AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ognjen Spahic (14)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les enfants de Hansen

Lu dans le cadre d'un Comité de lecture organisé par Cognac, dont le thème est la littérature des Balkans, j'appréhendais la lecture de ce livre...

En effet, la dernière léproserie d'Europe n'est pas un lieu séduisant. Mais l'auteur, Ognjen Spahic, nous offre une écriture remarquable. Très belle, touchante et profonde. Il parvient, sans trop heurter le lecteur, à nous faire côtoyer ce monde de la laideur et de la douleur qui finalement, nous renvoie à des questions et à des angoisses existentielles universellement partagées.



Comment se préserver de la folie lorsqu'elle se fait trop présente ?

Comment l'imagination peut-elle préserver un lien avec la réalité ?



Tragique, l'histoire n'en est pas moins ouverte, non définitive.... :



"Et après... Il n'y a donc pas d'après ?"
Commenter  J’apprécie          330
Les enfants de Hansen

1989 dans la dernière léproserie d'Europe, aux confins de la Roumanie, des malades atteints de la lèpre tente de survivre dans des conditions inhumaines avec pour seul horizon la grille clôturant leur asile et une mort lente et douloureuse.

Au delà de ces grilles , une usine d'où part la "Révolution" qui sera anéantie par la répression policière et alors que le couple Ceausescu vit ses dernières heures.



Un livre témoignage tant de la désaffection du gouvernement pour son peuple que du regard porté sur un pays en voie de mutation et l'espoir de deux hommes que la maladie et l'amitié rapprochent.



1989, un certain 25 Décembre, Nicolas Ceausescu et son épouse sont exécutés au fond d'une cour de caserne.
Commenter  J’apprécie          210
Les enfants de Hansen

Une léproserie...Pourquoi avais-je relié ce mot à un passé lointain ? Sans doute que vivant dans un pays riche où la médecine est d'une efficacité incroyable cette maladie relevait, pour moi, du moyen-âge...



Ce roman aura eu la particularité de me remettre à "niveau", les dernières léproseries d'Europe ont fermé récemment.



C'est donc dans une de ces dernières léproseries, au coeur de la Roumanie de Ceausescu , que le narrateur nous transporte. Dans ce milieu fermé, coupé du monde, rejeté par tous, une poignée d'homme et une femme vivent trainant leurs maux de jours en jours . A la dégradation quotidienne des corps, s'ajoute la souffrance morale de la culpabilité renvoyée par des siècles de discours mi religieux mi superstitieux. La maladie est prégnante car elle impose aux corps mille souffrances. Pour autant le coeur et l'esprit fonctionnent, leur humanité ne se résume pas à un tas d'os rongés par le bacille d'Hansen. Le pouvoir, la trahison, la tendresse habitent aussi ces humains.



La révolte qui va destituer Ceausescu est en fond, il la voit, la perçoivent mais en sont bien sûr exclus. Reste l'espoir du narrateur et de son ami, un espoir fou: s'échapper...



L'auteur maitrise parfaitement sa narration et son écriture ce qui donne un texte ni larmoyant ni manichéen mais absolument passionnant malgré la dureté du sujet.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          180
Les enfants de Hansen

Avril 1989, quelque part dans le sud-est de la Roumanie, derrière les grilles d'une bâtisse délabrée est regroupée une curieuse population. Des vieux, une Russe et un Hongrois, des plus jeunes, Polonais, Roumains et même un Américain, en tout treize humains qui vivent là à l'écart du monde sous l'oeil vigilant de l'immense portrait de Nicolae Ceauşescu qui orne le mur de l'usine d'engrais chimiques qui leur fait face

Ils sont-là depuis des années et le resteront. Personne n'osent s'approcher d'eux, pourtant on pourvoit à leur alimentation et à leur trousseau et de réguliers colis en provenance de la Croix Rouge Internationale améliorent leur ordinaire, colis qui contenaient encore à une époque certaines préparations pharmaceutiques. Car ces hommes et cette femme sont tous atteints de la lèpre. Peu à peu, parallèlement au délabrement du pays, leurs conditions de vie se dégradent.



Si on ne sait ni comment le narrateur a été contaminé, ni avec précision à quelle date il arrive à la léproserie, on en sait plus sur Robert W. Duncan, cet ancien officier de renseignements américain, "pensionnaire" depuis 1969. Une étrange amitié va se nouer entre ces deux-là jusqu'à cet hiver 1989 qui verra la chute de Ceauşescu. A l'unisson de leurs uniques voisins, les ouvriers chez lesquels monte la révolte contre le pouvoir, des velléités de liberté naissent dans l'esprit des deux hommes. Mais, c'est sans compter sur le reste de la communauté qui voit peu à peu son quotidien chamboulé.



