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Critiques de Jean Bottéro (44)
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Mésopotamie. L'écriture, la raison et les dieux

Je n'ai pas lu l'entièreté de ce documentaire.

Je me suis concentrée sur le dernier chapitre "Les dieux : religion". Cependant, j'ai systématiquement lu les passages auxquels Jean Bottéro renvoyait (ce qu'il fait souvent, car tout est lié) et j'ai lu le "Lexique sommaire".

C'est un ouvrage qui m'a semblé très complet, sans être rébarbatif, et qui est plutôt accessible.

Certes, l'auteur aime les phrases (très) longues, mais malgré cela, il s'efforce de rester accessible à la majorité.

J'ai pu me rendre compte que je connaissais la plupart des mythes mésopotamiens et que j'avais pas mal de notions sur l'histoire de ces civilisations.

J'ai apprécié quand Jean Bottéro présente le travail de réflexion des spécialistes à partir des données en leur possession.
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Naissance de Dieu

J’aime beaucoup lire Jean Bottéro - il m’a apporté beaucoup sur tout ce qui relève de Sumer, de la religion Mésopotamienne...

Le titre prête à confusion, on pourrait s’attendre à y trouver une analyse, une vision de la façon dont les hommes ont pour la première fois eurent l’idée qu’il y avait au-dessus d’eux des êtres suprêmes, mais il ne s’agit que du Dieu de la Bible – revendiqué ensuite par les chrétiens, puis les musulmans.

La découverte des tablettes de gilgamesh (1872), puis des versions antérieures du déluge (poème du supersage ou légende d’Atrahasis) ont contraint à des relectures de la Bible qui environ mille ans plus tard (vers 900/1000 avant JC) donnait une nouvelle rédaction du déluge.

Jean Bottéro insiste sur le fait que c’est une poignée de fidèles - «des hommes égarés en des recoins de vieux millénaires...» - d’un Dieu, qu’ils ont tiré de l’obscurité à travers ces premiers textes, en on fait le Dieu Seul et Unique d’une très grande partie du monde, même si d’autres par la suite lui ont donné un autre nom...en accusant ceux qui l’ont tiré du néant d’avoir falsifié son message, qu’ils avaient rédigé mille ans plus tôt...

Au passage nous retrouverons les concordances tellement fréquentes entre La Bible et Shakespeare, Samuel nous dit que Saül et Jonathan «n’ont pas été disjoints dans la mort» (Samuel II,1) quand Hamlet sur la terrasse du château s’écrie: « The time is out of joint” (Hamlet 1,5)

Sans être tenu d’adhérer à la croyance qui est derrière ces mots, ce livre (recueil de quatre essais) est une mine de connaissances.
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La plus vieille religion en Mésopotamie

Après avoir lu L'histoire commence à Sumer de Kramer, je voulais poursuivre l'aventure avec l'auteur de sa préface et un historien français : monsieur Bottéro.



L'attrait pour la religion, plus qu'un autre sujet, m'a fait choisir ce livre. Je pense qu'il faut avoir une idée bien précise avant de sélectionner ce genre d'ouvrages. L'aventure est plutôt réussie et bien maîtrisée.



L'auteur articule le tout pour présenter la religion comme pilier d'une société. Et c'est avec plaisir qu'on découvre au final des personnes qui semblaient vraiment sans réelle prétention que de donner du lien entre les différentes parties qui faisaient que ces individus ont réussi à cohabiter et progresser ensemble malgré la fatalité de la condition humaine.
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Babylone et la Bible

Jean Bottéro, spécialiséte de la Bible autant que de la Mésopotamie, où est née la première civilisation historiquement connue et d'où est venue l'invention de l'écriture et du droit. Dans "Babylone et la Bible", un magnifique livre d'entretiens qu'Hélène Monsacré a réalisé avec lui en 1994, le dominicain Bottéro dit qu'il a été séduit à la fois par la théologie et la métaphysique. Choisi par l'abbé Lagrange, fondateur de l'Ecole biblique de Jérusalem, pour prendre la suite , afin d' „Étudier la Bible dans le pays où elle a été écrite".

