foire qu’on exhibait alors dans les cirques ; tous les jours, une foule immense se masse pour la voir et l’entendre. Elle vivra sept semaines dans le village, partageant la joie qui l’habite. Elle est enterrée à Santa-Barbara sous le nom de Juana Maria.
Cette femme a réellement existé et était déjà un mythe en 1847, des articles de journaux l’avait évoquée. Elle incarnait les fantasmes de Robinson, de la sauvageonne, de la mère sacrificielle (elle serait restée sur l’île pour sauver son bébé alors que les membres de sa tribu étaient déportés sur le continent), du bon sauvage théorisé par Jean-Jacques Rousseau. En 1960, un roman pour la jeunesse, « L’Ile des Dauphins bleus », lui redonne vie sous les traits d’une très jeune Robinsonne. Le mystère n’a jamais été éclairci.
Malgré le destin tragique de cette Indienne qui représente une sorte d’enfance du monde préservée de la civilisation prédatrice, je n’ai pas été accrochée par ce roman ; les personnages ne suscitent aucune empathie et je les ai, pour la plupart, trouvés assez caricaturaux. En revanche, j’ai apprécié l’écriture sobre et limpide ainsi que l’arrière-plan historique très bien documenté que je connais très peu, celui de la Californie, avec l’extermination qu’ont subie les Indiens lors de la colonisation espagnole sous forme de déportations massives et de massacres, la conquête américaine à partir de 1846, l’expansion vers l’Ouest et la ruée vers l’or.
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Irène Frain, la petite Lorientaise qui vivait avec ses frères et soeurs, et ses parents, dans un modeste deux pièces en terre battue, est devenue, dès le début des années 80, un dame qui compte, boulevard St Germain, dans le milieu de l'édition. Depuis, elle a tenu son rang, et a su se rappeler à la mémoire de ses lecteurs par des récits bien ficelés et savamment distillés.
L'enviée femme d'influence a connu, en 2018, une épreuve, avec la mort de sa soeur aînée, sauvagement battue à mort par un ou des agresseurs, probablement cambrioleur(s), au manque total d'humanité, dans son simple pavillon de Brétigny sur Orge.
Irène Frain, là, va chanceler. Les souvenirs heureux de son enfance, cette soeur qui faisait l'admiration de ses parents quand elle a réussi le concours d'entre à l'école normale, la vie qui a suivi ensuite, vont lui revenir à la face, et s'entrechoquer avec l'horreur du crime, la disparition subite, et les questions sans réponses.
La lenteur, peut-être la passivité toute administrative des enquêteurs, l'absurdité des procédures, vont irriter l'auteure, qui ne les acceptera jamais.
Et l'on va en apprendre davantage sur cette famille, d'abord unie, et que des circonstances ambigües avaient disjointe. Les deux soeurs, qui s'aimaient tant, ne se voyaient plus, depuis longtemps.
La morte avait ses mystères. Nous ne les découvrirons pas tous. Mais nous comprenons, au fil des pages, le désarroi de cette survivante, belle et grande dame d'un milieu intellectuel parisien, et qui, après cet évènement, est redevenue, simplement, une petite fille, avec ses doutes, ses colères, et ses incompréhensions.
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Irène Frain livre ici un récit très intime, 14 mois après le meurtre de sa sœur aînée de 79 ans, qui vivait seule dans un pavillon de banlieue.
Ce récit est à la foi une catharsis pour l'écrivaine, un cri de révolte et de colère contre l'inertie, voire l'indifférence et l'inaction de la police et de la justice qui ne cherchent ni la vérité, ni la défense d'une victime, un témoignage pour que le meurtre de sa sœur ne sombre pas dans l'oubli, pour qu'elle continue à exister, pour donner une voix à ceux qui n'ont aucune notoriété et que personne n'écoute.
Le début du livre est complètement impersonnel, froid, comme un rapport de police créant une sorte de malaise : énoncé des faits, on ne parle que de "victime", ce n'est qu'à la page 52 que celle-ci est enfin nommée, Denise, lors de la messe funèbre.
A partir de là, le récit devient plus personnel avec les souvenirs qui remontent : ceux heureux de l'enfance quand Denise, de 11ans plus âgée, remplaçait en quelque sorte la mère peu aimante, qu'Irène voyait comme une fée, qu'elle admirait et adorait mais aussi ceux plus douloureux lorsque Denise est déclarée bipolaire et qu'Irène perd tout contact avec elle pendant 12 ans.
