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Critiques de Iris Murdoch (39)
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Les cloches

Dans le comté du Gloucestershire, une petite communauté laïque s’est installée dans un château dépouillé de son luxe d’antan. En retrait du monde matérialiste, ses membres souhaitent vivre selon certains préceptes religieux. Sur le vaste domaine, une abbaye abrite également des sœurs cloitrées derrière de grands murs de pierre.



Dans ce décor quelque peu gothique, deux personnages évoluent parmi d’autres, Michael le chef de la communauté et Dora qui a rejoint son mari, un historien invité à étudier les manuscrits moyenâgeux de l’abbaye. On comprend rapidement que l’un comme l’autre se bercent d’illusions en tentant de réprimer leur nature. Lui cache son homosexualité et elle réfrène son désir d’émancipation.



Les cloches est un des premiers romans de Murdoch. Le style et les thèmes peuvent paraître un peu vieillots, à la manière de Daphné du Maurier, mais ça ne m’a pas empêchée de beaucoup apprécier ma lecture, au contraire. La psychologie des personnages est finement développée et l’intrigue (remplie d’événements et de revirements dont je ne vous ai rien dit) offre un réel suspense. Ma première rencontre avec l’autrice d’origine irlandaise ne sera certainement pas la dernière.

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La mer, la mer

C’est un livre multi-facettes qu’il est difficile de décrire en peu de mots.



Pour la forme, l’histoire, écrite à la première personne par le narrateur, est à mi-chemin entre le roman, l’autobiographie fictive, et le journal intime. D’ailleurs le narrateur se confie sur ses hésitations de forme.



Pour l’atmosphère, on pense aux Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent), mais en un peu moins cynique/sombre. La Mer (et ses habitants réels ou imaginés) est un véritable personnage dans ce livre.



Pour l’intrigue, on pourrait penser au début qu’il ne va rien se passer pendant la retraite de cet homme âgé devenu un peu misanthrope, dans un coin de Grande Bretagne pas très touristique. Mais ses attachements londoniens (amis, ex) et les « casseroles » laissées là-bas vont vite le rattraper. L’histoire est également ponctuée de rebondissements « à l’anglaise » (oui, il est question de meurtre ou de tentatives de meurtres, à quelques reprises). Mais curieusement, le noeud de l’intrigue du livre est une histoire d’amour, platonique (on est à mille lieux du roman à l’eau de rose ou du livre érotique), mais qui devient obsessionnelle, aux marges de la folie.



Techniquement, le livre fait 500 pages écrit petit. Il faut bien 20 pages pour entrer dedans, et la tension monte tout, tout doucement. Donc accrochez-vous, la récompense vient en milieu/fin de livre. En V.O. c’est bien, et pas trop dur à lire (pas besoin du dictionnaire en permanence), mais ça reste plus costaud qu’un nanard américain, débutants s’abstenir.



Mais ce qui caractérise le plus ce livre, c’est la vision unique de son auteur, qui va toujours là où on ne l’attend pas. Pour résumer, Iris Murdoch aime l’imperfection. C’est pour elle, non pas une fatalité dont il faudrait s’accommoder, mais une vertu à cultiver et entretenir, et cela s’applique non seulement aux personnages (leurs personnalités et leurs choix de vie), mais également à la structure du livre et à sa narration qui se doivent d’être imparfaits eux aussi !

Vous l’aurez compris, il n’y a aucun manichéisme dans le livre, personne n’est définitivement gentil ou méchant, et les rebondissements de points de vue et de jugement sont permanents. Le personnage central, présenté d’abord comme un vieux dandy misogyne, se révèle plus tard un ascète (féru de nage), un idéaliste au cœur resté à l’état de l’adolescence (voir de l’enfance), unet personne altruiste… mais tout bien réfléchi, cet altruisme ne pourrait-il pas être un égoïsme ?

Même les événements sont malmenés par le narrateur (et l’auteure derrière, donc) : certains événements surnaturels trouvent plus tard une explication rationnelle, presque décevante, tandis que certains événements normaux se voient réinterprétés comme des actes de magie orientale ! Idem pour les sentiments et intentions des personnages : le narrateur ne cesse de changer son jugement au grès des événements, de ses humeurs, de la météo, et du temps qui passe. Ces aller-retours enrichissent énormément l’intrigue, et on peut donc terminer le livre en ayant des théories différentes sur ce qu’il s’est vraiment passé.

Il y a même une interprétation mystico-bouddhique du livre (si, si) !

C’est l’aspect le plus intéressant du livre et je n’avais jamais vu ça avant, à ce point.

