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Critiques de Jesse Kellerman (580)
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Exhumation



Un polar à la facture classique mais que j’ai dévoré avec grand plaisir.

Clay Edison est coroner, il s’occupe des morts, cherche à déterminer les causes de leur décès - le plus souvent accidentelles. Quand il est appelé au domicile d’un ancien prof de psycho, il n’a pas vraiment de doute : le septuagénaire est décédé de mort naturelle. Pourtant, sa fille, Tatiana, dévastée par le chagrin, n’en démord pas : la chute a été provoquée, elle ressemble à celle qui a tué l’ex-collègue de son père quelques années plus tôt…

Clay, très séduit par la jeune femme, va débuter en secret son enquête et découvrir que Walter Rennert avait démissionné 20 ans plus tôt de l’université de Berkeley, suite à une expérience qui avait mal tourné et conduit au meurtre sauvage d’une étudiante. A l’époque, l’assassin avait vite été retrouvé, il s’agissait d’un ado légèrement asocial qui participait à l’expérience…

C’est bien construit, efficace, sans vraiment de surprise mais suffisamment rythmé pour qu’on soit accroché. Le jeune coroner, ancien sportif de haut niveau, est un personnage attachant, plutôt solitaire dont on suit les aventures avec plaisir.



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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Les visages

Très bonne surprise! J'ai été surpris par le style de ce livre. Je m'attendais à suivre un enquêteur sur la trace d'un serial killer etc... Et c'est finalement un galeriste qui nous raconte l'histoire en s'adressant parfois directement à nous lecteurs. L'histoire est très sympa et les flash back "interludes" qui apparaissent au fil du livre rendent ce livre original.
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Jusqu'à la folie

Je suis déçue, voir même plus, parce que j'avais tellement aimé les visages.

Je commence donc jusqu'à la folie impatiente et pleine d'espoir. J’accroche dès le début, je veux absolument savoir... et puis très doucement ça vacille, je commence à me poser des questions, je ne comprends pas où l'histoire va, en fait je ne comprends pas grand chose et je cherche désespérément le thriller, je continue quand même. Mais plus je tourne les pages, plus les 'et sinon' 'et donc' 'mais encore' s'accumulent et moins je me plait à lire, moins je veux savoir la suite, la fin.

Finalement, je referme le livre à la page 224, ça fait une semaine qu'il me regarde sur ma table de nuit et je n'ai même pas envie de le rouvrir.

Dépitée, je laisse tomber.
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Bestseller

Je n'ai jamais lu un livre aussi vite !



Normal, je me suis arrêtée très exactement à la page 190 pour ensuite survoler les 200 pages restantes jusqu'à la fin, dans l'espoir un peu fou de trouver un twist final montrant tout le génie de l'auteur (où il nous aurait montré que tout ce que nous venions de lire se passait, au choix : 1) dans l'imagination de son héros 2) dans le roman de son héros (superbe mise en abyme) 3) dans le délire alcoolisé/drogué de son héros... Voyez, je ne suis pas si exigeante. J'espérais juste que ce n'était pas du 1er degré, quoi).



Ah, comme on peut être déçu par un auteur qu'on a pourtant bien aimé sur ses précédents romans... Car malheureusement pour moi, ce roman, qui avait pourtant plutôt bien démarré, s'est révélé être une mauvaise parodie de roman d'espionnage (ceux-là même écrits par les deux héros écrivains de "Bestseller"). Oui, même pour un récit parodique, ça m'a paru bien mauvais.

Le pire étant que Jesse Kellerman ne voulait peut-être même pas faire une parodie. Mais s'il a écrit ce texte avec sérieux, c'est pire !



J'ai tenté, pour sauver un peu ma soirée de lecture gâchée, de me dire qu'il s'agissait là d'une pirouette pleine d'ironie (bien que très maladroite) de Jesse Kellerman : peut-être dénonce-t-il en fait ces prétendus bestsellers (qu'écrivent justement ses deux héros), en nous en pondant justement un, pompeusement (et ironiquement ???) appelé "Bestseller"... Bref, un concentré de tours de passe-passe foireux et trop premier degré pour bien fonctionner, mais qui avait peut-être un but louable (dénoncer la littérature-poubelle).

Mais, malheureusement, si c'est le cas, ça ne fonctionne pas. Ou alors trop bien : le livre m'est littéralement tombé des mains et je n'en ai lu que la moitié (et encore !).

