Nancy Guilbert

Mona, lycéenne lumineuse, est passionnée par le dessin. Pourtant, petit à petit au côté de son amoureux si prévenant, elle change, s'isole de sa famille, ses amis, elle se perd. Comment sorti d'une spirale infernale ?



Un roman qui montre l'emprise de l'autre, la manipulation, les remarques anodines, méchantes qui font perdre petit à petit confiance en soi. C'est sombre et pourtant Mona va pouvoir compter sur des amis fidèles ce qui amène de l'espoir. Un roman psychologique riche en émotions.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Pour découvrir la vérité sur une légende de son village, Tim suit un chat espiègle jusque dans un jardin merveilleux, pleins d'oiseaux et de fleurs colorés. Le secret du Sans-Nom, cet être supposément maléfique, lui sera alors révélé.



Lu à un enfant de quatre ans, ce livre a pour avantage d'offrir quatre niveaux de lecture. Le premier est celui du conte narré. Un enfant courageux tente d'aller plus loin que ce que lui ont raconté les adultes, et découvre la vérité grâce à son obstination. La rupture originelle est alors réparée. Comme dans tout conte, la dimension purement narrative se double d'une dimension symbolique. Le chat, par exemple, qui fait souvent office d'animal diabolique, est ici le personnage qui déclenche la quête de Tim : il est le premier maillon qui permet la résolution du mystère. Le Sans-Nom, qui est d'abord un magicien mystérieux, se révèle être un homme auquel on n'a pas donné la possibilité de se présenter (donc, littéralement, de dire son nom). Étranger au village, il a été rejeté pour cela. Tout comme le chat fait le lien entre Tim et le Sans-Nom, Tim fait le lien entre le Sans-Nom et les villageois. La menace sans visage devient alors homme doué de sensibilité, que la nature a d’ailleurs déjà adoubé (les oiseaux l’ont suivi jusque dans son jardin).



Un troisième niveau de lecture apparaît à la fin du livre, grâce aux explications livrées. En effet, l'histoire est une projection de la vie du peintre suisse Paul Klee. Le conte prend alors la dimension d'une biographie doublement imagée. Ainsi le Sans-Nom tient beaucoup de Klee : mis au ban par les nazis comme le Sans-Nom l'est par les villageois, Klee avait une passion pour les chats. De même, l'enfance apparaissait comme un âge d'or de l'humanité pour le peintre suisse. Dans l’histoire, l'innocence de l'enfant lui permet justement de s'affranchir des codes sociaux définis par les adultes pour briser la marginalisation du Sans-Nom.



Enfin, un quatrième niveau de lecture, purement visuel, permet non seulement d'illustrer l'histoire, mais aussi de parcourir les œuvres de Klee ici reproduites. Il est à noter que l'édition présente permet, par son format, de bien appréhender les œuvres, lesquelles font l'objet d'un mini-catalogue de deux pages en fin de livre. Avec l'enfant, il peut s'agir donc de retrouver les pages dans lesquelles les peintures auront été vues, et à quel événement ou personnage elles correspondent. Le mini-catalogue permet aussi de décontextualiser la peinture du conte : ainsi d'autres histoires peuvent être contées à partir des mêmes tableaux.

Après avoir lu Je te plumerai la tête de Claire Mazard, j’ai été contente de découvrir dans le carton de livres à lire pour le travail un roman abordant à nouveau le sujet des relations toxiques et des pervers narcissiques. J’ai donc jeté mon dévolu sur Point de fuite de Marie Colot et Nancy Guilbert.



