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Critiques de Laure Adler (315)
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Les femmes qui lisent sont dangereuses

C'est un livre de référence qui met en relation la femme, la lecture et la peinture.

Les auteurs nous présentent le rôle que joue la lecture dans la vie des femmes à travers des tableaux bien choisis et bien interprétés.
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À ce soir

Un texte très émouvant, écrit par une mère qui nous fait vivre sa douleur, ses espoirs, ses craintes quand son enfant se trouve en soins intensifs à l’unité pédiatrique d’un hôpital. Face à la résistance physique de l’enfant, elle refuse d’envisager l’issue fatale, se ronge de culpabilité par la suite de ne pas avoir voulu accepter l’inacceptable. Mais la vie continue, et il faut vivre avec ses souvenirs et sa peine…

Un livre d’une écriture soignée qui nous envahit de tous les sentiments ressentis par l’auteure.

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À ce soir

Ce soir-là, Laure Adler échappe de justesse à un accident de la route qui aurait pu la tuer. Sonnée, de retour chez elle, elle s’apprête à enlever sa montre pour prendre un bain, l’inscription à ce soir y est presque effacée par la buée mais la date, elle, est inscrite à jamais. 17 années se sont écoulées depuis la mort de son petit garçon Rémi. Emporté à quelques mois par une mort subite, qui n’a pourtant eu de soudain que le nom, puisque l’enfant est resté plusieurs mois à l’hôpital entre la vie et la mort.



Ce soir-là, le récit de cette douleur s’impose à Laure Adler. Elle raconte Rémi, sa si courte vie, sa si longue mort, elle raconte sa souffrance de maman, sa culpabilité, l’incompréhension, toutes ces questions à jamais sans réponses.



De courts paragraphes se succèdent, mélangeant les souvenirs. C’est un livre dont la lecture est forcément difficile mais Laure Adler ne cherche pas à nous faire pleurer, elle partage simplement son chemin de douleur qui n’a pas de fin. La vie continue, oui malheureusement la vie a continué…



http://www.levoyagedelola.com/
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Les femmes qui lisent sont dangereuses

Sans avoir besoin de lire, les femmes sont toujours dangereuse ! dixit les hommes.

Ceci dit, ce livre est magnifique tant en ce qui concerne la qualité des textes que le choix des tableaux.
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Immortelles

L’amitié, ce sentiment si précieux, peut nous conduire à un peu d’éternité. C’est à cette célébration que souhaite nous faire assister Laure Adler dans son roman Eternelles. C’est le récit des parcours de trois femmes, Judith, Suzanne, et Florence qui ont toutes, à différents moments de leurs vies respectives, rencontré la narratrice, l’ont marquée, influencée, façonnée dans ses choix de vie, affectifs, sociétaux.

Judith, a passé son enfance en Argentine, issue d’une famille d’origine juive polonaise. Sa mère, Ethel, connaîtra la France durant la seconde guerre mondiale .Suzanne, marquée dès l’enfance par l’absence d’un père parti, dit-il, installer des filiales pour le compte d’une grande entreprise au Brésil, éprouve très tôt l’impératif de la recherche de la liberté ; elle se compare à Albertine, personnage de La recherche du temps perdu. Elle est devenue « une fille murée »

Florence, pour sa part, cherche son salut dans les spectacles, dans le théâtre, art dont elle est éprise .Elle fréquente assidûment le festival d’Avignon, assiste aux débordements du Living Theater, à la mise en cause de Jean Vilar par des contestataires.

Ce qui lie la narratrice à ces trois femmes, ce sont des dettes culturelles, des influences : ainsi Suzanne fait-elle découvrir Les nourritures terrestres de Gide au cours de séance de lecture commune.

Bien plus tard, c’est Judith qui assiste avec la narratrice au séminaire de Lacan. Elles découvrent les cours de Julia Kristeva, de Benveniste tandis que Suzanne, qui a intégré l’univers médical, se passionne pour les patients de la clinique de La Borde, dirigée alors par le psychiatre Félix Guattari.

Ces femmes, chacune dans leur parcours, s’apprennent à vivre, à aimer, à avorter, pour ce qui concerne Judith. Elles rayonnent de leurs passions, telle l’implication dans les actions humanitaires pour Suzanne.

