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Critiques de Jesse Kellerman (581)
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Les visages

Epatée. Scotchée. Que dis-je. Epoustouflée. Emerveillée de voir comment je gobe encore en toute naïveté ce que me raconte la 4ème de couverture.

Avec la bénédiction du NY Times, du Guardian et de Harlan Coben (non, ne ricanez pas…), je me suis donc embarquée dans « le meilleur thriller de l’année » et « une intrigue machiavélique ». Je me demande si ce sont là des circonstances atténuantes, puisque j’aurais dû me rendre compte depuis bien longtemps qu’un tel auto-encensement par un éditeur, à coup de références plus ou moins illustres, ne sert qu’à pousser à la consommation sans garantie de qualité, quitte à fourguer de la camelote.

Je ne dis pas que le bouquin est mauvais, mais quand on s’attend à une intrigue échevelée « loin des polars calibrés habituels », on est déçue. En fait de « tension maximale », on est plutôt dans la saga familiale étalée sur 150 ans avec ses inévitables lourds-secrets-du-passé-qui-conditionnent-le-présent, mêlée à un « cold case » pédophile qui sera rouvert par la grâce d’une découverte artistique aussi fortuite que phénoménale. Et quant au côté « non-calibré », on a déjà lu plus original que ce jeune galeriste tombé dans le milieu artistique pour se rebeller contre le monde des affaires de papa, et qui pourtant ne cherche qu’à amasser du fric en dénichant le peintre du siècle, tant qu’à faire en se lançant dans une enquête pseudo-policière pour tromper son ennui.

Las ! ça n’a pas suffi à tromper le mien, d’ennui. Malgré quelques remarques sulfatées sur l’univers de l’art et ses mesquineries, c’est un peu trop emberlificoté, sans réel style, avec une fin bâclée et prévisible depuis la moitié du livre.

Vite lu, vite oublié, comme ces Visages peints par Victor Crack (patronyme plutôt ironique, quand on y pense…).
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Les visages

Sentiment contrasté avec ce roman "Les visages" encensé par les médias comme un livre incontournable. Car franchement, tout ce patacaisse médiathique parait ridicule devant ce polar certe très ingénieux par son idée de départ, mais qui très vite nous laisse dubitatif. Le narrateur n'est guère attachant, l'histoire se traine et certains passages sont à mourir ... d'ennui. Ajoutez à celà une fin prévisible et baclée, et vous aurez l'impression de vous être fait arnaquer par la marchandise. Vendu comme un thriller machiavélique,

le bouquin de Kellerman ne suscite jamais les émotions que l'on attend d'un vrai thriller. Oubliable.
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Les visages

Le premier roman de Jesse Kellerman est sans doute très prometteur. On ressent derrière le manque d'expérience les pulsations d'un romancier qui va surprendre.



L'intrigue originale calquée dans le monde de l'art permet d'exploiter les codes et les règles de cet univers impitoyablement sujet aux spéculations, à la mode et au génie des galeristes.



A mi-chemin entre thriller et roman social noir, le mélange de genres, qui pourrait apparaître à première vue comme farfelu, fonctionne bien et les récits se rejoignent finalement comblant les lacunes et rendant crédible un scénario un peu convenu.



L'auteur américain dont la lignée n'est plus à présenter, s'en sort plutôt bien !



C'est astucieusement construit, sans pour autant être complètement original, mais de fausses pistes en rebondissements et mené par une plume active et ciselée, Les Visages nous offre un bon moment de lecture !



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Les visages

Dans la famille Kellerman, je demande… le fils !

Jesse Kellerman est le fils des écrivains chevronnés, Jonathan et Faye Kellerman, tous deux experts en écriture de polars bien ficelés, et Les visages est son premier roman. Papa et maman sont-ils fiers de leur progéniture ? On peut le penser. Ce roman, élu meilleur thriller de l’année par le Guardian, est un véritable coup de maître !

Ethan Muller, le narrateur, est le dernier rejeton d’une famille de nantis New-Yorkais, et il a choisi un boulot pas trop fatiguant : galeriste ! Son travail le maintient dans son milieu d’origine, fréquenté par les bobos, les artistes névrosés et les milliardaires incultes. Ethan cherche à s’affranchir de l’emprise familiale, qui l’étouffe, et à voler de ses propres ailes. Sa relation avec son père, homme d’affaires fortuné, est compliquée et distendue. Le contact passe par Tony Wexler, l’associé de son père qui au fil des années, a fini par se substituer au père trop souvent absent.

