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Citations de Margaret Mazzantini (170)


Il n'y a qu'un seul chemin, songe-t-il, celui que nous avons parcouru.
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Les pensées sont un gaz nocif. (p.79)
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Sa mère sait ce que cela veut dire, affronter la mer pour retourner d'où l'on vient.
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Une main collecte l'argent sur la plage....Maintenant, le Raïs veut que la Méditerranée se remplisse de miséreux pour faire peur à l'Europe. C'est sa meilleure arme. Le chair flétrie des pauvres. Cest de la dynamite. Elle fait exploser les centres d'accueil, les hypocrisies e ceux qui gouvernent.
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Les poètes sont aussi bêtes que des mouches qui se cognent aux vitres ! Ils se heurtent à l'invisible pour attraper un bout de ciel !
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[N]ous sommes deux rescapés. Nous marchons sur le bord d'une blessure, nous devons faire attention à l'endroit où nous posons nos mots.
(pp. 216)
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Où est le bruit de tous les cœurs que j'ai aimés ?
(p. 63)
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Tu es liée par un sentiment solide à ta mère, parfois impétueux, mais vivant. Moi, j'ai été un costume d'homme suspendu à côté de votre relation. Plus que ma personne, mes absences, mes livres, mon imperméable dans l'entrée ont parlé pour moi. C'est un récit que je ne connais pas, écrit par vous à partir des indices que je vous ai laissés. Comme ta mère, toi aussi tu as préféré sentir ce manque, peut-être parce que m'avoir trop près de toi te coûtait trop d'efforts. Très souvent, le matin, en sortant, j'ai eu la sensation que c'était vous deux, avec votre énergie commune, qui me poussiez vers la porte d'entrée pour vous libérer de mon poids.
(pp. 24-25)
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Sur l'île, on a créé un cimetière pour les inconnus. Un homme charitable a recueilli les corps rejetés par la mer, il s'est frotté le nez avec de la menthe pour ne pas sentir l'odeur. Il a enfoncé des croix dans la terre, quelqu'un les a enlevées, mais ça ne fait rien, il n'y a qu'un Dieu pour les pauvres. Et tous les jours, Dieu se noie avec eux. Puis il fait pousser l'ail sauvage et le pavot des sables entre les monticules des tombes. Vito est allé s'y promener. C'est un lieu désolé, battu par le vent, d'où la douleur est absente. La mer nettoie tout. Jamais une mère ne vient ici pour pleurer, il n'y a pas de fleurs. Seulement les pensées éphémères des étrangers, des touristes qui s'approchent et déposent un bout de papier, un jouet. Vito s'est assis, il a imaginé le cimetière d'ossements là-dessous comme le squelette d'une barque à l'envers.

page 127
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J'ai gardé le souvenir d'un genou que je te caressais d'une main. Tu es passée et je ne m'en suis pas aperçu. C'est bien comme ça, ne t'en fais pas. La vie est un stock de boites vides, ignorées. Nous sommes ce qui reste, ce que nous avons raflé.

page 269
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Il considérait toutes ses filles, sans distinction, comme la source première de ses malheurs. Il disait que l'angoisse d'avoir sur le dos ce harem à marier opprimait ses flatulences intestinales et lui brûlait l'estomac.
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Puis il se sauva, aussi désespéré que Judas allant se pendre.

page 274
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"Tu ne comprends rien, papa." Or il comprenait tout. "N'apprends que ce qui te plaît, Gemma. Le reste, abandonne-le aux autres, ne t'acharne pas."

page 188
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"Comme tu es belle... Je me souvenais que tu étais belle, mais pas à ce point. Qu'est-ce que tu as mangé, le paradis ?"

page 67
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L'espoir appartient aux enfants. Nous, adultes, avons déjà espéré, et presque toujours perdu.

page 19
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Par quel mystère se fait-il que, au cours de notre existence, nous renoncions aux êtres les meilleurs pour des gens inintéressants, des gens qui ne nous font pas de bien, qui se trouvent simplement croiser notre chemin, et qui nous corrompent par leurs mensonges, nous rendent chaque jour plus lâches.

page 15
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"Viens...
-Je vais y réfléchir, oui...
-Il ne faut pas que tu réfléchisses, il faut que tu viennes.
-Pourquoi ?
-Parce que la vie passe, et nous avec. Tu te souviens ?"

page 14
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Cet appartement semblai vraiment nous attendre. Chaque maison attend ses occupants ; elles vivent des années loin de nous, puis ouvrent leurs portes et volets à quelque jeune couple, à deux idiots qui tremblent de bonheur.

page 106
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Le 25 juillet, depuis la grille beigeasse, la radio annonça la chute de Mussolini. Dans la rue résonnait la joie des autres. Tant d'autres ! Si nombreux ? Défaitistes. Et où étaient-ils auparavant ? Elle avait toujours eu le sentiment d'un soutien unanime, sans faille. Où étaient-ils cachés, tous ces subversifs ? "Pauvres de nous, pauvres de nous...", marmonnait-elle angoissée, dans un coin, le visage trempé de sueur et de larmes.
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On ne guérit jamais de ce qu’il nous manque, on s’y adapte, on se raconte d’autres vérités. On cohabite avec soi-même, avec la nostalgie de la vie.
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