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Critiques de Lucia Etxebarria (228)
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Je ne souffrirai plus par amour

Je pense que ce livre est indispensable. Il faut surtout le garder et le relire de temps en temps au moindre petit coup de spleen. Il permet de faire le point sur soi-même et de remettre de l'ordre dans ses idées et dans ses pensées.

Contrairement aux autres critiques je pense qu'il est plus destiné aux femmes qu'aux hommes.
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Un miracle en équilibre

Difficile à résumer mais la 4e de couverture le fait très bien! J'ai beaucoup aimé le ton de cette longue lettre adressée par la narratrice à sa fille qui vient de naître. Et pourtant, je craignais le pire après avoir lu la note de lecture d'une amie et après avoir lu les premières pages mais, passée la surprise du style, très "bavard", c'est un très beau livre , plein d'amour et de tendresse, avec une histoire distillée petit à petit au gré de flash-backs pas toujours dans l'ordre (mais on s'y retrouve) et surtout des personnages attachants, chacun dans leur genre...



Un livre qui me réconcilie un peu avec la notion de "maternité", laquelle n'a pas du tout été évidente pour moi...
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Cosmofobia

Ce roman foisonnant nous emmène à la découverte d’un quartier populaire espagnol.

Une dizaine de protagonistes s’y croisent, s’y aiment, s’y déchirent…(téléopératrice fauchée, éducatrice végétarienne, clandestins, barman artiste…)



Une formidable comédie humaine dans toute sa splendeur !

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Amour, Prozac et autres curiosités

Après une lecture poétique et onirique de Bauchau, je me suis plongée dans l’univers désopilant de Lucia Etxebarria. Roman qui tour à tour nous fait rire avec les frasques des héroïnes espagnoles assez déjantées, où l’auteure a voulu montrer trois tranches de vies différentes mais qui sont unies dans la souffrance et la solitude. Naturellement, les livres de Etxebarria s’adressent essentiellement à un public féminin... Aussi, si vous êtes un homme, passez votre chemin sinon vous serez déçu comme Eric Zemmour, qui n’a pas compris que certaines lectures ne doivent pas être lues par des hommes. Et pire, je me demande comment il a eu l’idée de s’aventurer dans les romans de Lucia Etxebarria (cfr. la video).D’ailleurs, j’espère que Lucia Etxebarria se servira de lui comme une caricature grotesque dans son prochain roman afin lui renvoyer l’ascenseur.Pour revenir au livre, ce titre est une bonne découverte et donne la pêche pour démarrer la journée grisonnante de cet automne.

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Amour, Prozac et autres curiosités

C'est cru, très cru, ça secoue un peu mais ce n'est pas si mal écrit et on s'attache au personnage central et à ses soeurs, toutes un peu paumées mais de façons trés différentes (fêtarde, maman modèle, executive glaciale), on plonge dans les milieux branchouilles madrilènes... j'ai lu ça très vite et sans déplaisir.
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Sex & Love Addicts

A Madrid, il est un groupe de rock qui est de plus en plus connu. Pumuky, le chanteur charismatique, enchaîne les concerts avec les musiciens Mario et Romano. Autour d'eux, beaucoup de femmes gravitent, dans un univers de soirée, de fête, d'alcool et de drogue aussi, surtout pour la figure emblématique qu'est Pumuky. Un jour, ce dernier est tragiquement retrouvé mort. Suicidé ? Tué pour règlement de comptes sur fonds de stupéfiants ? Son entourage revient sur les relations et le passé proche de Pumuky. Ses anciennes maîtresses, son meilleur ami, etc, livrent chacun leur version des faits.



Avec Sex & Love Addicts, on fait une plongée dans un Madrid glamour, assez destroy, où les relations sexuelles sont souvent éphémères et souvent interchangeables. Beaucoup de personnages dans ce microcosme plûtot aisé, et le schema de la première page n'est pas de trop pour nous aiguiller. L'auteure a alterné les chapitres où une personne de l'entourage de Pumuky est décrite dans une tranche de sa vie, avec des pages d'interview où ce même personnage raconte son lien avec Pumuky et ce qu'il pense de cette mort mystérieuse. Alternance qui se répète neuf fois, faisant ainsi découvrir au lecteur autant d'angles de vues, autant de versions possibles, autant d'indices vrais ou non, qui nous orientent ou, bien au contraire, nous perdent.

