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Critiques de Jean-François Chabas (559)
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Red Man

La misère, l’alcoolisme et la toxicomanie font des ravages au sein des tribus aborigènes d’Australie. Le jeune Marvellous semble bien en passe de sombrer lui aussi, quand une rencontre inattendue dans le désert vient bousculer son destin.





Ce petit livre jeunesse a tout pour séduire le public adolescent. On y découvre le sort des Aborigènes australiens, qui, dépossédés de leur terre et de leur culture par la colonisation blanche, se retrouvent aujourd’hui en butte à la pauvreté, au racisme, et à l’humiliation qu’ils partagent avec tous les peuples envahis, exploités, anéantis. Exposée avec la plus grande clarté, l’injustice qui continue à les détruire inexorablement ne peut que toucher le lecteur, vite attaché à Marvellous et bientôt tremblant pour sa survie.





Inspiré par les séjours de l’auteur auprès des tribus aborigènes, ce livre si juste et si sincère est à mettre entre les mains de tous les collégiens, mais pas seulement, pour une nécessaire sensibilisation. C’est aussi une lecture très agréable, entre aventure, suspense et un soupçon de magie. Il n’y a rien d’étonnant au succès de Jean-François Chabas auprès de la jeunesse du monde entier.


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Féroce

SUPERBE album qui sort du lot par les illustrations de haut vol de David Sala, qui rappellent toutes des tableaux de Gustav Klimt.

L'histoire est un peu plus convenue mais très bien ficelée tout de même et aborde les thèmes de la différence (et de son acceptation ou non acceptation par les autres) de l'isolement et du renforcement négatif que peut opérer la répétition d'un caractère que l'on est supposé détenir.

Par exemple, à force de vous dire que vous êtes bête ou peu original, vous finissez par vous en persuader. Et bien ici, un loup est né un peu différent des autres, avec un air terrifiant. Si terrifiant que tout le monde le lui rappelle à longueur de journées. De sorte que ce loup, de caractère normal et d'allure anormale, finit par se forger un caractère à son image.

Jusqu'au jour où il rencontre une petite fille, elle aussi exclue des siens, elle aussi jugée mal à propos et qui, étant elle-même marginale, va juger ce loup d'une façon non conventionnelle...

Je vous laisse découvrir la suite et enfonce encore le clou sur le caractère réellement exceptionnel des illustrations, qui plus est, mises en valeur par un format et un papier de qualité (certaines pages sont à rabats), mais c'est une considération toute personnelle, ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Un amour de vague

« le remède à tout est l'eau salée :

la sueur, les larmes ou la mer »

Karen Blixen



La mer n'est pas simplement un décor pour moi. Elle appelle au rêve, à l'imagination. Ses embruns, la mélodie de son souffle, son parfum iodé, le roulement de sa houle sont un baume pour les naufrages de la vie. Elle est une présence immuable et douce, invitant au réconfort, à sécher ses larmes, à porter son regard vers l'horizon.

Alors, ce bel album jeunesse à la couverture particulièrement poétique ne pouvait qu'attirer mon attention.



*

Cette histoire m'a emmenée en Norvège, un pays où la mer de Barents gèle en hiver. Là vit Oddmund, un petit garçon capricieux, colérique et provocateur qui cause bien des soucis à ses parents.

Ce jour-là, l'air est glacial et l'océan dessine une toile infinie d'un calme plat. L'enfant a échappé à la surveillance des adultes et le voilà au bord de la plage à vitupérer et provoquer la mer en lui lançant des galets.



C'est alors qu'une vague un peu espiègle se forme et l'arrose avant de lui murmurer doucement son nom, Kymô. L'enfant apeuré et trempé des pieds à la tête s'enfuit, mais honteux d'avoir montré sa frayeur, il revient seul au bord de l'eau.



Libre et vagabonde, la petite nymphe marine lui apparaît, «Kymô … est resplendissante. Les chauds rayons de l'astre se reflètent en elle et mille couleurs la parent : elle est verte, et bleue, et dorée, et blanche, elle incarne toute la beauté des mers ». Elle ondule au rythme du flux et du reflux, elle pourrait déferler sur l'enfant, l'engloutir et l'emporter dans ses profondeurs.



*

Ainsi, Jean-François Chabas emporte ses lecteurs dans le monde magique et envoûtant des contes et de la mythologie.

