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Critiques de Julien Centaure (34)
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Terres sauvages, tome 1

Livre audio – Lu par Renaud Dehesdin : 18h16



Un roman d’anticipation postapocalyptique avec un thème intéressant où une maladie incurable oblige toutes les personnes atteintes à quitter les cités et se perdre dans les terres sauvages où le plus sauvage et dangereux est l’humain et pas la nature !



Les contrôles sanitaires sont obligatoires et les exilés ne peuvent pas même retourner chez eux, ils sont directement envoyés dans l’immense roncier. Deux jeunes gens qui se fréquentent y sont expédiés et s’aperçoivent que les humains qui y vivent se nourrissent des expulsés des cités ! Ils s’enfuient et arrivent dans ce qui fut une exploitation agricole qu’ils vont tenter de redémarrer.



L’histoire ne se résume pas qu’à ça, bien évidemment, mais c’est quand même la base de leur vie d’après et surtout leur désir d’y revenir quoi qu’il arrive ! Il y a d’autres occupants plus évolués dont nous ne connaissons pas le but dans ce premier volume.



C’est agréable à écouter bien que parfois ça soit un peu trop gentillet au point d’oublier les conditions de vie et les personnages sont relativement propres et mous malgré toute la violence qui les entoure !



Si j’ai l’occasion, j’écouterais le suivant, je suis curieuse d’avoir le fin mot de l’histoire et comme c’est le narrateur qui fait l’effort, il rend les choses plus vivantes d’ailleurs, ce n'est pas difficile de suivre et écouter.



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Esperanza 64, tome 1

Bon, on se dit : « Encore une tentative désespérée de sauver l’espèce humaine » tout le monde dans le vaisseau « Dernier Espoir » et en route pour Terra-deux, qui comme chacun sait se trouve être la jumelle de la Terre Bref, le papillon des Étoiles de Bernard Werber, version autoéditée. Eh bien non ! Pardon Bernard, oh grand rédacteur de bestsellers, mais Esperanza 64 se trouve être un bien meilleur que ton bouquin ! Eh oui, c’est possible, même s’il a bien moins de lecteurs. Pourquoi ? Déjà, l’auteur n’enfonce pas des portes déjà ouvertes par moult auteurs de SF. Nous ressortir le coup d'Adam et Ève, des méchants pollueurs, des gentils explorateurs, des héros aux cœurs purs, des pépins mécaniques et des putschs plus ou moins sanglants à bord du monstre en acier que constitue la fusée, tout cela, Julien Centaure ne nous le sert pas. Il donne dans le réalisme. Ces personnages sont humains, faibles, forts, lâches, superbes ou coléreux, selon les situations, comme tout être humain crédible en fait, et surtout ils subissent un destin exceptionnel qu’ils n’avaient ni prévu ni vraiment préparé. Leur vaisseau spatial, qui au fil des décennies se transforme peu à peu en poubelle des étoiles, est crédible. Son monde de fonctionnement est réaliste, possible et tout à fait imaginable. Ce n'est pas une machine de guerre armée à la façon d'un destroyer. Il est ridiculement faible, à la merci du moindre prédateur de l’espace un tant soit peu agressif. La quête de ces hommes et femmes, qui ne sont ni des héros, ni des combattants de l'espace ni des êtres supérieurs choisis pour leur QI « Einsteinnien » Le gouvernement leur a un peu forcé la main, ils se sentent parfois un peu dupés et dépassés par la situation qui leur est imposée… Et ils font ce qu’ils peuvent pour survivre. Je me suis passionné pour ce bouquin qui n’est pas loin d’être un pavé. Je l’ai presque lu d’une traite.

Nous sommes dans du space opéra avec une pointe de hard SF, ou bien le contraire. Les personnages sont présentés longuement. Nous les suivons dans leur pérégrination, dans leurs doutes, leurs peurs, leurs espoirs. Les idylles qui se créent (et qui à la base furent programmées) sont simples et craquantes. Les E.T que l’on croise, ne sont ni méchants ni gentils, ils sont différents, ils ont peur des humains et agissent en conséquence. Ce que l’on peut facilement comprendre.

Ce bouquin a un petit côté, non pas naïf, mais fleurant bon la SF des années 70/80. Celle de « Tau zéro » de Poul Anderson par exemple (avec une histoire totalement différente). C’est l’humain qui est mis en avant, face à cette technologie qu’il ne maitrise pas toujours.