Mona va tomber amoureuse et sa belle histoire va se transformer en cauchemar, mais cela va se faire doucement, insidieusement, pour qu’elle se retrouve complètement sous emprise. Les pervers narcissiques savent bien détruire leurs victimes et les réduire ainsi en miettes…



Ce qui est intéressant dans Point de fuite, c’est que les premiers chapitres entretiennent le mystère autour du danger qui guette Mona – même s’il n’est pas bien difficile de découvrir qui est le malade qui va fondre sur elle, j’ai apprécié de me poser la question. Ce roman permet encore une fois de montrer que personne n’est à l’abri et peut tomber sur ce genre de cinglé. Mona est certes un peu jeune et inexpérimentée, mais elle n’est pas dénuée de jugeote. Et pourtant… Et puis, dans Point de fuite, il y a d’autres personnages qui ont leur importance, chacun avec leur histoire et leurs bagages lourds à porter, ce qui multiplie les points de vue et apporte un intérêt supplémentaire à ce roman. J’ai beaucoup aimé. Il est conseillé à partir de douze ans, mais je pense qu’il conviendra plus aux plus grands adolescents et aux jeunes adultes.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..

Voici un petit roman bien sympa et touchant. Hélio alias Bulle n’a vraiment pas de chance dans sa vie. Victime d’un accident, il se retrouve chez des inconnus pour sa convalescence. C'est un roman polyphonique. J’ai aimé chacun des personnages et cette construction qui nous amène au secret de famille. Une belle histoire, un roman qui fait du bien.

Notre héroïne s'appelle Venise, elle a 12 ans.







De quoi parlera " Venise Bises Cerises"?



Le titre le suggérera un peu, de la nostalgie, de petits plaisirs et aussi, ça on vous le dit, d'un début d'adolescence.



Ça bourgeonne et Venise va doucement pousser vers de nouvelles aspirations, devoir se séparer de quelques feuilles.







Venise n'est encore qu'une jeune pousse, elle vit avec son père, danseur professionnel.



Elle nous raconte, ce drôle de statut de parent "veuf" et par conséquent célibataire, les tentations vers de nouvelles conquêtes féminines aussi.



Un parent qui refait sa vie, qu'est-ce que cela veut dire quand la jeune héroïne conserve l'idéal d'un roman photo heureux et parental sur les eaux de Venise?







Quelles sont sveltes et superbes, ces danseuses classiques qui gravite autour du père?



Sa mère était danseuse également.



Venise constate dans le miroir ses changements de mensurations en tous genres.



La pomme est-elle tombée trop éloignée de l'arbre?







L'auteure élargira les intérêts du personnage, déployant ainsi aussi les divers exemples féminins autour d'elle, ses copines Zélie et Kenza, la meilleure amie de sa maman Pétra, sa grand-mère.



Des références musicales multi générationnelles, humeur du moment, glisseront entre les chapitres qui semblent tenir à coeur à l'auteure de partager avec le jeune lectorat ado, de la chanson à texte sur les relations intimes.







Notre Venise est une ado bien de son temps, active avec ses petits loisirs sur les réseaux sociaux.



Un différend ado va malheureusement se créer de la cour du collège jusqu'aux réseaux sociaux, à cause d'un certain Jules et du métier de son père.







Le roman développe sur les grandes interrogations d'une jeune demoiselle en devenir, ici sans son modèle féminin de référence majeure, suggérant les premières grandes priorité d'une ado, la confiance en soi.

J'adore ! Ce conte japonais est tellement typique : une succession de rencontres où l'héroïne/l'héros, grâce à son bon coeur, se voit récompensé(e) d'objets utiles pour sa quête. Les dessins sont subtiles et colorés avec douceur. Très jolie découverte prise au hasard !

L'histoire de Rhéa et Igor, c'est d'abord deux êtres que rien n'aurait du faire se rencontrer, chacun muré dans son chagrin, dans son histoire.? Ce livre est une merveille en ce qu'il traite du deuil, de la culpabilité et de la colère frontalement. Les personnages sont attachants justement par ce qui les freine et l'humanité qui se dégage d'eux.

Magique

Beaucoup d'humanité, des personnages vraiments très forts, très attachants.

Aucune mièvrerie ou de pathos qui pourraient faire décrocher. Les drames vécus sont bien racontés, avec pudeur et réalisme.

Le personnage du professeur apporte un plus indéniable.

J'ai vraiment beaucoup aimé et j'ai été embarqué dans cette belle histoire pleine d'espoir et d'optimisme.