Ce récit initiatique plein de tendresse est une belle leçon de vie sur l'amitié et le sacrifice, la solitude et la séparation. Il parle aussi de la fascination de l'homme pour la mer, de la relation étroite entre l'homme et cet élément qui représente tour à tour la beauté, la fascination, la peur, le mystère, l'infini, l'amour, la vie et la mort.



L'auteur, considéré comme l'un des auteurs français majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, s'adresse à un jeune public mais malgré tout, j'avoue avoir craqué sur l'histoire et les couleurs en le découvrant.

Le texte est intelligent, juste, simple, touchant ; l'écriture est belle, poétique et musicale.



Les illustrations à la peinture acrylique de Christel Espié ajoutent au charme du récit. Elles sont belles dans leur simplicité et dans la profondeur des couleurs. Les tons bleutés de l'océan forment un écrin et ajoutent une touche de poésie et d'onirisme. A la fois délicates, touchantes et sensibles, elles sont une vraie réussite sur le plan visuel !



*

Jean-François Chabas nous raconte une rencontre émouvante et tendre entre un petit garçon et la mer. La dernière page est de toute beauté, tant dans les mots que le dessin.

Un vrai moment de douceur !



***

Un grand merci à @Ileauxtresors qui m'a permise de découvrir cet album.
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Un amour de vague

J’ai toujours adoré contempler l’océan, me laisser hypnotiser par le soulèvement de l’eau, le gonflement d’une vague qui se déroule tranquillement à marée basse ou se brise prématurément sur le sable à marée haute. Chaque vague semble avoir sa personnalité. Il y a les rouleaux déferlants, les grandes lames majestueuses, les vaguelettes taquines qui viennent vous chatouiller les orteils. Évidemment il y a là une matière fabuleuse pour imaginer des histoires. Jean-François Chabas et Christel Espié ne s’y sont pas trompés.



Leur album nous a transportés en Scandinavie, terre de marins où le jeune Oddmund donne du fil à retordre à ses parents. L’enfant terrible n’en fait qu’à sa tête et ne respecte rien, pas même l’océan qui ne l’impressionne guère… jusqu’au jour où il rencontre l’amour de vague que l’on voit en couverture. Quelle bonne idée, ce personnage d’eau et d’écume ! L’illustratrice lui donne forme et couleur avec le talent qu’on lui connaît (extrait disponible via le lien ci-dessous), mon moussaillon et moi avons adoré l’expressivité de cette vague bouillonnante dont on ne sait pas trop si elle est menaçante ou vulnérable.



Outre le plaisir de succomber à la tension née de cette incertitude, nous avons été touchés par la réflexion à laquelle l’histoire nous invite sur nos rapports humains à la nature immense. Si nous n’avons pas été complètement convaincus par le dénouement, c’est peu dire que nous avons trouvé réjouissant d’apprendre l’existence d’un phénomène incroyable mais véridique : les vagues gelées (pardon de divulgâcher un peu, mais je ne résiste pas au plaisir de partager cette découverte !). Par ailleurs, l’évocation métaphorique des vagues de la vie qui nous bousculent et nous laissent changés à jamais est d’une grande délicatesse.



Un album d’une grande poésie qui a tout pour faire des vagues.
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Le merveilleux

« Au cœur de la roche mère gorgée de silicium, de fer, de titane et d’aluminium, s’introduisit le magma, lors des mouvements capricieux de l’écorce terrestre ; des forces colossales exercèrent leur pression. La chaleur irradia, puis s’en alla, irradia de nouveau. Mille alchimies complotèrent à la création de la pierre, qui enfin naquit. Quand l’œuvre fut achevée, elle demeura tapie dans le ventre de la montagne. Longtemps, très longtemps, le saphir attendit son heure. »



Dès la lecture à voix haute des premières lignes, la curiosité de toute la famille était à son comble. C’était évident : nous avions à faire à un texte hors norme qui ne manquerait pas de nous prendre de court. Quelle belle idée de construire ce récit non pas autour d’un schéma narratif classique mais avec pour fil conducteur un objet. Pas n’importe lequel ! Une pierre précieuse parmi les précieuses, un saphir d’un bleu incroyable et à l’ovalité parfaite, un joyau aux airs de talisman, émettant une lueur presque magique. Un rayonnement qui vient éclairer de façon saisissante la nature de ceux qui entrent en sa possession – et, plus largement, les forces qui travaillent le monde à la fin de l’époque victorienne.