Car il ne faut pas compter sur ce roman pour nous diriger vers la vérité des faits. Le meurtre de Pumuky ne sera pas clairement élucidé, à moins que le lecteur se persuade lui-même des raisons de la disparition de l'artiste.(...)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Amour, Prozac et autres curiosités

Ce livre alterne les histoires parallèles de Cristina, Rosa et Ana, trois sœurs espagnoles, qui se sont construites comme elles ont pu : sans père et avec une mère froide. Ces sœurs, que tout oppose, sont finalement bien semblables dans leurs problèmes avec la vie, dans leur solitude, qui les pousse à mener telle vie et pas une autre.



Je n'ai pas trouver d'humour particulier dans ce livre, comme annoncé. Des descriptions crues, oui, mais je ne trouve pas que cela est quelque chose d'humoristique. Au contraire, les scènes de sexe aussi crues m'ont semblé tout à fait appropriées à l'ambiance que veut nous faire ressentir l'auteure. Quelque chose de pesant, de moite.

Les différentes histoires nous montrent comment on réagit face à ce que l'on a vécu dans notre enfance, mais aussi, je crois, comment on peut s'en sortir.



Ce livre est intéressant et sur le coup, il marque. Il dérange par certains aspects que je ne dévoilerais pas. Je ne peux cependant. pas dire que j'ai adoré.

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Dieu n’a pas que ça à faire

Elena se meurt d'une leucémie dans une chambre d'hôpital luxueuse de Palma. Sa vie sentimentale a été compliquée. Rapatriée de Madrid quand elle s'est entichée d'un acteur sans avenir, mariée illico au beau gosse local qui s'est avéré préférer les garçons, elle s'est consolée dans les bras d'un amant qui l'a remplacée par une jeunette deux fois moins vieille qu'elle.



Pour lui donner une chance de bonheur sa cousine Alexia retrouve David, resté acteur sans trop d'engagements, et l'engage  pour illuminer les derniers jours d'Alexa.



S'ensuit un récit croisé de leurs vies qui se croisent, se décroisent, s'entremêlent et se mélange dans un méli-mélo de mensonges et de vérités dévoilés tour à tour .



Par ci par là, quelques réflexions sur l'amour, l'argent (vaut-il mieux en avoir ou pas ?), l'ennui, la vie ...



Un roman pas si léger qu'il semble l'être, un roman très espagnol, très Almodovrien, que je verrais bien adapté en série ... 



Des personnages attachants et tour à tour agaçants, un récit profond et léger à la fois, un roman que j'ai trouvé dépaysant !    



Je remercie vivement la Fondation Orange et les Editions 10/18 de m'avoir adressé ce livre. 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Sex & Love Addicts

Ce livre est assez spécial dans la manière que l'histoire est construite par l'alternance des témoignages et la narration.



Pumuky, le chanteur leader d'un groupe de musique "Sex & Love Addicts" est retrouvé mort avec une balle dans sa tête. Qu'Est-ce qui s'est passé ? On le découvre (ou pas ?) avec les témoignages de différentes personnes de son entourage. Chacun raconte son histoire et sa relation qu'elle ou il avait avec Pumuky. Au fur et à mesure on s'aperçoit que Pumuky n'était peut-être pas la personne qu'il prétendait être.



J'ai bien aimé ce style "rock&roll" de cette auteure. C'est assez cru mais pas vulgaire. On découvre par sa plume la vie madrilène d'une certaine communauté où la vie n'est pas toujours facile. Des âmes abimés qui s'essaient tant bien que mal de s'en sortir.



Ce roman m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cette auteure.