Tony appelle un jour Ethan pour lui montrer quelque chose. Des dessins, en grande quantité et de très bonne facture, formant un étrange et gigantesque puzzle, ont été découverts dans un appartement abandonné par son locataire, ça vaut peut-être le coup d’y jeter un œil…

Ethan Muller décide de monter l’exposition malgré l’absence de Victor Cracke, l’auteur des dessins qui reste introuvable. Le succès est immédiat. Ethan est alors contacté par Lee McGrath, un vieux flic à la retraite, qui croit reconnaître dans certains portraits de l’exposition le visage des victimes d’assassinats non élucidés, vieux de quarante ans. Victor Cracke est-il impliqué dans ces meurtres ? Avec l’aide de Lee, puis de sa fille Samantha, Ethan va reprendre l’enquête à zéro.

Le roman alterne deux niveaux de récits qui finiront par converger : la recherche de l’insaisissable Victor Cracke, une incroyable quête qui va profondément bouleverser la vie d’Ethan et redonner du sens à son existence désœuvrée de fils à papa ; et l’histoire d’une saga familiale, celle des Muller, se déroulant sur plusieurs générations entre 1847 à aujourd’hui, racontée sous forme d’interludes, qui fourniront bien entendu les clés du roman.

Ce livre, qu’on ne peut lâcher en cours de route, est incontestablement une réussite. La personnalité d’Ethan est attachante et ses motivations concernant l’enquête vont évoluer au fil du temps. Pris au jeu, le personnage s’humanise, s’éloigne de son milieu d’origine trop artificiel, et fait de la réussite de son enquête une affaire personnelle. Parallèlement, les éclairages apportés par les flashbacks sont de plus en plus ciblés, les pièces du puzzle s’emboîtent et se répondent pour donner une vue d’ensemble inattendue et une grande cohérence à l’histoire. L’émotion culmine dans le final éblouissant, qui pose la dernière pièce du puzzle.

Récompensé par le Grand Prix des lectrices de Elle en 2010, ce roman est manifestement le coup d’essai d’un auteur à suivre.
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Les visages

Jusque là Ethan Muller était un galeriste new-yorkais sans grande envergure, un fils à papa issu d'une riche famille, s'occupant d'art un peu par snobisme un peu en rébellion contre son industriel de père. Tout change le jour où le bras droit de ce père l'emmène dans un appartement misérable pour lui montrer des cartons. A l'intérieur, des milliers de feuilles en format A4 couvertes de dessins qui forment un gigantesque puzzle. Leur auteur, Victor Cracke, a disparu et Ethan peut disposer des dessins à sa guise. Il fait donc taire ses scrupules et organise une exposition qui rencontre un succès sans précédent. Pour Ethan, c'est la gloire tant espérée et tant pis si l'artiste n'a pas donné son accord. Il sera toujours temps de négocier s'il réapparaît un jour. Mais le galeriste n'aura pas le temps de savourer sa réussite bien longtemps. Non loin de là, Lee McGrath un flic à la retraite reconnait sur les dessins les visages d'enfants assassinés il y a 40 ans de cela. Ethan a-t-il fait fortune grâce à l'oeuvre d'un artiste aussi génial que fou? Le jeune homme ne peut pas fermer les yeux et se lance dans une enquête sur les traces de Victor Cracke.





Alors non ce n'est pas LE thriller qui fera frissonner d'angoisse ,terrorisé par une intrigue sanglante et machiavélique! Quoi que...En découvrant l'histoire de la famille Muller l'auteur distille dans des interludes qui viennent couper le récit initial, on ne peut s'empêcher d'avoir la chair de poule. Issus d'un marchand ambulant qui a débarqué d'Europe au début du XIXè siècle, les Muller ont bâti un empire industriel mais au prix de quelques sacrifices, quelques secrets bien enfouis, quelques cadavres dans le placard. Ethan, le dernier héritier s'est éloigné de sa famille pour voler de ses propres ailes. Mais en enquêtant sur le mystérieux Victor Cracke, il va plonger dans le passé des siens. Pas un thriller donc mais un roman noir et une saga familiale, au suspense bien menée et contée par un Ethan Muller un rien prétentieux, un zeste ironique dont la personnalité superficielle gagne en épaisseur et en humanité au fil de son enquête et de ses terribles découvertes.