Jean-François Chabas nous fait entendre un chœur de voies singulières qui témoigne de la capacité de la littérature à croiser plusieurs regards. Car chacun des propriétaires du saphir y projette quelque chose de différent – un signe de la bonté divine, une fortune avec un grand "f", un symbole de pouvoir, quelque chose d'infiniment pur qui questionne la corruption des hommes – ou tout simplement une pierre d’une dureté inouïe, parfaite pour affûter des lames. Invariablement, le Merveilleux agit comme un révélateur de l'âme humaine, comme un catalyseur de rebondissements captivants.



Happés par cette lecture, nous aurions aimé qu’elle dure plus longtemps. Pas facile de mettre un point final à une telle histoire ! Le saphir semble aussi inaltérable que la vie humaine paraît éphémère face aux éléments, aux crocodiles, à la faim, aux maladies et aux maux de ce vingtième siècle naissant. J’ai trouvé que l’auteur s’en était très bien sorti, parvenant à boucler sa boucle sur une note poétique et presque mystique. Mes garçons, qui n'aiment pas les fins ouvertes, m’ont demandé si j’avais déjà mis la main sur le tome 2 ; ils en auraient voulu "au moins une cinquantaine de pages de plus"…



J’ai été heureuse de pouvoir découvrir ce texte fascinant avec eux. La lecture à voix haute nous a permis d'en profiter pleinement en leur faisant un peu de sous-titres sur le contexte historique qu’ils n’ont pas encore étudié à l’école (colonisation, conflit irlandais, socialisme, etc.). S’il est lu en solo, il me semble que ce texte s’adresse à des lecteurs plus âgés, à partir de la fin du collège et sans limite d’âge.



Un grand merci à Sylvie qui m’a recommandé Le merveilleux - et par la même occasion fait connaître Jean-François Chabas dont nous allons sans tarder lire d’autres livres ! Vive Babelio et ses échanges de pépites littéraires !
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La malédiction de Karl von Karotte

Grâce aux éditions Didier Jeunesse, via net galley, j'ai lu le roman jeunesse : La malédiction de Karl von Karotte de Jean-François Chabas.

C'est la panique à l’hôtel des Sirènes vertes depuis que le mystérieux Karl Von Karotte y a posé ses valises !

Des phénomènes étranges se multiplient : le ciel gronde, la terre tremble et les habitants du village de Pumpkinfairy se transforment en animaux !

Le jeune Ace va devoir enquêter, et vite !

La malédiction de Karl von Karotte est un roman complètement loufoque qui amusera petits et grands.

Ace est un jeune garçon dont la maman tient un hôtel. Le jeune garçon a pas mal d'imagination, d'ailleurs.. il écrit un roman. Il a une amie russe, et débarque dans sa vie sous la forme d'un client de l'hôtel un certain Monsieur Karl Von Karotte. Celui ci est allemand et peu après son arrivée la météo se déchaîne. Apparaissent également d'étranges phénomènes. Par exemple, des habitants se transforment en animaux.

Bref, une vraie histoire de fous lol

Alors, le jeune Ace enquête et nous entraîne avec lui dans des aventures hautes en couleur.

J'ai bien aimé ce roman, avec une petite préférence pour la première partie, que j'ai trouvé plus rythmée.

C'est drôle, et les enfants vont adorer car en plus, il y a des.. gros mots ! En allemand ou russe, évidemment, car l'auteur est ingénieux et il ne faut pas abuser quand même ;)

J'ai bien aimé ce roman jeunesse autant au niveau de l'histoire que des textes ou des personnages.

Ma note : un joli quatre étoiles :)
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La piste cruelle

Fin XIXème siècle, 14 ans après la Guerre de Sécession.

La famille Amati quittent Catanzaro, leur petite ville de Calabre, où la vie , comme dans beaucoup d'endroits dans le sud de l'Italie, est rude. C'est pourquoi Vittorio et Sofia partent pour les Etats-Unis pour tenter leur chance. Direction l'ouest : San Francisco ; ville qui porte le nom d'un honorable Saint pour ces paysans.

Et c'est Giovanni, l'aîné qui nous raconte leur périple.

Les membres de la famille déchantent très vite. Tous regrettent leur belle Calabre et ses valeurs de solidarité et d'entre-aise, là où ils ne trouvent qu'individualisme - ou pire - sur cette terre où tout un peuple est exterminé dans une totale indifférence.