Car, bizarrement (?), je n'aime pas qu'on se fiche de ma tête. J'aime à la limite qu'un auteur me surprenne, se joue de moi, me mène où il veut pour me révéler à la fin que j'avais suivi une mauvaise piste... mais qu'il se moque de moi, non !



Alors soit Jesse Kellerman s'est pris très au sérieux dans ce livre, et il est grand temps pour lui soit d'arrêter l'écriture, soit de revenir à ses premières amours (ses trois romans précédents se défendant plutôt bien, même s'ils manquent encore de maturité).

Soit l'auteur n'a été que second degré et pieds de nez aux lecteurs dans ce roman, et j'ai l'impression (très mauvaise, je vous assure !) qu'il m'a fait perdre mon temps en plus de ma patience (mais pas mon argent car, heureusement !, j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque !!! Sinon, c'était de l'arnaque, pure et simple).



Bref, un constat amer.



Mais allez, je me calme. Au fond, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Et rester philosophe.

Ce roman est peut-être tout simplement la preuve qu'on peut tous faire des erreurs dans la vie (même les auteurs prometteurs) ; et puis au moins, en survolant la fin de cet ouvrage, j'ai gagné du temps : il m'en restera donc d'autant plus pour aller à présent découvrir les romans de Jonathan Kellerman, père de Jesse, dont on dit beaucoup (plus) de bien ! ; )
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Les visages

Hum Hum...cette lecture me laisse perplexe.



Un début très prometteur.



Ethan Muller, propriétaire d'une galerie d'art met la main sur une gigantesque série de 135000 dessins de format A4 représentant une fresque de 8420 mètres carrés.

Fortunes et emmerdes assurées : certains visages de cette peinture appartiennent à des enfants victimes des années plut tôt de violences.

"Les visages" se lit très bien, Cette toile m'a intrigué.L'écriture est agréable, cependant je trouve que les interludes sont pire que Dallas et les feux de l'amour réunis: l'on se perd dans cette saga familiale !



De plus, la fin du roman m'a déçu...D'une part,L'auteur avait matière à captiver son lecteur avec cette fabuleuse toile et pas grand chose ne se passe à ce propos et je ne comprend pas pourquoi, personne dans l'histoire n' a voulu assembler cette fresque dans son intégralité...et d'autre part, la fin se termine en histoire mièvre et totalement incrédule...

Et puis c'est Ethan, le protagoniste qui est censé nous raconter son histoire...comment se fait t il qu'il soit au courant de certains détails?



je me demande : Tout ca pour ca?
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Jusqu'à la folie

Jusqu’à la folie.

Jesse Kellerman n’a pas de récurrences. Ce qui fait qu’on peut lire ses livres sans se soucier de chronologie, Il s’évite (et au lecteur aussi.. ) l’ennui de gloser sur la psychologie d’un personnage qui se transforme pour beaucoup ( et notamment dans les pays scandinaves) en « sparadraps de capitaine Haddock ».



Après « liaison fatale » qu’on a sans doute oubliée depuis presque trente ans, Eve Gones, succède à Glenn Close dans un registre encore plus hystérique et nous rend tous malades, Jonah le narrateur et nous qui lisons fébrilement cette descente en abyme qui ne peut trouver de fin convenue.



Au milieu du gué, on n’hésite à balancer le bouquin et la folle sous les rails du métro .

Et , satisfait d’avoir terminé on a encore le gout amère du harcèlement impossible auquel est soumis Jonah.



Comment naissent de telles intrigues dans la tête d’un romancier ? Jesse dit cyniquement qu’il remercie sa première inspiratrice, sa femme médecin.

A la place de cette dernière je flipperais un tout petit peu et je regarderais mon chat avec un œil inquiet.



En tout cas ce livre est une toile d’araignée et si vous en commencez la lecture, ne faites pas trop de mouvements qui vous rendraient d’avantage prisonniers, ne dormez pas car la tueuse sadique réveille ses victimes avant de les bouffer.

Et si la fin vous parait absurde, estimez-vous contents qu’elle le soit.

Brrrrrrrrr.



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Les visages

Une plongée dans le monde de l'art contemporain et des galeries New-Yorkaise avec un suspense qui se tisse lentement au fil des pages et entraîne le lecteur dans une histoire originale et très bien bâtie.



Un roman noir d'une qualité littéraire indéniable doté d'une grande intensité qui nous plonge dans une sorte de spirale infernale avec ce style percutant et dramatique à la fois.



Une fine analyse psychologique des personnages et un récit à la première personne donnent de la matière et de la profondeur à ce polar hors du temps que je vous conseille ardemment.
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Les visages

C'est un livre qui promets beaucoup, au vu des accroches de couverture. Mais, voilà, c'est un livre à lire en vacances, sur la plage ou dans un hamac.