Si le talent est héréditaire, Jesse KELLERMAN a été servi sur un plateau et il a su exploiter ce don atavique. Son livre est passionnant de bout en bout, il se dévore avec curiosité et angoisse. Il ne faudrait pas passer à côté sous prétexte que ce n'est pas le thriller annoncé en quatrième de couverture.
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Les visages

Ethan Muller, un galeriste d'art New-yorkais, désœuvré, un peu paumé ; un inspecteur de police à la retraite, entêté, acariâtre, malade et des dessins, des visages, des cartons entiers de pages A4, tel un gigantesque puzzle, une mappemonde imaginaire qui happe quiconque la regardant... Le mystérieux Victor Cracke, son auteur, qui s'est depuis évaporé dans la nature, a dessiné en son centre 5 visages d'angelots, 5 enfants assassinés 40 ans plus tôt.

Jesse Kellerman remonte le temps à deux vitesses, alternant deux histoires, celle de la famille Muller depuis son arrivée sur le territoire américain et celle de l'enquête d'Ethan, sa quête de Victor Cracke. Un polar et une saga familiale pour le prix d'un thriller, mais de quoi vous plaignez-vous ?!! ;-))) Car oui je confirme, vous ne tremblerez (frissonnerez) pas à sa lecture, rien d'effrayant. Par contre, il est conseillé de rester concentré, on s'y perd parfois... A noter aussi que J. Kellerman dessine un portrait du monde de l'art et de ses protagonistes fort peu flatteur, voire cynique ; je me demande dans quelle mesure il s'agit là de caricatures...

Pour conclure, une lecture agréable, un héros qui se présente certes au départ comme un antihéros mais dont on aime suivre les aventures et dont la quête a éveillé tout mon intérêt, ma curiosité jusqu'au bout. Bref un bon petit polar plutôt original.
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Que la bête s'éveille

Il s'appelle Jacob Lev..

Elevé à Los Angeles dans le quartier orthodoxe, il a choisi des chemins de traverse, ceux du LAPD. Fils unique divorcé deux fois, sans enfant, un peu alcoolique sur les bords, relégué dans un placard à balai pour cause de bisbille avec sa hiérarchie (cliché, vous avez dit cliché?), Jacob se voit confier un mission périlleuse par une section secrète de la police américaine spécialisée par le presque-normal-para-normal parce qu'une scène de crime porte des messages en hébreu, et que justement Lev est juif et disponible…



Tout ceci m'a donné très rapidement envie d'abandonner Lev dans son appartement de célibataire avec ses cold case à résoudre mais il y a Prague et l'insertion de chapitres qui, de la Terre de Nod à Henoch, nous conduisent jusqu'à Prague, à la famille Loew et au Golem.



Tarabiscoté, à l'image de son héros, éduqué de manière traditionnelle dans une ville dénuée de spiritualité Que la bête s'éveille, anciennement intitulé le Golem d'Hollywood, m'a enfin fait aimer un roman de Kellerman, qui écrit ici avec son fils. L'intrigue policière classique flirte avec le surnaturel, le mélange est déconcertant mais détonnant. Les deux Kellerman vont plus loin en mêlant l'histoire du Maharal de Prague à celle d'Israël antique. Il y a des symboles, pas faciles à débusquer (insectes, numérologie...), la filiation et l'héritage en filigrane, et surtout un final inattendu aux accents bibliques. Touffu, confus, mais goûtu.

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Les visages

Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, appelé par un ami de son père, découvre dans un appartement délaissé une série de dessins extraordinaire. Des dessins qui se relient d’une page à l’autre, tous numérotés, et formant une fresque de plus de 8420 mètres carrés. Mais comment exposer une telle oeuvre ? Après mûres réflexions, il choisit de commencer par les premiers dessins au centre de la fresque, ceux des visages de jeunes enfants.

Le succès est immédiat. La presse est dithyrambique. Mais voilà qu’un coup de fil lui apprend que ces fameux visages sont ceux d’enfants disparus il y a plus de trente ans...



Voici un excellent thriller qui m’a accompagnée pendant trois jours.

C’est un thriller atypique car au lieu d’être confronté au tueur en série, le lecteur fait la connaissance d’Ethan Muller (lui-même narrateur de cette histoire) et de sa famille, mais surtout des secrets qu’elle dissimule.

C’est une plongée dans le monde de l’art, des galeries, des amateurs d’art, de New-York, mais aussi une plongée dans la psyché du galeriste qui peu à peu va se découvrir lui-même ; une belle introspection et une recherche de valeurs personnelles.

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Bestseller

Zéro étoile donc zéro au score.

