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Critiques de Mohammed Dib (89)
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Qui se souvient de la mer

"Qui se souvient de la mer"est un roman du grand romancier algérien ,Mohammed Dib , qui a bien décrit dans

ses précédents romans consacrés à la période coloniale ce

que fut la vie des Algériens soit dans le monde rural ou citadin : la misère , le chômage ,les maladies , la faim , et surtout l 'injustice sous ses multiples facettes .

Qui se souvient de la mer est un livre consacré , lui aussi , à la guerre d 'Algérie .L 'auteur ne cite pas le nom de la ville où se passe les événements ni des faits historiques précis .L'auteur a écrit une postface a ce roman où il annonça et expliqua :"qu' il décidait d 'abandonner les codes du récit réaliste : ce récit n 'est pas un procès-verbal de la Guerre d 'Algérie ,mais une série de visions de cauchemars , rendus à travers des images , des symboles : les soldats français sont désignés comme des minotaures ou des momies , La Casbah comme un labyrinthe où les murs bougent sans cesse , les hélicoptères reçoivent le nom de "spirovirs". le livre est comparable à ce qu 'est Guernica à Picasso en peinture : Une déformation de la réalité qui cherche la plus grande expression ".

Un roman surréaliste dont la lecture peut être rebutante

et pas facile à appréhender .



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La Grande Maison

Omar grandit avec ses sœurs et sa mère dans 'la grande maison', 'Dar sbitar' où cohabitent de multiples autres familles. Après la mort de son mari, Aini, la mère d'Omar, trime chaque jour pour pouvoir acheter à manger. Omar grandit avec la faim au ventre, une amie presque, constamment présente, qu'il essaie d'apprivoiser dans cette grande maison où tous les secrets sont communs, où les disputes se mêlent aux ententes, où chacun vit comme il peut. Omar grandit et il se demande pourquoi certains ont faim, toujours, alors que d'autres non. Il est à l'écoute de ceux qui veulent bien y chercher une réponse, notamment dans une Algérie libre.

Merveilleux roman, avec une langue réappropriée, refaite sienne, d'une admirable beauté.
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Au café

L ' auteur algérien , Mohammed Dib , au début de sa vie professionnelle a exercé diverses activités .Il fut instituteur ,comptable , interprète franco-anglais des armées alliées à Alger .Dessinateur de maquettes de tapis .Il exerça comme journaliste au journal progressiste Alger Républicain .Il écrit au journal Liberté du parti communiste algérien .Comme écrivain , il est l 'auteur de la célèbre trilogie : La Grande Maison , l''Incendie et le Métier à tisser .Il est à la fois poète ,romancier ,essayiste , dramaturge .Il est considéré comme l 'un des plus grands écrivains d 'expression française au Maghreb et même en Afrique francophone . Aragon disait de lui :" Cet homme

d'un pays qui n 'a rien à voir avec les arbres de ma fenêtre , les fleuves de mes quais , les pierres de nos cathédrales , parle avec les mots de Vllon et de Péguy .

Au Café est un recueil de sept brefs récits .Il fut publié en 1955 , période où La Révolution Algérienne a éclaté , il y a un an .Ces brefs récits évoquent l 'état de l 'Algérie sous le joug colonial .Le premier récit " Au Café" est le titre éponyme du recueil .

Certains personnages et situations se retrouvent dans

d 'autres oeuvres de Mohammed Dib , ainsi Aini et ses trois enfants dont Omar , dans la nouvelle "L 'Attente" et

un "Beau mariage" sont les protagonistes du roman : La

Grande maison" ( 1952 ) .

Dans "Terres interdites", un vieux vagabond arrive , harangue et soulève la population contre le régime colonial car les autorités empêchent ,matériellement et par les armes , le déroulement d 'élections libres .

Dans "Au Café" , le narrateur père de famille au chômage

qui attend au café l 'heure d 'affronter la faim de ses enfants , rencontre un homme qui lui fait part de ses réflexions sur la vie en Algérie , rendue difficile pour tous

par le régime colonial .

Les autres nouvelles même si elles sont un peu différentes mais elles sont de la même veine .

Mohammed Dib un grand classique de la littérature algérienne décrit avec une grande lucidité ce que vivent les Algériens sous le joug colonial .Un très beau recueil bien écrit , on y trouve la poésie et la limpidité de l'écriture . Un grand talent !