Pendant la guerre, à Saint-Maximin, il enseigne la philosophie grecque et l'exégèse biblique, en commençant par l'étude de Job et de l'Ecclésiastique afin d'interroger la question du mal. Mais voila qu'il s'attaque à la Genèse et refuse d'enseigner le récit traditionnel de l'église catholique ... la rupture se produit et il est suspendu, parce qu'il représente "un danger pour les jeunes". Contraint de demander la "réduction à l'état laïc" en 1950 et incapable d'officier comme bibliste, il devient assyriologue.

Ainsi il comprendra la Bible et verra"ce qu'il y a derrière". Mais sa liberté de pensée et son manque de diplomatie lui valent de grands ennemis. Alors qu'il est sur le point d'être radié du CNRS, on lui créée la chaire d'assyriologie en 1958. Ainsi, Bottéro peut se consacrer entièrement à l'étude de la civilisation mésopotamienne, non plus en tant qu'archéologue ou philologue, mais en tant qu'historien.

A mesure que son nom devient de plus en plus connu dans le monde et que le nombre de ses publications se multiplient se multiplient, Bottéro poursuivra à l'EPHE l'exploration minutieuse d'un gigantesque butin archéologique dont il propose, à la demande de Marcel Gauchet, des synthèses révélatrices. Chez Gallimard, il publie une série de publications décisives : « Naissance de Dieu. La Bible et l'Historien", "Mésopotamie. L'Écriture, la raison et les dieux", "Lorsque les dieux font l'homme. Mythologie mésopotamienne » et une traduction du poème de Gilgamesh …
Lien : http://holophernes.over-blog..
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L'Orient ancien et nous

Ce livret contient trois essais écrits par d'éminents spécialistes en histoire antique. Jean Bottéro souligne avec lyrisme la contribution unique que les Sumériens ont apportée à la culture occidentale en particulier et à l'humanité en général. Clarice Herrenschmidt propose une étude très approfondie et plutôt abstraite de la langue et des formes d'écriture chez les anciens Perses, Hébreux et Grecs. Et Jean-Pierre Vernant souligne la valeur unique de la civilisation grecque, tant sur le plan philosophique que politique. Clairement une offre plutôt hybride, dans laquelle le titre (L’Orient ancient et nous) ne couvre clairement pas la charge : non seulement à cause de l'attention portée aux Grecs (que l'on considère généralement comme des Occidentaux), mais aussi parce qu'une attention très limitée est portée à ce que les civilisations anciennes ont apportées à notre société. Hybride aussi parce que Bottéro et Vernant sont des introductions très lisibles, mais celle de Herrenschmidt est presque impossible à suivre. Le livre a certes ses mérites, mais me semble un peu dépassé dans le ton. Plus sur ceci dans mon profil historique sur Goodreads : https://www.goodreads.com/review/show/4578512070
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L'érotisme sacré

C’est d’abord, un livre très dense mais très bien écrit. En fait, il n’est pas très long : même pas 200 pages ! Pour nous apprendre tout ce qu’il nous apprend. Des Dieux que nous ne connaissons pas, des poèmes oubliés sur des stèles millénaires dissimulées par les âges… Vraiment, ce livre, qui est un essai, donne pourtant le frisson du roman : la découverte d’une nouvelle culture, la tâche ardue des archéologues et des traducteurs, un univers qui nous renvoie au notre pour mieux nous y faire réfléchir.



C’est un livre extrêmement riche pour ce qu’il est court, et on l’apprécie d’autant plus. Les extraits de poèmes sont d’autant plus surprenant qu’ils peuvent être assez amusants. Si dans notre société nous avons fait du sexe un tabou qui n’est évoqué que pour la reproduction dans nos religions, il faut croire qu’au Ve millénaire ils étaient moins frileux que nous. Cela fait rêvé de se dire que (à la louche) 2 400 ans avant JC, ils avaient développé toute une civilisation, des outils, une écriture… Et qu’ils ont disparu… Ce vieux fantasme de Atlantide… Réel quelque part.

