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Critiques de Martha Grimes (279)
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Histoires à lire : Six nouvelles

Ces nouvelles, quoiqu'un peu datées, sont plaisantes à lire.

L'une est bien de son terroir (Grand-père Samuel), l'autre émouvante (Le dernier message), une autre so british, une autre encore à l'eau de rose (Un temps idéal) et la dernière est une nouvelle policière où l'on reconnait aisément l'écriture de Georges Simenon.
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Le mystère de la chambre 51

Je suis une grande fan de Martha Grimes surtout de la série avec l'inspecteur Richard Jury.

Le mystère de la chambre 51 est le dernier tome de la série Emma Graham, jeune enquêtrice de 12 ans des années 1950.

Les deux premiers tomes le meurtre du lac et le crime de Ben Queen sont assez bien mais le fantôme du palace et sa suite ne mènent nul part c'est un échec cuisant.

L'ennuie gagne le lecteur, c'est lent, l'enquête n'avance pas , le dénouement est décevant et n'apporte aucune réponse à tous les mystères de l'enquête et des tomes précédents.

L'auteur sur ce dernier tome mêle trois affaires distinctes qui finissent par avoir un lien mais qui perd le lecteur qui n'a pas lu les précédents.

Le personnage d'Emma Graham est perçu comme une chipie qui s'amuse à jouer des tours aux autres et qui par conséquent perd toute crédibilité en tant qu'enquêtrice

Ce n'est pas un livre que je conseille
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Les trois font la paire

En général, j'aime bien les romans de Martha Grimes.

Aussi, je me réjouissais de lire celui-ci. Mais, comme d'autres babeliotes, j'ai été déçue.

J'ai apprécié de retrouver ses personnages fétiches comme Melrose Plant et Jury et tous les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux.

J'ai apprécié aussi l'ambiance british, les pubs, les ïles ...

J'ai apprécié également les petites touches d'humour bon enfant.

Mais l'intrigue manque vraiment d'intérêt et n'a pas une grande crédibilité. De plus, il y a beaucoup trop de personnages et beaucoup d'allusions au passé, on s'y perd un peu.

Avis très mitigé sur ce roman. Je conseille de l'emprunter en médiathèque, pas de l'acheter, comme je l'ai fait.

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Faites vos jeux

Très contente de lire un nouveau roman de Martha Grimes et de retrouver tous ses personnages londoniens comme Jury, Melrose Plant, Diane et Vivian.

Le roman commence par le meurtre d'un physicien et son épouse juste à l'entrée de l'Artemis : casino et galerie d'art dirigée par Léonard Zane. Qui aurait pu en vouloir à David Moffit et Rebecca ? Que cache Léonard Zane dans sa collection de tableaux d'un peintre kenyan ? Ce sera une enquête collective menée par Jury et un groupe d'enfants très débrouillards. Cette enquête les mènera de Londres à Nairobi en passant par un mystérieux club " the knowledge" réservé à des chauffeurs de taxi et tenu secret.

L'enquête est divertissante, l'humour british.

Moi j'ai passé un bon moment.

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Un gros poisson

Je remercie babelio et "les Presses de la cité" de m'avoir permis de découvrir ce livre.



Pourtant, j'ai quelques scrupules à écrire ce commentaire car je n'ai pas aimé cette histoire. J'en suis venue à bout mais ça n'a pas été sans mal.



Jack et Candy sont deux tueurs à gage. Ils veulent venir en aide à une jeune romancière en litige avec son ancien agent littéraire, personnage unanimement détesté par le milieu des lettres. Le meurtre n'est pas au programme et d'autres personnes sont sollicitées pour le mettre hors-circuit.



Mélangez des poissons clowns, une romancière en mal d'inspiration, des avocats, des éditeurs, un transexuel, un dresseur de crocodiles, un employé de casse automobile, des mafieux de tout bord, un écrivain à succès, des agents littéraires ( j'en oublie) et vous frôlez l'overdose de personnages en vous demandant qui est qui, qui a dit quoi et pourquoi il l'a dit?