Originaire du NoOord, et ayant visité à de nombreuses reprise le Musée d'Histoire Naturelle de Lille lorsque j’étais petite, et enfin, ayant la chance de connaître l'auteur, j'ai décidé de lire ce petit roman.



Alors, lire un roman d'enquête pour premier lecteur, avec des yeux d'adulte, cela complique un peu les choses. Et pourtant, j'ai réussi à être surprise !



Ce petit roman se lit très très vite, je l'ai lu en 30 minutes.



J'ai apprécié la balade dans Lille, souvenirs souvenirs :) j'ai regretté que l'on ne passe pas plus de temps dans le musée lui même, j'y ai beaucoup de souvenirs.



Si vous n'êtes pas originaires de la région, les lieux évoqués ne vous parleront pas. Mais il reste l'enquête, la bande de copain très très débrouillard (presque trop du haut de leur 10 ans) et une écriture fluide.



Je suppose que ce petit roman plaira à tous les petits enquêteurs lillois :)



Mais avec mes yeux d'adultes, j'avoue que plusieurs fois, je me suis dit que jamais je n'aurais laissé mes enfants de 10 ans faire la moitié de ce que font les trois jeunes héros du roman !

Igor et Rhéa sont deux adolescents qui ont chacun vécu un événement tragique dans leur vie personnelle. Le premier a été défiguré lors d’un accident de voiture causé par son père et la seconde a sombré suite au suicide de son petit ami. Le piano va leur faire sortir la tête de l’eau et les aider à se reconstruire peu à peu.



J’ai démarré la lecture de ce roman avec une petite appréhension, celle de retomber dans les clichés avec notamment une histoire de romance. Mais les deux auteures ont abordé ce récit intelligemment et on ne tombe à aucun moment dans le pathos.



Le chemin sera long avant que les deux adolescents remontent la pente et s’ouvrent à nouveau au monde extérieur. Comment faire face à la colère et apprivoiser sa douleur?



Une excellente lecture sur la différence, le deuil et la reconstruction qui mêle habilement humour et émotion. La plume est agréable, fluide et la construction de l’intrigue est pleinement réussie.



Un roman qui nous prouve une nouvelle fois que la littérature jeunesse n’a pas fini de nous surprendre et de nous toucher avec l’histoire de ces deux adolescents brisés qui tentent de se relever grâce à la musique.




Lien : https://mesechappeeslivresqu..

Le père d’Igor est un homme très occupé. Ce jour-là, dans la voiture, en rentrant du conservatoire, il pianote un sms, lâche la route des yeux quelques instants. Suffisamment pour percuter une voiture mal garée le long d’un trottoir. Le père s’en sortira avec quelques égratignures. Mais l’airbag d’Igor ne s’est pas déclenché et celui-ci se retrouve défiguré.



Quant à Rhéa, elle vient d’emménager dans la même ville qu’Igor. Elle ne se remet pas du drame de sa vie. Son petit ami, Alex, s’est suicidé en se jetant sous un train. Elle ne parvient pas à comprendre ce qui a motivé son geste désespéré. Sa vie d’adolescente insouciante s’est arrêtée à cet instant-là.



Un très joli roman jeunesse, dans la parfaite lignée de Nos étoiles contraires de John Green. Un roman bouleversant mettant en scène des adolescents que la vie à laissés sur le bord de la route. La vie de ces deux-là est une palie ouverte, à vif. Ils ont tout perdu en quelques secondes. Un roman dur mais plein d’espoir.



La musique avait une place prépondérante dans leur vie d’avant. Un professeur du conservatoire, à l’instinct très affuté, va les prendre sous son aile, et à force de patience et de fine psychologie, va les amener à se dépasser et à revivre. Il leur permettra de surmonter leurs traumatismes et de se reconstruire.