Tout va basculer pour Giovanni, Curzio et Paola le jour où leurs parents les abandonnent.



Les chapitres sont courts, ce qui donne beaucoup de rythme à ce roman déjà court. Si je n'ai pas été particulièrement convaincue par la première moitié du récit, La piste cruelle s'est en fait avéré être un beau récit sur la résilience, la rencontre, la solitude. Et aussi une belle leçon d'humanité qui montre comment la vie peut changer grâce à une "simple" rencontre qui change vos perspectives et bouscule vos principes et certitudes.

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La Rivière de satin

La Rivière de Satin c'est une rivière tueuse malgré son joli nom. Nous sommes à Hawaï où Sine vient d'arriver. Ses parents viennent de mourir et personne ne veut d'elle. Il ne reste que sa grand-mère qu'elle ne connait et dont ses parents lui avaient fait un portrait peu flatteur. Il est vrai qu'elle est terrible cette femme. Méduse comme la surnomme Shine, n'a aucune compassion ni tendresse pour cette petite-fille touchée par ce drame.

Ah oui Abigail ( méduse) vit dans les beaux quartiers de l'île, assez loin du volcan pour ne pas le craindre. Elle est raciste, méprisante, odieuse avec tout le monde et n'a qu'une passion le golf.

C'est toute la première partie du livre, avec une découverte de tout cet univers hawaïen et la belle présence de 2 jeunes hommes dont Holokai.

Ensuite c'est l'horreur intégrale, vous êtes bousculés, aspirés, renversés par la force de l'écriture de Jean-François Chabas. le volcan vient de se réveiller et là l'histoire s'affole et nous aussi. Elle est là la rivière qui détruit tout. Et pas grand chose ne nous sera épargnée.

Écriture superbe, phrases puissantes on pourrait y puiser je ne sais combien de citations tant la langue est belle. Mais l'histoire secoue et je ne conseillerai ce roman, trouvé dans le coin enfant de la bib pas avant 15 ans.

L'auteur l'a écrit en 2017, lors d'un séjour sur l'île comme une prémonition .

Car en 2018 il y a eu éruption...

Lisez ce roman pour découvrir l'histoire de cette île, les coutumes, les habitants ( les vrais ) c'est passionnant. J'aurais voulu partager cette histoire avec mon jeune lecteur qui m' a fait découvrir tout Morpurgo mais à 11 ans il est un peu jeune pour la partie scénario catastrophe.

Un conseil lisez ce livre, lisez-le pour découvrir l'histoire de ces polynésiens extraordinaires. Lisez-le pour les phrases qu'il contient.

Moi je crois que là je vais un peu passer au feel-good dès que les biblios et librairies seront rouvertes.
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Le Père Tire-Bras

Pour une fois, la collection 'Petite Poche' (éd. Thierry Magnier) ne place pas la barre trop haut. Cette intrigue pour les 6-8 ans est d'une simplicité confondante, avec un style vieillot et des ingrédients rebattus - monstre incarnant les dangers qui guettent les enfants, mises en garde des aînés.



Je suppose que les messages de l'histoire sont :

- désobéir aux adultes, c'est pas bien (même quand tu as l'impression qu'ils te bourrent le mou, y a un fond de vérité dans leurs délires)

- ne pas respecter la nature, c'est pas bien non plus (il se pourrait bien que ce monstre de légende soit en fait une espèce d'algue ?)



Deuxième tentative pour moi avec cet auteur, encore moins concluante que la première qui m'avait laissé un sentiment de malaise...
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La Rivière de satin

Amatrice de romans jeunesse, j'ai eu la chance de pouvoir lire en avant première (grâce à Didier Jeunesse et net galley) La Rivière de Satin de Jean-François Chabas.

Avec cette lecture, direction... Hawaï :)

Sine, 15 ans, se retrouve orpheline et contrainte de quitter New-York pour aller vivre à Hawaï chez son abjecte grand-mère Abigail.

A peine a-t-elle le temps de poser ses valises, que le volcan de l'île se réveille et plonge l'archipel dans le chaos le plus total.

Au cœur de ce décor apocalyptique, Sine croise la route du jeune Holokai.

Ensemble, ils vont prendre tous les risques et braver les éléments déchaînés, autant que leurs propres démons.