C'est aussi un récit social dans lequel est décrite l'évolution de la société vers plus de mercantilisme, moins de relations humaines, une indifférence croissante à l'égard des "transparents", des plus faibles, une emprise de plus en plus forte de la violence.
Aucun pathos dans ce texte, voire une certaine froideur comme pour tenir l'émotion à distance, pour qu'elle ne floute pas le message. Dommage car j'ai eu plus l'impression de lire un article de presse bien écrit qu'un témoignage poignant.
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Très déçue par ce récit, certes autobiographique, certes traitant d'un crime méritant toute notre compassion et notre empathie. Mais dieu que j'ai trouvé le style lourd ! L'auteur accumule les énumérations rendant les phrases inutilement longues. De ce fait,malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. J'avais lu Irène Frain il y a 30 ans et je ne pense pas que j'y retournerai de sitôt. Seul point positif d'un crime sans importance : il n'y a que 250 pages !
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Une vieille dame est assassinée dans une banlieue pavillonnaire près de Paris. Un fait divers banal ? Pas pour Irène Frain, qui vient de perdre sa sœur, Denise, qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps. L’écriture devient l’unique moyen de comprendre. Comprendre ce qui s’est passé car l’enquête est au point mort. Comprendre aussi mieux cette sœur qui a été comme une « petite mère « pour elle : pourquoi se sont-elles éloignées ?
L’écriture comme catharsis. Il y a des passages émouvants dans leur sobriété (pas de pathos), tout est en retenue, ce qui rend les émotions encore plus présentes (l’enterrement notamment). Mais je suis restée cependant souvent « en dehors », lisant d’un regard détaché cette enquête nostalgique.
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Phoolan Devi, malgré son joli nom de déesse des fleurs avait tout faux dès la naissance. Issue d'une très basse caste, elle est mariée de force à 11 ans à un homme de 25 ans son ainé. Maltraitée, elle s'enfuit, ce qui pour une fille en Inde dans les années 70 et même plus tard est un péché impardonnable. Dès lors la révolte ne cessera de monter en elle. Violée, écrasée, pourchassée, son amant assassiné, elle prendra la tête d'une troupe de bandit et deviendra ce Robin des Bois au féminin qui fera la une de l'actualité des années durant.
Jusqu'au jour où la reddition est inévitable. Elle sera ultra médiatisée et n'aura lieu qu'en échange de promesses du gouvernement local, pour elle et pour les siens.
Après 11 années de prison, Devi se lance en politique, élue députée elle continue son combat en faveur des pauvres, des basses castes, des femmes.
Assassinée en 2001 par ceux qu'elle avait voulu combattre, elle reste un symbole de lutte et de révolte contre la condition faite aux femmes en Inde et contre la rigidité d'une société qui aujourd'hui encore, malgré tous les efforts accomplis, reste sous l'emprise millénaire du système des castes.
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« Au terme d’une analyse de ces documents comptables et des surprenantes variations des dépenses privées de la découvreuse du radium, c’est une amoureuse que j’ai vu surgir, vibrante, passionnée, une femme beaucoup plus attachante que l’icône de la sainte laïque et de la scientifique sacrificielle que nous propose la légende. » « Cette sensation d'approcher enfin, sous l'intimidante Mme Curie, l'amoureuse Marie.»
Tout est résumé dans ces citations de l’auteure. Son livre s’attache à nous faire découvrir une autre facette de la scientifique deux fois prix Nobel , le premier de physique avec son mari Pierre en 1903 et le deuxième de chimie,seule, en 1911.
Celui la , elle a bien failli ne pas l’avoir parce que cette année 1911 est celle où la presse se déchaîne contre elle parce que, peut-on lire , « Marie Curie a un amant » ! Elle est veuve depuis 5 ans mais celui qu’elle aime et avec lequel elle voudrait refaire sa vie est marié et père de famille et, à l’époque, on ne plaisante pas avec l’adultère. Peu importe s’il est tout aussi amoureux qu’elle et prêt à divorcer.