L’écriture est à la fois fluide et riche. L’auteur a travaillé sur de solides bases. Il s’est servi de données précises, ce qui donne à l’ouvrage ce « parfum » d’anticipation. Nous sommes dans le possible.

Esperanza 64 est un bouquin complet, généreux et bien écrit. Il présente l’humanité dans toutes ses facettes, les pires et les meilleures. Je ne regrette qu’une fin, non pas bâclée, mais un peu rapide. Beaucoup de questionnements demeurent en suspens. Julien prévoit-il une suite ? Lui seul le sait. Cet univers qu’il a créé peut facilement donner lieu à une trilogie.


Lien : http://www.jeanbjouteur.net/..
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Post mortem

Une histoire de savant fou



Sous l'apparence d'un entretien d'embauche, le début du livre nous entraîne dans un dialogue philosophico-théologique qui peu rebuter. En fait l'intrigue nous emmène dans l'exploitation d'expériences de mort imminente (EMI). Une équipe d'auditeurs que va rejoindre Selma, la demandeuse d'emploi, est chargée de recueillir le témoignages de mourants dans l'espoir que s'en dégage une connaissance de ce qu'il se passe après la mort.



Ce début m'a intriguée, séduite, même.



La suite m'a déçue car elle est conforme à la classique histoire du savant fou qui veut dominer le monde en se prenant pour Dieu.

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Terres sauvages, tome 1

Terres sauvages est un livre étrange, je suis mitigée : d'une part j'ai bien aimé le monde que crée Julien Centaure, mais d'un autre côté, son écriture si linéaire est parfois un peu ennuyeuse et les personnages manquent un peu d'épaisseur.

Mais j'ai passé un bon moment à lire ce que pourrait devenir la Terre et les humains qui parviennent encore à l'habiter dans ce futur lointain mais pas tant...

Donc bravo pour l'idée de départ, bien développée, bien détaillée, c'est ce que j'ai préféré, les détails, qui donnent de la réalité à tout ça. Ne manque, je le redis, que de faire la même chose avec les personnages, les étoffer un peu, leur donner vraiment corps, qu'ils ne soient pas juste des acteurs creux et pâlots.

Mais allez, c'est un bon livre quand même pour qui aime la SF et l'anticipation, mais attention, on est loin d'un K.Dick ou d'un Asimov ! Mais c'est pas mal.
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Esperanza 64, tome 1

Gros coup de coeur!

Je me suis laissée tenter par ce titre suite à l'avis de Lemon June, qu'on ne présente plus. Son petit teasing m'a tellement plu que je me suis dit: allez, je me le tente en AudiBook. Mais qu'est-ce que j'ai bien fait!

Je ne pensais pas autant aimer la science-fiction, même si c'est assez soft, apparemment (je suis novice dans ce genre donc, de ce que j'ai pu lire comme avis). Toutes les données scientifiques et les explications techniques sont abordables, ne m'ont pas du tout gênée à l'écoute, et cela m'a même intéressée. Je pense que le côté immersif de l'audio book joue beaucoup dans les univers ou justement, il y a beaucoup d'imaginaire et de "si".

J'ai adoré suivre tous nos personnages, Mila, m'a préférée, Elizabeth, Nil, Selfi et tous les autres. Si certains trouvent à ces personnages un côté un peu trop simpliste ou peu approfondi, je ne suis pas forcément d'accord. Etant donné qu'ils vont devoir faire des tours de garde de 1 à 2 ans par équipe de 2, il faut une grande confiance et donc un certain type de caractère pour avoir le sang froid nécessaire au voyage.

Il y a tellement de détails importants, de passages angoissants, drôles, un peu tristes, des moments où l'on espère avec eux, bien qu'en sachant qu'il y a encore 2 tomes qui suivent, on ne pouvait qu'être optimiste concernant leur quête.

Plusieurs révélations qui nous sont faites dans le livre m'ont laissée sur les fesses, il y a vraiment des passages où j'étais mal à l'aise, limite angoissée (cf une rencontre avec un autre peuple de l'espace)...De plus, l'ayant écouté, un passage m'a marquée quand on passe des années 3000 et quelques et qu'on saute presque des milliers d'années d'un coup, découvrant l'état catastrophique du vaisseau. J'ai eu la boule au ventre à plusieurs moments, je voulais vraiment connaître la fin...