Enfin, par le biais d’anciennes stèles retrouvées, auxquelles les auteurs tentent de raccrocher une utilité : traditions comme le mariage, l’enterrement… On fouille avec eux, on essaie de comprendre avec eux à quoi pouvait servir tel ou tel écrit et surtout, à quoi servent des écrits aussi coquinous.



Je pense qu’il est bien de lire ce livre, pas seulement pour la culture générale, mais un peu reprendre sa place sur terre, s’ancrer un peu dans la réalité : réaliser qu’on est pas le centre du monde sur instagram, et qu’on a rien inventé, surtout pas le sexe ou l’érotisme…
Lien : https://barauxlettres.wordpr..
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Naissance de Dieu

Ouvrage dense ,demandant attention et une connaissance consistante de la Bible Au fil d'un essai (Le message universel de la Bible) et de quatre études sur des textes bibliques (le poème de Débora/La Genèse/Le récit du péché originel/L'Ecclesiaste) Bottero aborde le texte non en théologien mais en historien et y suit l'élaboration du monothéisme juif. C'est très érudit , très instructif.
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Lorsque les dieux faisaient l'homme : Mytho..

Superbe compilation de textes cunéiformes traduits par l'auteur (qui sait donc dire en sumérien des mots comme "truffe", "oisif" ou "gencive", il faut le souligner) et, ai-je trouvé, incroyable introduction de quelques dizaines de pages qui explique d'une manière formidablement limpide la folle complexité de l'écriture cunéiforme...



Il vient inévitablement à l'esprit que l'alphabet que nous utilisons est un instrument de très haute technologie puisque les enfants savent lire et écrire. À Akkad-Sumer, on passe sa vie à apprendre à écrire et à lire parce que les mots ne sont pas composés des éléments abstraits que sont les lettres. On ne peut en dire plus et il faut laisser découvrir à quel point l'invention de l'écriture a mis en jeu une performance intellectuelle poussée qui, inévitablement, modère fortement le préjugé d'une société fruste au seul prétexte que quelques-uns seulement savaient lire et écrire... ceux-là sont en vérité de grands savants et, forcément, il y en a peu simultanément...



La brève et dense histoire de la civilisation suméro-sémitique, puis Babylonienne est tout autant éclatante de clarté.



À noter cette idée étonnante : l'écriture cunéiforme a été maîtrisée durant 3000 ans, la tablette la plus récente connue datant de 74/75 ap. JC. La redécouverte de son code date de la fin du XIXème siècle... C'est-à-dire qu'il ne s'est écoulé que 1800 ans sans que personne ne maîtrise l'écriture cunéiforme... presque moitié moins de temps qu'elle a été utilisée... (surtout si on ajoute les 150 ans de maîtrise "moderne"...)
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Il était une fois la Mésopotamie

La petite collection « Découvertes Gallimard » m'enchante . Elle est le tremplin idéal lorsqu'on veut aborder un sujet encore mal connu . Les textes sont de qualité , ici il est signé de Jean Bottero qui est une « pointure » dans le domaine et les illustrations , bien que de petit format , sont riches et attractive. Ce volume est surtout consacré à l'épopée que fut le travail des archéologues et autres chercheurs pour ramener au jour cette prestigieuse civilisation. J'ai beaucoup appris dans ce livre et j'ai pu ensuite me lancer plus avant .
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L'écriture des hiéroglyphes au numérique

Un parcours autour de l'écriture. Si la première partie concerne l'invention et le décodage des premières écritures jusqu'à l'alphabet, la seconde traite plutôt des modes d'écriture jusqu'à l'imprimerie tandis que la troisième propose des réflexions générales.
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Mésopotamie. L'écriture, la raison et les dieux