Un mot: abandonné ! Mais je dois quand même écrire 250 caractères. Flûte! Difficile quand ce que l'on a essayé de lire nous est tombé des mains. Juste un écrivain perdu? Je crois. J'ai lu le début, m'y suis ennuyée. Tenté de persévérer , m'y suis perdue...Alors...

Voilà tout est dit.
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Les visages

Difficile d’être le richissime héritier d’une famille qui s’est construite par la force de la volonté: on ne supporte pas son père, on fait les quatre cent coups à l’école, on n’achève pas ses études, on n’arrive pas à s’engager dans la vie amoureuse de façon sérieuse... Mais on profite quand même de la richesse, ça oui : on est galeriste d’une des plus importantes galeries d’art de New-York.



Voilà Ethan, 32 ans, célibataire. Mère décédée lorsqu’il avait 5 ans. Père froid, de plus en plus absent, et puis définitivement exclu de sa vie. Frères et sœur issus de mariages différents entrevus de temps en temps.

Petite vie de gosse riche qui s’ennuie. Oui, il est intéressé par l’art – heureusement, allez-vous me dire – , jusqu’au jour où l’ami-associé de son père l’emmène dans un appartement abandonné et lui montre des dessins phénoménaux, inouïs, cachés là. LA révélation artistique !

Mise en branle de la machine à succès : expositions, articles de presse...

Mais sous ce vernis, comme sous le vernis de la vie d’Ethan, se cache un lourd secret, qui gangrène, qui annihile, qui tue.



C’est essentiellement Ethan qui raconte son histoire dans un style plaisant à lire, ni trop ampoulé, ni trop plat, ni trop vulgaire. Sincère. Et de temps en temps, un interlude : plongée dans le passé de la famille où nous découvrons le secret, de façon très progressive.

A vrai dire, si j’ai été quelque peu intéressée par la découverte de l’énigme et par la psychologie des personnages, ceux-ci ne sont pas parvenus à me passionner. Curieusement, chaque fois que je reprenais mon livre, j’avais oublié ce que j’avais lu. Ca m’arrive très rarement. Ou alors, est-ce l’âge qui manifeste déjà ses premiers signes de décadence cérébrale ?



De quoi étais-je en train de parler ? D’Ethan ? Mais qui est-ce, déjà ?

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Que la bête s'éveille

Sur les hauteurs de Los Angeles, une villa abandonnée, une tête sans corps, des vomissures et sur le plan de travail de la cuisine, un mot gravé, en hébreu, le mot ''justice''... et l'inspecteur Jacob Lev est tout désigné pour mener l'enquête. Certes, il est dépressif, alcoolique et cantonné à un travail de bureau à la circulation depuis son renvoi des Homicides. Mais Jacob est juif, fils de rabbin, élevé dans la religion et c'est ce qui intéresse la section des Projets spéciaux qui l'a recruté pour élucider le mystère de cette tête coupée. Alors Jacob enquête, à Los Angeles, Prague, Oxford, dans les pas d'un tueur en série et sur les traces du Golem, le colosse d'argile issu de la mythologie juive.



Melting-pot où se côtoient un tueur en série, des scarabées géants, les enfants d'Adam et Eve, les traditions juives, le Golem, le Maharal de Prague et son épouse, une section très spéciale et secrète de la police américaine et un flic largué et son érudit de père. Même si, mis ensemble, tous ces éléments peinent à fonctionner, certaines choses sont très intéressantes dans la façon qu'ont le père et le fils Kellerman de raconter le judaïsme et ses mythes les plus ancestraux. Abel, Caïn, la méconnue Acham, le Golem, le rabbin Loew viennent s'immiscer dans l'enquête très actuelle sur un tueur en série resté impuni durant de longues années. Jacob Lev, le policier en charge de l'enquête, bien qu'il réunisse à lui seul tous les clichés possibles du flic divorcé, alcoolique et désabusé, reste un personnage attachant, faillible, blessé, et sa relation avec son père donne lieu à des moments souvent émouvants.

Mais l'alchimie ne prend pas entre polar, roman fantastique et histoire du judaïsme. Trop d'informations, trop de longueurs et pas assez de liants. Avoir recours au fantastique est trop facile quand on s'est tellement perdu dans ses intrigues qu'on ne trouve plus d'explications concrètes.

Des questions (nombreuses!) restent sans réponse une fois la dernière page tournée, mais l'envie de se précipiter sur la suite des aventures extravagantes de Jacob n'est pas des plus vivaces.
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Les visages

C'est étrange de lire sur la couverture Thriller et de ne pas avoir ressenti le moindre frisson, ne serait-ce qu'un seul instant. Parfois, je me fais peur...