A l'image du bacille de Hansen, que voilà un livre corrosif ! Ne chercher ni humour, ni ironie, le ton est plutôt brut, acide et sans fioritures, juste le quotidien auquel se mêlent des va et vient chronologiques, les rêves et les cauchemars de quelques exclus parmis les exclus. Un microcosme où, comme toujours, se reproduit le jeu de l'amour et de la haine avec ses grandeurs et ses bassesses. Sous le vernis, entre la couche de vie et celle de mort, un reste d'humanité subsiste et l'espoir, même s'il est mince, réussit cependant à s'y faufiler. La dignité, elle, est immense.



Un thème inhabituel pour un texte qui bouscule et qui forcément vous farfouille les tripes (qui réveillera aussi de bien douloureux souvenirs si on pense au sort réservé aux premières victimes du sida dans ces mêmes années 80). Se fondant naturellement dans le récit, s'insèrent çà et là des éléments historiques concernant la maladie à travers les âges et la peur qu'elle généra de tout temps.

Au-delà d' "une superbe métaphore de la dictature de la Roumanie communiste" (Corriere della Sera), et je ne le dirai jamais assez, y voir l'originalité du talent des jeunes auteurs des Balkans - Ognjen Spahić est Monténégrin - n'est pas superflu.



Je savais qu'il existait encore des léproseries en Afrique, en Inde et en Asie mais, l'éditeur ne le précisant pas, j'ai quand même voulu vérifier que ce roman ne s'étayait pas sur une certaine réalité. Si en Europe une léproserie est encore en activité à côté de Valence, en Espagne, il en existe bel et bien une également en Roumanie à Tichileşti, ouverte comme celle du livre en 1928. Les articles ne révèlent pas si des faits similaires s'y sont produits...


Lien : http://moustafette.canalblog..
Commenter  J’apprécie          120
Les enfants de Hansen

Une belle découverte... Je l'avoue, j'ai mis du temps avant d'ouvrir ce livre et de me plonger dans cet univers empli de souffrances, de personnages bannis du monde extérieur.

Cela m'intéressait de voir comment serait traité un thème aussi inhabituel, associé à un événement historique aussi important (la révolution de 1989).

J'ai passé plusieurs jours à contempler la couverture mais sans être convaincue de ce que j'allais découvrir à l'intérieur du livre. Une certaine appréhension, un livre arrivé au mauvais moment.

Et puis, je me suis lancée et j'ai parcouru ce livre très rapidement. Même si l'on sait peu de choses de ces personnages, même s'il règne de la violence, je me suis laissée porter par les rêves d'évasion du personnage, par ses désillusions, par ses hauts et ses bas.

Certes, on ne sait plus trop qui encadre ces patients, mais cela renforce d'autant plus le fait qu'ils aient été abandonnés par tous.

Et cette évasion... Où cela pourrait-il donc mener ces "damnés"?

Tout au long du roman, l'auteur revient par touches successives sur cette maladie dont on parle peu, qui éveille la plus profonde peur et retrace ainsi l'origine, l'évolution de la maladie et surtout le regard que portent les "non-contaminés" sur celle-ci.



Un thème atypique mais un roman qui explore les tréfonds de l'âme et des profondeurs humaines...

Merci aux éditions Gaïa de m'avoir fait découvrir ce livre; je n'hésiterai pas à partager cette découverte.
Commenter  J’apprécie          100
La tête pleine de joies

Comment parler de ce livre ? C'est un recueil de nouvelles que j'ai lu sur un temps étiré, en intercalant d'autres lectures, qui me laisse quelques images et une sensation de puissance d'écriture, très axée sur les 5 sens, presque "hypersensible" si on peut dire cela d'une écriture.

Contrairement au titre, mais suggéré par l'image de la couverture, la tête est pleine d'ombres et de folie. Ça doit s'approcher de Kafka... que je n'ai pas lu donc disons plutôt que c'est dans l'idée que je m'en fais...

Cet extrait de la dernière nouvelle résume peut-être le fil conducteur : "La folie est un état sophistiqué de la métamorphose de la conscience qui ne détruit pas l'ordre logique mais ne fait que le modeler afin qu'il fonctionne avec un autre carburant. Ces mots sont ceux d'un homme qui ne sait toujours pas ce qui lui est arrivé."
Commenter  J’apprécie          80
Les enfants de Hansen

