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Citations de Lorrie Moore (51)


« Je n’arrive pas à croire que Maria se marie en blanc », déclara Nickie.
Je haussai les épaules.
« Quelle couleur voudrais-tu qu’elle porte ?
- Du gris ! répondit aussitôt Nickie. Pour faire honneur à son cerveau ! Pour prouver qu’elle possède un peu de matière grise ! »
(Merci pour l'invitation)
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Les gens mouraient, mais si on arrivait à oublier qu'ils étaient morts, même un instant, ils gagnaient une sorte d'immortalité. Ils continuaient à vivre, même morts.
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Zoé disait toujours que le truc pour voyager en toute sécurité c'était de ne jamais acheter de billet à prix réduit et de se répéter que votre vie était trop médiocre pour valoir le coup d'être vécue, comme ça, si l'avion s'écrasait, ce ne serait pas un drame. Si l'avion ne s'était pas écrasé, puisque vous aviez réussi à le maintenir en l'air grâce à votre propre insignifiance, il vous restait à en sortir en titubant, à trouver vos bagages, ainsi qu'une bonne raison de continuer à vivre quand le taxi arriverait.
(Et, en plus, vous êtes moche)
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Elle n'aimait pas se lancer dans des aventures dont le seul but était de s'en sortir vivant.
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"Tu sais, tu devrais porter du bleu - du bleu et du blanc - près de ton visage. Ça mettrait en valeur ton teint." Il tendit un bras vers elle pour lui montrer comment le bracelet bleu qu'il portait lui seyerait au teint, mais elle le repoussa.
"Dis-moi, Earl. Qu'est-ce que ça t'évoque le mot tapette?".
Il recula et secoua la tête, incrédule.
"Franchement, je devrais tout bonnement éviter de sortir avec des femmes de tête. Vous êtes toutes timbrées. On n'a pas de mal à deviner ce que la vie vous a fait. Je m'en tire mieux avec les femmes qui travaillent à mi-temps."
(Et, en plus, vous êtes moche)
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Le pardon des enfants est une grâce du ciel.
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Ruth commença à se sentir mal, de manière générale. Son corps, qui n’avait jamais été un temple, était passé de l’état de foyer à celui de maison, avant de devenir une cabine téléphonique, puis un cerf-volant. Il ne l’abritait plus. Elle ne s’y sentait plus hébergée.
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“What makes humans human is precisely that they do not know the future. That is why they do the fateful and amusing things they do: who can say how anything will turn out? Therein lies the only hope for redemption, discovery, and-let’s be frank—fun, fun, fun! There might be things people will get away with. And not just motel towels. There might be great illicit loves, enduring joy, faith-shaking accidents with farm machinery. But you have to not know in order to see what stories your life’s efforts bring you. The mystery is all.”
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“Pulling through is what people do around here. There is a kind of bravery in their lives that isn’t bravery at all. It is automatic, unflinching, a mix of man and machine, consuming and unquestionable obligation meeting illness move for move in a giant even-steven game of chess – an unending round of something that looks like shadowboxing, though between love and death, which is the shadow? “Everyone admires us for our courage,” says one man. “They have no idea what they’re talking about.”

“Courage requires options,” the man adds.

“There are options,” says a woman with a thick suede headband. “You could give up. You could fall apart.”

“No you can’t. Nobody does. I’ve never seen it,” says the man. “Well, not really fall apart.”
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“Every arrangement in life carried with it the sadness, the sentimental shadow, of its not being something else, but only itself. ”
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Et bientôt nous sommes en haut, à enlever le dessus de lit, avec quelque chose en nous qui bat et demeure bienveillant, des haches qui s'écrasent, des visages qui se pressent, une lente friction de membres et de poitrines, de bouches contre les draps ; cette dispute, c'est la fesse.
Parfois sa poitrine se soulève de dessus la mienne avec un bruit de sucement doux à cause de l'espace humide emprisonné entre nos sternums - quelque chose de mouillé et d'hésitant, comme la faune sous-marine ou un cœur qui ne peut pas s'arrêter de battre même en essayant. Nous haletons, sans bruit, dans l'obscurité, et puis le déferlement de tornades violettes et nocturnes à travers mes jambes et jusque derrière mes yeux, qui plombe et s'enroule autour de ma colonne vertébrale, et je sais que si je peux continuer à me sentir comme ça, c'est bon, si je peux sentir ça c'est que je ne suis pas morte, que je ne mourrai pas.
La vie est triste. En voici un exemple.
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