Sinon, j'ai bien aimé. Surtout parce que l'écriture est agréable et que cela se passe dans le monde des galeristes, de la peinture, de l'art. La construction de la trame est sympathique, pas hyper originale -on voit vite venir – mais bon.

Bref un roman agréable à lire.
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Les visages

Quelle déception

je ne doute de ses talents d'écrivain mais j'ai trouve son histoire ennuyeuse et convenu

c'est l'histoire d'un fils à papa neworkais qui n'aime pas son papa.Le fils possède une galerie d'art et découvre des dessins sublimes dans un hlm construit par son papa

l'artiste a disparu et certains dessins représentent des enfants assassinee 30 ans plus tôt

l'auteur nous précise x fois que ce n'est pas un polar, vu le peu de suspense j'avais compris

il lorgne vers irving pour sa démesure et woody allen pour sa critique mordante de la jet set newyorkaise ......mais il ne fait que lorgner
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Les visages

Des tableaux trouvés dans un appartement abandonné, un locataire disparut… Il n'en faut pas plus à un galeriste new-yorkais pour mener une enquête…

Entre secrets de famille, meurtre d'enfants et saupoudré de pouvoir et d'argent… tout y est pour passer un bon moment de lecture.

Je me suis laissé bercé par le récit, je n'ai pas cherché à découvrir les coupables si bien que je fus étonné par la fin.

Un auteur que je ne connaissais pas, mais un livre qui a fait son apparition si souvent sous mes yeux que j'ai fini par l'acheter. Et je ne regrette pas.



Bonne lecture !
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Les visages

Très très bon livre. Je ne dirai pas thriller, je ne dirai pas polar, mais peut-être roman noir.

J'ai vu que les avis étaient très partagés, mais pour beaucoup, le sentiment d'avoir été trompé par la quatrième de couverture y est pour beaucoup. Je comprends, mais je crois qu'il faut savoir passer outre pour savoir reconnaître le talent de l'auteur.

On a : une histoire à double intrigue entre le passé et le présent très bien bâtie, qu'on découvre toute en finesse tout en mesure, une enquête policière tout de même mise en avant, des personnages attachants que l'on a envie de suivre, dans l'enquête ou dans leur vie personnelle, une écriture très fluide et percutante.

J'ai vraiment été emballée par ce bouquin, et je pense qu'un lecteur qui s'embarquerait pour trois heures de train serait bien content de l'avoir sous la main et serait même bien déçu d'atteindre déjà sa gare d'arrivée !
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Les visages

Autant le dire d'emblée : j'ai enfin trouvé une pépite qui m'a éblouie, fait palpiter ma curiosité de lectrice de la première à la dernière page.



*** roulements de tambours et feux d'artifices ***



Non pas que je n'avais pas eu de "coup de cœur littéraire" depuis ce début d'année, mais là ! Quelle surprise !

Je m'étais d'abord tournée vers ce roman à la recherche d'une "valeur sûre" après avoir été déçue par un roman dont j'attendais (sans doute) trop. Au moins, avec un polar, même s'il est mauvais, difficile de tomber dans la mièvrerie.



Voici donc un échantillon des raisons qui m'ont poussées à mettre cinq étoiles à ce roman :



* c'est divinement bien écrit ! félicitations au traducteur qui se fait totalement oublié ;

* l'ambiance lourde qui happe d'un coup le récit et tranche avec la superficialité du milieu de l'art moderne ;

* la critique assez acerbe de ce milieu de l'art moderne - qui rend ce roman ambitieux et pas nécessairement accessible à tous les lecteurs.

C'est un univers que Jesse Kellerman décrit avec minutie, autant qu'un Dennis Lehane au top de sa forme nous décrit les bas fonds de la société américaine ;

* s'il est vrai qu'Ethan Muller - le personnage principal / narrateur - évolue dans un milieu qui pue le fric, qu'est-ce que j'ai rie avec certains personnages secondaires, notamment une : une sorte de Lady Gaga, artiste diva islandaise prête à tout pour avoir ce qu'elle veut comme elle le veut !

* en parallèle, Jesse Kellerman raconte l'histoire de la famille d'Ethan Muller. Famille qui entre dans la légende de la ville de New York en passant par la case self-made man et surtout : petits secrets de famille qui deviennent grands, puis très encombrants.

