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Citations de Martin Suter (196)


Allmen avait appris à investir le peu d'argent dont il disposait pour entretenir sa réputation de solvabilité plutôt que son train de vie.
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Quelque chose n'était pas pareil, mais il ne savait pas quoi.
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Quels noms portent les éléphants ? Il n’en connaissait qu’un : Sabou. C’était celui du pachyderme qui, quelques années plus tôt, s’était évadé d’un cirque à Zurich, avait pris le temps d’un bon bain dans le lac et était ensuite allé se promener dans la rue de la Gare. Le nom lui était resté en mémoire parce que l’éléphant l’avait impressionné. Comme lui, l’animal avait fichu le camp et abandonné une vie confortable.
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Le père d'Allmen manquait d'entregent, Allmen en avait trop.
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L'homme était l'un des derniers clients du Viennois à commander "une écharpe", comme on appelait jadis le café au lait.
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Crise financière

On s’était enfin aperçu que, depuis des années, les marchés financiers échangeaient de la monnaie de singe. Des banques insubmersibles tanguaient dangereusement et lançaient des SOS. Chaque jour qui s’écoulait plongeait de nouveaux secteurs économiques dans le tourbillon de la crise financière. Les constructeurs automobiles décrétaient le chômage partiel, les fournisseurs déposaient leur bilan et les financiers se suicidaient. Le taux de chômage grimpait partout, les États étaient au bord de la faillite, les apôtres de la dérégulation se blottissaient dans les bras de l’état, les prophètes du néolibéralisme se faisaient tout petits, le monde globalisé vivait le début de sa première crise globalisée.
Martin Suter
Le cuisinier (2010) – p. 18

Tempi passati ou préfiguration de la prochaine ?
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Una sugerencia, nada mas… (Martin Suter - Allmen et la disparition de Maria p. 41)
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Un roman que j abordais avec beaucoup de scepticisme.. et finalement j ai bien fait de me lancer dans cette lecture , tant le style d écriture est fluide sans longueur , chaque chapitre se dévore . Un thriller riche en émotions se cache derrière ces lignes, et on s attache très vite au périple de ce petit éléphant rose !Un 5 étoiles mérité
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les hommes à chevalière étaient des fils à papa. généreux quand ils te lèvent, radins quand ils veulent se débarrasser de toi.
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les hommes qui portaient des chevalières ne se prenaient pas pour n'importe qui. Ils parlaient plus vite que les autres et jouaient de cette arrogance bien éduquée qui tapait tellement sur les nerfs de Lorena.
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petit garçon, il ne s'était jamais interroge sur la femme à la salamandre. elle avait ôté ses vêtements parce que le feu chauffait bien la pièce. Mais plus tard, il commença à se demander à quoi pouvait bien ressembler la femme qui regardait si fixement l'âtre.
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sa place préférée était un fauteuil à accoudoir dont l'assise, le dos et les bras étaient recouverts d'une tapisserie un peu maladroite.
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le téléphone portable n'avait pas encore trouvé lui non plus le moyen d'accéder au monde Weynfeldt.
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cela ne t'arrive jamais de trouver tout absurde? de ne pas pouvoir imaginer comment tu vas pouvoir supporter la journée suivante? de n'avoir plus à l'esprit que des choses qui te dépriment? de ne pas trouver un seul motif de vivre mais mille raisons d'être mort?
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Quelqu'un, dans cette affaire, avait pratiqué une intervention sur la nature dans une intention qui n'était pas liée à un projet scientifique destiné à guérir des maladies ni à sauver des vies. Il l'avait fait pour produire un objet sensationnel et, si possible, en tirer une fortune.
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Plus il lisait d'études sur la technologie génétique, plus celle-ci lui paraissait douteuse.
(...)
Reber avait suffisamment d'expérience professionnelle pour savoir qu'un instant suffit pour commettre une erreur, et l'idée que chacune d'entre elles se transmettrait à la génération suivante, l'épouvantait !
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Pendant le traitement, qui dura près d'une heure, le propriétaire de l'étrange créature s'était tenu à côté d'elle, inquiet et pataud. Elle n'avait pas arrêté d'ausculter l'animal avec son stéthoscope et de prendre sa température. Chaque fois, il avait anxieusement demandé "Tout va bien ?"
Et elle avait toujours répondu : "Je ne sais pas". C'était la vérité. Elle n'avait aucune idée du rythme auquel devait battre le pouls d'un éléphant rose de trente centimètres de haut. Elle doutait que qui que ce soit au monde possède cette information.
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Barbara s'étonnait elle-même de sa générosité. Elle n'était pas du genre à faire des cadeaux. [...]
Conrad touchait un point précis en elle. Il y avait quelque chose d'élégant, elle ne savait pas le formuler autrement. Elle était sensible à la manière dont il s'habillait, dont il se comportait, à la manière même dont il était fin saoul, sa façon de parler et d'agir envers elle. "Milord", avait-elle pensé, se souvenant d'Edith Piaf (qu'elle n'avait jamais pu supporter), lorsque Conrad Lang, lors de sa troisième visite au "Rosenhof", avait eu soudain les yeux humides.
"Mais vous pleurez, Milord", avait-elle pensé et par la suite, lorsque ça s'était calmé, elle s'était assise près de lui.
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Le travail que deux personnes accomplissaient autrefois à l’expédition, il n’y en a plus qu’une pour le faire aujourd’hui.
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Jusque-là, Carlos lui apportait à sept heures un early morning tea au lit, avant de vaquer à ses occupations. Allmen, qui n’était pas un lève-tôt, allait prendre entre dix et onze heures un petit déjeuner tardif au Viennois. Il continuait certes à le faire autant que possible, mais la fondation d’Allmen International Inquiries (« The Art of Tracing Art ») le contraignait parfois à se conformer à un emploi du temps un peu plus régulé. Il lui arrivait même de devoir accepter des rendez-vous le matin, et l’aide de María Moreno lui était alors indispensable pour le petit déjeuner. Ce n’était pas qu’il ne s’en serait pas sorti tout seul, mais ce qu’il avait préparé lui-même ne plaisait jamais à Allmen.
Ce jour-là était l’un de ceux où il n’avait pas de temps pour le Viennois. Il avait déjà un rendez-vous prévu à dix heures quinze.
La veille, une certaine Mme Talfeld avait appelé et demandé un rendez-vous avec « M. von Allmen en personne ». « D’urgence », avait-elle ajouté, si possible dès le lendemain matin.
La présence de María Moreno offrait un autre avantage : outre l’espagnol, elle parlait fort bien l’allemand et l’anglais, c’était une standardiste douée et une hôtesse d’accueil en progression constante. Elle pria Mme Talfeld de patienter un instant, fit comme si elle allait consulter l’agenda d’Allmen et, à sa grande surprise, s’aperçut qu’il avait un moment de libre dans son emploi du temps le lendemain matin. On convint d’un rendez-vous pour dix heures quinze au Schlosshotel. Allmen devrait demander Mme Talfeld à la réception.
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