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La Gouvernante italienne

Lors du décès de leur mère, deux frères Edmund et Otto se retrouvent dans le domaine familial en Angleterre. Edmund reçoit les confidences de sa nièce et reste quelques jours. Il va découvrir la vie de son frère qui vit au domaine et les relations complexes qui existent entre les protagonistes de cette famille et gravitant autour de cette famille (l'assistant d'Otto et sa soeur, la gouvernante). La mère avait créé une ambiance très délétère. A son départ, tout se révèle avec violence et émotions. Une écriture surannée mais pas inintéressante. Lire les autres romans de cette écrivaine conseillée sur France Inter.
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La Souveraineté du bien

Je vais être honnête : ce livre-ci est clairement pour les philosophes éduqués, et donc en partie hors de ma portée. Certes le premier essay (sur trois) est écrit de façon très condensée et pour moi quasiment impossible à suivre. Le second je l'ai lu dans son intégralité, et là aussi il faut faire attention, mais ce n'est pas si mal que ça. Murdoch se concentre apparemment sur la philosophie morale et examine ce qui pourrait être la source du « bien » et du « bien faire ». Une petite référence à Simone Weil m'a tout de suite fait comprendre qu'elle n'est pas opposée à un certain néo-platonisme, et cela m'a dérangé. Sa critique de l'existentialisme et de l'humanisme est très acerbe, mais je la comprends : ces deux mouvements ignorent simplement la question de la source du bien. Non pas que Murdoch se pose automatiquement sur un niveau transcendant-religieux, mais par le détour de l'art (et du « beau »), elle parvient à faire comprendre que la réalité a au moins une dimension qui transcende l'être humain individuel.
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Henry et Caton

Aucun de ses personnages n'est gagnant au sortir de ce gros roman,excepté le lecteur .L'auteure lui raconte dans les deux premières pages un événement légèrement curieux, ,dont il aura un début de suite, beaucoup plus tard .A moins que scientifique, le lecteur imagine plusieurs hypothèses à ce qu'il vient de lire dont une se révélera être conclusion -logique - de l'Histoire des personnages .Etudiante de Wittgenstein l'auteure excelle à exercer en nous ,notre capacité à lire la vie des gens .Ainsi à deviner comment l' histoires de protagonistes va réellement se terminer .Déchéance de l'aristocratie terrienne anglaise ,mais surtout déchéance ,à des degrés différents des personnages selon les failles révélées dès le début .Ceux qui essaient de résister sont ceux dont la déréliction est le plus rapide.
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La mer, la mer

Le narrateur, un ancien acteur, se retire dans une maison isolée en bordure de mer, pour s'éloigner du tumulte de Londres. De manière invraisemblable, il recroise son amour de jeunesse dont il avait perdu la trace des décennies auparavant. Toute l'intrigue tourne autour de ce fantôme plus ou moins vivant du passé, sur la pérennité de l'amour ou de l'idée que l'on s'en fait malgré les évolutions qu'une personne et sa personnalité ont pu connaître tout au long d'une vie. Le narrateur voit intervenir tout au long du récit de nombreuses anciennes connaissances qui tentent de le raisonner, de le faire revenir à Londres ou de renouer une relation passée. Le roman est assez original (malgré la mauvaise description que je viens d'en faire), même s'il y a quelques longueurs.
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Le Prince noir

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Black Prince ?

"J'aime passer des heures à regarder les couvertures des livres anglais sur Instagram et comment ne pas craquer pour cette collection ! Et Iris Murdoch étant incontournable dans la littérature britannique du vingtième siècle, il ne pouvait qu'être interessant de découvrir sa plume dans tous les cas."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Bradley Pearson nous présente sa propre histoire, celle d'un homme qui a dévoué sa vie à l'art sans jamais vraiment réussir à percer, qui reste persuadé que son prochain roman sera un chef-d'oeuvre mais qui se laisse un peu trop envahir par son entourage..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Le roman commence comme un vaudeville, on se croirait dans une pièce de théâtre. Le héros souhaite quitter Londres mais à tout moment son téléphone sonne, sa soeur débarque, son ex-femme est de retour et son meilleur ami a besoin de lui, ça n'en finit jamais. C'est très rythmé et c'est tant mieux parce qu'il s'agit quand même d'un roman de presque 500 pages, en anglais, sans aucun chapitre et écrit particulièrement serré. Malheureusement, petit à petit, Bradley Pearson, qui nous raconte son histoire, se laisse emporter par ses pensées et ses états d'âmes et j'avoue avoir commencé à décrocher. C'était vraiment une lecture en dents de scie à cause de ce changement de rythme permanent. L'autre problème qui s'est posé à moi, c'est qu'absolument aucun des personnages de ce roman n'est appréciable, certains sont même franchement détestables. Bradley est certainement celui qui s'en sort le mieux mais on a tellement envie de le secouer que ça en devient agaçant."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai vraiment trouvé la fin interessante, et elle pose nombre de questions qui, dans un autre contexte, auraient pu me pousser à vouloir relire le livre mais peut-être qu'ici le niveau d'anglais allié à la densité du livre font que cette lecture était tout simplement au-dessus de mes capacités de compréhension. Parfois, il faut savoir reconnaître ses limites."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Pâques sanglantes