La rivière de satin est un roman jeunesse se déroulant à Hawaï, mais pas l’île paradisiaque que l'on peut imaginer. Oh non, pas de paysage paradisiaque ici, à part au tout début car.. le volcan se réveille et provoque un énorme chaos sur son passage.

Ce roman est digne d'un scénario de film catastrophe, tout y est pour captiver le jeune lecteur ; comme on peut l'être quand on regarde un film de ce genre. C'est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde.

Les personnages sont intéressants même si je dois avouer que je n'ai pas accroché plus que ça avec aucun d'eux.

Abigail est une vieille dame vraiment détestable, non mais quelle horreur une femme tel qu'elle ! Les lecteurs prendront plaisir à la détester.

Sine est une jeune fille de 15 ans qui vient de se retrouver orpheline, elle a une maladie, elle n'a vraiment pas eu de chance dernièrement. Et la pauvre va en plus devoir affronter un volcan en éruption.. et des sentiments amoureux provoqués par un jeune homme... Je trouve que c'est un peu beaucoup pour une jeune fille de 15 ans. Elle est attachante par certains cotés mais je ne peux pas dire qu'elle m'a intéressée plus que ça.

J'ai lu ce roman avec un certain détachement. Il est intéressant mais j'ai l'impression d'être un peu passé à coté de ma lecture par moment.

Il est vrai que je préfère un bon film catastrophe qu'un livre catastrophe !

Mon avis est assez mitigé, c'est pour ça que je ne mets que trois étoiles et demie.



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Féroce

Déjà à sa naissance Fenris faisait peur à sa mère et ses frères, il avait des dents pointues et un pelage rouge. En grandissant il fait trembler les loups les plus valeureux et ne parlons même pas des autres animaux de la forêt. Mais que lui veut cette minuscule petite fille, elle ose le caresser... Fenris va t-il la croquer, n'en faire qu'une bouchée ?



Comme toujours de superbes dessins de David Sala. Personnellement, je ne m'en lasse pas !
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Le coffre enchanté

Cet album jeunesse séduira aussi bien les enfants que leurs parents.



Cet ouvrage est avant tout un très bel objet : grand format, tranche dorée, couverture précieuse et originale avec cette jolie découpe en forme d'ogive et surtout de splendides illustrations de David Sala. Très inspirés de l’œuvre du peintre Klimt, les dessins de Sala sont à la fois épurés, simples et d'une grande richesse, tant dans les traits que dans les couleurs.



Le récit de Jean-François Chabas est lui aussi très réussi. Simple mais fin et subtil, il se conclut sur un questionnement philosophique qui pourra amener réflexion et discussion.



Challenge Petits plaisirs (9)
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La malédiction de Karl von Karotte

J’espère que vous aimez rire, j’espère que vous aimez les aventures mouvementées. Ce livre est véritablement réjouissant, parce qu’il mêle aventures totalement déjantées, et narration parfaitement construites.

Prenons notre malheureux narrateur et héros de cette histoire. Ace est un adolescent presque comme les autres, si ce n’est qu’il a une folle envie de devenir écrivain et qu’il nous raconte… Non, pas uniquement ses aventures, il nous fait partager les premières lignes, les premières péripéties de son futur roman, chef d’oeuvre en perspective. Mais, en attendant qu’il termine son oeuvre et qu’il soit publié, il nous raconte ce qui se passe dans le magnifique hôtel des Sirènes vertes, dirigée d’une main de fer par sa mère. On ne rigole pas avec elle ! On rigolera cependant beaucoup, à la suite de tout ce qui va survenir et qui entraîne, entre autre, l’achat de beaucoup de rhubarbes, le sacrifice de quelques pages du registre de l’hôtel, grignotées par une charmante biche, et la volonté de la part d’Ace de prouver son amour à sa bien-aimée, en dépit des risques : et si son (futur) beau-père n’était pas (seulement) un fleuriste, mais un agent secret russe sous couverture ? Il s’en passe des choses à Pumpkinfairy !

Et tout cela, c’est à cause de Karl Von Karotte, de son installation à l’hôtel, de sa volonté de ne pas quitter sa chambre et de dissimuler un secret qui aura des conséquences pour tout le monde ! Comme quoi, on peut porter un nom sympathique (je vous mets au défit de critiquer les carottes) et causer une énorme catastrophe.

