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Critiques de Michel Honaker (364)
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Yakusa Gokudo, tome 1 : Les otages du Dieu ..

Avant même le début du roman « inspiré par des événements et des personnages réels », bon ça va être sympa ! C’en suit une courte description des règles et origines des Yakusa.



Inoué, le jeune policier qui arrive plein d’espoir et ne se laissant pas impressionner par le gang. Saburo, jeune adulte qui a déjà des faits d’arme dans le clan et une mystérieuse femme. Sans être très original c’est plus le milieu qui m’a intéressé au départ, ainsi que savoir ce qui allait être le « Danjin ».

Le roman est assez long à démarrer, presque la moitié du livre pour poser les personnages, les tensions et les décors. Il se lit facilement, l’intrigue n’est pas confuse ce que je redoutais un peu avec les mafieux japonais et coréens.

Je me suis laissé prendre par l’histoire et malgré une bonne migraine, je l’ai lu en entier aujourd’hui. Beaucoup de dénouements inattendus, en particulier celui du chapitre 23, j’avais presque oublié ce personnage. Même si c’est un tome 1, l’histoire est complète.
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La sorcière de midi

Le livre est assez bien, mais il y a un peu de gros mots. Ce que j'aime, c'est qu'on lit, on devient vite accro au livre. Le héros principal a un ami dont je croyais qu'il était le méchant, mais en lisant je remarque que c'estun gentil. Le héros principal est gros et il aime une fille qui ne l'aime pas, elle aime son meilleure ami. Mais son meilleur ami n'aime pas la fille. La sorcière transforme les enfants en peluches.
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Croisière en meurtre majeur

Moi, j'adore les romans policier et une fois de plus j'ai été comblée. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est mon favoris, mais les actions et le suspens était tellement présents que, tout bien réfléchis, c'est un de mes favoris..
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Carabosse : La légende des cinq royaumes

Tout d'abord un grand merci aux éditions Flammarion, et à Babelio pour les excellentes Masses critiques. Quel plaisir d'ouvrir l'enveloppe à bulles et de découvrir la magnifique couverture de François Roca! Le regard et la beauté du personnage m'ont tout de suite fascinée. J'ai tourné la page et suis tombée sur la carte des Cinq Royaumes éclairés... Voilà comment en quelques secondes entrer dans un livre enchanteur, avant même d'avoir lu la première ligne.

Michel Honaker nous entraîne avec son écriture dans une histoire intemporelle, entre un Moyen-Age imaginaire et le Monde mystérieux et déclinant des fées et des créatures magiques. C'est un conte cruel dans lequel les fées se font assassiner et où il faut attendre 99 ans avant de mettre la main sur un "prince" valeureux et pas trop prétentieux. Autrement dit, il faut accepter de laisser de côté la version "disneyisée": Aurore n'est pas le personnage principal; Carabosse n'est pas juste méchante, sa vengeance prend racine à la fois dans sa difformité et dans sa jalousie maladive; les fées ne sont pas juste gentilles, elles sont parfois narcissiques, insouciantes voire distantes, comme peut l'être Lilas.

Bien sûr on connait la fin et pourtant j'ai pensé que le Prince pourrait échouer...

Qu'il nous plonge dans une ambiance de mafia japonaise (Yakusa Gokudo), de Far West (L'agence Pinkerton), ou dans la Russie des Tsars (Terre noire), les romans d'Honaker sont toujours bien ficelés, bien écrits, avec du suspense et des personnages jamais manichéens. Le destin de Cara est à (re)découvrir: ses souffrances, ses ambiguïtés et ses passions, entre les Monts moroses, le Vent Mauvais et le Royaume de Bois-dormant. Un coup de coeur!

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Le val de la morte embrassée

« Il faut qu'on parle Patty. J'ai de gros ennuis. Des types veulent ma peau.

Des tueurs ? Saliva Patty sans s'émouvoir plus que nécessaire De vrais tueurs? Des assassins professionnels ? Tu es sûre ?