L’ occasion est trop belle pour une presse nationaliste et xénophobe (Marie est polonaise d’origine), de la salir : publication de lettres volées, procès, duels, attaques contre sa maison… Un cauchemar qu’elle traverse avec une poignée d’amis fidèles seulement : la société et le milieu scientifique en particulier est extrêmement misogyne et c’est sur elle qu’on s’acharne, « l’amant », le physicien Paul Langevin, échappant plus ou moins à l’opprobre.
J’ai un avis mitigé sur ce livre.
Même si je connaissais l’histoire de Pierre et Marie Curie, j’ai apprécié toutes les pages sur leur travail, la communauté scientifique qui gravite autour de leur couple, le portrait d’une époque où les femmes devaient se battre pour faire reconnaître leur travail au même titre que les hommes
Irène Frain a visiblement fait un gros travail de recherche. Pour transcrire dans le détail cet épisode amoureux et si douloureux pour Marie Curie, elle s’est essentiellement fondée sur l’étude des carnets de comptes de Marie qui tenait scrupuleusement le détail de ses dépenses . Seuls témoignages concrets de cet amour puisque, Irène Frain le dit elle-même, « les deux amants ont détruit leurs lettres d’amour. Leurs amis, ensuite, sur la requête expresse de Marie, en ont fait autant des courriers où il était question de cette période tumultueuse. ». Or, dans ce livre, c’est toute la vie privée de Marie « si pudique, si secrète » qui nous est livrée, sans compter celle de Paul qui, tout grand physicien qu’il fut, apparaît ici sous un jour peu flatteur. Ce « voyeurisme » m’a gênée et j’ai trouvé ces descriptions intimes inutilement répétitives et finalement lassantes.
J’avais déjà lu cette histoire dans le livre d’ Édouard Launet, « Sorbonne plage » qui ne m’avait pas laissé la même impression . Il est vrai qu’il mettait davantage l’accent sur la communauté scientifique (Perrin, Joliot, Curie etc..) qui prenait ses quartiers d’été en Bretagne à la pointe de l’Arcouest.
Mon premier Irène Frain, lu pour le Challenge solidaire 2024.
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J'ai eu beaucoup de difficultés à "entrer" dans ce roman, je pense que c'est lié au fait qu'Irène Frain mélange son roman proprement dit et le récit de la manière dont elle a suivi le parcours de Pauline ainsi que les recherches lui permettant d'écrire avec exactitude ce livre . Une fois m'être adaptée à son mode de fonctionnement et d'écriture, je me suis passionnée pour la vie hors du commun de cette jeune meusienne peu connue en France et dans son fief natal alors qu'elle est une héroïne en Russie où parait-il on dit d'ailleurs quand on parle de l'amour d'une femme pour son mari: "Être comme la femme du Décembriste".
Ce fut aussi pour moi une lecture très enrichissante car elle m'a permis de découvrir et m'intéresser à une petite partie de l'histoire russe dont je sui fort ignorante car Irène Frain a très bien documenté son récit. Un roman historique passionnant basé sur des faits réels finement romancés.
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Irène Frain est une merveilleuse conteuse. Ainsi, elle nous plonge dans la vie tumultueuse et romanesque de Pauline Geuble.
Le début du récit nous la montre très téméraire dès son plus jeune âge, toujours prête à affronter tel ou tel défi et c'est raconté avec tellement d'entrain que c'est passionnant.
Puis il y a l'aventure en Russie avec Ivan avec toutes ses péripéties plus ou moins rocambolesques. J'aurai bien vu ça adapté au cinéma !
J'ai trouvé sympa aussi les retours au temps présent où l'auteur nous fait part de son aventure à elle aussi en Russie agrémentée de rencontres et recherches dans les archives.
N'hésitez pas à vous laisser tenter et accrochez vous : ça va déménager !!
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Quatorze mois après les faits, le rapport de police n'est toujours pas arrivé! Comment est-ce possible??
Irène Frain, autrice connue, est personnellement atteinte par le silence qui entoure la mort de sa soeur aînée: elle est morte des suites d'un cambriolage: fait fréquent dans le coin où les vieilles dames isolées sont des pistes de choix. Cette soeur était très brillante jusqu'à ce qu'elle se révèle maniaco-dépressive (bipolaire actuellement) maladie honteuse, mais à la mode, comme toutes les formes de "folie".
Sous lithium, la fée marraine ne va pas trop mal mais elle n'a plus de contact.
L'autrice apprend tardivement le destin de sa soeur et veut que justice soit rendue..
(version audio 4h)
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