Je m'attendais, donc, comme promis, à quelque chose de fort, à une intrigue tortueuse et un personnage tourmenté.

Et là, on joue au chat et à la souris, avec un "meurtrier?" supposé traqué par un galeriste.

Ce n'est pas l'idée que je me faisais de cette lecture et j'en suis restée sur ma faim.

Dommage, il me semble que l'idée de départ intéressante n'a pas su être finalisée.

A lire, quand même, pour ceux qui n'aiment pas les polars trop sanguinolants.
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Les visages

Vraiment super!



Thriller à tiroirs comme on les aime! Chose originale, c'est un marchant d'art qui mène l’enquête. Hé oui, lorsqu'il met la main sur une oeuvre moderne, ce sont les visages d'enfants disparus qu'un ancien flic reconnait...



Aucun personnages stéréotype, la vérité là ou on ne s'y attend pas. Vraiment chouette!
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Que la bête s'éveille

Ouf...



Je quitte - enfin - Que la bête s'éveille, de Jonathan & Jesse Kellermann, peu mécontent d'en avoir terminé.



Non que ce livre ne soit pas intéressant. Mais quelles longueurs inutiles ! Car c'est typiquement le genre de livres qui à force de multiplier les angles, finit par se perdre dans chacun d'entre eux, un peu comme un vin qui à force de cumuler les saveurs, finirait par toutes les éventer pour n'en conserver aucune en bouche ou en mémoire (ça c'est de la métaphore, coco !).



Thriller oblige, on a bien sûr en toile de fond un assassinat mystérieux - et bientôt d'autres qui refont surface -, avec une décollation exsangue suturée au vomi... Oui, je sais, il fallait l'inventer : les Kellerman l'ont fait !



Sur l'enquête, on colle un bon et brave vieux flic, un peu désabusé et totalement alcoolo, Jacob Lev, qui de LA à Prague en passant par Oxford va remonter le fil de l'intrigue, souvent aidé par de précieuses et fort-à-propos coïncidences.



Mais parallèlement, il est placé sous la responsabilité et le contrôle d'un mystérieux service intérieur du Los Angeles Police District, consacré au "Projets Spéciaux", dont je me demande encore l'intérêt dans cette aventure une fois le livre refermé. À moins qu'il ne faille chercher du côté de la théorie du complot...



Ensuite, notre ami Jacob va être confronté à d'étonnantes manifestations surréalistes ou fantastiques, notamment lorsqu'il cherche à s'unir à de jolies poupées. Pas de bol, Jacob. Lui qui a souvent le bourdon, voilà qu'il chope le scarabée !



Mais tout cela s'explique, en revisitant l'histoire du Golem - pensée au passage pour Assouline qui s'y est collé l'an passé - de manière ma foi assez libre mais plaisante, noeud de cette histoire et du dénouement de cette enquête au long cours. C'est ma partie coup de coeur du livre !



Je ne serai pas complet sans évoquer la relation au judaïsme, à son histoire, à ses pratiques, à ses valeurs et à ses symboles, fil rouge qui relie l'enquête à l'histoire du Golem.



Et enfin, les relations père-fils entre Jacob et Sam (sans parler du twist final) sont omniprésentes tout au long du livre, décodant les deux précédents angles. Métaphore de celles des auteurs ayant oeuvré à quatre mains ?



Mais j'arrête là. Toutes ces facettes sont passionnantes, mais une fois additionnées, elles fonctionnent plutôt mal. Très humblement, et avec beaucoup de respect pour l'oeuvre des Kellermann, le livre aurait gagné à en abandonner une ou deux pour se recentrer sur son sujet, ce qui aurait sans doute permis de l'alléger de quelques pages (650 en poche, quand même...) et d'en rendre sa lecture moins laborieuse...



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Les visages



Beau livre à la plume étonnante ; l’histoire est elle-même assez étonnante et même si le crime n’apparait que vers la 100ème page, on est épatés de constater que ce n’est pas important ; l’intrigue est assez foisonnante pour qu’on s’en aperçoive vraiment.

Le sujet : un marchand d’art découvre un trésor, des cartons et des cartons de dessins, œuvre d’une vie, dans un appartement dont le locataire a disparu. Il apparait sur certains dessins des visages qui sont ceux d’enfants disparus : meurtres et viols en série non élucidés ! du coup le marchand d’art devient détective et J.Kellerman nous instille la vérité par petites touches ,en revenant sur l’histoire de la famille du meurtrier au siècle dernier et sur la jeunesse et l’évolution de celui-ci.