Je n'ai aucun doute. Ils ont provoqué un accident de la route dans lequel j'ai failli rester. Le conducteur est mort. Il n'était autre que le majordome de Denholm. Il y a un disparu, un reporter local...

Wow. Tu as une chance phénoménale..., fit Patty sur un ton admiratif. »

Quelques jours encore, la jeune pigiste du « Guardian » de Londres, Jubella Sinecone, fut choisie, sait-on pourquoi, par le grand magnat et philanthrope Lord Denholm, surnommé le « chevalier blanc ». Au programme, une interview exceptionnelle, peut-être une mémoire à laisser au public.

En confiance, ce vieil homme d'élégance, comme sentant une menace plus redoutable qu'une santé déclinante, confia à la jeune femme un secret, plutôt un secret et un trésor inestimable.

Denholm se révéla à Jubella comme le dernier Prince Charmant.

Délirant !

Selon ses dires, d'un baiser il pourrait ranimer l'être aimée, la ravir à la mort comme le raconte le conte de Blanche Neige ou peut-être celui de la « Princesse et le bûcheron » que la mère de Jubella n'eût jamais le temps de finir de raconter dans son enfance.

Mettant cela sur le compte d'une excentricité de riche original ou d'une galanterie de grand homme du monde, poète et rêveur, Jubella découvre derrière un panneau secret coulissé par le vieil homme un magnifique tableau de l'artiste Turner, entièrement inconnu du monde.

« Le Val de la morte embrassée » !

Sur un lit de mousse rocheux, un personnage ranime sa belle, le paysage verdoyant et sa rivière pour témoins.

« Ici, se trouve la clé » insista Denholm, convaincu de son pouvoir d'éternité.

Et pourtant, d'une triste ironie, « Le chevalier Blanc » est retrouvé mort le lendemain et le tableau a disparu.

Des hommes se lancent aux trousses de la jeune femme, sûrs qu'elle détient le tableau et le secret d'éternité. La patronne de Jubella voit là un article sensationnel, l'intrépide Jubella, loin de jubiler, souhaiterait volontiers que la grande époque des chevaliers la sorte de ce dangereux guêpier.



: Londres, Paris, Prague, Michel Honaker nous fait traverser l'Europe à la recherche du secret d'éternité qui fera défaut à son dernier protecteur, hélas.

Un sujet assez bien exploité dans le domaine de la Science -Fiction mais qui nous pose ici à la frontière du fantastique, sans pour autant réellement la franchir. Cette intrigue menée tant bien que mal par Scotland Yard- il faut le dire!- est à la charge de la belle et solitaire Jubella, jeune reporter libre au caractère bien trempée, c'est avant toute chose une enquête policière.

L'imaginaire et la menace de mort des étranges Vicaires, qui tuent d'un « coup de baguette », pousse la jeune femme à s'emparer de cette recherche de tableau volé et la sauvegarde d'un héritier possible d'un mythe universelle, considéré comme trop dangereux.

Nous ne savons, au fil de l'aventure, si nous nous trouvons dans un conte investissant la réalité ou une partie d'échecs dangereuses avec ses évêques et ses reines jalouses.

Le récit est agrémenté de quelques personnages sympathiques-le père de Jubella-, des particuliers mais attachants- Patty Hegg!- et d'autres intrigants- le jeune photographe et le jeune homme de la péniche.

« Le Val de la morte embrassée » est une douce romance au goût mortel, un mélange des genres pour ados qui peut habilement donner envie d'appréhender le genre policier ou fantastique.
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Le val de la morte embrassée

Si tôt commencé, je n'ai pu lâcher ce roman. Efficace, bien écrit, je me suis de suite sentie intriguée par cette drôle d'histoire de prince charmant, sous fond d'enquête policière à travers Paris, Londres et Pragues. Que demander de mieux.



Ainsi, nous suivons la jeune Jubella, journaliste free lance, qui cherche à se faire une place, un nom, dans le monde impitoyable de la presse. Pour se faire elle décide de répondre à l'invitation d'un vieux mécène ruiné vivant reclus et seul depuis des années dans son manoir.