Le titre de la couverture m’a attiré de suite, je pensais que c’était un thriller. En lisant la 4 ème de couverture, j’avais totalement tord mais aimant lire plusieurs genres notamment ceux en lien avec l’Histoire, j’emprunte le livre à la bibliothèque. Curieuse de découvrir cette période de première guerre mondiale entre l’Angleterre et l’Irlande que je ne connais pas.



Très descriptif lors du premier quart (100 pages), j’ai failli abandonner la lecture mais le chapitre 5 m’a complètement fait rentrer dans l’histoire. Le début concerne une longue description de l’arbre généalogique des personnages, des histoires de chacun-e et les liens entre eux-elles. Puis, l’histoire se construit pour captiver. Nous n’échappons pas à de nouveaux chapitres avec des longueurs de description mais intégrée à l’histoire, cela se lit plus facilement.

Mon personnage coup de cœur est Frances, j’aurais souhaité qu’il soit plus développé au cours de ces chapitres. La tante Millie par son excentricité et sa quête de liberté dynamise le roman par les liens qu’elle a avec quasiment tous les personnages, ses répliques m’ont amusé.



L’écrivaine a une belle plume et cela m’a motivé à continuer jusqu’au bout, ce que je ne regrette pas et j’ai beaucoup apprécié la fin. Je souhaiterais découvrir d’autres ouvrages de cette auteure.
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Une tête coupée

J'ai choisi ce roman au hasard, j'avais entendu le nom d'Iris Murdoch et ce qu'on disait d'elle me donnait envie. Mais j'ai été plutôt déçu. C'est long, boursouflé... J'ai fini par entrer dans l'intrigue (rocambolesque) grâce aux personnages, mais j'ai oublié ce roman aussitôt que je l'ai achevé.
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Une tête coupée

Première rencontre avec Iris Murdoch, première rencontre avec cette écrivaine anglo-irlandaise, et quand on sait ce que ces deux pays ont apporté à la littérature, on est en droit de s'attendre... au meilleur.

Sans créer une attente inutile, disons d'emblée que j'ai trouvé dans ce livre ce que j'y cherchais : une patte, une plume, un univers, un talent.

Le résumé que j'en propose va être bref et sortir des sentiers que je bats trop souvent.

Prenez neuf personnages et imaginez que chacun d'eux soit une carte à jouer. Il y a Martin, le narrateur, riche négociant en vins, Antonia son épouse, Georgie sa maîtresse, Alexander son frère, Rosemary sa soeur, Palmer le psychanalyste de sa femme, Honor la soeur du psychanalyste et ses deux secrétaires Miss Seelhaft et Miss Hernshaw.

Battez et mélangez un long moment les cartes afin que chacun des personnages se trouve là et avec qui vous ne vous attendiez pas à le trouver... mais où l'habile prestidigitatrice qu'est Iris Murdoch savait, elle, qu'il y serait... à votre grand étonnement.

Le tour a marché pour moi... il n'y a pas de raison raisonnable pour qu'il n'en soit pas de même pour vous...

L'histoire va emporter tous les codes... sociaux, moraux, psychologiques.

Elle va bousculer tous les conforts... ceux du lecteur comme ceux de ses personnages.

Iris Murdoch ne ménage personne, et surtout pas les conventions, les poussiéreuses bienséances, l'ordre établi pour lequel elle semble éprouver une sainte horreur.

Alors, utilisant ses cartes et ses règles, elle nous invite à jouer à la bataille, une bataille pagaille où l'un des fondements essentiels est la déconstruction, la déstructuration, la joyeuse explosion des tabous et où votre joker ( clé de lecture ) est le symbolisme.

L'histoire est un incessant ballet de chassés-croisés tragicomiques, ironiques, cyniques, humoristiques, drôles et intelligents.

Le suspense est omniprésent, la tension permanente.

Comme dans la vie ou comme au théâtre, ce qui revient à peu près au même, nous avons affaire à une commedia dell'arte où tous les protagonistes portent un masque... et les masques changent et s'échangent ... parfois.