Je suis fasciné par les antiques civilisations et celle-ci tout particulièrement car elle a grandi en une zone que la géopolitique actuelle a transformé en enfer pour les peuples. De plus , sa découverte ,le déchiffrement de son écriture constituent une magnifique aventure de l’esprit humain . L’ouvrage de Bottero ,grand spécialiste , de cette civilisation permet d’en éclairer la pensée à partir de cette incroyable bibliothèque d’argile qu’elle nous a laissée.
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La plus vieille religion en Mésopotamie

Jean Bottéro nous partage une mine d'informations sur la religion mésopotamienne ainsi qu'une introduction à son histoire. C'est un ouvrage complet ( même si je ne l'ai pas encore fini ) et très intéressant. Le point négatif, c'est le style d'écriture de l'auteur, parfois lent et lourd.



A lire pour tous ceux qui sont intéressés par la Mésopotamie et les religions !
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La plus belle histoire de Dieu

Une approche des religions juive et chrétienne sur l'idée de Dieu, les débuts du monothéisme, lecture intéressante.

Coécrit avec Jean Bottero, assyriologue, spécialiste de la Bible, du Moyen-Orient antique, de Joseph Moingt prêtre jésuite français, Marc-Alain Ouaknin philosophe juif.

A recommander pour avoir plus de connaissances sur les religions chrétienne et juive.

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Il était une fois la Mésopotamie

L'on ne présente plus "Jean Bottéro" assyriologue de renommée internationale, spécialiste de la Bible et du Moyen-Orient antique.

Avec "Il était une fois la Mésopotamie" l'auteur et Marie-Joseph Stève également éminent orientaliste, nous faisons découvrir les objets, sites, de l'époque mésopotamienne, qui ont été découverts à la fin du XVIIIe siècle.

Le livre comporte de nombreuses photos intéressantes pour compléter les connaissances visuelles.

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Il était une fois la Mésopotamie

L'une de mes premières rencontres avec la Mésopotamie et sans doute ma première découverte de Bottero. Ce livre ne parle pas de la vie à Mari, Ur, Babylone ou Uruk, mais d'une histoire tout aussi passionnante, la redécouverte de ce monde enfouie.



J'avais une dizaine d'années lorsque je l'ai lu pour la première fois. J'ai beaucoup aimé les documents qui accompagnaient les textes.



Maintenant, j'aurais tendance à considérer qu'il s'agit d'un bon travail de vulgarisation par l'un des spécialistes de la Méditerranée orientale. Une histoire de l'archéologie ou, plus largement, de la redécouverte de la Mésopotamie et de ses trésors.



Après toutes ces années, malgré mes études, je redécouvre toujours avec plaisir ces pages. C'est un peu l'une de mes madeleines de Proust (qu je devais sans doute lire en mangeant des madeleines de ma mère d'ailleurs).
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Mésopotamie. L'écriture, la raison et les dieux

Recueil d'études et de cours sur l'univers mésopotamien antique, ce livre est très instructif. Exigeant, mais très facile à lire, Jean Bottéro, en grand pédagogue, aide à comprendre un peu mieux cette civilisation si lointaine qui a donné naissance à la première écriture et pourrait bien être à l'origine de la pensée scientifique de la Grèce ancienne.
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Babylone et la Bible



Plutôt que l'étude des rapports de la Bible avec la civilisation babylonienne à laquelle je m’attendais, il s’agit d’un livre de souvenirs. Cette conversation est par ailleurs passionnante.



J’ai malheureusement dû l’interrompre à cause d’une brusque aggravation de ma cataracte qui m’interdit la lecture prolongée. C’est ainsi que depuis plusieurs semaines je ne parcours plus les contributions des autres babeliotes. Et je “lis” désormais avec mes oreilles.

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La plus vieille religion en Mésopotamie

Jean Bottero nous livre un ouvrage brillant sur la plus ancienne religion connue de l'humanité au travers de ses lettres : la religion sumérienne. Il sait éclairer de son érudition et de ses connaissances cette ancienne civilisation mésopotamienne, tout en la rendant accessible au commun des mortels.