Dés son arrivée dans ce domaine en ruine, l'étrangeté et le mystère se font sentir immédiatement. Accueillie par un major d'homme à l'allure pittoresque, puis par le charmant lord qui l'a invitée, rapidement Jubella va découvrir que ce vieil homme est une énigme vivante. Vivante, plus pour très longtemps. Ce dernier lui fait une confidence inattendue : il serait le dernier des "princes charmants", le dernier Éveilleur de ce monde. De plus il lui avoue qu'il va bientôt être assassiné. Ne prêtant pas trop d'intérêt aux propos loufoques de son hôte, Jubella, décide de méditer sur comment exploiter cet interview bizarre en article valable, et accepte de passer la nuit au manoir. Une nuit très étrange, ponctuée d'évènements troublants. Elle sera réveillée en fanfare au petit matin par la police, déjà là pour constater la mort du vieil aristocrate britannique.

Jubella va alors partir à la recherche de réponses, pour faire monter l'intérêt du "Gardian", ce journal célèbre, mais aussi pour elle-même, car son destin semble être lié à cette étrange histoire...



Et c'est parti pour une course sans relâche, une enquête palpitante, des chapitres qui s'enchaînent et ne nous laissent aucun répit. De l'action, du suspense, une bonne dose de paranormal pour éveiller notre curiosité, sous fond de belles capitales européennes et d'oeuvres d'art.



C'est un "roman jeunesse" mature, loin des habituelles enquêtes d'ados ou des récits lycéens. Ici les héros sont plus âgés, de jeunes adultes qui s'émeuvent devant des toiles de Turner, parlent peinture et carrière. C'est fin, et bien mené.

Nous n'avons que peu de réponses pendant tout le récit, tout vient à point sur la fin de l'intrigue qui s'accélère dans un maelström d'action, de révélations et d'émotions.



J'ai quand même un reproche à faire: le manque de ressentis de la part des personnages. Pas assez, pour ma part, d'émotions, pas assez de descriptions des peurs, des doutes, des émois, des attirances de chacun, notamment de l'héroïne... Je n'ai pas réussi à m'attacher à Jubella, ni à croire à cette subite histoire d'amour qui arrive tout d'un coup. J'aurai aimé plus de pages, plus de développement sur la psychologie des personnages. Et j'ai réellement trouvé, que l'auteur, avait bâclé sa fin, pour nous laisser, certes rêveur, mais un peu trop sur notre faim...



En tout cas un bon roman jeunesse sur une enquête paranormale, courte et efficace.
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Le prince d'ébène

Académie de musique de Balmour. Luther Sparren, petit prodige, débarque de son Sud natal avec pour seuls bagages son pauvre violon, une bourse royale et une lettre de recommandation de son professeur de musique. L'accueil qui lui est réservé est loin d'être chaleureux. Bien au contraire, les élèves voient en lui un concurrent de taille pour le concours annuel qui aura lieu devant la reine, et le directeur, Monsieur Simpleton, va même jusqu'à l'empêcher de jouer tant qu'il n'aura pas en sa possession un instrument digne de ce nom ! La nuit, alors qu'il rumine de sombres pensées, le jeune garçon perçoit la complainte envoûtante d'un violon qui semble l'appeler...



Envie d'en savoir plus ? Luther va-t-il trouver l'instrument qui lui permettra de concourir malgré ses origines modestes ? Le manoir est-il réellement hanté ? La légende du violon maudit est-elle fondée ? Ces ressorts narratifs vous poussent à dévorer ce petit récit jeunesse de 153 pages, à la fois musical et fantastique.



De plus, on s'attache au héros qui doit lutter pour se faire une place dans cet univers de "fils à papa". Son duo avec son maître de musique est truculent. La devise du vieil homme pourrait être : "Une tête bien faite dans un corps sain". Il ne cesse de parler par métaphores et a des méthodes d'enseignement pour le moins originales. Ainsi sa première leçon consiste à balayer sa salle de classe. Luther, d'abord sceptique, découvre par la suite d'étranges analogies entre les gestes du balayeur et du violoniste.