L'érudition n'est pas le point faible de l'auteure, et la psychanalyse semble être un dada, un cheval à bascule où l'on entrevoit l'ombre de papa Freud inviter les uns et les autres à monter ce jouet "extraordinaire".

La structure narrative n'accorde aucun temps mort au lecteur et aux personnages... personnages emblématiques, symboliques qui vous viscèrent les neurones.

Le style est très "personnalisé" ; la syntaxe est riche, maîtrisée et requiert un minimum d'attention ( sourire ).

Un premier livre qui en appelle d'autres.

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Le chevalier vert

Il y a des romans dont on peut qualifier le style et la composition comme rappelant une chapelle romane, d'autres comme une cathédrale gothique. Chapelle romane ? Vous voyez bien : ramassée, dépouillée, sobre, intime, sans fioriture et où la lumière intérieure est précieuse. Cathédrale gothique ? Flamboyante, colorée, majestueuse, audacieuse... S'il fallait qualifier Le chevalier vert par référence à un style architectural, ce serait un important édifice baroque : plein d'ornements, exubérant, quelque peu tarabiscoté, dans les tons pastel...



Dans la dernière décennie du XXe siècle, à Londres, nous faisons connaissance avec une douzaine de personnages (parmi eux un chien), dont aucun n'est central, mais qui, tous, interfèrent entre eux. On va d'une mère alcoolique et son fils désœuvré à un jeune homme tenté par la vie monastique, etc. Tout ce petit monde s'interroge sur son destin. L'auteure prend beaucoup de soin à nous les décrire physiquement et n'omet jamais de nous dire comment ils sont habillés et par quelle porte ils entrent et sortent. Dans la maison où vivent la mère et ses trois filles, se succèdent les amis et les confidents ; on nous rapporte de nombreux dialogues qui viennent croiser les réflexions intimes des personnages.



La question du mariage se pose pour la jeune génération et celle du remariage pour les veuves. Assez rapidement, le lecteur est invité à contempler l'agitation permanente de ce monde dans un espace relativement clos. On pense au mouvement brownien dans un bocal (mais sans que cela soit étouffant). Comme les figures sont nombreuses et les conversations souvent organisées en tête à-tête, ce roman a besoin d'un grand nombre de pages (ce qui n'est pas un handicap en période de quarantaine) mais toutes animées d'un souffle tel que l'on ne s'ennuie pas.



Soudain, venu d'on ne sait où, apparaît un nouveau personnage (ange ou démon ?), plein de mystères quant à son origine, son activité, ses motivations et qui bouleverse toute la petite colonie par son étrange comportement et sa tout aussi surprenante demande. Le mouvement précédemment désordonné cesse soudain ; l'agitation atteint son comble, mais désormais tous sont tendus vers la recherche d'une explication à la conduite bizarre du nouveau venu. Un peu à la manière d'un catalyseur ayant opéré une réaction chimique, de manière précipitée et surprenante, le chevalier vert, car c'est de lui qu'il s'agit, tire sa révérence. Alors que l'on aurait pu s'attendre à une situation encore plus confuse qu'au début du roman, on constate que le bilan de l'intervention du chevalier est globalement positif : la plupart des personnages découvrent leur propre destin et trouvent une position d'équilibre qui vient prendre la place de leurs angoisses initiales.



Iris Murdoch a un réel talent. Ce roman tient du policier par l'intrigue, il traite de la psychologie sans hésiter parfois à frôler la psychiatrie, introduit une petite dose de magie tout en s'ancrant dans le réel quotidien des repas, déplacements en taxi ou tasses de thé partagées.



Il aurait tout aussi bien pu s'intituler : "Rendez les autres heureux".
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La mer, la mer



"Booker Prize" 1978, peu mérité à mon avis pour l'auteur d'"Une Tête Coupée".



Des femmes du passé d'un ancien acteur retiré au bord de la mer, loin du succès, gravitent autour de ce personnage central, narrateur du roman.



Faut-il voir de l'humour dans sa poursuite de son premier amour qu'il rencontre par le plus grand des hasards dans ce village battu par les vagues? Dans cet amour insensé pour cette femme devenue laide et qui lui échappe? Sans aucun doute.



Mais quand on se lance dans la lecture d'un "pavé", on peut espérer ne pas attendre le 2° tiers du roman avant d'y trouver quelque action. Le retour à une vie simple ponctuée de bains de mer et d'achats au bistrot du coin éveille notre intérêt qui prend malheureusement fin (en ce qui me concerne) avec l'écriture ce ses "Mémoires".



J'ai réussi à le lire jusqu'au bout, mais quel ennui!