Un beau moment de lecture.

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Bestseller

Je pense avoir pris ce livre machinalement à la bibliothèque, je ne vois pas d’autre explication. Oualors peut-être que comme l’heure du déjeuner approchait, cette couverture avec une boîte de conserve m’a sans doute donné faim…

J’ai, comme bon nombre d’amateurs de polars, lu Les Visages de Jesse Kellerman. Et je n’ai vraiment pas aimé. J’avais hâte de le terminer, j’ai trouvé que l’histoire était poussive et que le roman ne méritait pas tant de publicité. Je me suis ennuyée et me suis sentie perplexe : pourquoi n’adhérais-je pas ? (ne vous attendez à rien, je n’ai pas la réponse…). Et je n’ai rien trouvé d’exceptionnel dans le style de l’auteur qui me laisse un quelconque bon souvenir.

Bestseller commence par un scénario déjà vu : un auteur qui ne perce pas jaloux de la célébrité de son ami (qui ne l’est plus, car lorsque l’on est jaloux, on devient aigri), vole son dernier manuscrit (et sa femme tant qu’à faire). L’intrigue un peu plan-plan s’installe et c’est là que tout dérape.

Je n’ai rien contre le rocambolesque, le vaudeville et les situations ubuesques – j’adore John Dortmunder, le voleur malchanceux inventé par Donald Westlake – mais là, Bestseller, c’est trop pour moi. Après, c’est comme pour tout, si vous avez aimé Les Visages, vous aimerez peut-être Bestseller, mais le style est vraiment différent. Rien de noir dans Bestseller, mais plutôt une farce qui pourrait vaguement se rapprocher d’un roman déjanté de Carl Hiaasen, sauf que Carl Hiaasen, j’aime bien.

En tout cas, la fin est à l’image du roman : absolument absurde. Je déteste ces fins bizarres et oniriques. Je suis donc passée complètement à côté. Je pense que je vais arrêter là avec Kellerman, et trouver des choses qui me plairont plus à me mettre sous la dent.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Jusqu'à la folie

Jonah Stem est un jeune étudiant en médecine. Un soir, exténué, il vient au secours d'une jeune femme qui se fait agresser. Mais tuer cet homme accidentellement n'est que le début d'un engrenage sordide...

De Jesse Kellerman j'avais lu "les visages". L'écriture est ici toujours aussi simple et fluide, l'histoire plutôt prenante et les personnages sympathiques. Ce roman reste un moment agréable mais ce ne sera pas LE thriller dont je me souviendrais longtemps !
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Les visages

J’avais lu beaucoup de bonnes critiques sur ce roman et l’idée de départ m’avait séduite : des dessins retrouvés représentent des portraits d’enfants disparus dans les années 70. Mais la déception est vite arrivée : j’ai trouvé l’ensemble lent, le suspens quasi inexistant. J’en suis même arrivée à préférer les parties qui racontent l’histoire de la famille du galiériste Ethan Muller avant et à son arrivée en Amérique. Je l’ai lu jusqu’au bout pour voir si j’allais être étonnée par la fin, mais non, aucune surprise. C’est dommage car c’est bien écrit et certains passages sur le milieu de l’art contemporain new-yorkais sont réjouissants. C’est un premier roman, j’attends le prochain pour cerner tout à fait l’auteur.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
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Les visages

Fils d’une famille richissime avec qui il entretient des rapports difficiles, Nathan Muller est le très dynamique propriétaire d’une galerie d’art contemporain à New York. Il déniche un jour, dans un appartement miteux, une œuvre exceptionnelle dont l’auteur a disparu. Il découvre rapidement que les dessins portent en eux les visages d’enfants assassinés 40 ans plus tôt.

L’évocation par Jesse Kellerman des milieux artistiques et du monde de l’art contemporain New yorkais apporte à ce thriller psychologique un intérêt particulier qui le démarque des polars habituels. Les interludes sur l’histoire familiale qui ponctuent le récit dévoilent les mystères au compte-gouttes, de façon adroite et subtile. Efficace, passionnant, un Grand prix des lectrices Elle 2010 mérité !
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Les visages

Ce livre est le premier roman de Jesse Kellerman qui ait été publié en France, en 2009. Célébré par la critique d'outre-Atlantique, ce polar ne me laissera pourtant pas un souvenir impérissable.