La fin du récit est amère ; l’auteure avoue : « La faucheuse n’a pas été tendre avec notre génération. Pas de plan de vie, pas de désir particulier de rester en vie .Nous n’y pensions même pas .Nous nous sentions immortelles. »

On retiendra de ce roman cet hymne à l’amitié, à la rencontre des autres, cet appel à « dormir le cœur ouvert, comme le chantait Gilles Vigneault .Ce roman célèbre aussi l’utopie, le pouvoir des idées et des personnes sur nos vies. Précieux rappel s’il en fût.

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Françoise

Laure Adler a un grand talent de biographe. J'avais lu et aimé son "Margueritte Duras" et j'ai appris beaucoup de choses sur Françoise Giroud qui m'ont éclairé sur bien des aspects de cette personne.



C'est un Rastignac en jupons, ni plus ni moins, femme de pouvoir, femme libre bien en avance sur son temps, d'une ambition démesurée et prête à tout pour parvenir à ses fins. Un mec, presque ! Quoique fille aimante, mère aimante, amoureuse aguerrie...



Les circonstances de la vie font que j'ai connu, il y a quelques années, Madeleine Chapsal, à Saintes, berceau charentais de sa famille. Une femme délicieuse, mais le vivant contraire si je puis dire de Françoise Giroud. J'imagine sans peine ce qu'elle a pu endurer avec cette rivale.



L'auteur de la biographie est trop en empathie avec son sujet pour relever, avec le recul, les errements du couple JJSS-Françoise Giroud, notamment pendant la guerre d'Algérie. Ni regrets ni remords pour leur attitude pendant cette période et silence-radio total sur le chaos qui a suivi l'indépendance de l'Algérie jusqu'aux événements de 1988-1999, du temps du GIA .



J'ai relevé une erreur de date, assez cocasse: en juin 1959, JJSS aurait été menacé par l'OAS qui n'est née... qu'en avril 1961. Cela m'a prêté à sourire.



Pour en revenir au sujet - à Françoise, donc...- je dirais qu'elle ne m'est pas devenue plus sympathique à la lecture de cet ouvrage; ses "zones d'ombres", ses petits arrangements avec la vérité, ses "têtes"(Jacques Chaban-Delmas, Simone Veil, Jacques Chirac...) me la rendent même un peu plus odieuse.



Quant à JJSS (moi aussi j'ai été lieutenant en Algérie, peu de temps après lui...) c'était une baudruche, un digne représentant de ce qu'on appelait naguère encore la gauche-caviar, le radicalisme dans toute son horreur !



Paix à son âme et à celle de son grand amour !



Mais je sais gré à Laure Adler d'avoir réalisé le portrait de cette femme avec tact mais vrai souci de la vérité. Bravo !
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Les femmes qui lisent sont dangereuses

Un très beau livre certes mais truffé de répétitions qu'on aurait pu éviter selon moi, avant l'histoire d'amour des femmes et des livres, on a droit à l'histoire du livre et l'histoire de la religion. Tout est lié, et en même temps pas vraiment. Je suis un peu déçue. je pensais plus en apprendre avec ce livre.
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À ce soir

Après un départ un peu brouillon et pas suffisamment compréhensible, on entre dans le vif du sujet :l'hospitalisation et la perte d'un enfant. Les différents sentiments sont bien décrits mais cela n'a pas suffit pour m'atteindre. Peut être ce livre parle davantage quand on est mère. Par contre, ils devraient être honteux de publier un livre avec autant de paragraphes. Je m'explique, quand vous ouvrez le bouquin, déja, c'est écrit gros mais en plus entre chaque mini paragraphe (il y a régulièrement deux phrases qui se baladent), il y a un saut de 6 lignes. Quel gaspillage...Enfin bon, je suis un peu décue par ce livre.
Lien : http://bookslene.over-blog.c..
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La vie quotidienne dans les maisons closes,..

J'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres. La prostitution est un sujet qui m'intéresse beaucoup et Laure Adler une journaliste que j'ai appréciée.

Le titre m'a fait croire qu'il s'agissait d'un travail d'historienne. Ce qui prouve que je suis plutôt forte pour m'inventer des histoires.

Pourquoi penser qu'une journaliste ferait un travail poussé avec comparaisons et diversification de sources, avec tableaux chiffrés et un compte rendu aussi neutre que possible de ces recherches analytiques ?

Laure Adler romancière nous a fait ici principalement du roman. Je n'y étais pas prête.