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L'infante maure

C’est un roman extraordinaire que Mohamed Dib à œuvre pour ces lecteurs,un auteur que j’admires Beaucoup.

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L'Incendie

Dans l'incendie, Mohammed Dib porte, dans un cadre littéraire réaliste, un témoignage sur la vie dure de la campagne environnante de Tlemcen (à l'ouest algérien) durant l'hiver 1939-1940. Pareille à un volcan en veille, l'effervescence paysanne se manifeste pour démontrer la colère des agriculteurs devant l'exploitation dont ils sont victimes. Cette colère se traduit par une grève généralisée qui dénonce leurs conditions misérables.



Malheureusement, les grévistes sont accusés d'être responsables d'un incendie qui s'est déclaré, une certaine nuit, dans les gourbis d'ouvriers agricoles. Et ainsi, les meneurs sont arrêtés. Bientôt la seconde guerre mondiale éclate, certains hommes sont mobilisés et leurs femmes se noient de plus en plus dans la misère. Les mois passent, les années passent, le colonisateur paraît avoir oublié cette scène.



Mais dans l'esprit des enfants de la patrie, témoins de toutes les scènes coloniales évoquées par sa répression et sa barbarie, grandissent le sens du patriotisme et l'éveil politique qui, Quinze ans plus tard, se soulèveront pour mettre fin à la colonisation française et décrocher la souveraineté nationale de l'Algérie libre et indépendante !

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Cours sur la rive sauvage

un bon texte de l'écrivain Mohammed Dib qui nous raconte l'amour d'une autre manière
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Le sommeil d'Ève

Mohammed Dib ,est un des grand homme de lettres algérien .Il est romancier

poète ,dramaturge ,peintre ...Il est l'auteur du roman :"Le Sommeil d' Eve" .Ce dernier est publié en 1989 .Ce livre raconte l' amour , la passion amoureuse entre une femme ,scandinave ,Faina ,et un maghrébin ,Solh .C' est aussi la rencontre d' une femme avec son destin .Une femme possédée par la folie .En fait ,il s' agit d' une histoire ordinaire entre deux êtres enfermés dans leur solitude et leur étrangeté ,deux êtres séparés par la distance et l'incompréhension .

Les amants sont séparés lorsque Faina retourne dans son pays pour accoucher de Lex, l' enfant qu' elle a conçu avec son mari .Dans ce pays froid ,loin de Solh ,elle va sombrer lentement dans la folie ,jus qu' à son internement dans un hôpital psychiatrique ..A sa sortie de l' hôpital ,elle retourne en France , où elle retrouve Solh qui va tenter de la sortir du mutisme dans lequel elle s' est murée .

Un récit que je trouve qu' il baigne dans la mélancolie et la tristesse .

















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Les terrasses d'Orsol

L' écrivain algérien , Mohammed Dib , est à la fois romancier ,poète , essayiste, dramaturge et peintre .Il a été journaliste à "Alger Républicain". Il est considéré comme un classique de la littérature algérienne . l''auteur est né dans une ancienne cité au riche passé culturel : Tlemcen .Il est l' auteur de la célèbre trilogie : La grande maison ( 1952 ) , l'' Incendie ( 1954 ) , le métier à tisser ( 1957 ) .Ces trois romans sont enracinés dans cette région .Ils décrivent les conditions paysannes et artisanales à l' époque . Surtout , ces premières oeuvres traduisent et annoncent d 'amples bouleversements .D ' une façon générale , Mohammed Dib , partant de faits authentiques et avérés , a décrit la misère qui sévissait dans les villes et les campagnes algériennes , les grèves des ouvriers agricoles et les revendications nationalistes . Si "La grande maison" est inspirée par sa ville natale ,Tlemcen , les deux autres volets de la trilogie , " l''incendie" et " le métier à tisser" , paraissent en 1954 , l' année même du déclenchement de la guerre de libération , et en 1957 . J'ai estimé que cet aperçu était nécessaire pour saisir la thématique de l' auteur d' une façon générale et faire connaissance avec Mohammes Dib .