Il lui apprend aussi les qualités du cœur comme l'humilité. Il est donc question également d'une quête initiatique. Pour devenir un grand violoniste, Luther devra s'affranchir de la technique et trouver au fond de lui de quoi surmonter les écueils postés sur sa route.



" - Comment pourrait-il exister une seule et même règle pour des millions d'individus différents ? C'est impossible. Chacun doit trouver sa clé, en ce monde, et franchir les obstacles avec les moyens dont il dispose."



Magnifique précepte pédagogique, n'est-ce pas !?



Bien sûr, on pourra reprocher à cet ouvrage une intrigue qui se résume un peu à une lutte manichéenne entre le bien et le mal, un cadre peu défini (tout au plus sait-on que cette histoire se déroule à l'époque des fiacres et des lampes à pétrole) et une fin (trop) vite expédiée. Pourtant, j'ai vraiment apprécié cette petite balade au cœur de la musique et de ses fondements :



"La musique n'est pas un diamant. Elle n'a nul besoin d'un écrin pour toucher le cœur des hommes."


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L'agence Pinkerton, tome 1 : Le châtiment des..

Michel Honaker, à qui l'on doit une quantité de romans impressionnante, n'est plus à présenter pour qui connaît un tant soi peu la littérature jeunesse. Ceci dit, cet opus ne s'affiche pas comme tel puisqu'il ne fait pas partie d'une collection jeunesse et peut aussi bien être lu par les adultes que par les ados.



Sans en dévoiler trop, disons que Neil est recruté par l'agence Pinkerton en même temps que trois autres jeunes de son âge. Il y a Armando Demayo, un Navajo qui ne veut pas admettre qu'il est Indien ; Angus Dulles, un jeune fermier qui ne semble pas très dégourdi ; et la belle Elly Aymes, qui ne laisse pas ses coéquipiers de marbre. Ils sont rapidement envoyés à bord du Transcontinental avec pour mission de faire mieux que leurs prédécesseurs : trouver et arrêter le Chapardeur.



L'action est très présente et on n'a pas le temps de s'ennuyer au fil des quelque 240 pages qui composent cette histoire. Les rebondissements sont nombreux, et pour la plupart aussi bien vus qu'imprévisibles. On s'attache assez facilement à Neil – qui est aussi le narrateur, ça aide – ainsi qu'à la ravissante Elly.



Michel Honaker écrit dans un style efficace, au service de l'action. On sent qu'il s'est documenté sur la période et la région et glisse astucieusement dans son récit quelques éléments peu connus de l'histoire de la conquête de l'Ouest, mêlant les faits historiques réels aux inventions de son cru. Il intègre également à son récit quelques touches de surnaturel qui ne sont pas sans intérêt pour l'intrigue.



Le châtiment des hommes-tonnerres est un roman efficace sur fond d'Ouest américain que l'on prend plaisir à lire. Si Michel Honaker parvient à maintenir ce niveau pour les prochain titres, gageons que sa série « L'agence Pinkerton » est promise à un bel avenir. Je lirai sans doute la suite pour m'en rendre compte.
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Mortelle Venise

Un petit roman issue de la litérature jeunesse, et, à destination des 12/13 ans.



J’avoue que j’ai beaucoup apprécié mon incursion dans l’univers mi fantastique mi policier de Michel Honaker. En effet, l’auteur développe dans ses romans (du moins dans ceux que j’ai lu) un univers sombre, noir, glauque. Et, ce titre n’échappe pas la à la règle.



Les personnages ainsi que le décor sont bien campés, et, on ne peut empêcher qu’un frisson parcourt l’échine au fur et à mesure de la lecture même si l’on sait que cela ne peut que terminer bien pour le héros.



En ce qui me concerne, même si ce polar m’a énormément plu, même si je le recommande vivement, le mieux est de le feuilleter et/ou le lire pour se faire son opinion !!!