Le cadre de ce roman (la dernière léproserie d'Europe) ne pouvait laisser présager une lecture légère et divertissante. Pourtant, pendant les premières pages de ce huis-clos, la description des pensionnaires, de leurs règles de vie et de leur habitudes n'est pas sans humour. Bien sûr, la maladie et, ce qui va avec, un terrible sentiment d'exclusion, sont omniprésents et ne laissent guère d'espoir. Pourtant, je ne m'attendais pas à une telle noirceur et une telle déchéance. Car malheureusement, la corruption des corps s'accompagne de la corruption des esprits et la violence et la folie prennent le dessus. La tentative de fuite vers l'Occident n'apporte même pas d'espérance car comment nos héros pourraient-ils se réadapter ? Et le souhaitent-ils vraiment ? Les élèments historiques sur la lèpre m'ont semblé très intéressants. Mais à vrai dire, toute la deuxième partie de ce roman a été une épreuve pour moi et j'étais contente de le terminer pour m'engager dans une lecture toute autre ! (février 2013)
Commenter  J’apprécie          40
Les enfants de Hansen

Auteur du Montenegro. le roman se déroule dans la Roumanie du dictateur Ceausescu, vers la fin de son règne, vers 1989.



Bien que les 2 protagonistes principaux soient homosexuels, c'est petit dans l'oeuvre, comme si c'était un fait divers, comme si c'était normalisé.



J'ai bien aimé les lire les liens que la léproserie isolée vivent avec les ouvriers de la cimenterie voisine, tous régit par la le même gouvernement despotique.



Ce finira dans la solitude, « libre » mais encore isolé dans ce monde…
Commenter  J’apprécie          30
Les enfants de Hansen

Ils sont atteints d'une maladie d'un autre temps, qui n'a pas été totalement éradiquée, et envers laquelle les comportements n’ont guère évolué. Dans la dernière léproserie d'Europe, au sud-est de la Roumanie, ils vivent en reclus, rejetés par le monde.



Parmi eux, un ex-agent secret américain ; un homme né au début du siècle, interné depuis 1928, dont tous les camarades ont été exécutés par les allemands ; une vieille femme (la seule de l’établissement) ayant connu le goulag… Ils sont treize, y compris le narrateur, tacitement considéré comme leur chef, car il est celui dont les organes génitaux sont le moins touchés. Il partage sa chambre avec Robert, l’américain, qui a su conserver son caractère débonnaire et généreux ainsi que sa dignité, portant sa croix en s'efforçant de ne pas devenir une maladie à forme humaine plutôt qu'un homme contaminé par le bacille de Hansen. Un pari difficile, comme on le découvre au fil d’une narration qui révèle l’emprise de la maladie sur un quotidien privé de la distraction que pourraient apporter des contacts avec l’extérieur, du sentiment d’une certaine normalité que pourraient procurer des relations avec des individus sains.



Au lieu de ça, la promiscuité avec leurs semblables leur rappelle en permanence leur propre apparence monstrueuse, la routine est focalisée sur les souffrances et les difformités, baignée de la pestilence des sanies, de la vision des crachats, du sang, des flétrissures, des corollaires de l’affection, : problèmes digestifs, infection des plaies... Le tourment débute dès le lever, avec les douleurs et l’examen du corps pour constater les progrès nocturnes de la lèpre qui détermineront l'humeur de la journée, euphorique ou suicidaire. Ainsi la lèpre ne sculpte pas seulement les corps, mais aussi les esprits, qu’elle comble de peur et de pessimisme.



Le narrateur dépeint ces horreurs avec une neutralité exhaustive et spontanée, en accord avec une des règles qui régissent leur microcosme : les émotions n’y ont pas leur place, c’est comme s’ils formaient tous un seul corps, qui vit, respire et mourra avec la maladie. Une question de survie, comme l’est une autre des règles, consistant à oublier ce qu’on a été avant d’être un lépreux, s’en souvenir représentant sans doute la pire des tortures.



Livrés à eux-mêmes dans la grande bâtisse, ils finissent tout de même par percevoir les échos du monde, il faut dire devenus tonitruants. Nous sommes en 1989, la révolution vient troubler la routine de l’usine de ciment voisine, où bientôt se déroulent des affrontements. Mais comme immobilisés par la lèpre et le rejet qui en découle dans un autre temps, il n’y a pour eux ni lendemain ni ailleurs, le monde bougera sans eux, les condamnant au statut de spectateurs.



C’est pourquoi Robert et le narrateur, décidés à prendre leur destin en main, fomentent des projets d’évasion, qui vont bouleverser le fragile équilibre de la petite communauté…



Porté par une écriture dense et précise, "Les enfants de Hansen" est empreint d’une ironie désespérée, qui exprime avec force la cohabitation forcée de l'expression des corps malades avec une humanité qu’il devient difficile de conserver.



A lire.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          30
Les enfants de Hansen

Je crois pouvoir dire que j'ai aimé ce livre si particulier, où chaque mot est compté, pour décrire ce lieu et les habitants si particuliers de cette léproserie.