Y compris dans le style que je n'ai pas l'heur d'apprécier,trop " je tourne autour du pot,je dis ça mais je dis rien". Les paraphrases c'est bien à petites doses. Et en ce qui me concerne l'avis personnel de l'auteur ne m'intéresse pas trop, il n'a de valeur que celle d'exister.

Les sources sont pour beaucoup littéraires. Je ne m'attendais pas à ce que l'auteur se réfère si souvent ( presque essentiellement) aux textes de Zola,Carco,Sue, Bruant, Dumas, Huysmans Hugo,que des gens bien, mais romanciers certes témoignant de'leur époque,mais avec leurs tripes leurs ressentis,pas historiens,et aussi ces langues de vipères aristocratiques de Goncourt frères,etc... Il aurait été bien que les autres personnes auxquelles elle se réfère par ailleurs soient présentées d'une phrase.



Pour moi c'est insuffisant pour être aussi proche que possible de la réalité historique. C'est d'autant plus surprenant que la bibliographie est importante . Mais le nombre ne fait pas la qualité des sources.



Alors quand même il y a un chapitre sur les rôles de la police qui m'a intéressée.



Tout le reste c'est du resucé,si je peux me permettre cette expression. Pour moi en tout cas.



Donc,oui, déçue, mais ça me passera.









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Agnès Varda

Mona singularité avortée est l'apologie du rien, un potentiel carbonisé lâché, sur les routes par tous les temps, ne pensant uniquement qu'à subsister sommairement au jour le jour au fil de ses rencontres.



Aucune motivation autre que la récurrence d'une errance assumée éternellement reconduite.



Un choix libre de se laisser lentement dépérir au contact de partenaires bien souvent amorphes et marginalisés aux propos rares avec lequel on se sent bien.



Aucune réalisation de soi autre que survivre et quémander sans reconnaissance dans un froid polaire sa substance quotidienne, dans un état de plus en plus second dont l'échéance à cours terme ne peut être que dramatique.



Impact final d'une proie vulnérable et nauséabonde, bien souvent à ciel ouvert, lanterne décatie aux vêtements plus qu'élimés, affaiblie par les privations et le manque de sommeil.



Laminée sans répit par les conséquences dramatiques de son refus de s'investir.



S'éteignant lentement, sans laisser une trace de son passage autre qu'un souvenir évanescent.



Sans toit ni loi Agnès Varda 1985.

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La voyageuse de nuit

Vieillir, la belle affaire … Laure Adler a 70 ans et du temps devant elle, confinement oblige. Et voilà qu'elle entame un travail d'introspection, la jeunesse, la vieillesse, on devrait s'y préparer, on sait dès le départ que l'on pourrait avoir la chance de vivre vieux.

Pas qu'elle n'y avait jamais pensé avant, mais là, tout à coup, c'est flagrant. Ses articulations sont douloureuses, le reflet dans le miroir est cruel, « la vieillesse c'est dans la tête ». Certes mais dans le corps également.



Elle est pourtant encore très active et déborde d'énergie, elle a la chance d'être employable et employée, ce que n'ont pas toutes les « vieilles » de son âge, même celles qui aimeraient continuer à travailler. Elle aborde entre autres le peu de rôles offerts aux actrices / comédiennes après 50 ans. Les femmes sont décrépites alors que les hommes, évidemment, restent sexy et flamboyants.



Il s'agit d'un essai/réflexion et analyse d'auteurs, de textes, d'expériences vécues par elle, par des proches. Elle part un peu dans tous les sens, elle balaie l'Histoire et aussi les petites histoires personnelles, elle propose de nombreuses pistes de réflexions qui sont bienvenues, quand comme moi, on frise la soixantaine et que l'on vit avec un « vieux » de 71 ans …



On est toujours le vieux de quelqu'un. Quand mon grand-père est décédé à l'âge de 61 ans, tout le monde se désolait … il était si jeune. Pas que je n'étais pas triste, mais moi j'avais 12 ans et sincèrement, de mon point de vue, mon grand-père, c'était un « vieux ».

Quand ma grand-mère se désolait du décès d'une connaissance, elle me disait parfois : si jeune pour mourir, elle n'avait pas encore 80 ans … Évidemment, pour elle qui en avait déjà 85 ça faisait bien jeune tout cela.



