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Critiques de Laure Adler (313)
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Françoise Héritier, le goût des autres

Rien ici d’une biographie critique, malgré le contact avec les papiers personnels d’Héritier déposés aux Archives nationales, mais tout d’une évocation émue et fougueuse mettant en scène les visages de celle que sa portraitiste appelle simplement « Françoise ».
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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La voyageuse de nuit

Bel exercice de style de 200 pages reflétant l’immense culture de l’autrice. Il faut dire que Laure Adler a des références , ses développements sont très étoffés, même si l’on n’en voit pas bien le fil conducteur, illustrés de témoignages de célébrités et de nombreuses citations littéraires. Franchement je voyais l’avancée en âge plus simplement et aurais préféré une dissertation moins académique, plus personnelle et moins intellectuelle. Ce n’est que sur la fin que s’amorce un début de réflexion qui ne s’éloigne cependant guère des lieux communs. Pour tout dire, je n'aurais pas lu ce livre, plutôt orienté vieillesse féminine, s'il n'était arrivé tout seul dans ma bibliothèque , mais je ne pouvais me résoudre à le transférer sans le lire dans la boîte à livres la plus proche, d'autant plus que j'apprécie en général les prestations de Laure Adler. Alors, voilà qui est fait, laborieusement. La note faible ne reflète que ma partialité d’homme , pour qui, si j ‘ai bien compris l’autrice, la vieillesse est beaucoup plus facile. Ce serait-il agi d’une copie de bac, elle aurait sans doute été créditée d’un 20/20.
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À ce soir

Pas facile à lire, ni à lâcher : le rythme de l'écriture et le sujet tiennent en haleine, mais il faut s'accrocher. Je m'attendais - sans trop savoir pourquoi - à quelque chose de léger, raté. Pour autant, contente d'avoir tenté cette lecture qui sort un peu de mes habitudes. Ponctuellement d'accord, trop souvent, non merci.
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Françoise Héritier, le goût des autres

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La voyageuse de nuit

Laure ADLER témoigne d’un nombre impressionnant de situations personnelles qu’elle a vécues ou celles dont elle a été témoin.

La vieillesse et la mort sont les thèmes centraux de son essai. Elle jette un regard critique et une analyse pertinente sur la place des personnes vieillissantes dans notre société, proposant à la fin de son ouvrage des pistes telles que l’insertion de cette partie de la population davantage dans la cité, le partage des structures ou des générations par exemple.

Des citations et références variées étaient ses propos.

Une approche de la vieillesse peu souvent abordée sous cet angle aussi complet et complexe, mais une nostalgie d’un temps passé, perdu qui est véhiculé à plus d’un moment…. La perte d’activité, la modification physique apparaissent source de souffrance.
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Les femmes artistes sont dangereuses

Explorant les archétypes et les codes de l'histoire de l'art, Laure Adler analyse, à travers leurs œuvres, le lent basculement des femmes vers l'autonomie artistique et la reconnaissance du travail de création, trop longtemps laissée aux seuls main et signatures des hommes.



Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces créatrices depuis la Renaissance jusqu'à nos jours.



Une très belle lecture, surtout que je ne connaissais pas la plupart des artistes. J'ai retrouvé avec plaisir les portraits de celles que je connais et apprécie beaucoup (18 en tout), et découvert de nombreuses artistes, dont la plupart des portraits m'ont énormément intéressée.



Après, c'est un premier pas vers la découverte. Les textes sont courts, ce qui plaira au plus grand nombre, car du coup, aucun ennui.



Une très belle façon de s'immerger dans l'art au féminin. Et j'ai pris conscience de mes lacunes 😄



Très bel ouvrage très instructif.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Agnès Varda

Mona singularité avortée est l'apologie du rien, un potentiel carbonisé lâché, sur les routes par tous les temps, ne pensant uniquement qu'à subsister sommairement au jour le jour au fil de ses rencontres.



Aucune motivation autre que la récurrence d'une errance assumée éternellement reconduite.



Un choix libre de se laisser lentement dépérir au contact de partenaires bien souvent amorphes et marginalisés aux propos rares avec lequel on se sent bien.