Certes, je me suis demandée, "mais où l'auteur veut il nous emmener ? Que veut il nous faire comprendre ?"Et puis je suis arrivée à la conclusion qu'au final ce livre est une "simple" narration qui nous fait vivre une tranche de vie d'un des protagonistes, et que finalement, savoir s'en contenter était peut être là l'objectif non avoué d 'O. Spahic
Commenter  J’apprécie          20
Les enfants de Hansen

Sujet intéressant que celui choisi par l'auteur monténégrin Ognjen Spahic dans son premier livre traduit en français, Les enfants de Hansen. L'histoire de la dernière léproserie d'Europe, située en Roumanie, qui ne survécut pas à la chute de Ceaucescu. Bien entendu, les derniers moments de l'établissement sont utilisés pour symboliser la déchéance du dictateur de Bucarest, mais le livre est d'abord un ouvrage qui s'attache aux destinées de plusieurs de ces malades, de véritables intouchables, coupés de tous contacts avec le monde extérieur et dont la vie communautaire est particulièrement éprouvante. Spahic ne lésine pas devant la représentation graphique des dégradations physiques causées par la lèpre et brosse le tableau d'un univers quasi concentrationnaire où la loi du plus fort, c'est à dire du moins atteint, prévaut. L'auteur n'esquive pas le côté sordide des choses et en rajoute même dans la description du pourrissement des chairs et la cruauté des traitements que s'infligent entre eux les pensionnaires de la léproserie, jusqu'au meurtre pur et simple. Par ailleurs, Spahic en profite pour revenir sur l'histoire de cette "maladie de Hansen" à travers les âges, et comment la société des gens "normaux" a réglé le problème. Déjà, des cas existaient du temps des australopithèques, c'est dire. Cette partie didactique repose un peu du reste du livre, ma foi plutôt difficile à supporter.
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants de Hansen

Un plongeon dans l'univers peu engageant de la dernière léproserie d'Europe dans la seconde partie du XXème siècle en Roumanie. Un roman bien évidemment glauque et un peu ragoutant. Mais on s'attache rapidement à ces personnages et ce sont réellement des personnages. Entre l'américain perdu derrière le rideau de fer et zoltan le Hongrois que de destins, de destinée. Atypique mais attachant.
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants de Hansen

La quatrième de couverture me laissait espérer le meilleur, même si j'avais immédiatement perçu la noirceur de l'ouvrage : Dans la Roumanie de 1989, voici que nous est proposé le portrait d'un groupe improbable d'occupants de la dernière léproserie d'Europe. L'ensemble semblait d'autant plus intéressant que ceux-ci allaient se trouver confrontés à la fameuse révolution qui allait renverser Ceausescu... Hélas !! Mes espoirs furent en partie déçus... L'ambiance est évidemment glauque - avec un sujet tel que la lèpre, difficile de faire amusant... Certes. Mais les personnages sont vraiment "gratinés" et on passe une partie du roman à se promener de règlement de compte en meurtres... Ils ne sont qu'une poignée, mais on se dit que, à ce rythme, personne ne finira par assister à cette fameuse révolution. Révolution qu'on attend. Et qu'on entrevoit de bien loin. De trop loin à mon goût... De plus, ce groupe ne semble encadré d'aucun médecin, pas la moindre infirmière... Ils reçoivent plutôt des chiens un peu fous qui viennent se nourrir de cadavres... Bref, un ouvrage fort heureusement très court, très noir et assez ennuyeux - impossible de m'attacher à l'un des protagonistes...



Pourtant, j'ai toujours un a priori positif sur les récits se déroulant dans cette partie du monde. Mais là... Franchement... J'ai du mal à être enthousiaste...
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants de Hansen

1989 quelques part en Roumanie, des malades attendent la mort dans la dernière léproserie encore en activité en Europe. Des personnages haut en couleurs hantes les lieux, notamment un couple d'homosexuel Roumano Polonais ; une ancienne prisonnière Russe des goulags ; Un Américain jovial  ; Un Hongrois fou...Très vite l'option de l'évasion se fait sentir comme une évidence pour certains «résidents».



Dans ce huis-clos, les enfants de Hansen (du nom du bacille de Hansen celui de la lèpre) semblent condamnés à errer dans les limbes d'un lazaret perpétuel. Si le décor est bien planté, le début prometteur, on reste sur sa faim avec des personnages pas assez travaillés et un manque de fond même si l'idée de départ était bonne. 
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ognjen Spahic (38)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76780

En 1524, un navigateur italien nomme ce coin de côte en l'honneur de François Ier. Ce dernier était alors comte ..#.. .

d'Angoulême
de Limoges

10 questions
8 lecteurs ont répondu
Thèmes : villes , états-unis , histoireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}