Les thèmes abordés ici sont très sombres: le suicide, la mort, le drame, le déni, le deuil, la colère, la révolte, la reconstruction. Parce qu’il faut trouver une pierre sur laquelle construire une nouvelle vie, accepter le regard des autres, s’accepter soi-même, pardonner aussi. Il leur faudra faire preuve d’indulgence, d’empathie aussi. Ce qui est loin d’être simple, écouter les autres quand on est plus qu’un gouffre béant de douleur et de ressentiment. Ils devront accepter leur état. Ils devront accepter qu’ils ne peuvent pas tout maîtriser, qu’ils peuvent parfois être les marionnettes d’un destin incontrôlable et impitoyable. Ils devront faire preuve d’une incroyable volonté pour continuer à vivre.



Un très beau roman. Un grand merci à Babelio et aux Editions Magnard Jeunesse.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi touchée par un roman. Deux secondes en moins est un condensé de douleur et de douceur.

Dès les premières pages, les deux autrices donnent le ton. Leur écriture, belle et fluide, est pleine de tristesse et de souffrance. Elles expriment à merveille les sentiments des deux personnages principaux, Rhéa et Igor. Chaque chapitre alterne entre leur point de vue, à la première personne.

Rhéa a perdu son amoureux. Il s’est suicidé. Elle est dévastée et rongée par la culpabilité parce qu’elle n’a pas su le voir venir. Elle m’a beaucoup touchée par son chagrin et sa clairvoyance sur sa situation : ses amies qui s’éloigne, sa remise en question.

Igor, quant à lui, est triste. Mais surtout, il est en colère contre son père. L’accident de voiture qui l’a défiguré est arrivé par une faute d’attention de son père. Sa souffrance est tout aussi palpable que celle de Rhéa. Il s’isole du monde en coupant les ponts avec ses amis, sa petite copine.

La première moitié du roman se penche sur la manière dont les deux ados appréhende leur deuil : le deuil de son amoureux pour Rhéa, le deuil de son ancienne vie pour Igor. Les autrices décrivent avec beaucoup de justesse et de douceur le chemin qu’ils parcourent, progressivement. Le rythme est lent, pour laisser le temps aux personnages de se reconstruire.

Rhéa est remplie d’une tristesse teintée de regret, mais fait aussi preuve d’une grande volonté. Elle parvient à se reconstruire et donner un autre ton à sa vie, tout comme Igor. C’est grâce à Fred, leur professeur de piano, qu’ils se rencontrent. Ensemble, ils travaillent leur musique et leur douleur.

Deux secondes en moins est un très beau roman sur le deuil et la reconstruction.

Je remercie encore Pauline du compte Instagram marque-pages et les éditions Magnard pour l’envoi.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..

Un grand merci aux Editions Magnard de m'avoir envoyé ce livre (et aussi à Pauline, qui se reconnaîtra !). D'après ce qu'elle m'avait dit et le communiqué de presse, j'étais convaincue que c'était une pépite. Mais je ne m'attendais pas à autant de justesse.



Tout d'abord si vous comptez lire ce livre, je ne peux que vous conseiller de mettre une belle playlist de piano, ça a contribué à rendre mon expérience de lecture meilleure encore.



Cette histoire d'ados brisés, qui vont tenter de se reconstruire grâce à la musique m'a tellement touchée. Je l'ai trouvée vraie, belle et d'une justesse incroyable. Les personnages sont totalement émouvants. Il n'y a pas de clichés, de relations romancées. Ce sont des vraies personnages de la vraie vie, avec des relations réalistes. J'insiste avec le « vrai », mais c'est important de le mentionner.



On a une vraie palette de réactions, mais qui vous aident à avoir tous les points de vue d'une même histoire. Ce livre m'a réellement fait grandir, fait comprendre que parfois, il faut se mettre à la place des autres.



Porteurs de messages forts, on nous livre de vraies leçons de vie. On y parle d'amours, d'amitiés, de deuil et de reconstruction de soi. L'écriture est sublime. J'ai été sous le charme dès le premier chapitre. C'est le genre de livre qui vous embarque dès les premières pages.



Ce n'est pas forcément un roman d'action, mais c'est une belle histoire qui m'a touchée en plein coeur. Elle ne passe vraiment pas loin du coup de coeur.