A recommander fortement contre la morosité !
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Les secrets de Faith Green

Mickey, douze ans, vivant à New York, rencontre son arrière grand-mère venue de sa maison perdue au fond de la forêt du Montana pour mourir en famille! Etrange personnage que Mickey considère comme envahissante et exaspérante jusqu'à ce qu'il commence à lire son journal intime. Il y découvre la vie dans la forêt du Montana dans les années 20, ses difficultés et surtout la prohibition.

Une lecture commune de plus avec ma fille, un roman qu'elle a bien apprécié même si elle m'a avoué qu'elle ne l'aurait jamais choisi d'elle-même!

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L'arbre et le fruit

Grace est terrorisée par les violences physiques et psychologiques que lui fait subir son mari. Fille de déportés, elle tente en vain de s'opposer et de protéger ses deux petites filles.



Un jour, alors qu'elle se réfugie dans une boutique pour se protéger d'une averse, ses digues se fissurent. Elle est amenée dans un hôpital psychiatrique.



Jewel et Esther vont devoir lutter seule contre un quotidien incertain...



Un magnifique roman qui nous plonge dans l'existence d'une famille fragilisée par un père violent et manipulateur.



Une ellipse nous amène rapidement huit après avec une situation qui a peu évolué. Mais comment échapper au tyran ou tout au moins comment protéger sa mère, son enfant, sa soeur.... ?



Des destins brisés par un étau qui les ensèrent et quelques lueurs d'espoir !



Un roman à découvrir absolument...
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Le coffre enchanté

Ce livre ne peut qu'attirer l'oeil et inciter à être feuilleté. La couverture, arborant un titre en lettres dorées et richement typographiées, et une grande fenêtre plastifiée, en ogive, donnant sur la magnifique illustration de la page suivante - un majestueux chevalier sur un cheval blanc et blond élancé - nous fait immédiatement comprendre que ce livre renferme un merveilleux conte.

Cependant cette illustration ne reflète pas vraiment l'histoire, finalement.

Un pêcheur retrouve un jour, dans ses filets, un coffre. Il tente de l'ouvrir, en vain. Malheureux, il est pourtant bien obligé de le céder à l'un des serviteurs de l'empereur passant par là, qui lui-même ne parvient pas à l'ouvrir, et mérite pour cela dix coups de fouets. C'est que l'empereur est un homme cupide, autoritaire et méchant. Il réclame le meilleur serrurier du royaume, puis la sorcière et ainsi de suite. C'est alors une belle galerie de personnages tout droit sortis des contes qui défilent dans le château et surtout sur les pages de ce grand livre!

Les illustrations sont toutes aussi belles les unes que les autres, largement inspirées des peintures de Gustav Klimt, tout autant pour les motifs que pour la représentation sensuelle quoique rigide des personnages.

La phrase finale mérite réflexion et discussion, intéressant du coup à exploiter en classe je pense.

Je dirais que c'est un bel objet avant tout, mais le récit mérite également le détour.
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Red Man

Dans cet ouvrage, nous allons faire la rencontre d'un jeune garçon vivant dans une tribu aborigène Australienne. Ses parents sont decedrd à cause de l'alcool amené par "les hommes blancs". Malgré son jeune âge, il plonge sa peine dans l'ice (une drogue ). Mais une rencontre particulière dans le désert va lui permettre de se remettre en question...



Un livre bouleversant et dur mais qui nous fait une réelle leçon de vie. Une histoire qui nous fait réfléchir et prendre conscience de nos actes.



La plume de l'auteur est vraiment belle et le sujet de l'ouvrage est bien nourrit : bravo !

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Le Père Tire-Bras

Un petit roman très court ,pour jeunes lecteurs, avec une chute inattendue.

L'histoire a l'air sympathique mais je n'ai pas accroché.

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Les Chroniques de Zi, tome 1 : Phelan

La sorcière des Mille Lacs aime avant tout manger les jeunes enfants. C’est pour elle un désir irrésistible.



Mais elle a cette fois décidé de réaliser un véritable exploit : s’emparer du bébé royal pour en faire un festin !



Des années plus tard, une jeune princesse disparaît au sein des Monts Jaunes où règne un Ogre effroyable. N’écoutant que son courage, Phaelan, un jeune villageois subjugué par sa frimousse aperçue un court instant, décide de se porter à son secours.