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Bronx ceremonial, tome 1 : Le Commandeur

J'ai plutôt bien aimé cette histoire sur fond de sorcellerie au XXème siècle dans les bas fond de New York, le rythme du récit est vif et sans fioritures avec des chapitres très court.

La psychologie des personnages est plutôt sommaire voir inexistante si ce n'est pour le "commandeur" qui peut-être se dévoilera un peu plus dans les épisodes suivants, ce qui n'est pas au détriment des péripéties qui s’enchaînent très rapidement, les 120 pages se lisent quasiment d'une traite.

Il est impossible de ne pas faire la comparaison avec les dossiers Dresden (de Jim Butcher), avec quand même une préférence pour ce dernier pour l'épaisseur de son personnage.

A l'arrivée cela se lit très facilement, sans émoi mais sans ennui.
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Mortelle Venise

J'ai adoré ce livre ! Tout d'abord l'intrigue est génial, je suis bien entré dans l'histoire et ça ce lit assez facilement. Au début nous suivons la victime et après nous suivons les enquêteur, qui m'on beaucoup pleut. Et presque toute l'intrigue se passe a Venise qui est très bien décrit.

On parle aussi beaucoup du grand Léonard de Vinci qui est un personnage de l'histoire que j'adore.

Je vous recommande ce livre et cette collection "Heure Noire".
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Carabosse : La légende des cinq royaumes

Carabosse, la Légende des Cinq Royaumes de Michel Honaker était une réécriture qui m’intriguait beaucoup. J’ai passé un très bon moment avec ce livre !



Il y a deux parties dans cette histoire. La première partie se focalise sur l’histoire de deux soeurs, Cara la brune et Léonore la blonde. Cara est belle mais elle est bossue et on pourrait croire que son histoire est celle d’une gentille fille qui a été rejetée à cause de son apparence, mais non, Cara est une jeune fille déjà bien méchante qui n’hésite pas à empoisonner ceux qui l’importunent. Du coup, lorsque sa douce et jolie soeur Léonore ravit le coeur du roi Florestan dont elle est également amoureuse, Cara voit rouge et devient encore plus maléfique. Puis la suite, on l’a connait, la méchante Carabosse jette un mauvais sort à Aurore. Ce sort qui a été modifié grâce à Lilas, une bonne fée.



Dix-huit ans plus tard, la deuxième partie de l’histoire commence. Le jour de l’anniversaire d’Aurore approche et ce qui devait arriver arriva. Lilas plonge le royaume et ses habitants dans un sommeil profond. J’ai beaucoup aimé cette seconde partie car on voit ce qu’il se passe pour le reste du monde, ceux qui n’ont pas succombé au sommeil. Cent ans ont passé et Carabosse a étendu sa malfaisance partout, les coutumes et les gens ont changé, il n’y a plus de rois ni de prince.



J’ai beaucoup aimé la recherche du fameux prince censé réveiller Aurore par Lilas, qui reste un personnage très mystérieux, et par le fidèle Trublion, ami de la famille royale. Même si certains déroulements sont assez faciles à deviner, j’ai été agréablement surprise par ma lecture. Le style d’écriture est un peu vieillot, j’avais peur que cela me dérange au début mais c’était finalement agréable, ça se marie bien avec l’époque dans laquelle cette réécriture nous plonge.



Bref, Carabosse, la Légende des Cinq Royaumes est une réécriture bien sympathique à découvrir. J’ai beaucoup aimé les deux parties de ce livre, la première se concentrant sur les événements qui aboutiront à la malédiction et la seconde sur la quête afin de la lever. Avec toute une ribambelle de personnages uniques et attachants, du moins pour certains… A ne pas manquer si vous aimez les réécritures !
Lien : https://thenotebook14.wordpr..
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Carabosse : La légende des cinq royaumes

Un joli moment agréable pour cette réécriture de conte, mais qui m'aura suscité trop peu d'émotions pour me séduire totalement.







