AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Côme Noguès (120)


Il y avait autrefois à Venise un prince pourvu de tous les dons qu'une société élégante et frivole a coutume d'admirer. Il était jeune. Il était beau, brun et svelte, et portait des justaucorps taillés dans un damas venu de l'Orient au pas obstiné des caravanes. Il était riche, fabuleusement. Son palais, bâti sur le Grand Canal, s'ornait de marbre rose et de porphyre vert.
Commenter  J’apprécie          10
Tout était l'inconnu pour Finn, passé une certaine limite. Tout était le pays natal pour Plume-Noire qui, de sa vie, n'en connaîtrait pas d'autres et ne désirait aucun ailleurs où son coeur aurait été moins le frère des arbres, des rochers et des eaux.
Commenter  J’apprécie          10
Le jour pénétrait en effet par une ouverture suffisamment large pour laisser passer le corps d'un adolescent, mais pas le front crépu et cornu de l'homme à la tête de taureau. La course du soleil dans le ciel et celle des nuages dispensaient une clarté changeante, seul élément mouvant dans cet univers d'immobilité sépulcrale.
Commenter  J’apprécie          10
- Le Minotaure, certes, était un monstre de férocité, mais il était aussi un creuset de désespoir. Avait-il choisit l'existence qui lui échut? Ne fut-il pas victime de cet antagonisme auquel se livrent les hommes et les dieux? N'a-t-il pas été parce que, dans un rêve de puissance immodéré, tu as désobéi à Poséidon? Roi, j'ai voulu adoucir sa peine et je lui ai laissé une ouverture vers le ciel.
Commenter  J’apprécie          10
Icare dormait en travers de la pote, la joue contre le sol comme l'eût fait un esclave attendant le retour de son maître. Dédale s'y fait trompa, ne comprit pas le signe de rébellion. Il entra.
Commenter  J’apprécie          10
-Mère, reconnais ton époux. mon coeur l'a reconnu. Le tien serait-il moins sensible ? Il étendit le bras pour prendre dans sa main la main de Pénélope. Il fit faire à sa mère les trois pas qui, si cruellement, la séparait d'Ulysse, et puis se retira."
Commenter  J’apprécie          10
Les nobles cavaliers rirent à gorge déployée. Jamais ils n'avaient vu une audace aussi drôle: un serf- et d'une douzaine d'années encore- qui réclamait un oiseau de proie!
Commenter  J’apprécie          00
_C'est que les deux sont liés. L'enfant, du haut de son observatoire, a vu arriver l'ennemi. Il a remarqué l'indifférence de la garde et , au risque de se rompre les os, il a sauté sur le chemin de ronde et a sonné la cloche.
Commenter  J’apprécie          00
Martin avait besoin de se rassurer, de murmurer mille promesses qui préviendraient peut-être le destin. Tant de dangers à éviter, tant de colère si on les découvrait!
Commenter  J’apprécie          00
Le petit garçon se réveilla aux premières lueurs de l'aube qui pénétraient à travers le volet mal rabattu.
Commenter  J’apprécie          00
La majorité de la population vit donc à la campagne, dans les villages, dont les plus grands pouvaient compter jusqu'à cinq cents habitants. Le village est bâti autour d'une église ou d'un château. L'organisation du travail est collective : certains biens sont communs (le pressoir, le moulin, le four à pain), bon nombre de travaux sont regroupés. Il en est ainsi des moissons auxquelles, en été, tout village participe. Puis les bêtes du village (vaches, chevaux, moutons, chèvres) vont en pâture sur les terres qu'elles fertilisent. Le terroir est donc constitué par champs et pâturages. Quand aux bois et aux forêts, ils servent à la fois de lieux de pacage pour le bétail et de réserve de bois. Le seigneur y chasse. Les villageois, eux, peuvent se spécialiser et devenir forgerons, menuisiers ou charpentiers.
Commenter  J’apprécie          00
Je pense à ta jeunesse, à, cette fougue que tu as. Elles seront des qualités et, jointes à ton talent que je reconnais, elles feront de toi un grand peintre si tu sais être modeste… et bon. Tu peux t’en aller maintenant.
Commenter  J’apprécie          00
Qu'il ferait bon courir dans les garrigues si elle n'était pas l'échappée, la révoltée, la rejetée, celle qu'on dit laide ! (...)
Tout serait merveilleux si Adélaïde n'était pas hideuse. (p.98)
Commenter  J’apprécie          00
Avant d'arriver à l'ancienne bergerie, au bout du village, elle était Adélaïde qu'on disait laide et qui le devenait parce qu'elle croyait l'être. (p.65)
Commenter  J’apprécie          00
- Adélaïdeuse.
Le mot est tombé au milieu de la dictée, à voix suffisante pour être entendu de tous. Sébastien Mauréas, sûr du résultat, feint de porter une attention sans faille à son travail. La méchante plaisanterie réussit totalement. Un éclat de rire général secoue les élèves. Ils se tournent en un seul mouvement vers Adélaïde.
Elle rougit. Une onde brûlante monte à ses joues. Un noeud de chagrin lui serre la gorge. Ce n'est plus de la colère qu'elle ressent, seulement une peine trop lourde pour elle.
Le vaurien ne se doute pas à quel point il a touché sa victime. Elle n'était pas sûre d'être laide, elle le craignait. Maintenant elle comprend qu'avec un visage qui devient de moins en moins joli (apparemment) et un prénom désastreux, elle portera un sobriquet gravé au fer rouge tant qu'elle restera dans cette école. (p.32-33)
Commenter  J’apprécie          00
Il est expert à décocher le mot méchant, atteindre le point sensible caché sous une carapace de protection maladroite et suspendre brusquement ce jeu cruel afin de mieux le reprendre plus tard.
Adélaïde a compris que, si elle ne lui résiste pas, elle sera son souffre-douleur. (p.23)
Commenter  J’apprécie          00
"Personne, jamais, ne nous séparera. Personne !" (p.22)
J'ai beaucoup apprécié cette citation car cela montre que Martin est très attaché a son faucon. Et par la suite, on voit qu'il est prêt à tout pour retrouver son faucon.
Commenter  J’apprécie          00
"Oh! oui je me vengerai c'est sur "l enfant dis ça au fauconnier qui lui est un adulte.
Commenter  J’apprécie          00
« cette grande envie qu’il avait lui pauvre petit paysan , de posséder un oiseau qui lui appartiendrait, un oiseau magnifique qui ne tuerait que pour vivre et qui ne se poserait sur le poing que pour obéir à l’ami » je l’ai choisi car elle donne envie d’avoir un faucon , elle est puissante en émotions.
Sarah.S
Commenter  J’apprécie          00
Il n'y avait rien à espérer. Martin abandonna toute résistance. Il se laissa conduire vers une tour dans laquelle il pénétra par une porte basse. P.33
Clara.L
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Côme Noguès (1504)Voir plus

Quiz Voir plus

Quizz sur le faucon déniché

Comment s'appelle l'auteur de ce livre ?

Victor Hugo
Jean Dujardin
Jean-Côme Nogues
Christian Grenier

10 questions
389 lecteurs ont répondu
Thème : Le faucon déniché de Jean-Côme NoguèsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}