"Les terrasses d' Orsol" est un roman de Mohammed Dib , il fut publié en 1985 ."A la dernière page de ce roman , Eid ,le héros a tout oublié .Et d'abord il a oublié son nom . Il a été envoyé à l' étranger ,en mission par son

gouvernement .Il a oublié aussi . Et oublié pourquoi .Il a dans l'opulente ville

nommée Jarbher ,où il est chargé d' exercer ses activités ,surpris un secret ,un terrible secret .Il l' a oublié .Et oublié qu' on le paie ,et qu 'il a chèrement payé pour cela . Oublié qu' il a dans cette même ville rencontré une femme

extraordinaire et oublié toute l' aventure , extraordinaire , elle aussi .Il a tout oublié . Oublié jusqu' à l' exil où désormais il vit sans mémoire .Lui-même ,son pays semble l' avoir oublié , là .Il se souvient juste d' un titre du film et

d' un prénom féminin .Tout à la fin .Qu' est-il arrivé à cet homme ? ( 4 eme

de couverture ) .

L' énigme : qu' est-il arrivé à cet homme ? Est-il devenu

amnésique ?















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L'arbre à dires

Profonde plongée philosophique et recherche de multiples interrogations... naturelles, humaines, universelles.



-Le nom, cet agent verbal qui nous "introduit" dans l'univers du langage.



-La traversée de culture à culture, une aventure passionnante qui, en réalité, n'est aucunement une "aventure" surhumaine.



- Le (s) "malentendu(s)", faute de communication et de compréhension.



- L'étranger et les autres... Mais, qui est donc l'étranger de l'autre ou le plus étranger ou le moins étranger.



- Le désert et le signe... qui semblent avoir conclu un pacte.



- La langue, le langage et la communication.



- La langue maternelle et la langue adoptive.



- L'exil (une "mort").



- Réflexion autour d'un dialogue sur les saisons avec sa "Lyyli Belle" : seulement quatre ? ou huit ? ou plus... pourquoi pas et sur "notre pauvre terre", pourtant encore si belle.



Un essai philosophique ? Pas totalement. Un roman ? Pas tellement. Des nouvelles ? Pas vraiment. Un peu de tout, de tout un peu. Un recueil de textes empruntant à tous les genres et en en créant même de nouveaux. L'auteur lui-même le reconnaît : "En fait, je me rends compte que je n'ai jamais eu le sentiment de m'être mis à écrire un livre et puis, ce livre achevé, d'avoir tiré un trait pour en commencer un autre. Dès le départ, j'ai su que j'écrirais quelque chose d'ininterrompu, peu importe le nom qu'on lui donne, quelque chose au sein de quoi j'évolue et avec quoi je me bats encore après cinquante ans d'écriture..." . Les génies ont tous les droits, ils font ce qu'ils veulent, non !

Avis : A mon avis, une œuvre philosophique complète qui reflète parfaitement le niveau intellectuel et l'état philosophique de M. Dib à un moment T de sa vie. Un immense "visuel", un grand "œil ouvert" sur le monde et sur la vie. Un arbre à dires (et non de simples "palabres") aux branches multiples mais à l'équilibre parfait et aux fruits si utiles.

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Le métier à tisser

«Le Métier à Tisser». Exit le roman de témoignage. C'est la Grande guerre et une plus grande misère. Les populations des campagnes (où «même les oiseaux de seigneur Dieu y meurent de faim»), affamées, déjà sur- exploitées, fuient vers la ville pour y quémander ne serait-ce qu'un quignon de pain rassis… déjà bien rare. Le choc. La découverte d'autres Algéries... autour d'un métier à tisser, au fond d'une cave. Et, l'exploitation par un frère de religion. Des réflexions. Des discussions. Parfois des heurts brutaux et des coups de folie. La solution jaillit : «Il n'y a que l'action qui paie».

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L'Incendie

«l'Incendie». Toujours la chronique algérienne. Mais cette fois-ci, non plus en ville, mais Omar à la campagne, au milieu des travailleurs ruraux (surtout dans les fermes coloniales) et des paysans de la montagne. La misère absolue (on est en 39) qui vous fait oublier les réalités (ce qui donne une écriture plus grave, encore plus engagée, «décidée», que dans celle de la Grande maison)... mais aussi, une prise de conscience que la seule voie est la lutte. Grâce à des militants comme Hamid Saraj, grâce à des visionnaires comme Commandar, grâce à des baroudeurs obsédés par la liberté, les choses se mettent en place. «Un incendie avait été allumé, et jamais il ne s'éteindrait. Il continuerait à ramper à l'aveuglette, secret, souterrain ; ses flammes sanglantes n'auraient de cesse qu'elles n'aient jeté sur tout le pays leur sinistre éclat»

