AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Laure Adler (316)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Beauté de la lumière

Laure Adler publie un livre "lumineux" d’entretiens avec Etel Adnan, réalisés peu avant sa mort.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
Commenter  J’apprécie          00
La voyageuse de nuit

Je me suis ennuyée à la lecture de ce bouquin. Des petites anecdotes, des mini-flash de la vie de personnages célèbres ou moins connus. Tous des petits bouts de vie mis les uns derrière les autres sans aucun fil conducteur si ce n'est le thème du livre, la vieillesse. Lassant, vraiment.

Je me tâte : vais-je poursuivre la lecture ? J'abandonne très rarement un livre mais ici je capitule à la page 110, à mi-chemin. Et je me sens soulagée de faire ce choix. Tant d'autres lectures plus passionnantes m'attendent.

Commenter  J’apprécie          40
Histoire(s) de vie

Lecture dynamisante, ce qui peut paraître étonnant lorsqu'il s'agit d'un recueil d'entretiens avec un centenaire.

J'en retiens surtout la capacité d'engagement et de lucidité d'E.Morin.

Certains passages m'ont néanmoins ennuyé : "ma relation avec F.Mitterrand" par exemple.

J'ai a contrario bien aimé ""comment vivre avec l'incertitude comme principe".
Commenter  J’apprécie          40
La voyageuse de nuit

Réflexion sur la vieillesse dans notre société contemporaine, essai personnel, enquête et réflexion construite sur des rappels historiques, des références littéraires, cinématographiques, philosophiques. Les vieux et surtout les vieilles (elle n'aime pas les euphémismes utilisant du terme senior) sont invisibilisés dans notre société. Essai très riche par ses références, peut-être un peu optimiste car l'auteur, si elle se revendique comme vieille, n'est pas encore atteinte par les maux du très grand âge.

Il est également amusant de constater que de nombreux anciens soixante-huitards pour qui il était "interdit d'être vieux" s'intéressent aujourd'hui à ce sujet. Il nous concerne tous car quel que soit notre âge nous sommes soit des vieux soit des futurs vieux.
Commenter  J’apprécie          90
À ce soir

Je ne m’attendais pas à ça mais j’ai été très touché.

L’auteure vois son fils naître contre toute attente, sa vie se transforme et un rêve débute.

Puis à 9 mois le drame, l’enfant se retrouve hospitalisé. On a le point de vue d’une mère désarmée face au monde médicale froid distant et insalubre.

J’ai ressenti le désarroi de la mère, la coeur qui se serre, l’espoir aux différentes étapes jusqu’au moment fatidique.



Un livre très touchant qui donne beaucoup de force.
Commenter  J’apprécie          40
Les femmes qui lisent sont dangereuses

Un livre que l’on aimerait plus profond dans l’analyse.



C’est un beau livre que j’avais reçu à Noël il y a quelques années. Des peintures sont prétextes à analyser l’évolution du rôle de la lecture et de son impact chez la femme. Il y a de belles reproductions.



J’ai appris des choses intéressantes comme le fait qu’en Suède, une campagne contre l’illettrisme a été menée par l’église luthérienne (juger nécessaire pour comprendre les préceptes religieux) et que cela a mené au féminisme locale et surtout au taux le plus élevé d’alphabétisation de l’Europe au début du 19eme siècle ??



J’ai également appris que la lecture se faisait à haute voix au tout début.



Dommage que l’analyse ne soit pas plus aboutie.
Commenter  J’apprécie          80
Françoise

Autant j'admire Françoise Giroud qui a littéralement "fait face à la vie" et j'apprécie Laure Adler (son émission à la radio est parfaite) .. autant je n'arrive pas à lire ce livre! Je me suis accrochée mais malgré tous les efforts ..

L'ambiance post guerre, la naissance de l'Express (que je lisais avec bonheur) les premières appartitions de F. Mitterand, tout est intéressant. Peut-être ce n'est pas si important de connaître la vie privée de Françoise Giroud ou de JJSS? Cette génération s'est affirmée sur tous les plans et encore aujourd'hui nous profitons encore de leur enthousiasme qui leur a permis de créer, non seulement l'Express, mais un journalisme innovant. La France a pu se relever grâce à de telles personnalités. 1960 aurait été presque le coup d'arrêt de cet envol mais ils ont persisté et, à leur façon, mis en place une nouvelle génération de politiciens. Messieurs Hollande et Sarko & Co. pourraient lire ce livre... 😃



Il me semble que c'est le mélange vie publique/oeuvre et vie privée qui alourdit ce livre et peut-être j'essayerai de le relire plus tard..



