Citations de Nancy Guilbert (131)
Est-ce que les autres ont le pouvoir de définir qui nous sommes à l'intérieur ?
Parfois, notre cœur semble trop petit pour absorber ce que la vie nous offre.
Un jour, un triste jour tout gris, le Roi Bleu du village de Plume se fâcha avec le Roi Blanc du village de Timy. Ils se disputèrent très gravement, comme peuvent parfois faire les grands, pour un morceau de terre qu'ils voulaient tous les deux absolument. Ils décidèrent de ne plus jamais s'adresser la parole et de construire un immense MUR entre leurs deux villages.
On a tous besoin de croire en la tendresse et en l'amour, sinon la vie n'a plus de sens.
Certaines choses ne se comprennent qu'avec le cœur. On ne peut pas les expliquer autrement.
Pour votre enfant, vous avez accompli des merveilles. Vous avez dépassé vos peurs et votre fatigue. Vous avez été patients, généreux et courageux.
Petit-Arbre se sent si fier qu'il a envie de danser.
Tout de pourpre vêtu, l'érable offre ses feuilles cramoisies au vent. Son costume illumine les yeux dans le rougeoyant ciel d'automne.
Rien n'est jamais figé. Rien. Ni les pots, ni les êtres humains. Et on ne sait jamais à l'avance comment évolueront une boule d'argile ou une vie. Alors laisse une chance à la tienne.
Je veux regarder le beau, parce que le laid, je l'ai déjà trop contemplé, et qu'à force, je m'y suis noyé.
Vos filles sont merveilleuses. Des diadèmes, chacune à leur façon.
Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être
On dit que le temps panse les plaies, mais ce n'est qu'en partie vrai.
Il est des âmes avec lesquelles on se connecte en une fraction de seconde sans aucune raison objective. C'est inexplicable. On a l'impression de les avoir toujours connues.
Malgré mon aspect de légume-affalé-dans-un-fauteuil, j'entends tout et je ressens les choses dans chaque cellule de mon corps. Pourtant, parce que je ne communique pas et que je me borne à exécuter maladroitement les consignes du kiné ou des infirmières, on s'adresse à moi comme un handicapé mental, avec des phrases simples et un air compatissant.
Hélio, le joueur de hand, passionné de sciences, a disparu. Désormais, je suis "Bulle", parce que je suis coincé dans ma bulle intérieure, comme un cosmonaute qui ne survivrait pas sans son casque.
Toi, tu ne sais pas pourquoi tu pleures, mais tu as le droit. Nous, les humains, n'avons que ça pour ne pas que notre cœur explose.
- Vous m'écoutez jamais quand je parle ? Merde alors !
- Si, justement. Et j'entends autre chose.
- Faites chier.
- Dis donc, t'es dans ta période scato, toi.
Il est de ces silences qui n'en sont pas, emplis d'une complicité et d'une évidente bienveillance, tout comme il existe des conversations remplies de mots inutiles.
Oublie-t-il qu’il doit tout à Mère Nature et que si un jour elle se fâche, à bout de l’infinie patience qu’elle traîne depuis des siècles, sa vengeance pourrait être terrible?
Il était une fois, par-delà les lointaines collines, un empereur nommé Nintoku, extrêmement riche et puissant.