Oui, je ne m'en cache pas, j'ai passé un doux moment à arpenter les 5 royaumes et à suivre les différents personnages qui composent ce roman. Déjà quand on me propose une réécriture de conte, personnellement, je dis toujours oui. 80% De chances que ça me plaise (je suis restée une grande enfant).



Alors un mélange de l'histoire de la fée Carabosse, avec le conte de la Belle au Bois Dormant, j'ai dit oui tout de suite (pas folle la guêpe.)



Globalement, je ne peux pas dire que j'aie eu tort. C'est une jolie histoire, pas toujours rose, comme j'aime, servie par une plume intéressante.



Malheureusement, que cela vienne de l'histoire en elle-même ou du style de Michel Honaker, je ne saurais le dire, quelque chose dans ce roman ne m'a pas totalement convaincue. Je n'ai pas été embarquée à 100% dans ma lecture.



Pour autant, je n'ai rien de spécial à lui reprocher (étrange, non ?). Vous savez ce que c'est avec les livres, ça ne peut pas marcher à fond à tous les coups. Me voici donc à le refermer avec un avis un peu en demi teinte. Positif tout de même, car il serait complètement injuste de laisser entendre que ce livre est mauvais, en toute objectivité, ce n'est absolument pas le cas. Mais je suis un peu embêtée, car pour que je dise d'un livre qu'il est vraiment bon, il faut qu'il m'embarque complètement, et ce ne fut pas le cas. Disons juste que j'ai suivi l'aventure de façon assez extérieure. Je n'ai rien ressenti de spécial à la lecture, ni urgence à découvrir la suite, ni attachement particulier aux personnages.



Mais le moment fut loin d'être désagréable, quand même. Voilà le pourquoi du comment de ma note.



Ce livre est composé de deux parties, d'abord l'histoire de Carabosse, qui nous apprendra le pourquoi de sa personnalité, de son état d'esprit malfaisant, et de sa soeur Léonore. La seconde, comporte deux grandes lignes : l'histoire d'Aurore, la Belle au bois dormant, de sa famille et de leur royaume, et va également coupler tout cela avec la première partie. Il y a plusieurs personnages à rencontrer et à découvrir, tels Trublion, le nain très sympathique, fou du roi, puis écrivain, ou Hugo, un saltimbanque, montreur d'ombres, qui séduit son entourage par la pureté de son coeur. On rencontrera également d'autres fées, le fils de Carabosse, et bien d'autres figures intéressantes.



Si l'histoire et la plume m'ont toutes deux paru fluides et agréables, je dirais que le tout a manqué d'émotion, j'aurais voulu ressentir les choses plus à fond pour m'imprégner davantage. Mais de gros points positifs : les descriptions sont délectables, on imagine parfaitement les décors, l'univers, la beauté des lieux, et on y trouve également beaucoup de poésie et de beauté.







Dans le détail :



- La couverture : Très jolie ! Un très beau bleu, croyez-moi l'image informatique de couverture ne rend pas du tout justice à la beauté de l'objet. La couleur est beaucoup plus intense en réalité. Et la matière est très agréable aussi, comme un tissé style "tapisserie", avec les ronces en relief lisse. Le personnage représenté est également très bien illustré, bref, niveau couverture c'est 5/5 !



- Les personnages : Non dénués d'intérêt, mais ils manquent peut-être un peu de profondeur. On les suit pendant 372 pages sans vraiment apprendre à les connaître. Bien sûr, on sait dessiner les grands traits de leur personnalité, et donc apprécier davantage les uns ou les autres, mais ça ne va pas assez loin. Tout est là encore une question d'émotion (non ressentie, donc), ils ne m'ont pas fait éprouver grand chose, c'est dommage. J'ai cependant beaucoup apprécier Trublion et Hugo, qui sont des personnages très naturels et pleins d'humour.



- Le style : Michel Honaker a une jolie plume, je mentirais en disant le contraire. Les phrases sont bien tournées, le vocabulaire plutôt riche et varié, et vu le contexte de l'histoire, plutôt soutenu. Et pourtant, je n'ai pas su me laisser vraiment séduire. Question d'affinité certainement, car là encore, je n'ai absolument rien à lui reprocher. Je l'ai trouvée agréable, mais ne me suis pas sentie emportée par elle.