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La Grande Maison

«La Grande Maison». Dar Sbitar, microcosme emblématisant le peuple tout entier. Aucune intrigue. Mais, seulement, un garçonnet, Omar, 11 ans, qui découvre, à l'école mais, aussi et surtout, dans la rue, le monde qui l'entoure. Qui vit la faim quotidienne. Qui découvre la valeur de la liberté. Qui sent que «sa mère est à la maison, c'est Aïni ; il n'en a pas deux… Patrie ou pas patrie, la France n'est pas sa mère ». Une fresque sociale… qui. a imposé des noms et des lieux : Aïni, Dar Sbitar… Un seul héros : la misère… avec une colère qui sourdre, des interrogations («pourquoi ne se révoltent-ils pas ? Ont-ils peur ? De quoi ont-ils peur… pourtant c'est simple» se dit l'enfant)... et une révolte qui monte, qui monte...

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La Grande Maison

C'est un roman au goût algérien dans lequel Mohammed Dib a bien tissé en français les faits d'une histoire qui se déroule dans l'Algérie de 1939, il raconte la vie d'une famille nombreuse et très pauvre, le héros Omar est un petit garçon d'une dizaine d'années qui vit avec sa famille dans une petite chambre à Dar Sbitar (une grande maison collective où s'entassent plusieurs familles qui partagent tous ses coins, le patio, la cuisine, les toilettes, et même les murmures des murs).



Aïni, la mère travaille jour et nuit pour subvenir aux besoins de ses enfants, mais l'argent qu'elle gagne ne peut pas faire taire l'estomac de la faim qui circule dans la marmite. À sa souffrance venait se rajouter une autre bouche à nourrir, la grand-mère paralytique abandonnée par ses enfants. À découvrir un autre colonialisme appelé, faim.
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Qui se souvient de la mer

Une grande ville arabe. C’est tout ce qu’on sait. Tous ceux qui y résident mènent leur train-train quand des bruits arrivent de partout. Comme des sortilèges maléfiques sortis des profondeurs de la terre. D’abord, des hommes sont enlevés. Leurs épouses, enfants aux bras, cherchent à savoir ce qui se passe. Puis, des coups de mitraille, des explosions. Il semble y avoir un répit mais la violence reprend. Toujours.



Le plus étrange, c’est que la ville semble change au fil des événements, elle suit le mouvement. Comme ses habitants, elle se contracte, elle s’enfouit dans le sol, puis elle se relève contre tout sens commun. Des constructions nouvelles se multiplient, nuit et jour, même à travers les bombardements et les tirs. Elle change d’aspect. Après tout, la vie continue, même pour les gens qui ne comprennent rien à ce qui se passe, qui ressentent la peur, mais qui doivent aller à l’épicerie, à l’école ou au travail.



Cet univers surréel que Mohammed Dib propose, c’est une allégorie de la guerre d’Algérie. Le roman n’y fait jamais allusion directement mais l’auteur le mentionne dans la postface. Il voulait écrire sur cette horreur, mais sans la nommer directement. D’autant plus que d’autres œuvres importantes ont déjà dépeint la puissance du mal. «Comment parler de l’Algérie après Auschwitz, le ghetto de Varsovie et Hiroshima ?»



Et Mohammed Dib a raison. Le lecteur a lu et relu nombre de récits racontant des atrocités toutes plus horribles les unes que les autres. Le sang, les cadavres dans les décombres… Ils ne font plus autant effet. Mais les cauchemars peuvent encore hanter. Et, à travers son allégorie Qui se souvient de la mer, avec ses visions à la fois oniriques et apocalyptiques, il y parvient.



C’était déroutant par moment, la menace semblait insaisissable et intangible, et d’une puissance inoxerable. Mais elle peut représenter n’importe qui et n’importe quoi. Même les doutes intérieurs. Et la mer qui menace de tout engloutir. C’est puissant et évocateur. Et étrange. Chacun peut y voir ce qu’il veut. De ce fait, certains aimeront et d’autres, pas tout. À vous de juger.
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Neiges de marbre

Un homme du Sud et une femme du Nord, la belle Roussia, d’origine russe. Puis, un troisième être, une enfant, une fille, Lyyl. Mais la vie dans le septentrion, pas trop pour lui… Éventuellement, l’amour s’étiole, disparaît, il ne reste plus que la mésentente. De guerre lasse, il y a séparation, et c’est alors que la vraie guerre commence. Elle emmène la petite avec elle. Le narrateur, ce «je», la reverra-t-il ?