En bref, un livre extrêmement émouvant, livrant de beaux messages. S'il vous tente je ne peux que vous conseiller de foncer !
Lien : https://madamepointvirgule.f..

Après "Le roi de la jungle" des mêmes auteurs, j'ai découvert "La bagarre".

On retrouve le même style de graphisme que celui du Roi de la jungle. Des animaux hauts en couleurs et un dessin très fourni.



Cependant, l'histoire m'a laissée un petit goût d'inachevé. La fameuse bagarre en particulier qui ne tient pas une place si importante et qui arrive un peu abruptement et qui s'achève tout aussi brusquement.



Il est vrai que lorsque je prends un album pour enfant, j'aime y trouver un message à partager avec l'enfant, une leçon à en tirer, une discussion à avoir...et que ce livre ne m'a pas laissé l'impression de pouvoir en tirer quelque chose. La rencontre n'aura pas fonctionné avec ce titre...

Merci aux Editions Marmaille et Cie ainsi qu'à Babelio de m'avoir permis de découvrir, dans le cadre de la dernière Masse Critique Jeunesse, ce livre fraîchement publié.

"La Bagarre" de Nancy Guilbert (illustrations de Florian Le Priol) est un livre très coloré dont le sujet me tentait. Les enfants, frères et soeurs en particulier, se disputent souvent, parfois pour des broutilles. Alors ce livre pouvait être l'objet d'une discussion ou réflexion personnelle sur le sujet.

Les couleurs vives donnent de la gaieté, mais j'avoue mon penchant naturel pour les couleurs pastels, plus douces.

Pour continuer sur les illustrations, je dirais qu'elles m'ont fait penser à un dessin animé et qu'elles sont trop chargées à mon goût. Je me suis aperçue à la troisième lecture que des détails importants m'avaient échappé, de ce fait. Pour être plus positive, j'ai aimé , graphiquement parlant,le personnage de Pipiou, le petit hibou à grosses lunettes.

Destiné aux enfants à partir de quatre ans, ce livre contient malheureusement peu de texte. L'idée est intéressante: comment des amis en arrivent à se bagarrer pour ce qu'ils pensent être un trésor. Le désir de possession détruit une relation jusque là agréable entre les hiboux Musicou et les écureuils Crapahouette. Je ne vous en révèle pas le dénouement.

Ce qui m'a gênée, c'est que la bagarre survient très abruptement, quasiment sans préambule. Et le dénouement également. C'est trop rapide à mon goût. Je suis convaincue que des enfants de cet âge-là peuvent supporter un texte plus long et plus riche. Je signale en passant que j'ai aimé le choix de la police de caractères qui est originale et donne de la vie au texte.

Malgré mes critiques, je ne dirais pas que ce n'est pas un bon livre, c'est juste que je suis assez exigeante en matière de littérature enfantine. Je reste persuadée qu'il fait viser haut pour eux , pour enrichir leur vocabulaire, leur réflexion et éveiller leur curiosité. Les illustrations, je pense, fourniront plus matière à discussion que le texte.

Il y a longtemps que les toiles de Paul Klee m’inspirent et me donnent envie d’écrire des histoires à partir de celles-ci.



Je ne pouvais donc que partir avec ce livre dans mon sac lors de ma plus récente visite à la Grande Bibliothèque, d’autant plus que ce magnifique album écrit par Nancy Guilbert et illustré par Grégoire Vallancien était là, bien en évidence, dans la section consacrée aux nouveaux titres de la section jeunesse.



C’est donc ce que j’ai fait. Aux anges. Comme si je venais de mettre la main sur un trésor. Et c’est bien le cas. L’album Tim et le Sans-Nom est un véritable bijou et la magie opère dès la couverture, laquelle nous montre l’un des rares visages peints par Klee. Un visage encore plus impressionnant quand on découvre que c’est celui de Sans-Nom, cet étranger arrivé d’on ne sait où, celui qui s’est vengé du mauvais accueil qu’il a reçu en jetant un sort aue village, si bien qu’il est désormais couvert de brouillard et gris, encore gris, et rien que gris.