- L'histoire : Beaucoup de bonnes idées à retenir dans cette réécriture de conte, des mélanges intéressants, et un tout bien amené, et bien pensé. On cède cependant à quelques facilités en cours de route, un petit manque de profondeur, et bien sûr, on connaît la fin, et les (bonnes) surprises sont du coup plutôt rares en cours de lecture. Ce qui contribue à réfréner mon enthousiasme général quant à cette lecture. Néanmoins, l'histoire est suffisamment intéressante pour conserver un intérêt correct tout au long.



- L'édition : Comme je le disais, très belle couverture, très agréable. Un livre au bon format, à la bonne épaisseur, pour que la lecture en soit confortable. Des chapitres bien équilibrés, une police plutôt grande, et donc des pages qui se tournent vite. Question correction, petit bémol cependant, j'ai quand même repéré quelques fautes, ce qui m'a semblé plutôt étonnant de la part des éditions Flammarion, qui m'ont plutôt habituée à des livres carrément niquels de ce côté-là.







Pour résumer, je vous conseille de vous faire votre propre opinion si vous en avez l'occasion. Probablement qu'un public en dessous de mon (grand) âge sera plus à même d'apprécier ce roman à sa juste valeur.





Cali
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Chasseur Noir, tome 1

Réussi ? Oui (vous noterez ma forte tendance à rédiger des avis sobres). Sombre ? Complètement.

Nous faisons ici connaissance avec Ebenezer Graymes, le chasseur noir. Ne cherchez pas de l’empathie chez lui, ou une quelconque volonté de faire le bien. Il se définit lui-même comme pire que ce que l’on peut imaginer. Cet homme a cependant une blessure : la mort de son maître, pris par les sables du désert, manière pudique de parler de son assassinat et de la trahison dont il a été victime. Tant pis pour ceux qui prétendraient le contraire.

New York est la proie du chaos, les puissances qui la gouvernent n’ont rien d’humain. Chacun s’essaie à la sorcellerie sans peine, comme si invoquer les démons n’avait strictement aucune conséquence. Les intérêts qui motivent les new-yorkais en revanche rejoignent tout ce que l’humain connait de pire- lutte pour le pouvoir et pour l’argent.

L’intrigue est remarquablement bien menée et réserve un magnifique coup de théâtre final. Il ne faut pas chercher à piéger le chasseur noir.




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L'agence Pinkerton, tome 2 : Le rituel de l..

Neil Galore se voit confier une nouvelle mission. Il lui faut arrêter Angus Dulles, criminel, incendiaire et membre de la Brigade Pâle. Pour cela il lui faudra d'abord convaincre ses anciens partenaires de reprendre du service. Mais la piste est difficile et croise une nouvelle fois la magie, les coutumes et rituels indiens.



Neil va t-il réussir à attraper son veil ennemi? Arrivera-t-il à intégrer définitivement l'agence?



Ce second tome nécessite la lecture du roman précédent. Il en est véritablement la suite. Alors pour tous ceux qui aiment l'aventure, les rebondissements et l'ambiance far west et magie, le livre est excellent !


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La sorcière de midi

Bon, rien qu'à la couverture je le suis déjà dit: "Clarisse, t'arriveras plus à t'endormir !"

Mais j'ai quand même voulu tester. Et je ne regrette absolument pas de l'avoir lu. L'intrigue est assez bien construite, et les personnages sont bien développées.





Pour ma part, j'ai été terrifiée par ce roman. (Bon, après, je l'ai lu le soir)

Le passage où les enfants dorment ensemble et où la sorcière fait son entrée restera à jamais dans ma mémoire !

Même si j'ai frôlé la crise cardiaque 😋, j'ai tout de même adoré ce roman génial.

