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Citations de Martin Suter (196)


Il n'y a que les idiots pour faire confiance à la police, répondit Carlos. Allmen tenta de ne pas le prendre pour lui.
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On avait encore un peu spéculé sur le lieu où elle séjournait – le Chili, le Kenya, Singapour –, mais l’intérêt des lecteurs n’avait pas tardé à revenir vers les personnes présentes et le nom de Dalia Gutbauer aurait sombré dans un total oubli s’il n’était pas réapparu chaque année dans les tout premiers rangs de la liste des cents plus grandes fortunes du pays. Avec un point d’interrogation en guise de photo.
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Citations
p.87 Les hommes à chevalière étaient des fils à papa. Généreux quand ils te lèvent, radins quand ils veulent se débarrasser de toi.
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Typischer scheiss Männerfehler: Frau unterschätzt.
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Harris fit entrer la lame et ouvrit la région lombaire de l'éléphant mort.
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Ce n'était pas une assemblée convenable pour les funérailles d'un homme qui avait attaché une telle importance à sa manière de s'habiller.
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— Manifestement ils ne cherchaient que l'argent. Des touristes du crime. Albanais, Roumains, Marocains, on connaît ça…
(p. 49)
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Je sais, personne ne comprend rien aux dérivés, pas même les banquiers qui les vendent.
(p.255)
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Il existe de grandes banques qui se font donner de la main droite, par des investisseurs, de l’argent permettant de gonfler leur capital propre, à la condition que, de la main gauche, elles mettent à la disposition du même investisseur la même somme sous forme de crédit ?
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Jonas Brand n’accordait pas beaucoup d’importance à l’argent. Non qu’il en possédât beaucoup, mais il ne représentait à ses yeux qu’un moyen de mener une vie à peu près confortable et de s’offrir un voyage de temps en temps.
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Urs Blank était entré dans une nouvelle dimension. Tout lui était devenu clair, d'un seul coup. Il avait acquis l'ultime connaissance. Tout ce qu'il avait fait, pensé, appris et ressenti jusqu'ici reposait sur une unique et gigantesque erreur. Bien, mal, faux, juste, beau, laid, je, tu, mon, ton : autant de barreaux sur une échelle qui négligeait la grande et dernière vérité : il n'y a pas de grandeurs relatives. Parce que rien n'existe. Il n'existe qu'une seule réalité : Urs Blank. Cette découverte était tellement subjuguante et pourtant si simple. Il avait peine à croire qu'il lui ait fallu si longtemps pour y parvenir.
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Allmen savait certes déjà ce que signifiait ne pas avoir d'argent. Il avait cependant toujours vécu comme s'il en avait. Être forcé de vivre comme si l'on n'en avait pas tout en attendant l'arrivée de millions était pour lui une toute nouvelle expérience.
Les hommes chez qui ils habitaient, eux, n'avaient vraiment pas d'argent et vivaient en conséquence. D'ailleurs, d'une manière générale, ils n'avaient rien. Pas de papiers, pas de travail, pas d'avenir.
Il leur aurait volontiers donné quelques conseils sur la manière dont on dissimule au monde et à soi-même le fait que l'on n'a pas d'argent. Mais il comprit bientôt que ces gens-là ne pouvaient pas faire comme s'ils en avaient. Ils ne savaient pas ce que signifie avoir de l'argent.
Allmen en conclut qu'il devrait en donner un peu à ses colocataires dès que les millions seraient arrivés. Pour qu'ils s'exercent.
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Plus l'on devient vieux , plus le passé se rapproche,n'est-il pas vrai ?
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Le plus souvent, Allmen parvenait à fermer les yeux sur les faits désagréables jusqu'à ce qu'ils disparaissent de sa conscience. Pas pour toujours, mais assez longtemps pour lui permettre de la meubler avec des faits agréables. Cette fois, il n'y parvint pas. Il devait utiliser la deuxième méthode dans l'ordre hiérarchique : garder l’œil ouvert et rester actif.
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Une fois qu’il en avait commencé un, aussi mauvais, fût-il, Allmen ne pouvait s’empêcher d’aller jusqu’au bout. Il ne le faisait pas par respect envers l’auteur, mais par curiosité. Il croyait que chaque livre avait son secret, ne fût-ce que la réponse à la question de savoir pourquoi il avait été écrit. Et c’est ce secret qu’il devait éventer. Pour être précis, Allmen n’avait donc pas d’addiction à la lecture – c’était un toxicomane du secret.
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Le boudoir nacré de la nuit s'était transformé en une chambre à coucher aménagée avec un manque de goût dégrisant.
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La première fois que j’ai vu ma grand-tante préparer de l’aalangai puttu, j’avais peut-être cinq ans. Elle transformait du riz et des haricots en farine, de la noix de coco râpée en lait, le tout en une pâte et celle-ci en beaucoup de petites boules qu’elle métamorphosait, avec de la vapeur, du lait de coco et du sucre de palme, en fausse figues de banian sucrées, j’ai appris à l’époque que cuisinier, ça n’est rien d’autre que métamorphoser. Du froid en chaud, du dur en moelleux, de l’aigre en doux. C’est pour cette raison que je suis devenu cuisinier. Métamorphoser les choses me fascine.
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Oui. Mais pas du Sri Lanka que j’ai quitté. Juste celui du pays où j’aimerais revenir. Pacifique et juste.

Et réunifié ?

..

Les trois à la fois ? Pacifique, juste et réunifié ? Ce serait bien.
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Utiliser en thérapie sexuelle l’art de la séduction gastronomique d’un demandeur d’asile tamoul, il fallait y penser !
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Dans sa chambre à coucher s’alignaient des pots avec de petits plants de caloupilé ; chacun de ces petits arbres disposait de son tuteur de bambou, et tous avaient un âge différent. Le plus grand lui arrivait à peu près sous l’aisselle. (…) Il coupa deux des petites branches à neuf feuilles, passa à la cuisine, les jeta dans l’huile bouillante et y ajouta un bâton de cannelle d’une dizaine de centimètres de long. L’odeur de son enfance commença lentement à se répandre.
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