La 4ème de couverture promettait une histoire jubilatoire et enlevée. Pour ma part, j'ai eu l'impression de tenir un sac d'embrouilles que j'ai passé à mon temps dénouer. Que dire des trop nombreux personnages sans réelle consistance ? Que penser des dialogues sans queue ni tête et d'une intrigue bouillonne à souhait ? Pas grand chose si ce n'est l'agacement que j'ai éprouvé à la lecture de cette histoire.



La lecture du résumé me laissait augurer du meilleur et au final , j'ai été très déçue par ce roman que son auteure a certainement voulu distrayant et que j'ai, personnellement, trouvé pesant.

















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Le sang des innocents

C'est un bon livre policier avec tout de même certaines grosses invraisemblances (notamment concernant la disparue) ...mais bon on tolère...on se dit que c'est plus un roman de gare ou pour la plage. Bref une lecture pour s'évader...

Donc, j'ai apprécié la lecture mais n'en garderait pas un souvenir impérissable.
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Le Mauvais Sujet (Un si paisible village)

+++ Lu en VO +++



Voici le premier roman policier de Martha Grimes où apparait l'inspecteur Jury. Un petit polar aux accents bien britanniques avec toutes les marques du genre. le cadre, un petit village britannique traditionnel, Long Piddleton, où deux meurtres inhabituels ont eu lieu. En effet, les cadavres de deux hommes en visite dans le village sont retrouvés dans des positions abracadabrantes dans deux pubs différents. L'inspecteur Jury de Scotland Yard est appelé sur l'affaire pour comprendre le pourquoi de cette série de meurtres. Il fait connaissance avec les figures locales de Long Piddleton, le patron du pub, une riche héritière Vivian Rivington et sa soeur dominatrice, le vicaire historien intarissable des origines des noms de pubs et surtout Melrose Plant, l'insolite lord local qui a renoncé à ses titres et ses honneurs alors que son insupportable tante Lady Ardry usurpe outrageusement un titre auquel elle n'a aucun droit.



Une lecture sympathique où Martha Grimes mène l'intrigue avec esprit et humour et sait rendre ses personnages attachants, notamment l'inspecteur Jury, un solitaire humaniste, en retrait et cependant singulièrement en prise avec le monde qui l'entoure. Je ne serai pas contre une nouvelle rencontre avec l'inspecteur Jury dans un autre roman de Martha Grimes.

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Faites vos jeux

La marotte de Martha Grimes c'est la physique quantique et la théorie des cordes. Dans ce roman, elle aborde le principe d'indétermination. J'attends avec impatience son avis sur la contrafactualité tant ce "principe" me laisse perplexe. Véritablement.

Bon évidemment, c'est un polar avec tout plein d'incertitudes comme dans tous les polars, des pubs introuvables, des taxis anglais, des anglais au Kenya, des enfants super intelligents, un Richard Jury et sa bande qui se sont arrêtés de vieillir en 1982 (date approximative)... et tout ça dans une Angleterre à la fois désuète et "trendy".

Ce n'est pas mon préféré à dire vrai. Trop plein de Berocca sans doute !
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Vertigo 42

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de Martha Grimes et j'ai retrouvé avec plaisir son univers so british et ses personnages.

Richard Jury réouvre une enquête à la demande de l'ami d'un ami. Il s'agit d'une femme, Tess, qui est tombée dans un escalier il y a 16 ans, meurtre ? Suicide ?

Six ans plus tôt, une petite fille, Hilda, qui était sous la garde de cette femme a été retrouvée morte dans un bassin vide. Meurtre ? Accident ?

A l'aide de ses amis, Richard va mener l'enquête et retrouver tous les témoins présents il y a 22 ans.

L'intrigue est un peu tirée par les cheveux mais ce qui compte surtout c'est l'ambiance : l'humour british, les pubs, le cérémonial du thé. A noter aussi l'importance des chiens !

