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Critiques de Olivier Larizza (44)
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La querelle des livres

Il s’agit d’un essai qui s’adresse à tous les amoureux de l’objet livre, qui s’interrogent sur l’avenir de sa forme traditionnelle. Olivier Larizza analyse les éléments de résistance de l’objet papier face à sa version fluide, électronique et immatérielle, de plus en plus prégnante et présente.



Olivier Larizza ne mâche pas ses mots en décrivant la lecture digitale : « Notre nouvelle réalité est en effet sous-tendue par une idéologie insidieuse qui nous pousse à croire que la fréquentation des fantômes (sur Facebook) est meilleure que celle des vivants en chair et en os, qu’il vaut mieux consulter un ouvrage en ligne que d’aller fureter dans une vieille librairie de quartier, que la compagnie des liseuses, lesquelles compressent des dizaines de milliers des pages en quelques millimètres d’un métal léger comme une plume, nous est préférable à celles des « tigres de papier aux dents de carton « , pour reprendre la métaphore de Frédéric Beigbeder ; redouterait-on une improbable morsure ? Cette idéologie qui nous assomme est celle du moindre encombrement poussé à l’extrême, c’est-à-dire la disparition. Voilà ce que signifie l’euphémisme « virtuel » : disparu. Car seul ce qui n’existe pas – ou plus – peut-être recomposé de toutes pièces afin de ressembler au nirvana, au paradis forcément artificiel que nous traquons sur terre. La disparition est devenue une qualité supérieure, la valeur ajoutée par excellence, le nec plus ultra. »



Ce livre didactique démontre progressivement avec force et conviction que le « vrai » livre a toujours un bel avenir devant lui. D’ailleurs comme le précise Olivier Larizza, la forme papier est à maturité depuis des siècles : une version rodée qui répond idéalement à ce pour quoi il est fait. Il confirme qu’une nouvelle technologie ne détrône pas nécessairement la précédente, il se peut même qu’elle la renforce. Et c’est bien ce qui se passe. En consultant des statistiques de 2018, on s’aperçoit que la vente de livre n’a pas diminué, bien au contraire : la consommation de papier par les éditeurs a augmenté et la part des formes numériques représente moins de 10% du marché. L’intuition d’Olivier Larizza, exprimée en 2012, est donc non seulement fondée, mais confirmée par les faits. L’arrivée du livre électronique représente donc plutôt un élargissement et une consolidation du marché, en offrant un complément du livre traditionnel auquel nous sommes globalement encore tous très attachés.



Finalement, derrière cette approche, ce qui se joue est un enjeu culturel et sociétal où le livre numérique n’a pas (encore) supplanté le livre papier, simplement celle d’un certain type de lecture rendu possible par lui et accompagnant une vie contemporaine rythmée par les usages numériques.



Avec un discours intelligent et bienveillant, Olivier Larriza évite vaillamment de sombrer dans le catastrophisme ou la caricature, contrairement à beaucoup d’ouvrages qui traitent de ce sujet. Et, en plus, il a, jusqu’ici, eu raison : l’apocalypse n’a pas eu lieu !
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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La querelle des livres

Dans cet essai, l’auteur tente d’expliquer l’arrivée du livre numérique et ses répercussions sur l’avenir du livre papier.

Tout d’abord, il réfute les idées selon lesquelles le livre numérique serait plus écologique et plus économique : en effet, le livre papier est généralement issu de forêts certifiées tandis que la conception de liseuse demande de nombreux matériaux comme des minerais qui sont de ce fait plus polluants… Quant au coût du livre numérique, il est aussi cher voire plus cher que le livre papier sans compter le prix de la liseuse et sa durée de vie limitée dans le temps… Le livre numérique répondrait aussi au manque d’espace disponible dans les habitats contemporains. Un livre papier prend de la place, et celle-ci manque cruellement… Une réponse donc aux temps actuels….

Mais alors la montée en puissance du livre numérique ? Un effet de mode, plausible, l’avenir nous le dira… et puis le livre numérique comme reflet de la société consumériste dans laquelle nous vivons. En effet, alors que le livre papier nécessite de se déplacer chez son libraire, le livre numérique permet d’obtenir immédiatement le texte souhaité… Consommé...jeté...

Mais alors, est-ce la fin du livre papier ? C’est sans compter sur la puissance symbolique de l’objet livre. En effet, le livre répond à un désir de s’immerger en tête à tête avec un univers, un nouveau monde. Nous fermons alors pour quelques heures la porte à notre réalité, chose impossible avec le numérique...le monde se rappelle toujours à nous via une notification facebook, un lien hypertexte nous invitant à approfondir un point de la lecture en cours cassant ainsi notre concentration, nécessaire pour s’immiscer pleinement dans une nouvelle histoire.

Et puis, l’histoire de l’objet, son odeur, le papier jaunissant, les pages cornées, les annotations...qui laissent deviner une histoire parallèle à celle racontée… celle de ses lecteurs, qui ont été touchés ou choqués par l’histoire narrée. Et puis que dire de la magie de ces bibliothèques, de ces librairies, dédales dans lesquels des êtres solitaires se perdent, se rencontrent… dans la perspective de trouver le livre qui changera peut-être leur vie….