Lorsqu'on arrive au 3/4 on se dit: ouf, ça va s'arranger pour eux...Sauf que! Eh bien oui, leur voyage a beau être terminé, ils n'ont pas fini d'en baver (pour être polie)! Ils doivent maintenant s'adapter, réfléchir sans cesse, prendre sur eux...vraiment j'ai adoré ce roman.



Je vais me prendre la suite en audiobook aussi. Je pense que cette trilogie mérite vraiment d'être plus connue, car l'univers en place est tellement bien fait! Il y a des éléments très plausibles et d'autres sur lesquels il faut être très ouverts. Si la technologie est très importante dans le roman, le côté humain l'est tout autant, voire plus quand on est quelque 15000 ans plus tard et que tout est à refaire.

Vraiment, tentez le, vous ne serez pas déçus du voyage!

J'en parlerai dans une vidéo spéciale très prochainement.
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Esperanza 64, tome 3 : Sécession

La vie sur Terra s'est organisée avec le temps, de nombreuses cités ont été créées au fur et à mesure du réveil des colons et de leur arrivée sur la planète, les entreprises travaillent à plein régime, chacun dispose d'un toit, ainsi que d'un travail fourni en fonction de ses capacités et de ses compétences. Les dangers ont été écartés tant que l'on reste dans les cités. Malgré cela, au bout de quelques années, la révolte couve chez les colons. La direction de la colonie est assurée par Elisabeth depuis une vingtaine d'années, de là à parler de dictature il n'y a qu'un pas que certains maires de cités n'hésitent plus à franchir. Elisabeth n'a jamais cherché le pouvoir mais elle refuse de laisser la colonie retomber dans les travers qui ont fait perdre la Terre à l'humanité. Pour éviter un coup d'état ou une guerre civile, elle choisit une solution radicale : déménager sur une nouvelle planète avec uniquement les colons volontaires qui adoptent son système de pensée.

Nouvelle planète, nouvelle implantation, nouveaux dangers, retour à la case départ pour les humains de l'Esperanza 64 ?

J'ai vraiment apprécié certaines réflexions présentées dans ce roman, il est rythmé par la succession de difficultés rencontrées par les nouveaux colons, malheureusement au bout du troisième tome, j'ai rencontré un léger essoufflement, peut-être parce que j'avais perdu l'attrait de la découverte. Le voyage spatial présenté dans le premier tome de la trilogie reste mon préféré.

Merci.
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Esperanza 64, tome 3 : Sécession

Un peu déçu par ce troisième tome, on a vraiment l’impression que Julien Centaure a pressé le citron jusqu’à la dernière goutte, je m’explique.



Le deuxième tome était consacré à l’organisation sur TERRA (la planète d’accueil après des milliers d’années d’errance dans l’univers) et de nouveau, suite à des divergences majeures socio-politiques entre les habitants, on a le droit à une nouvelle implantation sur une nouvelle planète avec quasiment les mêmes problèmes rencontrés lors de la première colonisation, hormis le fait que les colons volontaires, cette fois ci, adhèrent au préceptes idéologiques et sociaux économiques d’Elisabeth, la Cheffe.



Je ne parlerai pas de copier-coller mais de redondances abusives.

Néanmoins ça se lit, on est toujours en attente d’évènements majeurs, de rebondissements mais en fait c’est mou, un peu comme une fusée s’écrasant sur une planète en pâte à pain.



Certes les idées ne manquent pas

Diplomatie, collectivisme, écologie, bons sentiments, sont à l’honneur.

Comment ne pas refaire les erreurs du passé ?

Si Karl Marx s’était frotté à la SF peut être aurait il écrit un livre similaire



Un point positif, les différents types d’aliens avec lesquels il faut composer dans ce nouvel environnement, sont vraiment dignes d’intérêt.



Mais bon je suis peut-être un peu sévère car j’ai lu au préalable la trilogie de LIU CIXIN et cet immense auteur, a mis la barre à un tel niveau que beaucoup d’écrivains de SF seront désormais qualifiés de « petits joueurs » en cas de comparaison.



Toutefois je ne renonce pas à lire le tome 4, il y a une suite et ne pas la connaitre ne m’empêchera pas de dormir, certes, mais me laissera un gout amer « d’inachevé ».



Bravo Julien Centaure, vous savez tenir votre lecteur.