Challenge Multi-défis

Challenge ABC

Challenge Plumes Féminines
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Béatriz et les corps célestes

La jeune Beatriz quitte Madrid pour aller poursuivre ses études de littérature anglaise à Edimbourg. En quittant sa ville natale, elle doit faire le deuil de la relation qui la lie à Monica, amie de longue date mais aussi idéal féminin fantasmé. Bouleversée par ce changement de vie, Beatriz se retrouve confrontée à un sentiment de manque et d'incertitude : Madrid lui apparaît soudain comme le souvenir d'une ville lumineuse à reconquérir, face à Edimbourg, trop uniformément grise à ses yeux. Surtout, le souvenir de Monica la hante et l’envoûte, redéfinissant sa perception du corps féminin et du désir amoureux. Le trouble de Beatriz s’intensifie lorsqu’elle rencontre Caitlin, jeune femme éblouissante dont elle partage très rapidement le quotidien à Edimbourg. Tiraillée entre l'obsession irrésistible qui la lie à Monica et la stabilité amoureuse que semble lui apporter Caitlin, Beatriz évolue dans une confusion permanente, entre bisexualité et homosexualité, entre deux villes qui tour à tour l’attirent et la repoussent, entre quête de liberté et crainte de la solitude. A travers une écriture légère, sensuelle et volontiers poétique, Lucia Etxebarria dépeint avec finesse l’ambivalence et la complexité du désir féminin, reliant le corps à un imaginaire céleste qui oscille délicatement entre collisions ardentes et osmose amoureuse.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Amour, Prozac et autres curiosités

Roman traduit de l'espagnol. Nous y découvrons l'introspection de trois sœurs aux parcours bien différents. L'ainée est riche et ne travaille pas à la suite d'un beau mariage ; la seconde, aisée également, a un travail de cadre et est célibataire ; la troisième, sans le sou, est serveuse, droguée et volage. Nous suivons donc leurs états d'âme, leurs failles et leurs blessures inavouées. Au final les destins des trois sœurs, semblant de prime abord différents se recoupent.

Une bonne petite lecture prenante et plutôt récréative qui soulève malgré tout des sujets existentielles bien féminins et d'autres, un peu plus 'dérangeants' comme le viol. Je ne mettrai néanmoins pas plus que trois étoiles à cause de la rythmique du récit un peu trop décousue à mon goût.
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Le don empoisonné de la folie

Je suis très partagée au moment d'écrire la critique de ce roman…

Je n'avais jamais lu de livre de cette auteure, même si j'en ai un ou deux dans ma bibliothèque. Alors que je cherchais un roman à la bibliothèque d'un auteur dont le nom commençait par E pour le challenge Babelio ABC 2018, c'est la quatrième de couverture qui m'a attirée. Un livre sur la difficulté à vivre pour une femme qui s'est beaucoup cherchée (notamment chez les psys) et s'est beaucoup perdue, et qui a découvert à 48 ans qu'elle était « zèbre » c'est-à-dire dotée d'un QI supérieur à 140 et hypersensible à tout.



Or, comme le dit l'auteure, ce texte aurait pu s'appeler La vie sexuelle de Lucia E, car le sujet porte principalement sur sa vie sexuelle (hétéro- et bi-sexuelle) et l'égrenage d'un certain nombre de ces rencontres ; et ce n'est vraiment pas le style de littérature que j'apprécie. Tout au long de cette lecture, j'ai été très mal à l'aise, je me suis sentie voyeuse, témoin de l'effondrement et du malheur de cette femme, qui se noyait dans le sexe, l'alcool, la violence, la dépendance affective.



Et je me suis demandé comment une personne pouvait se livrer à ce point, en parlant à la première personne, sachant qu'elle est connue et qu'elle donnait d'elle une image à ce point dérangeante. Au point qu'elle écrit dans les dernières pages « Si je n'avais pas écrit ce livre, je me serais suicidée, c'est évident ». Etre témoin de tout cela est extrêmement inconfortable.



Elle précise dès le début, et à la fin du livre, qu'elle l'a écrit en français principalement afin que sa famille, sa fille, son ex-mari, ses amis n'y aient pas accès … je trouve cela étrange à l'heure où tout est traduit si facilement. Ce qui selon elle donne un style très direct et moins « littéraire » que ses autres livres, du fait qu'elle ne maitrise pas le français autant que l'espagnol. Et c'est effectivement le cas.