( autre aspect de la construction du roman qui en fait un polar pas accessible à tous. )

* Et ces silences qui envahissent l'affaire à mesure qu'on avance, le silence tout les possibles, un silence comme on en trouve dans les romans gothiques et qui nous fait sans cesse nous demander : mais que cache-t-il de si terrible ???



Et ça.. il m'a fallu quatre jours de lecture entre la boulimie et l'autisme pour le découvrir (oui, le type de lecture où chaque minute de battement est prétexte à la lecture). Et pour une polygame littéraire comme moi ça en dit long !



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Les visages

Difficile de se faire un avis au vu du partage des points de vue des Babeliotes. Mais j'aime souvent ces livres qui ne suscitent pas un avis unanime.



Pour se mettre dans des conditions optimales de lecture, il ne faut pas prendre ce livre pour ce qui est annoncé en 4e de couverture : "élu meilleur thriller de l'année".



C'est un roman sur l'histoire de la civilisation américaine et sur le parcours d'une famille immigrée avec une enquête menée par Ethan Muller, un galeriste New Yorkais.

Ce roman est emballé dans une histoire de cold case de meurtres d'enfants datant de 40 ans. Le point de vue d'entrée est original : 135 000 dessins pour une surface de 8 420 m², une ménagerie éblouissante de formes et de visages constituant une seule œuvre, "on dirait des trucs que Francis Bacon aurait pu dessiner en prison". Ils révèlent, au centre, les visages de chérubins assassinés.



Le rythme n'est pas des plus effrénés et le suspens est levé progressivement. Le style est plaisant et déroule facilement l'enquête.

L'auteur aime prendre son temps : l'histoire de la saga familiale des Muller démarre en 1847 ! Il joue de son style pour installer deux histoires qui se rejoindront.



Le tout est loin des clichés du thriller et il est dommage qu'il ne soit pas annoncé pour ce qu'il est.

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Les visages

Un jeune galeriste new-yorkais trouve des dessins, des centaines de dessins qui forment une oeuvre gigantesque, dans un appartement désaffecté et décide de leur consacrer une exposition. C'est l'occasion pour un flic à la retraite de reconnaître les portraits d'enfants disparus 40 ans plus tôt. le galeriste se retrouve embarqué, bon gré mal gré, dans une enquête qui le plongera bientôt dans son propre passé familial.



Un récit entrecoupé de flashes-back entraîne le lecteur dans une histoire passionnante parfaitement maîtrisée par son auteur. Un vrai suspense se tisse lentement au fil des pages plongeant le lecteur dans un univers sombre qui contraste avec le champagne et les strass du milieu new-yorkais de l'art moderne, gentiment égratigné au passage. Une intrigue intelligente et des personnages délicieusement névrotiques font de ce roman un vrai bon thriller. Un petit bémol toutefois pour une fin un peu facile par rapport au reste du livre.



Un succès de librairie amplement mérité pour cette première oeuvre qui donne envie de découvrir le reste !
Lien : http://lafleurdesmots.fr/vis..
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Les visages

Amateur de polars noirs et de thrillers haletants, passez votre chemin car dans ce roman, si l'originalité est au rendez-vous, le suspense et le rythme n'y sont pas vraiment.



"Les visages", c'est avant tout l'histoire d'Ethan Muller, jeune galeriste d'art habitué à côtoyer un monde de luxe et de paillettes, qui va être amené à enquêter sur des meurtres d'enfants datant de plusieurs décennies. La recherche du tueur va être l'occasion pour lui et pour le lecteur de partir sur les traces de ses ancêtres et de découvrir la face cachée de cette riche famille.

Le roman démarre sur les "chapeaux de roues" mais très vite, j'ai trouvé que l'on s'enlisait dans le passé de la famille Muller notamment dans le récit des premiers immigrants aux Etats-unis. Les relations sentimentales d'Ethan avec Marylin ou Samantha m'ont paru plutôt fades, sans réel saveur.

L'auteur nous offre cependant de belles réflexions sur l'art, l’œuvre, l'artiste (génie ou pas) tout en nous dépeignant férocement ce monde très snob. A travers le personnage de Victor et de sa mère trisomique, il nous amène aussi à réfléchir sur la place de la différence dans la société.

Le ton est ironique, plein d'auto-dérision, principalement lorsque le narrateur prend le lecteur à partie.

Je résume donc : original, oui ! Inoubliable, non !
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Les visages

Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie. La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers. Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire



J'ai particulièrement aimé les références de l'auteur aux visages dans sont roman, même en dehors des visages de l'enquête.
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