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Esperanza 64, tome 4 :  Lumière

Après un troisième tome plus calme que les autres, "Lumière" à su relancer ma curiosité. Elisabeth et Nil se réveillent à bord de l'Esperanza 64, après 100 années de vie suspendu, pour pouvoir faire le constat des résultats de toutes les réformes difficilement mise en place durant leur vie.



Est ce qu'ils ont réussi leur mission ? L'alliance des peuples sages va-t-il accepter les Humains de lumière dans leur groupe ?



Une chose est sûr nous pouvons toujours allée plus loin. Elisabeth à de nouvelles idées et certaines nouvelles mesures m'ont fait penser à "Le meilleur des mondes" de Aldous Huxley (roman dystopique) sauf que Julien Centaure veut nous faire voyager dans un monde utopique. Il force l'humanité à choisir entre ce qu'elle veut et ce qu'elle doit faire.



La perspective que l'humanité peut encore échouer après cette odyssée fait peur et nous tient durant tout le récit.
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Esperanza 64, tome 1

L histoire de conquête spatiale par un vaisseau qui n'aurait jamais du arriver à son but.

Les personnages sont attachants dont un couple en particulier. Ecriture fluide, j'ai dévoré ce bouquin car très addictif. Je vous le conseille vivement..
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Les nettoyeurs, tome 1

Ayant vraiment apprécié le dernier roman « Esperanza 64 » de cet auteur, je me suis lancée dans la lecture de son premier : les nettoyeurs.



Encore une fois, je n’ai pas été déçue par cette découverte. Des idées vraiment intéressantes et un traitement de l’histoire qui tient le lecteur en haleine. Des personnages attachants et un style d’écriture fluide et très agréable à lire.



La première partie du roman campe les personnages principaux, la société dans laquelle ils évoluent et à laquelle ils ont dû s’adapter pour survivre à l’arrivée d’entités extraterrestres ayant décimé l’humanité vivant à la surface de la planète.



Les hommes vivent donc dans des cités souterraines. Une vie et une organisation parfaitement intégrée et convenant à tout le monde. En effet, voilà un millier d’années que cela fonctionne ainsi et tout le monde s’en accommode, n’ayant jamais connu autre chose.



Seul un tout petit groupe d’humains, les nettoyeurs, vont à la surface pour vérifier les installations vitales de la cité enterrée. Mais être nettoyeur n’est pas donné à tout le monde. Seuls ceux qui savent arrêter le flot de leurs pensées peuvent échapper aux terribles Ploutons qui ont la particularité de décérébrer tout humain se trouvant à moins de 30 m.



Julien Centaure réussi - comme il l’avait fait pour Espéranza 64 d’ailleurs - à tenir son lecteur en haleine à travers le huit-clos de la première partie du romain, exercice somme toute assez périlleux. Et c’est justement au moment où je me disais que ça commençait à devenir un peu long que Boom ! retournement de situation… qui annonce une deuxième partie tout aussi captivante… mais je vous laisse découvrir de quoi il s’agit de peur de dévoiler une partie de l’intrigue.



J’ai retrouvé quelques thèmes similaires entre les deux romans. La manipulation mentale exercée par les extraterrestres sur les humains (bien que différente dans les deux oeuvres) ainsi que l’hostilité de la nature sauvage vis à vis des nouveaux venus.



Un petit bémol à nouveau concernant la mise en page de l’édition Broché : comme il s’agit d’une auto-édition, Julien Centaure ne bénéficie pas de la relecture et de la mise en page de professionnels et les paragraphes sont donc peu marqués et le texte un peu trop tassé à mon goût. Quelques coquilles se baladent au gré du texte, mais tout ces petits défauts ne gênent en rien la lecture (en tout cas, me concernant).



Il est bien regrettable qu’aucune maison d’édition ne prenne le « risque » d’éditer cet auteur qui a - à mon sens - beaucoup de talent et de très belles idées.
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Esperanza 64, tome 1

Critique publiée à l'origine sur le forum Culture SF (http://www.culture-sf.com/Esperanza-64-Julien-Centaure-cf-685)



Prendre des risques, ça vaut parfois le coup.



Tout est relatif bien sûr…

Le risque n'était pas grand pour moi, mais bien plus pour l'auteur qui a pris son courage à deux mains pour venir présenter son livre sur le forum.