J'écouterai encore Laure Adler 🙏🏻

Commenter  J’apprécie          00
Les femmes qui lisent sont dangereuses

J'ai beaucoup aimé cette ouvrage. Entre l'essai et le livre d'art, on y découvre une préface très intéressante pour rentrer dans le sujet. Ensuite, on a de nombreuses oeuvres commentées parfois simplement parfois en détails (parfois quelques répétitions)autour de plusieurs thématiques des femmes qui lisent. L'ensemble est très beaux et donne envie de creuser certains artistes. Ça m'a beaucoup plu
Commenter  J’apprécie          10
La voyageuse de nuit

J'aime beaucoup Laure Adler, avec ses réflexions toujours justes. J'ai déjà lu plusieurs de ses livres et "La voyageuse de nuit" est du même niveau : à la fois très philosophique et littéraire mais aussi bien ancré dans la réalité. Elle aborde tous les thèmes de la vieillesse avec réalisme et poésie, ce qui n'est pas chose facile car la vieillesse n'est pas la même chose pour tout le monde. Ce n'est que la suite d'une vie qui a commencé mal ou bien et qui finit mal ou bien. L'esprit, lui, reste jeune. Elle a côtoyé nombre d'artistes et d'écrivains et le récit de leurs rencontres n'est pas le moins intéressant. Si je devais mourir comme un inuit j'aimerais me réincarner dans Laure Adler...
Commenter  J’apprécie          40
La voyageuse de nuit

VOYAGE EN TERRE INCONNUE



▶️ «La vieillesse est un voyage de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel ». C’est avec ce très beau titre tiré de «la vie de Rancé» de Chateaubriand que Laure Adler entend nous convier vers un pays méconnu pour beaucoup encore mais certain pour (presque) tous, aux reliefs escarpés, souvent rudes mais pas toujours - une contrée dont on ne revient pas, la vieillesse, considérée dans nos sociétés occidentales modernes comme «un surplus, une sorte d’excédent, une poche d’inutilité et d’incapacité».

▶️La vieillesse vécue selon Beauvoir comme l’expérience de la résignation et des amoindrissements, «l’âge du jamais plus »...

▶️Dans cette enquête culturelle, fouillée et érudite, l’auteure cite les plus belles pensées sur ce qui a pu être écrit jusqu’ici sur la vieillesse, des grecs anciens aux philosophes du XXème siècle, des romanciers classiques (Balzac, Voltaire, Proust, Mauriac...) aux écrivaines, essayistes et historiennes féministes contemporaines (Beauvoir, Groult, Giroud, Ernaux, Duras, Ozouf...), car dans notre monde du dictat de la jeunesse et de l’apparence, la vieillesse est encore plus rude pour les femmes, qu’elles l’acceptent ou qu’elles la combattent : «être vieux est une horreur. Être vieille est encore pire », et d'ajouter : "une des dernières découvertes de la culture occidentale, c'est qu'il est préférable de ne pas mourir"...

▶️ L’auteure aborde aussi son propre rapport à l’âge et à sa vieillesse, à la sexualité et aux regards des autres : «ce n’est pas tant de se trouver moche dans le miroir qui est désagréable que de ne pas se reconnaître »...

▶️ Une dernière partie consacrée au grand âge et aux EHPAD, aux résidents (dont ses parents) et à ceux qui s’en occupent - aux politiques publiques insuffisantes et aux moyens qu’il faudrait allouer pour accompagner dignement nos anciens, ces vieux que nous serons aussi un jour...

▶️ Un essai très documenté, passionnant, d’une remarquable intelligence - une réflexion profonde et érudite - une lecture nécessaire...
Commenter  J’apprécie          60
La voyageuse de nuit

C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C'est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ?

Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat - en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…

Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.

« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat !

AJOUTER UNE CITATION
Commenter  J’apprécie          60
Les femmes qui lisent sont dangereuses

Sont-elles si dangereuses ces femmes dont parlent si bien Laure Adler et Stephan Bollmann ? En tout cas, elles son décrites avec une infinie délicatesse au travers de très nombreuses reproductions d'ouvres picturales, assorties de propositions de "lectures" très intéressantes. La progression de la représentation féminine dans l'art, et donc la place de la femme dans la société, sont remarquablement emmenées et les deux auteurs évitent de verser dans une forme d'ésotérisme qui destinerait le livre aux seuls initiés à la peinture. Un très bel ouvrage auquel on pourra se référer à la demande.
Commenter  J’apprécie          30
Le corps des femmes

Ce livre explore le regard porté sur le corps des femmes dans l'histoire de l'art.



Dans la première partie ce sont les oeuvres d'artistes masculins qui sont étudiés. Pour arriver, dans la dernière partie du livre, aux oeuvres d'artistes féminines, nous permettant d'appréhender la manière dont les femmes vont se réapproprier leur corps et l'image et la représentation faites de ce corps.