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Le dilemme de Jackson

Absolument sans intérêt. Une histoire abracadabrantesque de chassés croisés amoureux digne de la collection Harlequin, narrée dans un style ampoulé et désuet.
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Le séducteur quitté

Annette, 19 ans, fille de diplomate, habite chez Rosa et son frère Hunter à Londres, pour suivre des études à Ringenhall Ladies' College, alors que ses parents vivent à l'étranger. Un jour, en plein cours, elle décide de quitter l'école, pour poursuivre seule son éducation et fréquenter "l'école de la vie". Rosa, elle, a refusé d'épouser Mischa Fox, homme célèbre et riche, pour travailler à l'usine par conviction, et fréquente intimement deux frères, deux polonais immigrés. Et Hunter se débat à la direction d'un journal féministe qui ne se vend plus. Autour d'eux, gravitent d'autres personnages : Rainborough, un fonctionnaire travaillant au service de l'immigration, et sa secrétaire Mrs Casement, Peter Saward, un chercheur érudit, Nina, une couturière immigrée....



Le lecteur va suivre une période de la vie de tous ces personnages, tous plus ou moins manipulés par Mischa Fox et son secrétaire Calvin Blick, et dont les rapports vont "éclater" et les destins se transformer. Points positifs : une superbe écriture très précise avec quelques pointes d'humour par-ci, par-là, une psychologie des personnages très fouillée. Point négatif : une histoire qui a du mal à démarrer après une longue présentation des différents personnages. Mais les thèmes de la solitude, de l'immigration, du sens de la vie, des relations entre les hommes, de leur force, ou de leur faiblesse, sont vraiment bien traités.





Source: http://clubdesrats.forumr.net/t3280-iris-murdoch-le-seducteur-quitte
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Sous le filet

On a demandé à Jake Donaghue et à son irlandais d'ami de faire place nette. Ainsi chassé de la demeure de sa dernière amie en date, cet écrivain médiocre, traducteur sans envergure d'un obscur écrivain français, se doit de battre le rappel de ses amis afin de trouver un endroit où loger. D'une nature indolente et flegmatique, il reprend le fil d'une existence chaotique dans une lutte pour la vie. Son désir d'accorder amour et lucre au prix du moindre effort le plonge dans des situations passablement absurdes.



Certaines scènes cocasses des pérégrinations de cet être inadapté aux contingences de son époque éveille parfois le sourire, guère plus; l'ensemble laisse perplexe.
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La mer, la mer

Un vrai roman d'amour. Ou une histoire d'amour vrai. J'ai adoré ce livre.
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Le Prince noir

Fabuleux !

Un peu fastidieux au début - et il me semble que le traduction n'aide pas, tant elle est parfois lourde et laborieuse - Mais ensuite, quand tout est en place, lé réflexion est remarquable : humour, amour, analyse des sentiments et des sensations, drame, vérité et mensonges ; j'ai rarement lu quelque chose d'aussi fort !
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Les cloches

Livre intéressant, démontrant l'opposition entre le ressenti intérieure et le vécu sociale extérieure. Proche de l'existentialisme de Sartre.
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Une tête coupée

Une histoire de chassés-croisés amoureux mise en scène par la romancière irlandaise avec beaucoup d'humour et de brio: des quiproquos, des retournements de situation tragi-comiques. Iris Murdoch tire les ficelles de ses marionnettes avec beaucoup d'inventivité dans un style élégant et précis, offrant une savoureuse satire sociale...



Martin, le narrateur, riche négociant en vins, mène une existence bien rangée entre Antonia, sa fidèle épouse, et Georgie, sa jeune maîtresse. Chacun à sa place dans l'univers de Martin qui reçoit bien plus qu'il ne donne.

Mais voilà qu'un jour Antonia l'informe qu'elle veut divorcer pour épouser son psychanalyste et ami Palmer Anderson.

Premier coup de théâtre: l'entrée en scène de Honor, demi-soeur de Palmer qui dévoile à Antonia l'existence de Georgie et présente cette dernière à Alexander, le frère de Martin, qui finira par tomber amoureux de....Honor !!

Martin, dans le personnage de l'arroseur arrosé, va se trouver au coeur d'une intrigue que, pour la première fois de sa vie, il ne maîtrise pas.
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Le dilemme de Jackson

J'ai trouvé ce livre d'une grande banalité,l'histoire contée traitée de façon ennuyeuse et son style plutôt plat et sans intérêt. Seules les descriptions de la campagne anglaise sauvent ce roman de la médiocrité, c'est pourquoi j'ai mis une deuxième étoile.

Très décevant, la quatrième de couverture m'avait pourtant attirée...
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