Un bon divertissement et un bon moment de lecture !

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Le Mauvais Sujet (Un si paisible village)

Angleterre, Long Piddlleton, un charmant petit village...

Il neige, tout est blanc, c'est bientôt Noël et... déjà deux cadavres !



Le -ou la -ou les meurtriers -ont un goût prononcé pour les mises en scènes. Les corps sont retrouvés dans des postures mettant en avant les caractéristiques typiques des auberges (l'enseigne, la bière).



L'intrigue est classique, bien menée, dans un style très "british".



J'ai apprécié notamment la rencontre de deux fins esprits : le policier et l'aristocrate, un tandem qui se met en place pour résoudre cette affaire et ..."gérer" Lady Ardry. Quel personnage celle-ci !



Les protagonistes, habitants du bourg, sont bien décrits, les auberges et leur noms incroyables (Le Mauvais Sujet, Le Cygnes à Deux Têtes) sont un des personnages de l'histoire.

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La maison du maître

Martha Grimes franchement pas en forme - c'est très laborieux, beaucoup de diversions pour une intrigue déjà pas prenante en soi (un type lambda tué dans un hôtel), avant de sombrer dans coïncidences plus spectaculaires (et peu crédibles) les unes que les autres.



Et surtout, le final: Martha tente l'expérimental et ne livre pas la clef de l'énigme - ce qui est franchement frustrant pour un livre de suspense. Un coup d'audace qui malheureusement se casse les dents, étant donné la qualité globale du roman.



Ajoutez à cela que:

- Jury semble, encore plus que d'habitude, traverser une phase "Don Draper" (toutes les femmes qu'il rencontre sont "d'une beauté exceptionnelle" et les deux plus torrides lui tombent bien sûr dans les bras - avec des détails plus grotesques que sensuels).

- Melrose devient caricatural à force de ne pas évoluer

- les joyeux drilles du pub de Melrose et les colocataires de Jury sont quasi absents

- il y encore de nouveaux chiens et enfants "hyper intelligents/pas comme les autres": c'était amusant au début, mais là il commence à y avoir de quoi ouvrir un chenil - et une garderie.

Bref, pour moi, une complète perte de temps.
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Les trois font la paire

J’ai longtemps été une grande fan des romans de Martha Grimes, puis j’ai décroché, n’ayant pas été convaincue par certaines intrigues. Aujourd’hui, ou plutôt hier, j’ai lu presque d’une traite Les trois font la paire. Alors, que dire ?

J’ai eu l’impression, en lisant ce livre, comme d’un adieu, ou comme un dernier tour de piste. Tous les personnages que l’on a pu croiser dans les œuvres antérieures sont là. J’ai retrouvé Richard Jury, bien sûr. Mais… le pauvre. Il est trimballé d’un lieu à un autre sous les ordre de Macalvie, qui pourrait aller enquêter lui-même, mais qui ne le veut pas : il n’est pas à l’aise avec les enfants, et ce, depuis vingt ans, depuis l’assassinat de la fille de son ex-compagne, dont il se souvient avec nostalgie, vingt ans après, en se demandant ce qu’elle a pu devenir. Je dois dire que presque tout le récit est à l’avenant, tous les personnages ou presque se souviennent de faits antérieurs, d’enquêtes anciennes dont j’avais oublié la plupart. Ainsi, je ne sais plus du tout qui est Vernon Rice, ni à quelle occasion Jury a été amené à enquêter sur la mort de sa nièce Nell.



En revanche, je n’allais pas oublier Melrose et son inénarrable tante Agatha, qui subira bien des tourments au cours de cette intrigue. Grâce à elle, nous aurons des pages absolument irrésistibles de drôlerie. J’admets cependant que j’avais complètement oublié la bande d’amis de Melrose, ceux qui squattent une table au pub local. Je ne me souviens plus comment ils se sont liés entre eux, je ne me souviens plus s’ils ont déjà participé à des enquêtes ou pas, je me souvenais à peine de Diane, la romancière, encore moins de ses différents mariages. Oui, même pour une (ancienne) fan de la série, suivre fut difficile !