Aucune réalisation de soi autre que survivre et quémander sans reconnaissance dans un froid polaire sa substance quotidienne, dans un état de plus en plus second dont l'échéance à cours terme ne peut être que dramatique.



Impact final d'une proie vulnérable et nauséabonde, bien souvent à ciel ouvert, lanterne décatie aux vêtements plus qu'élimés, affaiblie par les privations et le manque de sommeil.



Laminée sans répit par les conséquences dramatiques de son refus de s'investir.



S'éteignant lentement, sans laisser une trace de son passage autre qu'un souvenir évanescent.



Sans toit ni loi Agnès Varda 1985.

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La voyageuse de nuit

Je me suis retrouvée dans cet essai, fruit d'une réflexion d'une personne de ma génération sur la vieillesse.

Non, 20 ans n'est pas le plus bel âge de la vie, oui, on peut être plus heureux beaucoup plus tard.

Dans ce livre érudit, l'autrice s'appuie sur de nombreux et nombreuses écrivain.es, peintres, cinéastes vivant.es ou mort.es, (plusieurs par suicide, d'ailleurs), souvent des femmes pour agrémenter son propos.

Vieillir en France dans un lieu misérable n'est pas la même chose que vieillir en Afrique dans une tribu qui respecte la sagesse des anciens (peu nombreux).

Un.e artiste se révèle parfois dans sa dernière œuvre, munificente.

A noter que cet essai a été rédigé pendant la crise sanitaire, et s'en est inspiré.

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La voyageuse de nuit

Vieillir, la belle affaire … Laure Adler a 70 ans et du temps devant elle, confinement oblige. Et voilà qu'elle entame un travail d'introspection, la jeunesse, la vieillesse, on devrait s'y préparer, on sait dès le départ que l'on pourrait avoir la chance de vivre vieux.

Pas qu'elle n'y avait jamais pensé avant, mais là, tout à coup, c'est flagrant. Ses articulations sont douloureuses, le reflet dans le miroir est cruel, « la vieillesse c'est dans la tête ». Certes mais dans le corps également.



Elle est pourtant encore très active et déborde d'énergie, elle a la chance d'être employable et employée, ce que n'ont pas toutes les « vieilles » de son âge, même celles qui aimeraient continuer à travailler. Elle aborde entre autres le peu de rôles offerts aux actrices / comédiennes après 50 ans. Les femmes sont décrépites alors que les hommes, évidemment, restent sexy et flamboyants.



Il s'agit d'un essai/réflexion et analyse d'auteurs, de textes, d'expériences vécues par elle, par des proches. Elle part un peu dans tous les sens, elle balaie l'Histoire et aussi les petites histoires personnelles, elle propose de nombreuses pistes de réflexions qui sont bienvenues, quand comme moi, on frise la soixantaine et que l'on vit avec un « vieux » de 71 ans …



On est toujours le vieux de quelqu'un. Quand mon grand-père est décédé à l'âge de 61 ans, tout le monde se désolait … il était si jeune. Pas que je n'étais pas triste, mais moi j'avais 12 ans et sincèrement, de mon point de vue, mon grand-père, c'était un « vieux ».

Quand ma grand-mère se désolait du décès d'une connaissance, elle me disait parfois : si jeune pour mourir, elle n'avait pas encore 80 ans … Évidemment, pour elle qui en avait déjà 85 ça faisait bien jeune tout cela.



Vieillir n'a pas le même poids ni la même signification que l'on soit homme ou femme, malade ou bien portant, riche ou pauvre. Que de lieux communs me direz-vous. Mais en lisant toutes ces réflexions étayées par des exemples et contre-exemples, chiffres et statistiques à l'appui, on en prend conscience de façon bien plus percutante.

Vivant en Belgique, nous avons la chance de pouvoir choisir notre fin de vie.

L'euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs sont aussi des sujets abordés dans cet ouvrage.



Ce n'est pas un texte militant mais c'est un texte malgré tout politique puisque le simple fait d'en parler nous donne à voir à quel point la vieillesse est un sujet politique par les choix que font nos gouvernants.