Ainsi donc, cette douloureuse séparation, elle est annoncée dès le début. Mais le narrateur se promène entre le présent et le passé, parfois les mélangeant (du moins, c’est ce qu’il m’a semblé), et l’essentiel du roman constitue plutôt un rappel des nombreux moments privilégiés qu’il a passé avec sa fille. Des moments heureux et d’autres, un peu moins. Lui tenir la main en se rendant à l’école, l’arrivée de l’ami imaginaire, les questions existentielles qu’elle lui posait, etc.



On sent l’amour inconditionnel d’un père pour sa fille. D’autant plus que cette fille était sienne comme lui. «Méditerranéens toi et moi nous sommes, du pays du jasmin et de l’oranger» (p. 144) Donc, la douleur n’en est que plus vive quand la douloureuse séparation survient.



Malheureusement, en tant que lecteur, je n’arrivais pas à la sentir, cette douleur. J’ai trouvé le narrateur trop distant, pareillement pour Roussia, et Lyyl me paraissait étrange. Incidemment, je n’ai pas accroché à leur histoire non plus. Quand un passage semait le doute dans mon esprit, je ne revenais pas en arrière pour l’éclairicir, je le repoussais et je continuais ma lecture comme si rien n’était.



Par exemple, par moment, je doutais que les choses se soient réellement passée comme le narrateur les raconte ou le laisse entendre. Peut-être y est-il pour quelque chose dans cette séparation ? Des doutes m’assaillent et c’est dû en partie à la façon dont l’auteur Mohammed Dib raconte son histoire. Il entretient un certain flou. Certains diront que c’est du style, et ils ont probablement raison, mais je n’y ai pas adhéré.
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Le désert sans détour

Un roman très court, 123 pages à peine où Mohamed Dib nous fait vaguement voyager dans le désert algérien au lendemain de l'Indépendance avec deux compagnons de route qui n'ont que leur dialogue interminable comme arme contre l'ennui omniprésent dans cette contrée littéralement inhospitalière. On a même droit à un beau conte raconté par l'un des deux personnages et qui est tiré des « Mille et Une Nuits » même si l'auteur n'en cite pas la source. Oui, à cause du bavardage des deux hommes le texte aurait pu être une pièce théâtrale, mais Dib a sans doute préféré ce genre pour y insérer des soliloques poétiques de l'un des deux voyageurs (chose où il a toujours excellé) qui m'ont plu à moi personnellement. A part ça, pas grand-chose, hormis la fin assez bien ficelée pour un roman de taille aussi petite.
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L'Incendie

Entre l'ager et le saltus, les Bucoliques défient la sanglante ritournelle du golem. Désormais, nous savons.



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La Grande Maison

la grande maison ,retrace toute la vie d'un peuple omar reprèsente une autre gènèration plus consciente, hassen qui veut apprendre des eleves de huit ans la notion de patrie ,ne trouve pas les mots adequats pour leur eclaircire la voie sombre que le colonisateur s'efforce a garder les lampes etteintes . alors,il declare en langue arabe que leur patrie est bien l'algèrie.
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Le talisman

« Le Taliman » Mohammed Dib (Nouvelles, 122p, Actes Sud Babel).

Neuf courtes nouvelles, que j’ai trouvées inégales ; certaines sont lassantes, ou peu compréhensibles (on ne voit pas où l‘auteur veut en venir, comme dans « La pierre écrite ») ; d’autres sont poignantes, bouleversantes, quand elles évoquent ce que put être la vie de ceux qui luttèrent pour l’indépendance de l’Algérie (« La destination », « Naëma disparue », « Le talisman »). Mais c’est toujours très bien écrit, j’ai apprécié la langue poétique, belle au-delà de la violence de certains des thèmes.

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La danse du roi

A vrai dire, il n'y a presque pas trace de ce roi dans le récit ; un roman trop dans le symbolique. Et puis des dialogues à n'en pas finir, ça frôle parfois le théâtre.
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