Je n’ai même pas encore parlé des enquêtes proprement dites. Nous aurons en tout et pour tout trois meurtres, et Tom Brownell, pardon, sir Tom Brownell, enquête de son côté sur un cold case, le suicide de sa propre fille Daisy. Depuis, sa petite-fille Sidney ne veut plus lui parler, reportant toute son attention sur les chevaux dont elle prend grand soin. Alors ?



Alors j’ai trouvé qu’il restait des zones d’ombre après la résolution très rapide de l’enquête – des enquêtes. Pour une des affaires, il nous manquait un fait essentiel pour tirer les bonnes conclusions. Pour les autres, il y avait des moyens plus simples, plus efficaces, pour enquêter, avec à chaque fois l’ombre d’une morte, femme essentielle dans les entrelacs de ces enquêtes qui trouvent leur commencement six ans plus tôt : Daisy, la fille de Tom Brownell. J’aimerai dire que je suis admirative de tout ce que cette femme faisait pour les autres – et elle faisait beaucoup. Je dirai seulement que le mauvais agencement de certains faits font que la résolution des enquêtes tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si ce n’était pas important. J’ai même cru, à un moment, que les enquêtes ne seraient pas résolues !



Trois policiers ont beau être mobilisés, ils ne sont pas allés au bout de certaines choses, épargnant la sensibilité de certains, prenant leur temps avec d’autres. Et toujours, toujours, ces longs trajets qui auraient pu nous être épargnés, sur un récit qui, au final, n’est pas si long que cela. Toujours, ces passages secondaires en dehors de l’enquête, ou avec des liens très ténus, sans que l’on sache vers quoi l’on tend, pour le prochain opus. Quant à celui-ci, j’ai trouvé, tout de même, que certains point de l’intrigue que je ne révèlerai pas avaient plus leur place dans les années cinquante que de nos jours – les années cinquante auxquelles nous sommes renvoyées à cause d’un des personnages, justement.

Je m’arrête donc là, parce que cette lecture m’a semblé surtout destinée aux fans absolus, qui retrouveront l’un ou l’autre de leur personnage préféré de l’univers de Richard Jury et Melrose Plant. Ils retrouveront aussi les thèmes qui sont chers à la romancière, et qui parcourt ses oeuvres. Pour les autres, vous pouvez passer votre chemin.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Vertigo 42

Voilà bien quelques années que je n'avais lu de Martha Grimes ! J'ai donc retrouvé le commissaire Jury de New Scotland Yard, qui s'intéresse au décès suspect d'une femme il y a seize ans...



Ce que je retiens de "Vertigo 42", et son intrigue d'inspiration Hitchcockienne ? Un récit qui prend son temps, un peu alambiqué. Une histoire très british surtout, avec des protagonistes qui passent leur temps à boire du thé... sans être trépidant, cela se lit. Je pense en revanche que cette lecture sera vite oubliée...
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L'Auberge de Jérusalem

Deuxième roman que je lis de cet auteur et quasiment le même ressenti: c'est confus. Est-ce dû à la traduction? Mais je me perdais parfois entre les personnages qui parlaient ou je ne ressentais pas ce que voulait exprimer l'auteur. Un exemple: un dialogue dans lequel le personnage prend la mouche. J'avais beau relire le dialogue : je ne comprenais pas ce qui avait de vexant dedans.

J'ai mis aussi du temps à me familiariser avec les différents personnages présents à l'abbaye.

Quant au twist final, mobile du crime, je n'ai pas tout à fait vu l'enjeu. Je n'ai pas trop compris la raison de la dénonciation finale, comment on y était arrivé.



Bref, lecture en très demi-teinte.
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La maison du maître

C'est loin d'être le meilleur livre de Martha Grimes mais quand même pas le pire.