Or, Sans-Nom est-il vraiment le monstre que l’on croit? Tim a décidé d’en avoir le cœur net et d’affronter celui-ci au péril de sa vie afin de redonner au village ses couleurs et ses oiseaux. Y parviendra-t-il?



C’est ce que cet album nous racontera au moyen des tableaux de Klee et de personnages créés à partir des formes et des teintes de certains d’entre eux, de même qu’il nous révélera à quel point les rumeurs peuvent prendre de l’ampleur et briser des vies.



Un album magnifique, suivi de quatre pages présentant les toiles de Klee et les personnages. Une collection publiée chez Léon art & stories, qui compte déjà une dizaine de titres autour d’autres artistes.



Affaire à suivre. Il y a trop de titres tentants dans cette série, foi de Lali.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..

Voilà une petite fille qui ne manque pas de caractère.

Depuis le temps que j’entends parler de cette petite Lili Pirouli, je suis ravie d’avoir fait sa connaissance ! Et je ne suis pas la seule, car ma fille a adoré lire cette BD remplie d’humour.





Née sous la plume de Nancy Guilbert et sous le crayon d’Armelle Modéré, Lili Pirouli en est déjà à son troisième tome, publié par les éditions Des ronds dans l’O jeunesse. Et, à la lecture, on comprend pourquoi ! C’est drôle et, surtout, ça sent le vécu ;-).





Lili Pirouli est une petite fille qui n’a pas la langue dans sa poche. Nous la suivons dans son quotidien par le biais de courts sketchs de 4 pages, format idéal pour les petits lecteurs. Beaucoup de mamans se reconnaîtront dans ces histoires, ainsi que leur douce progéniture^^.





Voici Lili en train de tenter de convaincre sa maman de lui acheter des chaussures à talons, comme sa copine Zoé, (ça, j’y ai eu droit avec la mienne), de bavarder en classe au grand désespoir de sa maîtresse, de se servir de sa copine pour qu’elle nettoie les crottes du chien à sa place, de faire son intéressante au gala de danse ou encore de critiquer l’écriture de son docteur sur l’ordonnance (tout à fait d’accord, Lili !)... Bref, des gags parfaitement justes, tels que peuvent nous en faire nos enfants.

[...]


Lien : http://www.livres-et-merveil..

Toujours espiègle et facétieuse, revoici Lili Pirouli, plus vraie que nature, qui amusera aussi bien les enfants que leurs parents !
Lien : http://www.actuabd.com/Lili-..

La princesse-chevalier la plus maligne du royaume!!!



Pour délivrer un roi emprisonné dans son château par des ennemis, rien ne vaut une tête bien faite et de fidèles amis! Aliénor ne se laisse pas berner par les traîtres et si les soldats ne veulent pas d'elle, elle se débrouillera seule pour sauver son souverain!



C'est déjà sa troisième aventure, à cette rousse dégourdie et si sympathique. Pas nunuche pour un sou, Aliénor est une princesse dont ses arrières-arrières petites-filles seraient fières: audacieuse, courageuse et intelligente, elle se débrouille bien mieux que les garçons du château! Elle est également très bonne pâtissière, et ses aventures se terminent dans la gourmandise! J'aime à croire que ce modèle pourrait inspirer les petites filles d'aujourd'hui bien plus intelligemment que certaines héroïnes jeunesse effacées, maniérées et maquillées.

Bravo pour cette histoire fine et pétillante, dont l'héroïne est irrésistible. Le texte et les illustrations sont agrémentés de clins d’œil bien trouvés. Les compagnons d'Aliénor l'entourent d'une tendre et remuante amitié, et j'espère pour de nombreux tomes encore!
Lien : http://www.petitesmadeleines..