Et oui. Julien Centaure (son nom ne vous dit rien ? allez jeter un coup d'oeil du côté des annonces) est passé par là en juin 2017 présenter son petit dernier. Espéranza 64, publié en auto-édition via Amazon.



Echaudés comme nous le sommes par le nombre incalculable d'auteurs sans vergogne ni talent nous vantant leurs oeuvres rocambolesques, nous avons presque éconduit Julien.

Toujours est-il que sa présentation m'a interpelée, par un je ne sais quoi d'élégance et d'humilité.

Intriguée, je suis donc allée voir de plus près sur Amazon, lu quelques extraits et ma foi… hop, je me suis laissée tenter, en me disant qu'en effet, je ne prenais pas un bien grand risque.

J'ai même acheté l'édition broché car il n'y a rien de mieux qu'un bon livre papier.



Et bien vous savez quoi ? je ne regrette ABSOLUMENT pas ma hardiesse.

Je vais donc vous parler de cette belle découverte et peut-être tenterez vous "l'expérience" vous aussi ?



Espéranza 64, c'est le nom du vaisseau (le 64ème) qui transporte à son bord quelques 25 millions d'humains en cryoconcservation. Pour manoeuvrer le vaisseau et veiller au bon entretien de celui-ci, un équipage de 4000 personnes va traverser le temps et l'espace dans l'espoir de trouver une planète colonisable. En effet, la terre surpeuplée n'a trouvé que ce moyen : envoyer des millions (des milliards) de citoyens tenter leur chance ailleurs.



Rien de bien nouveau en soit pour l'idée de base me direz-vous.

Certes, mais Julien Centaure pose au fil des pages, des postulas intéressants sur le principe des voyages dans l'espace et surtout dans le temps, puisque celui-ci doit durer 15 000 ans.

J'ai apprécié que - malgré certains passages que j'aurais aimé voir approfondis - on sente un vrai travail de recherche sur des questions scientifiques ou technologiques de manière à proposer un récit cohérent.



En ce qui concerne les personnages, ils sont intéressants bien qu'ils soient, à mon avis, un peu taillés à la serpe. Je veux dire par là que Julien Centaure nous "propose" plusieurs protagonistes au caractère bien défini - et là encore, on sent qu'il y a un vrai travail de réflexion derrière - mais ils restent toutefois un peu trop manichéens à mon goût.



Pour ce qui est de l'écriture, de mon côté, rien à redire. Au contraire. J'ai trouvé une fluidité, une construction de phrases tout à fait harmonieuse et agréable à lire. Je suis entrée très facilement dans le récit, pour n'en sortir qu'à reculons les dernières pages venues…

Pour un livre auto-édité, je n'ai relevé que très très peu de fautes qui sont d'ailleurs la plupart des coquilles, bien excusables vu la longueur du récit. 401 pages très denses.

A ce propos (de densité), je pense que le format broché en auto-édition doit présenter des contraintes (ça, c'est ma version des faits, car je n'en n'ai pas la confirmation) et notamment de coût qui s'élève au fur et à mesure que les pages s'allongent.

D'où une mise en page très (un peu trop) compacte. En commençant le livre, j'ai eu peur que cela nuise à la lecture, mais cela n'a pas été le cas. C'est juste une question visuelle.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je suis ravie de cette belle découverte.

Belle découverte d'autant plus que l'on devine, en filigrane, caché derrière une mosaïque de personnages, un auteur au caractère humaniste et optimiste, un peu à la Clifford D. Simak,





Qui sera le prochain à prendre le risque ?

;)
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Esperanza 64, tome 1

Je dois bien avouer que j'ai pris ce livre autoédité par erreur et que je suis allée vers lui à reculons et rempli de préjugés.



Quel belle surprise et faits... je me suis laissé happer par l'histoire et je me suis beaucoup attaché aux personnages... et le tout rapidement qui plus est.

Il y a un côté naïf et rafraîchissant qui je dois avouer m'a séduit, et déjà ça c'est un tour de force. Je ne suis en effet pas du tout poreux à ce genre dans mes lectures en général, mais je dois dire que non seulement l'auteur a percé mes défenses, mais qu'en plus il m'a embarqué avec lui .

Un bon petit bouquin d'un très bon niveaux,ou l'imagination de l'auteur sait se renouveler et nous surprendre. Il aurait tout à fait sa place dans le catalogue d'une maison d'édition " normale ".