Un ouvrage érudit, intelligent, des faits et des hypothèses, quelques passages plus émouvants quand elle incarne ses exemples en citant des personnages connus ou des situations vécues, un mélange d'intime et d'universel qui nous donne à penser à notre vieillesse, à nos choix et aux solutions possibles pour la vivre le plus sereinement possible.



Note d'optimisme, le fait que l'on vive maintenant plus vieux et surtout en meilleure santé qu'il y a 2 ou 3 générations, et que l'on peut par conséquent profiter au mieux de ce 3ème, 4ème et même 5ème âge. Libérés des contraintes liées aux carrières, aux enfants, aux investissements financiers, immobiliers, … les retraités ont du temps devant eux pour sortir, se divertir, faire du sport, courir les expositions, aller au théâtre, aider les enfants en s'occupant des petits enfants, de nombreuses activités réjouissantes.



"Sacks l'affirme : "Je ne considère pas l'âge mûr comme une période vouée au déclin que l'on devrait subir le mieux possible mais comme un moment de plaisir et de liberté, où je suis libéré de l'exigence factice du début, libre d'explorer ce que je souhaite...."(p79)"



Etant fidèle auditrice de Laure Adler sur France Inter dans son émission « l'heure bleue » et à la télévision dans l'émission « c'est ce soir » (entre autres) je ne doutais pas de la qualité journalistique et épistémologique de cet ouvrage. Je suis enchantée de ma lecture, que j'ai comme souvent largement partagée avec l'homme.





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Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

C'est à nouveau un très beau tome de la série "les femmes qui [...] sont dangereuses". Il y a des portraits de personnalités plus ou moins connues, j'ai vraiment aimé la partie sur les excentriques, ma pile à lire s'est dangereusement allongée !

J'ai apprécié le format de chaque chapitre : présentation du contexte, grande photo de l'autrice, quelques détails sur sa vie, son caractère, ... vraiment très intéressant.
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Agnès Varda

Une passionnante première approche biographique, assortie de 160 très belles photos.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Agnès Varda

Laure Adler rend hommage à Agnès Varda dans un essai biographique illustré par 150 photos inédites issues des archives de l’artiste : magnifique !
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Les femmes qui aiment sont dangereuses



En ce jour d’Halloween, point de fantôme ou autre monstre ! Je vais te parler de femmes.

Quoi de plus dangereux qu’une femme amoureuse ?!

Mystérieuses, mythiques, mythologiques, fascinantes, intelligentes, désireuses, charmeuses, envoûtantes, etc…

L’analyse de quelques œuvres mettent les femmes à l’honneur dans ce bel ouvrage.

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La voyageuse de nuit







« La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel. » Chateaubriand



Intéressant. L’auteure enquête sur la vieillesse. Avec elle, on rencontre la perception de la vieillesse dans la société, chez différents individus connus comme Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Annie Ernaux, Georges Sand, Benoite Groulx, des peintres aussi et des personnages littéraires. Elle nous dépeint le rejet de la femme vieille considérée comme sorcière et pleine de sortilèges dans certaines sociétés et civilisations anciennes. Il y a cependant des choses que l’on sait déjà : la mise au rancart des femmes plus vieilles au cinéma et à la télé, par exemple. L’approche est historique et sociologique, politique par moments. On est content d’apprendre qu’au XIXe, les vieux avaient un poids social indéniable. Et puis, il y a tous ces artistes, écrivains, musiciens qui ont atteint le summum de leur art à un âge avancé. On va d’un à l’autre, espérant, puis un peu interrogatifs.Comment est-ce maintenant dans la société actuelle ? Que pouvons-nous faire ? Vraiment, Laure Adler explore tous les visages de la vieillesse et la sienne propre. On peut, à travers, ce livre, se situer nous-même comme personne, jeune ou âgée, avec notre propre perception de la vieillesse. J’ai bien aimé ce voyage de nuit.