Un livre sur la différence, et la sensibilisation à la cuisine qui se transforme que trop à l'amour immodéré pour les sucreries... et pourtant il y a tant de chose éducative publié chez la geste... mais là on tombe vraiment dans ce qui fait aujourd'hui la déchéance Disney... moi qui pensait au titre, vue mes précédentes expériences dans cette édition que j'allais trouvé une sensibilisation à la cuisine.... et pourtant, il ne faut pas rester là dessus, car j'ai déjà pas mal de livre mini découverte la Geste.... surtout sur le milieu marin, et une histoire de Mogette la Chouette, et deux histoires éducatives de Salsifi et Harribo, un achat un peu trop rapide parce que j'aime la collection qui fait aussi souvent des offres spéciales ( 4 euros 95 au lieu de 14!) mais de la déception... car ce genre de littérature un peu trop niant niant, pire qui encourage à l'excès de sucrerie... non d'un petit bonhomme... et pourtant, embourbé des ennemis dans de la sucrerie partait d'une bonne idée... une histoire soixante-huitardes hyper mièvre... comme quand les parents s'émerveillaient de nous imposer les babillements e Chapi chapeau... donc un des rares livres de cette maison d'édition... que je ne conseillerais pas!

Il est bien de commencer peut être par les histoires de Christophe Boncens pour un enfant ( courtes histoires animalières qui mettent les enfants dans des situations qu'ils vivrons tous les jours,(4/7ans) ou les aventures de Balthazar et Pépin de Marie -Hélène place qui sont plus des histoires pour faire découvrir le monde réel....

Les B.D. ne sont pas à négliger, surtout quand elles peuvent introduire le petit Nicholas : C'est le cas des B.D. Cédric et Snoopy (les Peanuts) mais hélas on ne peut pas actuellement acheter des Snoopy, il faudra les emprunter... une B.D. plus dépaysantes : Yakari le petit indien....

Autres classiques ou qui peuvent le devenir : le Petit Prince, Boule de Rêve ( qui parlent de la mort sans vraiment être clair, et cela peut aider les enfants quand ils y sont confrontés

De 7 à 10 ans on peut présenter des livres plus imaginaires (âge variant en fonction du degré de rationalisme de votre enfant) : commencer avec les histoires de la collection trimestre (hélas, on ne peut pas tous les avoir, et c'est bien dommage, car à part le Requin Baleine, dont on se demande o l'on veut en venir, j'en ai plusieurs qui sont asse bien écrit, un peu poétiques et philosophique sur la vie ), et bien sûr des livres plus long mais soit moderne ( les trois tomes de section 13, entre Fantasy et science fiction, avec des inclusions de faits historiques!) mas aussi des J.K. Rowling ( L'ickabog, Jack et le Cochon de Noël), mais aussi Tolkien ( Les lettres du Père Noël, Roverandom)

A partir de 10 ans, on peut commencer à envisager de faire lire le Hobbit ( mais on attendra le lycée pour le Seigneur des Anneaux), et Harry Potter à l'Ecole des sorcier (on ferra attention de ne pas offrir toute la série d'un coup car le dernier tome les Reliques de la Mort est beaucoup plus dur, selon la stabilité de votre enfant vous en introduirez un ou deux par an!)

Au collège, vous pouvez introduire des livres comme Quo Vadis, Croc blanc, l'Appel de la Forêt le Tour du Monde en 80 jours, Quentin Duward, le château de ma mère, la gloire de mon père Ivanhoé, Notre Dame de Paris, Les Trois mousquetaires.... des classiques, mais qui sont moins sombres que beaucoup d'autres ( La dame de Montsoreau, le Chevalier de Maison Rouge, Nana, le Père Goriot, les Grandes Familles, Pélagie la Charrette, les Rois maudits, Les Grandes Familles, la Lumière des Justes) mais qui peut être une étape qui permet d'aimer la littérature et qui décourageront beaucoup moins que des livres beaucoup plus noirs sur des orphelins qui découragent parfois...

Il existe quantité aussi d'éducatif pour informer les enfants sur le monde réel dans lequel il vivent... et qui sont maintenant très adapté aux enfants en fonction de leur tranche d'âge... On choisira en fonction des particularités de son enfant telle ou telle collection, et en fonction de ses goûts tel ou tel volume : trainez dans un librairie ou dans une médiathèque pour les idées de cadeaux!