L'intrigue met en scène un galeriste d'art new-yorkais. Ce dernier découvre et promeut l'œuvre d'un artiste mystérieusement disparu, dans laquelle un policier retraité reconnaîtra les visages d'enfants assassinés près de 40 ans plus tôt. C'est le début d'une enquête plutôt poussive qui changera la vie du narrateur.



Au-delà de l'histoire qui manquent parfois de souffle, l'auteur dénonce l'addiction à deux idoles de notre siècle : le sexe et l'argent qui s'opposent à la dignité de l'homme et au bonheur des familles. L'ambiance est assez pesante, dénuée de tout espoir et finalement assez pénible à lire.



Pour autant, ce livre finit sur une lueur d'espérance, telle une fleur qui profiterait d'une fissure dans l'asphalte : les retrouvailles d'un père et d'un fils.
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Les visages

Woaw !



Il est géant ce bouquin ! Prenant de bout en bout, à la fois présent et passé, on s'attache aux personnages, on soupçonne, on se dit : "non, mais pas lui, quand même !", on aime, on découvre, on adore.



Là aussi ce bouquin m'a fait rater mon arrêt de bus, mais juste parce que c'était TROP BIEN !



Superbe fresque, avec juste ce qu'il faut d'ironie et un très belle plume qui nous emmène loin et nous fait partager des quotidiens douloureux.
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Les visages

C'est un roman à suspens et aussi assez psychologique, on sent bien que l'auteur a fait des études dans ce domaine. C'est aussi une lecture pleine de références artistiques et j'avoue que je n'y ai pas vraiment compris grand chose, n'étant pas admiratrice d'art contemporain.



Pour le style, Ethan est un narrateur personnage assez ironique sur lui-même et sur ce qu'il est en train d'écrire, un roman policier mais sans policier ou presque. Le lecteur est amené à se poser des questions sur la culpabilité et sur la façon de mener une enquête ou sur le système judiciaire américain.



J'ai trouvé l'intrigue plutôt bien menée : Ethan va se voir confier la mission de retrouver Victor Cracke, le dessinateur, qui est peut-être aussi un meurtrier. Parrallèlement à cette intrigue principale, il y a des interludes qui évoquent le passé généalogique de la famille Muller, une famille d'origine allemande dont l'insertion dans la société américaine est une vrai succes story. Au bout d'un moment et c'est peut-être ça finalement qui est dommage les deux intrigues vont se rejoindre mais en faisant perdre à Ethan un rôle que j'aurais aimé voir s'approfondir.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Les visages

Le talent est parfois héréditaire, et quand on est la descendance de Faye (dont je ne connais pas encore les écrits) et Jonathan (dont j'adore certains thrillers) Kellerman, on est attendu au tournant. Voilà donc "Les visages" et c'est palpitant du début à la fin.

Ethan Muller est galeriste, ses préférences, l'art brut. Issu d'une famille de bâtisseur d'empire, donc fort riche, ses relations avec son père ne se font que par l'intermédiaire d'un domestique, Tony, qui un jour lui présente les dessins d'un certain Victor Cracke, disparu semble-t-il de la circulation. Coup de foudre pour ces dessins, une expo est immédiatement organisée, les critiques sont élogieuses, les zéros s'accumulent sur les chèques, tout va pour le mieux dans le monde fermé des arts. Mais ces oeuvres éveillent la mémoire d'un policier à la retraite et mourant, certains visages dessinés seraient les portraits d'enfants disparus plusieurs années auparavant. Ethan Muller va donc se lancer à la recherche de l'artiste, mais c'est comme poursuivre une fantôme.

En parallèle est comptée l'histoire de la famille d'Ethan Muller, de ses ancêtres, de leur arrivée dans le Nouveau Monde, de leur difficile et prodigieuse ascension sociale. Pas de grand renversement de situation, tout est doucement distillé au fil des pages, mais la surprise n'en est pas moins là au terme de ce fabuleux thriller. Cela peut étrangement faire penser aux premiers romans de P. Auster (du temps de "Moon Palace" ou du "Léviathan) : ce n'est pas qu'un thriller dans un milieu chic et élégant, c'est aussi toute la saga d'une famille.
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Les visages

Comme l'a si bien dit Petronille45 , "La 4ème de couverture, très alléchante, permettait d'espérer un polar original et exceptionnel."



J'ai été particulièrement déçue par ce livre, dont la présentation en 4ème de couverture ne correspond pas à l'histoire (coup médiatique ? : si c'est le cas, c'est vraiment déplorable ).



Je n'ai jamais lu un thriller - qui n'en est absolument pas un - , je dirais donc un récit, aussi plat que celui-ci.

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