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Les femmes qui lisent sont dangereuses

les femmes qui lisent sont dangereuses de Laure Alder. C'est un recueil de peintures qui représente les femmes en train de lire à travers toutes époques et tous les pays. Il décrit le rapport des femmes à la lecture et l'image qu'elles renvoient à travers les siècles. Ce livre est absolument magnifique car il regroupe des peintures extraordinaires mais aussi quelques photographies. Chacune des représentations est accompagnée d'un récit qui est écrit par l'historienne Laure Alder spécialiste de l'histoire des femmes aux 19 et 20ème siècle.
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À ce soir

Un témoignage glaçant et d'une extrême beauté.

Un récit autobiographique, Laure Adler écrit 17ans jour pour jour après le décès de son bébé. C'est un récit court, la lecture peut être douloureuse. Beaucoup de pudeur, de "silences".... la culpabilité de cette mère coupable d'être vivante et de devoir survivre à des promesses avortées.
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La voyageuse de nuit

Un essai abordant le sujet de la vieillesse, au travers d’une riche documentation, avec émotion, délicatesse, tendresse!

“Cela devient un sport de haut niveau que de savoir “manager” la dernière partie de son existence.”

… “Je ne veux pas retrouver ma jeunesse. Surtout pas. Je ne suis pas dans la nostalgie du passé. Je ne me trouve pas si différente. Certes je suis un peu ralentie. J’attends que le feu soit rouge pour traverser, je ne trouve pas les clefs dans mon sac, j’oublie où je me suis garée la veille, je me trompe de jour pour des rendez-vous, je ne veux plus sortir tous les soirs, je ne m’assagis pas pour autant, je ne me sens pas diminuée dans ma joie de voir en ce début de printemps confisqué…, les bourgeons sur les arbres dans ma rue et ce n’est pas parce que je vieillis que je ne participe pas pleinement à ce renouvellement. Pourtant chaque printemps est poignant: combien m’en reste-t-il à vivre?

Simone de Beauvoir ajoute:”Chaque jeune deviendra, lui aussi, un vieux et la jeunesse, elle aussi, n’a qu’un temps. Tout vieux a été jeune mais tout jeune n’a pas eu, comme chaque vieux, le privilège de mettre à distance les vacarmes du temps qui obstruent l’intensité du présent…” Et si c’était quand même bien d’être vieux?”



A lire au gré de nos humeurs!
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La voyageuse de nuit

« Moi je suis devenue une autre, alors que je demeure moi-même. » Simone de Beauvoir a raison bien sûr. Et Laure Adler, dans son livre, qui n’a rien d’un roman, mais plutôt d’un journal intime, égrène ce temps de la vieillesse. Qu’en est-il aujourd’hui ? Oh le constat est simple : la société actuelle traite les vieux et les vieilles comme des citoyens de 3ème zone et les parque dans des coins perdus et entre quatre murs que l’on appelle EHPAD. On meurt loin des siens en général, souvent en s’endormant comme ça on n’embête plus personne. Pourtant revenons à Simone : on vieillit certes, mais en restant toujours soi-même. Ce livre est à lire. Surtout que les jeunes le lisent en masse. Pourquoi ? Pour envisager le pire : leurs vieux jours. Et qu’ils se fassent déjà une idée du monde monstrueux qu’ils se préparent. Notre génération est au seuil de ce moment crucial et déjà elle en a peur.
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À ce soir

Un livre que j'ai lu il y a plusieurs années. De mémoire, ma fille avait l'âge du petit Rémi quand j'ai lu le livre.

J'avais la gorge nouée, j'ai beaucoup pleuré.

C'est un livre que je ne prêterai pas, que je n'ai pas prêté.

C'est trop douloureux la mort d'un enfant.

Ce livre encore aujourd'hui m'a tellement ému que je ne dis jamais ''A ce soir'' par superstition.

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Les femmes qui lisent sont dangereuses

Très beau livre.

La partie introduction est très intéressante et dense, j'ai beaucoup aimé le côté analyse générale de la situation des femmes à travers l'histoire. Les tableaux et œuvres présentés ensuite sont magnifiques (évidemment !) et décortiqués parfois très finement. On peut sentir le moment d'intimité que s'offre la femme qui lit et qui se crée une enveloppe protectrice. L'accent est souvent mis sur la notion de liberté individuelle. Bref, c'était une bonne lecture !

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