Vieillir n'a pas le même poids ni la même signification que l'on soit homme ou femme, malade ou bien portant, riche ou pauvre. Que de lieux communs me direz-vous. Mais en lisant toutes ces réflexions étayées par des exemples et contre-exemples, chiffres et statistiques à l'appui, on en prend conscience de façon bien plus percutante.

Vivant en Belgique, nous avons la chance de pouvoir choisir notre fin de vie.

L'euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs sont aussi des sujets abordés dans cet ouvrage.



Ce n'est pas un texte militant mais c'est un texte malgré tout politique puisque le simple fait d'en parler nous donne à voir à quel point la vieillesse est un sujet politique par les choix que font nos gouvernants.



Un ouvrage érudit, intelligent, des faits et des hypothèses, quelques passages plus émouvants quand elle incarne ses exemples en citant des personnages connus ou des situations vécues, un mélange d'intime et d'universel qui nous donne à penser à notre vieillesse, à nos choix et aux solutions possibles pour la vivre le plus sereinement possible.



Note d'optimisme, le fait que l'on vive maintenant plus vieux et surtout en meilleure santé qu'il y a 2 ou 3 générations, et que l'on peut par conséquent profiter au mieux de ce 3ème, 4ème et même 5ème âge. Libérés des contraintes liées aux carrières, aux enfants, aux investissements financiers, immobiliers, … les retraités ont du temps devant eux pour sortir, se divertir, faire du sport, courir les expositions, aller au théâtre, aider les enfants en s'occupant des petits enfants, de nombreuses activités réjouissantes.



"Sacks l'affirme : "Je ne considère pas l'âge mûr comme une période vouée au déclin que l'on devrait subir le mieux possible mais comme un moment de plaisir et de liberté, où je suis libéré de l'exigence factice du début, libre d'explorer ce que je souhaite...."(p79)"



Etant fidèle auditrice de Laure Adler sur France Inter dans son émission « l'heure bleue » et à la télévision dans l'émission « c'est ce soir » (entre autres) je ne doutais pas de la qualité journalistique et épistémologique de cet ouvrage. Je suis enchantée de ma lecture, que j'ai comme souvent largement partagée avec l'homme.





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Les femmes qui lisent sont dangereuses

Très beau livre.

La partie introduction est très intéressante et dense, j'ai beaucoup aimé le côté analyse générale de la situation des femmes à travers l'histoire. Les tableaux et œuvres présentés ensuite sont magnifiques (évidemment !) et décortiqués parfois très finement. On peut sentir le moment d'intimité que s'offre la femme qui lit et qui se crée une enveloppe protectrice. L'accent est souvent mis sur la notion de liberté individuelle. Bref, c'était une bonne lecture !

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Marguerite Duras (Biographie)

Travail de précision pour Laure Adler , 600 pages tout de même . Un peu rébarbatif pour moi , très dense, énormémént de détails . J'étais contente de l'avoir terminé . Marguerite Duras m'y est apparue très hautaine , narcissique, très tourmentée et pas du tout sympathique . J'avais lu l'amant et modérato Cantabilé que j'avais bien appréciés et je n'imaginais pas une femme aussi désagréable . Comme quoi il ne faut pas mélanger l'oeuvre et l'auteur . Coup de chapeau à Laure Adler pour ce travail de titan
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La voyageuse de nuit

La vieillesse... une période dans laquelle on n'est jamais pressé d'arriver. Mais autant faire bon cœur contre mauvaise fortune. de toute façon à part mourir avant de l'atteindre, elle est inéluctable.

Alors voici un livre à lire. Histoire de découvrir ce que vieillir veut dire. Ce n'est donc pas - la 4e de couverture le rappelle - un guide pour bien vieillir.

C'est une analyse aussi de la société face à la vieillesse (mots adoucis (vieux ==> seniors ⁻ grand âge ==> 3e, 4e, 5e âge...) avec le rappel de ce qu'ont pu dire - entre autres - Ernaux, Sarraute, Beauvoir, etc..