Ce que j'aime chez elle c'est le côté attachant des personnages . L'enquête policière en elle même est moyenne, noyée par les fausses pistes et tout en longueur pour rien. A la fin, on découvre subitement qui est le meurtrier mais le mobil du crime reste ombrageux et le lecteur se trouve perplexe.

Un point positif quand même, ce livre parle beaucoup de l'auteur Henry James et de ses oeuvres c'est intéressant .
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Histoires à lire : Six nouvelles

Six courtes nouvelles de six auteurs différents : Jean Anglade, Marie-Paul Armand, Maeve Binchy, Frances Fyfield, Martha Grimes et Georges Simenon Aucun lien, aucune unité thématique dans le choix de ces nouvelles, pour chacune le style, les lieux, l’atmosphère, et même l’époque, tout est complètement différent. J’ai bien aimé «Insuffisance de preuves» : l’histoire n’a rien d’original, mais traitée ainsi, elle avait un petit côté court métrage policier que j’ai trouvé intéressant. La première nouvelle se laisse lire, elle crée une atmosphère, mais dans un recueil si hétéroclite, elle ne laisse pas un souvenir impérissable. Dans la dernière, histoire de disparitions en série de chanteuses d’un cabaret de Pigalle, on reconnaît le style et les dialogues de Simenon. Sans être inintéressant c’est un livre qui s’oublie vite.

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L'Auberge de Jérusalem

De Martha Grimes, n'ayant lu il y a des années que "L'inconnue de la crique", dont il ne me reste aucun souvenir, c'est sans idée préconçue que je me suis plongée dans l'univers de cette romancière américaine à la plume si britannique, pour découvrir une nouvelle aventure du Commissaire Jury et de son ami Melrose Plant, aventure qui végétait au fond de ma PAL depuis fort longtemps.



Si je devais noter uniquement l'ambiance de ce polar "so british", il est évident que l'on se rapprocherait du 18/20 car rien n'y manque : le manoir isolé dans la lande, le pub et ses joueurs de snooker, un temps de chien, la traditionnelle cérémonie du thé, et bien sûr un ou deux meurtres pour pimenter la vie de quelques aristocrates désœuvrés. Ajouté à cela un petit air de surnaturel apporté par les apparitions fantomatiques des enfants, Chrissie à l'auberge et la petite orpheline de l'arbre...

La galerie de portraits est à la hauteur du décor (même s'il j'ai dû noter leurs noms et activités diverses pour m'y retrouver, ceci étant une habitude chez moi dans ce style de polar mêlant huis-clos et patronymes anglais). En créant des personnages aussi caricaturaux, l'auteure en bonne américaine égratigne au passage le milieu artistique londonien qui se veut mondain, tout comme ce qui reste de l’aristocratie britannique accrochée à ses titres. Les mœurs, les faits et gestes, le langage m'ont paru si surannés que j'ai du mal à mettre une date sur cette aventure.

Je serai beaucoup moins dithyrambique quant à l'intrigue que j'ai trouvée tellement tortueuse que le mobile des crimes m'a en partie échappé, ce qui vous avouerez est ennuyeux pour un polar... Mon aventure dans la lande enneigée de Spinneyton se solde donc par un 7/20.

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Le Mauvais Sujet (Un si paisible village)

Martha Grimes est, avec Elisabeth George, la plus british des romancières américaines. Si vous ne connaissez pas encore son univers, procurez-vous "Le Mauvais Sujet", premier volume des aventures de son tandem fétiche : l'inspecteur principal Richard Jury et l'aristocrate oisif Melrose Plant.


Beaucoup de ses intrigues se déroulent à Long Piddleton, village perdu du nord de l'Angleterre qui n'en regorge pas moins de personnalités pittoresques . Première d'entre elles, Melrose Plant, châtelain d'Ardry End qui, pour avoir refusé de siéger à la Chambre des Lords, a renoncé du même coup à son titre nobiliaire. Séduisant et célibataire, Melrose est aussi, ce qui ne gâte rien, d'une intelligence aiguë doublée d'un sens de l'humour typiquement britannique. Petit détail révélateur : il est capable de trouver les solutions des mots croisés du Times en 15 minutes.