Franchement, je le conseille à tout le monde.
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Erwan le maudit

En même temps qu’une parfaite introduction au fantastique, « Erwan le maudit » est un superbe roman d’aventure et d’apprentissage qui explore le thème du bien et du mal et du choix toujours possible entre l’un et l’autre. L’auteur parvient à illustrer sa thématique sans didactisme ni moralisme.

Le personnage principal est très attachant et mystérieux, on suit sa quête avec intérêt. J’ai été bluffé par ce court roman d’une grande maîtrise. La construction est rigoureuse et l’écriture admirable. Grâce à vocabulaire riche et expressionniste, les atmosphères d’épouvante sont posées avec économie et poésie tandis qu’on ressent bien le parcours intérieur et les émotions du jeune Erwan. Les personnages secondaires sont aussi bien campés, notamment le baron Murdink, machiavélique et fourbe à souhait !

Bref, de la littérature qui respecte ses lectrices et lecteurs !
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Le prince d'ébène

Fantastique et musique, voilà une combinaison qui a tout pour me plaire. Dans un univers inventé mais basé sur la fin du XIXème siècle, Luther Sparren, musicien pauvre mais de talent, rejoint la prestigieuse académie de Balmour pour y parfaire sa formation.

Le récit raconté par Luther Sparren est très prenant, quelque soit l'âge. La tension dramatique augmente au fil des péripéties et on retient son souffle jusqu'au dénouement, même si on se doute que ça va très bien se finir, littérature jeunesse oblige. Petite difficulté de lecture : le texte est écrit au passé simple mais le vocabulaire n'est pas compliqué. Ca peut peut-être paraître lent pour ceux qui n'aiment pas la musique mais je pense que ça se lit très bien même sans intérêt particulier pour le violon. A vrai dire, les violonistes risquent de ne pas apprécier car il ne s'agit pas d'un roman de musique et les compositeurs sont inventés.
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Le Commandeur : Return of Emeth

Ce troisième tome fait directement suite au tome 2, the verb of life, qu'il faut donc lire avant pour comprendre l'histoire. Emeth a en effet été sauvé et revient avec ses inertes mener un combat sans pitié au docteur Graymes.

J'ai beaucoup apprécié le côté plus approfondi de l'histoire (du fait de l'étalement sur deux tomes) et que Graymes n'ait pas gagné du premier coup. On en apprend également un tout petit peu plus sur lui, juste de quoi titiller notre curiosité. Ici, il n'est pas infaillible, il tombe dans des pièges, il est blessé.

Ce tome est extrêmement violent je trouve, trop même dans ses descriptions qui m'ont un peu donné la nausée. Mais je ne lis jamais de romans d'horreur ou d'épouvante donc je suis sans doute assez impressionnable.

Encore une fois trop court, j'aimerai vraiment avoir une réécriture de la série adulte (ou même jeunesse) avec des tomes en pavé... de la taille de la roue du temps !
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Le Commandeur : The Verb of Life

Second tome de la série le commandeur, le ton est toujours aussi cru et l'univers aussi sombre. On retrouve le Docteur Ebenzer Graymes face à une menace échappée de l'ancienne synagogue de Crescent Street et les cadavres pleuvent (tout comme la météo).

Ces romans très courts laissent peu de place au développement de l'intrigue, aux péripéties, aux recherches et aux erreurs. On va droit au but et, heureusement pour nous, Ben ne se trompe pas. D'ailleurs, on ne doute même pas qu'il ait raison ! Pourtant les descriptions sont très vivantes et on a l'impression de voir le décor surgir devant nous.

Personnellement, ce qui me tient en haleine tout au long du roman ce sont les brides d'information sur le passé de Ben. Qui est-il? D'où vient-il ? Qu'est-ce qu'un Commandeur ? Comment peut-il être aussi fort?

Comme toujours, je regrette de ne pas avoir 300 pages de plus à me mettre sous la dent !



Note : J'ai lu The Verb of Life aux éditions fleuve noir anticipation. Il me semble que le texte ne corresponde pas complétement à "D'argile et de sang" des éditions Média 1000 publié deux ans plus tôt.
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