Le meilleur résumé, c'est le bandeau du livre qui l'écrit :

- C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour : la vieillesse

- c'est là que je vis désormais, dans ce lieu dont personne ne parle

- c'est un chemin personnel. Tendre. Joyeux et vital"
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Marguerite Duras

Le très beau et volumineux livre que lui a consacré Laure Adler (Flammarion, 2013), sobrement intitulé Marguerite Duras, nous permet de découvrir à travers de magnifiques photos le parcours d’une femme et d’une écrivaine d’exception. Divisé en 5 chapitres chronologiques, le livre nous promène au gré d’extraits d’entretiens ou de romans dans la vie de Marguerite Duras, créant ainsi un bouleversement intime chez le lecteur, frappé en douceur par les changements physiques, sociaux et culturels d’un être humain. De très nombreuses reproductions de manuscrits permettent également de découvrir le travail harassant de réécriture auquel se livrait l’écrivaine pour arriver à ce style si particulier et inimitable.
Lien : https://murmuredelombre.word..
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La voyageuse de nuit

Il faut avoir le moral pour lire ce livre quand on arrive à l'Age de la voyageuse de nuit ! Laure Adler nous livre une réflexion sur ce que c'est que vieillir quand on est une femme, comment on le perçoit, le vit à travers son corps et à travers le regard et les remarques que vous livrent les autres. Son étude s'appuie sur ses lectures, les essais des autres philosophes et écrivains qu'elle a côtoyés et les interviews qu'elle a menés auprès de proches et dans les EHPAD ou plus pudiquement maison de retraite.
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Les femmes qui lisent sont dangereuses

Sont-elles si dangereuses ces femmes dont parlent si bien Laure Adler et Stephan Bollmann ? En tout cas, elles son décrites avec une infinie délicatesse au travers de très nombreuses reproductions d'ouvres picturales, assorties de propositions de "lectures" très intéressantes. La progression de la représentation féminine dans l'art, et donc la place de la femme dans la société, sont remarquablement emmenées et les deux auteurs évitent de verser dans une forme d'ésotérisme qui destinerait le livre aux seuls initiés à la peinture. Un très bel ouvrage auquel on pourra se référer à la demande.
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La voyageuse de nuit

Beaucoup de lieux communs dans ce livre. Est il vraiment utile, dans le sens, ne réfléchit on pas par nous mêmes au fil des dizaines qui passent.

Laure Adler fait de belles rencontres, mais ça reste un livre de notes et de ressentis personnels qui ne m'apportent pas grand chose. Bref, un livre à déposer pour d'autres personnes plus sensibles à son style d'écriture...
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La voyageuse de nuit

J'ai écouté tous les livres audio que j'avais vraiment envie d'écouter dans le stock de ce qui se trouve à la médiathèque. Alors maintenant j'emprunte un peu au hasard.

Et déjà, le titre m'a un peu trompé : je pensais que c'était un roman. Alors effectivement, il y a bien au moins un roman qui porte ce titre, mais ici c'est un essai ou un enquête sur la vieillesse.

Qu'est ce que la vieillesse ? quand devient on vieux ? Comment vivre sa vieillesse ? comment aider les vieux à vivre ? C'est plein de questions qui sont particulièrement d'actualité, compte tenu du vieillissement global de la population Française.

C'était intéressant.

Toutefois, j'ai parfois eu l'impression de tourner en rond ; d'entendre les mêmes choses. La parole est donnée aux vieux qui ne sont pas vieux, les autres sont évoqués sans beaucoup de détail.

Mais le sujet reste intéressant. A lire pour apporter de l'eau au moulin de sa propre réflexion
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À ce soir

Laure Adler echappe de peu à un accident de voiture un 16 Juillet, date anniversaire de la mort de son bébé Rémi qu’elle a perdu 17 ans auparavant

Cela declenche l’écriture de ce poignant témoignage même s'il est un peu confus au départ, comme une mémoire qui aurait du mal à se mettre en route.

L’enfant comme l’auteure l’appelle ,alors qu’il est en garde chez une nounou fait un grave malaise respiratoire et est transporté d’urgence à l’hôpital. Bien sûr sa mère se culpabilise beaucoup de n’avoir pas été presente lorsque c’est arrivé. Laure Adler décrit avec justesse l’impuissance des parents face à un bébé en réa, intubé et médicalisé

On a beau savoir que l’issue sera fatale, on reprend espoir lorsqu’elle décrit le combat pour la vie de cet enfant qui à un moment grossit et semble en bonne voie de guérison.

L’écriture est haletante, les paragraphes parfois très courts comme une respiration difficile à trouver.

Un livre sans pathos ,plein d’une belle humanité





































































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