Dans son orbite, traîne presque toujours sa tante par alliance, Agatha Ardry. Née américaine, la malheureuse n'a pas été gâtée par sa créatrice qui, avec une bonne humeur contagieuse, l'a chargée de défauts impardonnables : vulgarité de parvenue, degré zéro de l'humour, snobisme enragé, obsessions de pique-assiette, orgueil de dindon se rengorgeant en pleine basse-cour, etc, etc ... Sans oublier une curiosité de pie voleuse qui lui vaudra parfois pas mal de désagréments.


Son neveu ne la supporte absolument pas et l'une de ses distractions favorites est de la faire tourner en bourrique.


Autre personnage récurrent : Marshall Trueblood, l'antiquaire, dit "Marsha", qui se veut homosexuel même si, laissé à lui-même, il pratique plutôt une bisexualité bien comprise.


Enfin, c'est dans "Le Mauvais Sujet" (qui n'est autre que l'enseigne d'une auberge) qu'apparaît pour la première fois le grand amour de Richard Jury, Vivian Rivington.


Signalons encore Mrs Withersby, "cas social" de service, qui a un faible pour les proverbes sentancieux et pour le gin.


Dans ce petit monde, débarquent un jour, en provenance de New Scotland Yard, Richard Jury et le sergent Wiggins (grand hypocondre devant Esculape), venus résoudre ce qui ressemble fort aux agissements déments d'un tueur en série aux mobiles indéchiffrables.


Un premier cadavre, celui d'un client de passage nommé William Small, vient en effet d'être découvert dans la cave à vins du "Mauvais Sujet." L'homme avait été étranglé avec un morceau de fil de fer, puis on lui avait enfoncé la tête dans un tonneau plein.


Peu après, le corps d'un autre client, également de passage mais cette fois-ci à "La Forge", avait été déposé en lieu et place du pantin de bois figurant un forgeron qui forme la moitié de l'enseigne de cette auberge. Etranglé lui aussi selon le même modus operandi. Dans son lit, on avait trouvé le pantin.


L'arrivée du Yard ne mettra pas fin à l'hécatombe. Mieux : on découvrira le corps, cette fois-ci enterré, de l'employée de maison du pasteur et on acquerra vite la preuve que la mort de la malheureuse avait précédé les autres meurtres. Mais que sont devenus le bracelet dont elle ne se séparait jamais et le journal intime auquel elle confiait ses multiples exépériences sexuelles ?


Bref, un roman alerte, sans prétention, où le lecteur s'amuse tout en se creusant les méninges. Que demande le peuple ? ;o)
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Faites vos jeux

Il y a des séries, des héros récurrents, auxquels on s'attache, c'est le cas du commissaire Jury et de ses amis d'un petit village du Northamptonshire. Ses aventures sont écrites par une Américaine mais elles sonnent bien anglais. C'est toujours avec plaisir que je les retrouve.

Ce roman est dans l'esprit des précédents mais je l'ai encore plus apprécié. L'auteur nous entraîne dans des lieux secrets de Londres, nous fait rencontrer une bande de gosses qui vivent par leurs propres moyens en marge de la société, un peu invraisemblable mais on a envie d'y croire tant ils semblent heureux. On visite aussi le Kenya sur les traces d'une gamine délurée et d'un aristocrate atypique.

Bref, un polar plein d'humour et d'humanité que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
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L'énigme de Rackmoor

Martha Grimes fait reprendre du service au Lord détective amateur et au policier de Scotland Yard.

Le début de la nouvelle enquête est long dans un cadre villageois avec plein de nouveaux lieux et têtes. Je trouvais ça un peu trop long mais heureusement la deuxième partie ne  manque pas de rebondissements. En fin de compte, je suis content de ce roman.
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