En définitive une belle aventure prenante et rafraîchissante. Que demander de plus ?



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Esperanza 64, tome 1

Une histoire passionnante, un auteur à l'écoute. Un véritable mentor pour moi !
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Esperanza 64, tome 2 : Terra

Deuxième tome de nos aventuriers futuristes. Nous voilà sur la planète Terra, avec son lot d'aventures : maladie, nouveaux extra-terrestres, difficulté de colonisation, etc... on s'y prend au jeu ... Comme pour le premier tome, ce fut une belle aventure. Le tome 3 m'attend sur ma PAL :-)
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Esperanza 64, tome 1

Ecouté en Audio via Audible. Plus de 15 heures d'écoute. Un livre de science-fiction, anticipation.

Et si nous, humains, avions épuisé toutes les ressources de notre planète. Que faire ? Et pourquoi pas une exode massive vers une autre planète habitable.

Voici le début de l'histoire.

Les personnages sont attachants, l'histoire captivante ... et réaliste.

La bonne nouvelle ... l'auteur a fait une suite via 2 autres livres. Ahhhhh je suis contente :-)
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Esperanza 64, tome 2 : Terra

Je retrouve avec plaisir les passagers de l'Esperanza 64 en train de coloniser leur nouvelle planète. Une suite très agréable à lire, qui se renouvelle puisque le premier tome racontait le voyage dans l'espace et que ce second tome détaille la colonisation d'un nouveau monde avec ses nombreuses difficultés, pas uniquement dues à la faune dangereuse, au manque de ressources, aux civilisations extraterrestres mais également au caractère encore trop "terrien" des nouveaux colons. A leur décharge, ils ont passé 15000 ans dans un caisson cryogénique donc pour eux, la vie sur Terre date d'avant-hier, ils n'ont rien connu du voyage et de la découverte de la nouvelle planète, ils s'attendent à retrouver leur confort et leur argent... Nombreux sont ceux qui n'approuvent pas la politique des dirigeants de la colonie basée sur le respect de la nouvelle planète et de ses ressources naturelles. Plus de métiers parasites, plus d'argent liquide, une police "musclée", est-ce une utopie ou une dictature ? J'ai également apprécié les pistes de réflexion sous-jacentes à ce roman de science-fiction.

Je vais rapidement lire la 3ème tome.

Merci.
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Esperanza 64, tome 1

J’avais un long trajet de prévu, et comme un livre papier ça prend de la place, j’ai trouvé un ebook qui m’avait l’air bien sympathique… Je n’ai pas été déçu du voyage, la preuve, il fut englouti et suivi du second !



Nous sommes donc dans notre futur. Sur terre, il y a clairement trop de monde et plus assez de ressources pour tous. Le programme Exodus a donc lancé une opération complètement folle. Des vaisseaux sont construits (les Esperanzas), et plusieurs millions de personnes « tirées au sort », se retrouvent dans la soute dans des caissons. Tandis que des jeunes, qui voient en ce projet une aventure fascinante, sortent de l’école et s’embarquent volontairement en tant de membres d’équipage du vaisseau.

Mais ces hommes, ces femmes,… ont ils vraiment une chance d’atteindre une planète viable pour l’Homme ? Seront ils seuls dans l’espace ? La réalité est loin d’être aussi… simple qu’ils l’avaient tous imaginée.



Nous allons vite nous retrouver face à mille et unes questions. Et rencontrer pas mal de personnages. Ils seront tour à tour, les narrateurs de leur destin. Au début j’ai mis un petit temps à m’y faire, car ça fait tout de même un paquet d’informations. J’ai aimé parfois revivre certaines scènes du point de vue d’un autre personnage, et voir ainsi comment lui à vécu telle ou telle situation. C’est vraiment très riche. D’ailleurs la variété de personnalités fait qu’il y en a forcément un ou une duquel vous vous sentirez proche.



Pour ma part il y a eu Nil. Un jeune homme que rien ne semble atteindre. Imperturbable, optimiste, innocent. A savoir que tous les personnages sont vraiment travaillés. l’auteur a du mettre beaucoup de coeur dans cet aspect de son travail.