Bottero nous dresse tout d'abord un dessin vivant des transitions culturelles qu'a subi la région : les sumériens venus d'on ne sait où ont cohabité avec des peuples sémitiques tels que les akkadiens qui les ont peu à peu supplantés, tout en conservant leur héritage culturel. C'est ensuite la culture babylmonienne, puis les grecs qui sous l'emprise d'Alexandre, s'emparent de la région et baignent dans cette très vieille culture et s'en inspirent.



L'ouvrage nous décrit la théogonie et la cosmologie qu'avaient construits les sumériens. Il éclaire la place de l'homme au sein de l'univers et nous donne à voir les réponses construites dans cette culture aux questions existentielles que l'on se pose : quel destin après la mort ? Il ne nous décrit heureusement pas un catalogue exhaustif des dieux de cette région, mais s'arrête opportunément sur les plus importants d'entre eux et illustre la mythologie qui leur est associée et la dévotion de leurs fidèles au travers de quelques hymnes dédiés à ces divinités. Ces illustrations sont suffisamment nombreuses pour nous décrire la religiosité de l'époque, mais pas présentes au point d'écraser l'analyse. Bref, l'équilibre entre sources premières et commentaires est excellent et c'est là tout l'art de l'historien.



L'ouvrage nous permet ensuite de pénétrer dans le sentiment religieux et ses manifestations physiques tout d'abord au travers du services des Dieux et de la liturgie qui leur est dédiée, puis au travers de la religiosité qui s'exprime dans le vie quotidienne du peuple, notamment au travers des exorcismes dont les sumériens semblent avoir été très friants.



Bottero met admirablement en lien l'intellect qui a élaboré l'écriture cunéiforme avec celui qui a fait de cette notion de l'écrit un élément central de la religiosité au travers de la croyance que tout évènement, tout augure n'est que la forme de l'écriture divine. Le rôle de l'officiant est alors de décrypter le message et de le rendre intelligible à ses contemporains. Cependant, nul fatalisme chez ce peuple qui au travers de ses formules d'exorcismes pensait pouvoir influer sur cet avenir et modifier le cours des évènements.



La partie sur l'héritage culturel laissé par les mésopotamiens est particulièrement intéressante. tout d'abord, force est de constater que la mythologie mésopotamienne et par là même sumérienne a fortement inspiré les livres sacrés de toutes les religions du Moyen et Proche Orient. L'épisode du déluge dans le Bible en est un exemple criant. Plus encore que cela, Bottero retrouve dans le stoicisme l'héritage des mésopotamiens légèrement transformé. Pour les mésopotamiens, les planètes étaient liées à une divinité sans pour autant être confondues avec elle. Les stoiciens pousseront plus loin ce raisonnement en attribuant aux différentes planètes une véritable personnification divine. Ne connait-on pas aujourd'hui une forme atténuée de cette religion au travers de l'astrologie et la croyance selon laquelle la position des planètes peut influencer nos vie ?



Cet ouvrage nous permet d'appréhender un monde lointain, perdu dans les brumes de l'histoire et nous rend accessible un système de croyances très construit d'un point de vue intellectuel, avec une pensée rationnelle et logique qui a donné naissance à différentes sciences qui ont pu irriguer tout le bassin méditerranéen et dont nous avons nous même hérité.
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Babylone et la Bible

a lire
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Au commencement étaient les dieux

Quel que soit le livre de Jean Bottéro, on a la certitude d'une valeur sûre tant dans l'approche du sujet que dans son accessibilité.

Beaucoup d'ouvrages sur le Proche-Orient ancien sont bien souvent indigestes.

Jean Bottéro a cette faculté à l'instar de l'astrophysicien Hubert Reeves de vulgariser le propos afin que Monsieur et Madame "Tout le monde" comprennent.

Dans le monde des érudits, cette écriture "compréhensible" n'est pas à la portée de tous alors merci M. Bottéro.

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