Entre histoire de l'art et féminisme ce livre laisse une place importante aux oeuvres permettant au passage de découvrir ou redécouvrir des artistes parfois méconnus.
Commenter  J’apprécie          10
La voyageuse de nuit

Beaucoup de lieux communs dans ce livre. Est il vraiment utile, dans le sens, ne réfléchit on pas par nous mêmes au fil des dizaines qui passent.

Laure Adler fait de belles rencontres, mais ça reste un livre de notes et de ressentis personnels qui ne m'apportent pas grand chose. Bref, un livre à déposer pour d'autres personnes plus sensibles à son style d'écriture...
Commenter  J’apprécie          31
Les femmes qui lisent sont dangereuses

Laure Adler, née Laure Clouzet, est une journaliste, biographe, essayiste, éditrice et productrice de télévision française; Stefan Bollmann est un homme de lettres et historien de l’art allemand. Ce livre est paru en Allemagne en 2005 sous le seul nom de Bollmann; en 2015 Flammarion a racheté les droits et l’a fait paraître en France sous la double signature et une double introduction.



Le livre, je l’avais repéré en 2006, car la jaquette m’avait plu avec Rêves ce tableau énigmatique du peintre italien Corcos. En 2021 je l’ai revu chez mon libraire avec un subterfuge, une nouvelle jaquette qua j’ai trouvé géniale : ils avaient ajouté le gentilé de ma commune (avec combien de communes l’ont-ils fait?). Cela m’a décidé de l’acheter et de plus le libraire m’a offert le poster de la jaquette, aujourd’hui encadré et faisant belle figure dans mon bureau.



Les femmes qui lisent sont dangereuses est un très joli livre présenté par Adler et Bollmann, séparément, comportant une vaste et belle iconographie (130 illustrations) montrant des femmes de tous temps, de tous âges, en train de lire. Les deux textes d’introduction sont très réfléchis et intéressants, celui de Mme Adler plus lyrique; je regrette un peu leur brièveté. Ce livre est un angle d’approche à l’histoire de la lecture chez les femmes.



Ce catalogue concerne essentiellement la lecture en Occident et l’engouement pour celle-ci à partir du XVIII siècle, car auparavant les livres étaient une denrée rare: environ 10,5% de femmes lisaient vers 1770, et seraient devenues rapidement 20% en 1800. Les femmes lisent pour comprendre, s’éveiller, rêver. Et la complicité qui s’établit entre les lectrices, inquiète les hommes qui vont essayer de les marginaliser en les signalant éventuellement comme des hystériques ou des névrosées, affaiblies ou exténuées par un excès de désirs artificiels.



Les images défilent et je m’abime dans la contemplation. Pas mal de peintres inconnus pour moi. L’analyse portée aux tableaux est souvent intéressante, toujours subjective. Les lectrices ludiques seraient majoritairement féminines alors que les hommes liraient majoritairement « utile ». Et c’est bien connu que le cerveau féminin est moins « compartimenté » que celui de l’homme, la femme pouvant établir plusieurs synapses dans des sens différents et en même temps. Oui nous sommes physiologiquement différents mais très complémentaires.



Il existe une suite à ce livre, par les mêmes auteurs et avec une petite variante dans le titre Les femmes qui lisent sont de plus en plus dangereuses (2021). Quel défi !
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          60
La voyageuse de nuit

Mais cela veut dire quoi faire son âge? A partir de quel moment sommes-nous vieux?

Certains se sentent vieux à 30 ans, d’autres jeunes à 60 ans…

Et quelle place laisse-t-on a nos aînés? Trop vieux pour ci, pas assez pour ça mais toujours relayés au bas de la liste, comme si les années qui passent étaient un handicap.



Ce sont les réflexions, constatations et prises de conscience de l’auteure sur le sujet qui sont consignées dans cet ouvrage très intéressant.

Au gré de ses rencontres, elle propose divers points de vues sur le sujet, différentes façons de vivre ou subit le vieillissement.

Laure Adler décrit la pression subie au quotidien, les préjugés comme par exemple le droit d’avoir une sexualité passé un certain âge avec un ton à la fois incisif et saisissant.

Rempli de références littéraires, complété par l’immense culture de l’auteure, la philosophie de Laure Adler m’a nourrie, ses phrases parfois poétiques m’ont captivées.

Les conditions de vie en EPHAD sont également abordées, dénoncées car finalement vieillir ce n’est pas attendre la mort, c’est vivre encore!



J’ai très vite lu ce livre avec un sentiment de surprise! En effet, je ne m’étais jamais rendue compte de cette pression, je n’avais pas réalisé que de sans cesse traité nos aînés comme des personnes fragiles pouvaient les blesser. Je suis très reconnaissante envers Laure Adler de m’avoir ouvert les yeux et sensibilisée sur cette catégorie de personnes que je rejoindrai un jour!