Je n'aime pas faire de longues critiques, je trouve cela barbant à lire, mais je m'aperçois que ce livre m'a fait réagir plus que je ne l'aurais cru. Au final, j'ai apprécié les 30-40 dernières pages, et je ressors assez bouleversée de cette lecture.



CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018

CHALLENGE ABC 2017 - 2018

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Cosmofobia

Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Le don empoisonné de la folie



Je n'avais pas lu d'oeuvre de Lucia Etxebarria depuis longtemps et ce livre fut pour moi l'occasion de redécouvrir cette auteur. Il est différent, puisqu'il est écrit directement en français, corrigé ensuite, et non destiné à un public hispanisant - un peu comme si une auteur française connue écrivant en castillan.

Ce texte a été écrit à la suite du procès qui a failli lui faire perdre la garde de sa fille parce que son père était considéré comme "plus stable".

Chronologie bouleversée ? Lucia raconte trois ans de sa vie, de ses amours. Ils (pluriel qui englobe aussi bien des hommes que des femmes) ne sont pas désignés nommément mais par des périphrases qui indiquent une caractéristique de ces personnages (l'homme à la moto orange, l'homme qui allait sauver la Catalogne). Volonté de préserver leur anonymat ? Désir de montrer qu'aucun d'entre eux ne lui a apporté ce qu'elle désirait vraiment, c'est à dire une relation amoureuse stable ?

Ce récit est assez souvent cru : les mots choisis sont toujours très précis, et parfois dérangeants, un peu comme si une personne vous faisait des confidences intimes alors qu'on n'en demandait pas tant. Ou plutôt, on ne pensait pas que l'auteur irait aussi loin dans les confidences, la narratrice (j'ai peine à dire "Lucia") ne se fait pas de cadeaux à elle même, et si elle est lucide envers elle-même, elle ne craint pas d'affronter le regard des autres et de se livre âme et corps.

Il est cependant une personne sur laquelle Lucia veille toujours, et loue les qualités, la sensibilité, tout en prévoyant un avenir difficile à cause de cette même sensibilité : sa fille. Lira-t-elle ce témoignage maternelle une fois adulte ? Je n'en sais rien, ce dont je suis sûre en refermant ce livre montre aussi et surtout l'amour d'une mère envers sa fille.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Amour, Prozac et autres curiosités

Trois soeurs, trois femmes aux vies diamétralement opposées, trois soeurs en rivalité de surface sur fond d'envie et d'admiration inavouées.

Trois soeurs que tout semble opposer mais qui se rejoignent silencieusement dans leurs souffrances.

Au fil des chapitres, comme des bribes de conversations à elles-mêmes, introspectives, subtilement romancées, nous invitent à découvrir chacune de ses femmes, à comprendre comment elles en sont arrivées à ce stade de leurs vies, et laissent deviner une certaine intrigue qui incite à poursuivre la lecture jusqu'au bout.
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Amour, Prozac et autres curiosités

L'un des meilleurs si ce n'est le meilleur livre de l'auteur qui nous fait rire et pleurer avec cette histoire du destin de trois soeurs, avec l'Espagne en toile de fond et sa société revue et corrigée à la sauce Etxebarria - sauce pimentée à déguster sans aucune modération !!
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Amour, Prozac et autres curiosités

A comme Atypique

B comme baisse de tension

C comme crevant

D comme Désir

E comme Enfermée,Enamourée, Employée et Enchainée...

... On suit l'histoire de ces 3 soeurs tel un lexique



Un très bon roman, brut de réalité !!!

Sous le vernis lisse des apprences... la réalité est tout autre...

Et chacun(e) s'y reconnaïtra.

