Citations de Jacques Salomé (1510)
Le malheur des autres, quand il est plus évident que le nôtre, dévalorise nos propres souffrances, nous enlève le droit de les faire prendre en compte.
Je peux découvrir, à tout âge, que je suis partie prenante et coauteur de tout ce qui m'arrive.
L’apparition d’une synchronicité tient sans doute d’une heureuse rencontre à la croisée de champs de forces favorables entre le système environnant et notre propre identité. Quand, à un moment donné, nous sommes animés d’une charge vive, il se pourrait que nous puissions constituer un point d’attraction privilégié pour le flux universel cosmique des énergies en mouvement (…) Il faut croire que la qualité de notre présence au monde, aux êtres et aux choses y participe, de même, certainement, que la substance dont est pétrie notre intention centrale
Oser vivre sa vie, c'est prendre le risque de se mettre au monde en permanence.
J'ose exprimer mes désirs sans les transformer automatiquement en demandes ou en exigences.
[...]
Un désir peut rester un désir sans se transformer toujours en demande.
"L'émotion est comme un sésame, une clé pour accéder aux détours de notre sensibilité, à la richesse d'une écoute insoupçonnée. L'émotion nous fait découvrir ce que nous ne savions même pas savoir, elle nous fait pénétrer dans l'inimaginable."
L'écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on est là pour lui. Cela s'appelle Cheminer avec, ou accompagner.
Aimer, se sentir en résonance, en harmonie avec l’être qui répond, s'engage, se situe sur la même longueur d'onde ou de sensibilité qui soit n'est pas facile.
Comment un miracle arrive-t-il ?
En sachant le voir et l'accueillir.
Un jour, il découvrit ce que voulait dire "avoir le coeur qui saigne", quand celle qui l'aimait le quitta pour toujours. Alors son coeur devint un coeur nostalgie, empli de beaux et tendres souvenirs qui restaient accrochés au passé et ne semblaient pas vouloir revenir dans le présent.
Richard, se souvenait avec regret du petit garçon qu'il avait été...
Elle avait ainsi découvert que les sentiments les plus profonds ont besoins de mots pour s'épanouir, non seulement à l'intérieur de soi, mais pour s'amplifier vers l'autre.
Le besoin de partage et le désir d'autonomie ne veulent pas dire pour autant laisser faire ou démission.
La vie est toujours en devenir, mais il ne faut jamais oublier de la vivre au présent.
"regard aimant que le sien, tant il est vrai qu'il aimante le mien."
Brigitte Gryson
la tendresse et l'amour sont les seules richesses de ce monde qui croissent lorsqu'elles sont partagées.
Un jour peut-être, y aura-t-il un enseignement de la communication et des relations humaines à l'école?
Un jour y aura-t-il une éducation de la conscientisation qui nous permettra de ne pas arriver infirme et handicapé de la relation dans la vie de couple?
Un jour y aura-t-il un réveil devant l'urgence à ne plus vivre sur la planète TAIRE?
La croyance quasi universelle fondée sur l'évidence d'un Amour Unique, permanent et sans faille, entendu et reçu comme gage de bonheur durable va justement nous faire oublier trop souvent qu'une relation vivante et en santé s'entretient, se nourrit, se respecte. Qu'elle doit surtout se garder de trop de pollutions et se protéger des altérations inévitables d'une intimité qui s'use aux partages du plein temps.
Dans les échanges sociaux, les hiérarchies se renforcent, les contraintes et les rapports de force s'intensifient dans des systèmes relationnels qui se bureaucratisent, se rigidifient, perdent de leur souplesse et de cette mobilité qui sont nécessaires à la vie vivante.
Toute démarche spirituelle ouvre d'abord à la purification et au dépouillement ,invite au careme du coeur et au jeune de l'ame.
Se séparer d'un être aimé, c'est découvrir paradoxalement l'espoir insensé et sans cesse inaccessible d'une relation nouvelle, autre, différente, et d'abord avec soi-même.