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Citations de Joseph Kessel (1240)


Si l'on veut assurer la paix et le développement de la Syrie [...], qu'on emploie les moyens nécessaires. La Syrie vaut la peine d'un grand effort.
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Le cheval saisit cette attention, cette communion. Il continua, comme on le lui avait enseigné, à n'être sous le soleil qu'une statue, mais, dans la peau merveilleusement lisse, un muscle vibra, puis un autre, de proche en proche.
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Cet établissement de nuit, à Montmartre, était absurde, parce qu'il était vide. Quatre musiciens blêmes, quand ils nous virent ouvrir la porte, sautèrent, comme possédés, sur leurs instruments. Un inutile torrent sonore roula à travers la salle déserte aux lumières glacées.
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Et des pensées, comme en rêve, glissaient: "Dans cette maison, se disait Kersten, sans que je l'aie prévu, sans que je l'aie voulu, s'est écrit un fragment de l'histoire des hommes. Quoi qu'il arrive, je ne puis qu'être reconnaissant au sort d'avoir fait de mes mains la chance de tant de malheureux."
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"Les Américains demandaient aux Suédois de faire tout ce qui était en leur pouvoir afin d'empêcher cette suprême horreur."
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"Qui pouvait dire si ces mesures étaient prises dans un intervalle de lucidité, ou , au contraire, sous l'effet de la folie?
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"Ainsi, l'Allemagne et les pays qu'elle avait conquis et la puissance terrible qu'elle représentait encore étaient régis entièrement, souverainement, uniquement, par un syphilitique en pleine évolution, dont le corps et l'esprit subissaient depuis des années les ravages croissants de la paralysie générale. Et, par répercussion, le sort des hommes dans le monde entier dépendait d'un cerveau atteint en sa plus profonde substance."
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"Kersten songea à Hitler: le fou devenait furieux et exigeait des fleuves de sang.
Kersten songea à Himmler: le demi-fou obéissait au fou et , pour le contenter, déployait toute son énergie et tous ses talents."
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"Himmler n'avait qu'une réponse:
- Le Führer a dit..."
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"Le Führer, disait-il, veut la guerre. Le monde ne peut pas connaître une vraie paix avant que la guerre ne le purifie. Le national-socialisme doit éclairer le monde.(...) Le pacifisme, c'est la faiblesse. (...)Hitler veut façonner le monde avec son armée."
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Mes idées sont connues dans les Assemblées et dans le pays. Les honnêtes gens doivent être défendus ; les assassins doivent payer.
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L'amitié a ses lois et le métier a les siennes... Chacun est libre de choisir.
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J'étais si heureux dans ma prison, quand j'ai commencé d'écrire. Seulement je me suis mis à vendre l'écriture et c'est fini. Vendre à faux poids la politique ou le crime ou l'obscénité, passe encore ! Mais truquer sur l'esprit ! Et ce commerce l'exige. Les éditeurs payent en cachette les pauvres gens qui rédigent les échos.
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Mais, après tout, qu'importe la façon de mourir, quand on a bien vécu ! Et Vanzone a bien vécu, fidèle à lui-même, sans se dédire jusqu'au bout. La rage contre la société et la passion de l'amitié le mèneront tranquille à l'échafaud.
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On n'a pas tous les jours l'occasion de serrer sur son cœur une jeune princesse.
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Je ne connais pas le détail de la vie que tu mènes, mais je n'aime pas ce gonflement des yeux et ces plis sur ta figure. Oh ! je sais, je sais, tu es assez jeune et solide pour ne pas dormir et boire, et le reste, et te tenir droit. Toi, tu peux durer longtemps. Mais pas ta fraîcheur. La sensibilité s'épuise plus vite que les muscles dans les nuits qui sont les tiennes. Quand elle sera usée, blasée, quand un malheur déchirant ou un crime fabuleux deviendront pour toi de la routine, alors fini sans retour.
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Je n'ai jamais compris ce qu'on nomme amour. Je ne peux pas dire si je vous aime, mais vous possédez une force qui m'enlève l'angoisse. Je ne peux pas me passer de vous. Je ne peux pas. Et qu'est-ce que je demande ? Un sourire de temps à autre. C'est misérable, sans doute, mais cette misère, je saurai vous l'arracher.
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Quoi que vous fassiez, il vous faut croire que c'est bon, beau ou grand. Vous roulez souvent dans la boue, mais vous tenez la tête dehors et vous croyez toucher le ciel. Je n'ai pas cette chance. Quand je m'enfonce, c'est entièrement.
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Tout m'est odieux en vous : le physique, la voix, la façon de parler, le caractère, l'attitude. Bref, une réussite. Je ne connais rien de plus gênant, de plus pesant, de plus indiscret que votre personne. Oh ! ce n'est pas vous qui oublierez un instant votre précieuse existence et qui la laisserez oublier. Jamais contente de votre sort. Toujours envieuse de celui du voisin. Impuissante à vivre et entêtée à pénétrer ou régenter la vie des autres, vous êtes exigeante jusque dans le dévouement, vous ne prêtez que pour mieux recevoir. Vous êtes profiteuse dans la peau. Vous êtes une usurière de la reconnaissance. Vous avez tout essayé. Vous avez pris un souci touchant de cet appartement et vous m'avez proposé de l'argent avec grandeur d'âme. Vous avez porté des blouses collantes et des parfums suaves. Seulement voilà : un décorateur eût aussi bien fait l'affaire, et j'aime mieux devoir aux fournisseurs qu'à vous. Quant au reste, je rencontre chaque soir de belles filles qui ne font pas d'histoires. Vraiment, je n'ai pas d'emploi pour vous.
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Je ne sais pas écrire, aucune importance : je sais faire écrire.
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