Bon roman espagnol.
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Un miracle en équilibre

J'avais commencé ce livre avec enthousiasme (je l'ai lu en version originale, en espagnol, donc), après en avoir lu (et entendu) tant de bien, mais j'ai été tout de même déçue. Cette longue lettre, écrite sous forme de journal intime, a reçu le prix Planeta 2004 (équivalent espagnol à notre prix Goncourt), et je n'ai pas vraiment compris pourquoi. Je ne me laisse jamais influencer par les prix littéraires pour choisir mes lectures ; j'avais eu envie de lire ce livre simplement parce que le thème m'avait plu et que l'idée d'une mère qui écrit une longue lettre à sa fille nouvellement née avait un brin d'originalité. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus déjanté et « vivant » venant de la part de Lucía Etxebarria... Il y a certes une vraie touche d'humour, beaucoup d'émotion, mais ce récit bourré de flashbacks traîne en longueur. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, et je dirais que les 150-200 dernières pages sont finalement les plus belles et intéressantes. Disons que, mais ça n'engage que moi, si l'auteure s'était contentée d'écrire 200-250 pages, ça aurait suffit. Je trouve qu'elle se répète beaucoup, certains détails m'ont semblé inutiles et viennent alourdir le récit, et les retours incessants dans le passé rendent l'histoire parfois confuse...

Cependant, je ne peux pas nier la qualité de son écriture, cette auteure a un style bien à elle que j'apprécie vraiment, l'histoire de cette femme récemment devenue mère et qui est en train de perdre sa propre mère, mourante dans un hôpital, est touchante. Ce livre est également une réflexion sur notre société actuelle, notamment sur la place et le rôle des femmes au sein de la société et des familles, mais là encore, beaucoup de banalités et de détails sans grand intérêt...
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Amour, Prozac et autres curiosités

Dans une Espagne en constante mouvements, trois soeurs que tout séparent vont se retrouver dans la même situation. Elles ont des vies totalement différentes, des valeurs et des priorités totalement différentes et pourtant, elles vont emprunter le même chemin. Un chemin vers une remise en question. Emprisonnées dans leur vie, elles vont tomber bas, mais ce sera étonnement ensemble qu'elles se relèveront.



Ce livre nous peint d'une façon assez simple une des facettes de la société espagnole : catholique et rebelle. Une société aux moeurs changeantes, nos protagonistes représentant quelque part la femme qui se veut plus indépendante et libre de ses actes, la femme d'hier et d'aujourd'hui.



Pousséees à l'extrême, on se retrouve tout de même un peu dans chacune de ses fortes personnalités. On s'y attache, on a envie de les secouer, de les aider, de les encourager, ou tout simplement d'avoir le courage de faire ce qu'elles ont fait juste une fois.



Une écriture assez cru qui nous dévoile les faces cachées de trois soeurs que la vie a marqué chacune à leur manière, trois soeurs paumées qui ne savent communiquer entre elles, et préfèrent la compagnie de petites pillules. Une histoire assez dérangeante, au cynisme bien aiguisé qui vous emportera sur son passage...
Lien : http://huitiemedecouverture...
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Cosmofobia

Un livre qui sort de l'ordinaire. A chaque chapitre, un personnage nous raconte son histoire où interviennent toujours d'autres personnages (vous me suivez, là ?). L'action se déroule dans un quartier populaire de la capitale madrilène. Des couleurs, des ambiances... On a parfois l'impression d'y être car le lecteur sait beaucoup de choses sur tout le monde et il n'est jamais laissé de côté. En revanche, il lui faut suivre et ne pas s'emmêler les pinceaux car les personnages sont nombreux et un peu comme dans les séries TV, tout le monde couche avec tout le monde (ou presque).

En tout cas, on ne s'ennuie pas car les personnages sont intéressants. Parmi eux, des travailleurs sociaux, des artistes, des acteurs ou des clandestins.

Seul reproche : outre le fait que le lecteur peut se mélanger parfois entre les prénoms et les différentes histoires, on peut être légèrement frustré de devoir abandonner un personnage au profit d'autres. C'est ce que j'ai ressenti avec Anton qui ouvre le livre. On ne le retrouve pas dans les pages qui suivent. Au mieux, on parle de lui. Dommage, car il était bien sympatique avec ses sentiments cachés pour sa jolie collègue.

Des récits de vie inspirées de vraies personnes. Intéressant voire passionnant si on aime les gens et les suivre dans leur destinée.
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