Il sera secondé par son ami Turi qui a la particularité d’avoir des cheveux bleus, signe que l’un de ses ascendants a un jour tué une licorne.



Un roman d’aventure avec deux formidables scènes épiques : l’enlèvement du prince qui occupe tout le début du récit et la rencontre avec les trois Ablakar.



L’auteur raconte avec merveille les forfaitures des mauvaises créatures. Il y a une joie profonde dans le récit qui transparaît jusqu’au lecteur.



Ce premier tome nous immerge dans l’univers du conte noir avec une pointe d’humour et de fantaisie. Les héros sont presque absents de ce premier tome, trop occupés à tenter de sauver leur vie.



A suivre !
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Aurélien Malte

La confession pudique d'un homme en souffrance.

"Je dois vous écrire. J'en ai besoin." Parce que sa sortie de prison s'approche, Aurélien entame un travail sur lui-même afin de l'affronter au mieux. Il commence par évoquer sa profonde solitude au milieu des "junkies, brutes débiles, pervers" et autres "désespérés", à commencer par son compagnon de cellule Franck, "un gosse qui serait mieux en hôpital psychiatrique" car "il est en train de perdre la tête à cause de ses cachets"... Il raconte sans tabou ce "mélange de haine et de trouille et de rage démente" qui est le quotidien de la prison où "les haines sont compressées, comprimées, tendues comme des ressorts", où il faut user de ses poings pour faire sa place (au moins se faire oublier) sans céder à la violence ambiante. Ici, "on ne peut pas se permettre d'être faible", "pas mal de gens seraient assez contents de me faire la peau". "Tout pourrit avec le temps", "on ne se contente pas d'être enfermé physiquement, on s'enferme mentalement".

Alors pour Aurélien, les visites d'Anne sont une véritable bouffée d'air frais ! "Vous me faites réfléchir", "vous mettez en avant ce que j'ai de meilleur". Cela commence avec la découverte des livres d'art, "une grande consolation" dans cet environnement sombre (au sens propre comme au figuré !) : les tableaux lui rappellent que par certains aspects, le monde est beau. Tout dépend de ce que l'on en fait. Alors Aurélien fait "du chemin dans ma tête", revenant sur son enfance, notamment avec son grand-père, dans la montagne. De bons souvenirs, qui amènent le retour des rêves, "ceux dont on se souvient". Avec Anne et "ce que vous remuez en moi", le prisonnier revient progressivement à la vie.

Pour autant la démarche est difficile, faisant aussi remonter les traumatismes, la mort choquante de Grand-père, l'accident de son père qu'il a à peine connu, la faiblesse de sa mère, la personnalité cachée de Patrick le beau-père. Souvent proche d'abandonner, Aurélien lutte contre le désespoir ("très gros coup de cafard", "ce sont les derniers mois les plus durs"), s'accrochant à "mon ange" : "Les anges, ils nous aident à porter nos fardeaux, nos souffrances et nos peurs". Il ne cherche pas d'excuse à son acte (même s'il a des circonstances atténuantes), cependant on sent que la démarche ne pourra être complète qu'avec cet ultime récit. Ce que souhaite avant tout Aurélien, c'est ne pas gâcher cette seconde chance... or "la liberté me terrifie parce que le monde extérieur m'est devenu tout à fait étranger". Et surtout, il s'est attaché à Anne... est-ce réciproque ? "Vous êtes probablement plus importante pour moi que je ne le suis pour vous"...

On pourrait trouver dommage qu'Aurélien ne transmette aucune de ses lettres. Mais en réalité, l'écriture finit par libérer, un peu, la parole : "C'était la première fois que, de vive voix, je vous parlais de la montagne de Grand-père". Bien qu'il soit peu loquace durant les entrevues, Anne perçoit la fragilité du mastodonte, sa curiosité d'esprit, sa capacité à changer dans un environnement plus propice que celui qu'il a connu et qui l'a mené en prison. Aurélien a peur de perdre Anne en sortant, mais l'on sent bien que des liens se sont tissés entre ces deux-là et que des projets communs sont envisageables. Oui, la rédemption existe car "toutes les passions, toutes les choses menées à fond méritent l'attention". Et surtout, ce retour sur soi aura permis à Aurélien de retrouver sa dignité : "la seule chose qui compte vraiment c'est de s'estimer, soi". Dès lors, tout devient possible.
Lien : https://www.takalirsa.fr/aur..
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