Je crois que nous devrions tous le lire, c’est un sujet de sociologie qui nous concerne et concernera toutes et tous.
Commenter  J’apprécie          100
Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

Jusqu'à la lecture de ce beau livre, je n'avais pas pris autant conscience du chemin qu'ont du parcourir les femmes auteures pour s'exprimer au travers de l'écriture. C'est puissant et cela force le respect. Ces femmes qui ont du se battre et affronter toutes les critiques, qui ont parfois du prendre des patronymes masculins, sont incroyables d'audace et de sincérité. Un livre pour réfléchir. Un livre pour se ressourcer et puiser la force de continuer le combat.
Commenter  J’apprécie          40
La voyageuse de nuit

J'ai écouté tous les livres audio que j'avais vraiment envie d'écouter dans le stock de ce qui se trouve à la médiathèque. Alors maintenant j'emprunte un peu au hasard.

Et déjà, le titre m'a un peu trompé : je pensais que c'était un roman. Alors effectivement, il y a bien au moins un roman qui porte ce titre, mais ici c'est un essai ou un enquête sur la vieillesse.

Qu'est ce que la vieillesse ? quand devient on vieux ? Comment vivre sa vieillesse ? comment aider les vieux à vivre ? C'est plein de questions qui sont particulièrement d'actualité, compte tenu du vieillissement global de la population Française.

C'était intéressant.

Toutefois, j'ai parfois eu l'impression de tourner en rond ; d'entendre les mêmes choses. La parole est donnée aux vieux qui ne sont pas vieux, les autres sont évoqués sans beaucoup de détail.

Mais le sujet reste intéressant. A lire pour apporter de l'eau au moulin de sa propre réflexion
Commenter  J’apprécie          30
La voyageuse de nuit

Non, nous ne connaitrons pas tous le pays blanc de la vieillesse. Certains disparaissent bien avant, tels les personnalités cultes de Jimi Hendrix, Amy Winehouse, Janis Joplin, et quelques autres encore, membres du 27 club. Mais là n'est pas le sujet de Laure Adler. La voyageuse de nuit explore les dernières décennies des 70, 60, 50 voire 40 et plus. C'est selon, car la vieillesse est toute subjective et chacun définit son cap à sa guise.



Laure Adler a mené une grande enquête pendant quatre ans sur le sujet. Elle fait souvent référence à la littérature et la philosophie, au cinéma et à la peinture (Paul Nizan, Kant, Proust, Marguerite Duras, Victor Hugo, Chateaubriand, Flaubert, Simenon, Godard, Monet, Pierre Soulages, Virginia Woolf, ...) et cite les auteurs et artistes. Laure Adler est une femme de grande culture. François Hollande lui a même proposé d'en devenir ministre en 2016, mais lorsqu'il l'a appelée, elle a cru à un canular téléphonique.



Elle a rencontré de nombreuses personnes, seniors pour la plupart mais pas seulement. Elle met bien sûr en avant sa propre expérience, elle a 70 ans lorsqu'elle publie le livre en 2020. La voyageuse de nuit, c'est l'auteur, elle-même. Dans le sillon de Simone de Beauvoir, la féministe Laure Adler défend la cause des vieilles et des vieux.
Commenter  J’apprécie          40
La voyageuse de nuit

70 ans, l'age de l'auteure, le mien aussi !

Les rides, les douleurs, les questions, ses questions sont aussi les miennes.

Elle y répond avec intelligence et humour, culture et émotion, sens et sensibilité !

Un peu trop intellectuel pour moi, trop de citations et d'errements : j'ai plusieurs fois eu l'impression qu'il n'y avait pas de plan !

Mais en fait, un peu comme notre vie, il n'y a pas de plan, défini ! Et si par hasard, il existait, les autres, cet enfer parfois , nous aideraient à le changer, passer du A au B et ainsi de suite.

Donc il faut accepter de se laisser bousculer, parfois rudement, de passer subrepticement de jeune à vieux, à ne pas vouloir, ne pas pouvoir, ne plus pouvoir, ne plus vouloir !

Selon son propre caractère, sa vie !

Sage ou rebelle, notre vieillesse sera à notre image, car nous sommes .. nous !

Ou ne sera pas si la maladie nous atteint.

Un jour yoga ou qi gong, l'autre jour moto, laissons la vie, l'humeur et l'humour nous toucher là où elle veut, tant qu'elle veut.
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laure Adler (2289)Voir plus

Quiz Voir plus

CYRANO DE BERGERAC (Rostand)

Quel est l'autre prénom de Cyrano?

Séraphin
Saturnin
Savinien

12 questions
1681 lecteurs ont répondu
Thème : Cyrano de Bergerac de Edmond RostandCréer un quiz sur cet auteur

{* *}