Un autre point fort de ce roman, c’est son rythme. les temps morts sont rares, juste ce qu’il faut pour se remettre d’une action particulièrement difficile. Ainsi nous allons de mystère en mystère, de crainte en joie et en espoir, de fausse piste en mauvaise nouvelle… Oui la réalité est difficile. Et l’auteur essaie au mieux d’y coller. D’ailleurs il y a encore un peu de travail à faire de ce coté là, mais c’est surtout sur des parties techniques ou technologiques, donc ce n’est pas mon principal soucis.



Enfin, il y a une réelle profondeur, des émotions, juste des humains, pas de super héros, et c’est ce qui fait de ce roman, une magnifique odyssée dont il est difficile d’arrêter la lecture. Nous sommes pris au piège, dans ce vaisseau avec eux… L’auteur manie le suspens, les descriptions, et personnellement je suis tombée sous le charme. A vrai dire j’ai un véritable coup de coeur pour cette histoire qui se veut aussi proche de la réalité que possible.



Alors c’est vrai, il y a des défauts. le principal étant les fautes qui m’ont largement énervée, mais qui n’ont pas réussi à me faire lâcher ce roman. Ensuite il y a parfois des soucis avec la technologie ou des incohérences mais après tout, je n’en vois pas trop le problème puisque nous sommes dans le futur…



En bref, je conseille ce roman à tous les amateurs de futur, d’espace, d’extra terrestres, de science fiction en général… Il est certain que vous trouverez beaucoup de plaisir à ce premier tome riche en action comme en émotion. Et peut être vous jetterez vous comme moi sur la suite, qui promet d’être aussi belle et prenante ?
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Esperanza 64, tome 2 : Terra

Oh non... !

Ca, c'est ma réaction lorsque j'ai dû refermer ce livre.



La magie de l'écriture de Julien Centaure, c'est que l'on s'attache indéniablement aux personnages de l'histoire. Et les quitter, c'est un peu quitter des amis.

En effet, ils sont tous attachants ou détestables mais ne nous laissent pas indifférents.



Ce deuxième volume d'Esperanza 64 décrit l'installation des humains sur Terra, la planète que l'équipage de l'Esperanza va devoir "apprivoiser" pour pouvoir y vivre.

Les défis sont nombreux :

- Dans un premier temps, survivre au milieu d'une nature inconnue et parfois hostile.

- Dans un second temps, s'établir et agrandir la colonie afin d'accueillir les 15 millions de passagers cryogénisés, attendants d'être réveillés.



Tout au long de cette grande histoire, on assiste à l'émergence d'un nouveau monde avec tout ce que cela représente en défis humains et technologiques.

Beaucoup de questions sont abordées et notamment des réflexions sur notre capacité à changer la nature humaine (appât du gain, violence, pouvoir) et le prix à payer pour aller vers un monde meilleur.



Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce roman, comme j'ai aimé le précédent et j'espère réellement qu'il y aura une suite car je voudrai savoir comment cette nouvelle humanité va résoudre les défis qui ne manqueront pas de se présenter.

Outre l'histoire captivante et les thématiques abordées, l'écriture de Julien Centaure est extrêmement agréable. Fluide, légère, elle s'efface rapidement pour faire place aux personnages. On lit l'histoire comme on regarde un bon film. On rentre dans l'histoire, sans effort, sans même s'en rendre compte.





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Les nettoyeurs, tome 1

Très bon roman d'anticipation.



Bon pour info, le résumé du livre, c'est les 10 premières pages.

Il ne nous tartine pas sur l'histoire d'un gars qui sort dehors pour réparer les installations en évitant les ploutons.

Et non bam, ça démarre direct.

On attaque sur sa 489e sortie direct sans nous rabacher les 488 autres et à partir de là c'est que de l'action, beaucoup d'actions.

Et de découvertes en découvertes, à chaque fois.

Il y a très peu de repos et d'histoires ennuyeuses.

On ne voit pas la fin du livre arriver.

D'ailleurs la fin est trop rapide à mon avis, ça aurait mérité une cinquantaine de page en plus.

ça nous laisse un peu sur notre faim.

Du coup, je vais bouffer "Les Primitifs", son second (le troisième sort en décembre).



A noter le petit trip égocentrique avec ces centauriens (hein Juju)



Je le recommande.

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Post mortem

Très bon roman,plein de rebondissements sur les voyages dans l'au delà. J'avais lu les Thanatonautes de Bernard Werber qui traitait sur le monde après la mort.

Par contre ça reste un roman, donc imaginaire. Je n'adhère pas du tout à la thèse de la réincarnation.
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