C’est cette puissance symbolique qui nous laisse espérer que le livre papier n’est pas prêt de disparaître, et que tente de nous expliquer l’auteur à travers des passages emplis de poésie et de son amour pour le livre papier. Le livre numérique peut être vu comme purement pratique et répondant à certaines exigences contemporaines : effectivement, partir en vacances avec une dizaine de livres est moins pratique qu’une liseuse. Le livre numérique comme complément au livre papier, pourquoi pas, mais comme substitut…

Un essai qui se lit donc d’une traite, et qui peut parfois manquer d’objectivité, mais qui est surtout destiné à tous les amoureux de cet objet qui transporte vers mille et une contrées...
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24 contes des Antilles

Un jeune voyageur en quête de l'âme sœur atterrit dans la Ville-aux-Rasoirs régie par une bien cruelle coutume. Ti-Jean l'orphelin rêve d'attraper le seul poisson que les pêcheurs de son village n'ont jamais réussi à prendre dans leurs filets : le poisson-aiguille. Compère Lapin et compère Cheval se disputent les faveurs d'une princesse pour les beaux yeux de laquelle ils se lancent mutuellement un défi. Céline se lie d'amitié avec un poisson bleu fabuleux, mais sa méchante mère ne l'entend pas de cette oreille… Humains ou animaux, les personnages qui peuplent ces contes issus de la tradition populaire antillaise forment, au fil des pages, un étonnant cortège…



L'avis de la rédaction : L’espiègle compère Lapin est bien sympathique. Et le poisson bleu bien merveilleux. Mais méfiez-vous : au détour d’un de ces contes, vous pourriez bien croiser, le soir avant de vous endormir, le Diable qui rôde dans la forêt… Alors, frissons de peur… et de plaisir garantis !



L'avis de Thibaud, 9 ans 1/2 : Ces contes et légendes antillais sont très bien. Ils emploient souvent la ruse. J'ai préféré les histoires d'animaux. Je trouve utile d'avoir placé un lexique en fin de livre.

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Le fantôme de Dublin

critique sur mon blog le chat pitre
Lien : http://le-chat-pitre.over-bl..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Le best-seller de la rentrée littéraire, s'il n'est pas aussi épatant que l'annonce la couverture, comporte de bons et de mauvais côtés.



Dans le positif, je citerai les nombreuses références littéraires, les jeux de mots et quelques belles trouvailles dans les dialogues, qui font sourire. Le découpage du roman en chapitres est intéressant dans la mesure où il fait penser à une série où chaque épisode traite d'un sujet précis. On y découvre les relations difficiles qui unissent l'auteur à son éditeur, les coulisses des salons du livre (rencontres entre auteurs, dédicaces...), une réflexion sur le phénomène de «  rentrée littéraire  », etc.



En ce qui concerne le thème du roman, on ne peut pas dire qu'Olivier Larizza fasse dans l'originalité. L'écrivain en quête de l'âme soeur/d'inspiration/d'argent a déjà fait l'objet d'un grand nombre de romans, comme ceux de Jean-Fabien ou de Steve Hely pour ne citer qu'eux, ce qui rend celui-ci peu intéressant. Le ton humoristique et décalé qui est annoncé aurait pu le sauver mais, là encore, l'auteur ne nous offre que du déjà vu. Un livre se lit facilement et rapidement mais qui m'a pas convaincue.
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Octave Carezza a abandonné le métier de professeur de lettres mais il n'en reste pas moins un homme très occupé. Ayant décidé de vivre de sa plume, il doit, dans le désordre, affronter la page blanche, négocier avec son éditeur, rencontrer ses lecteurs dans les divers salons du livre, faire bouillir la marmite en écrivant une biographie de commande, pourquoi pas pondre le prochain best-seller de la rentrée littéraire, et tant qu'il y est, trouver la femme de sa vie.



Feinte dissimulation d'Olivier LARIZZA qui se cache à peine derrière un pseudo pour raconter à travers une succession de nouvelles des anecdotes liées à sa vie d'écrivain. Cela se veut drôle, satirique, enlevé, malheureusement, c'est, au mieux plat, au pire lourdingue. Les jeux de mots vaseux, les calembours désuets, les dialogues loufoques, vont peut-être tiré un sourire acide aux ''profesionnels de la profession'' mais le lecteur lambda restera de glace devant ces vaines tentatives d'humour. Quand un auteur se regarde le nombril, tente de se moquer des plus chanceux que lui qui vendent à tour de bras, cela finit par tourner en rond. Même si tout cela doit être pris au second degré, le fiel, parfois, peut ressembler à de l'envie et on n'en sort pas grandi. Olivier LARIZZA devrait arrêter d'essayer d'être drôle, oublier les Musso et autres Pancol, sortir de sa zone de confort et s'acharner à produire un texte digne de ce nom... Ce serait facile de qualifier son livre de ''daube de la rentrée littéraire'' mais laissons lui au moins le mérite d'une première de couverture attirante, à condition d'aimer les chiens...ou les machines à écrire.
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Voici un petit roman d’Oiliver Larizza qui m’a bien fait sourire. un ensemble de nouvelles sur le succès littéraire et les différents moyens d’y parvenir. Beaucoup d’humour qui bine-sûr n’est pas à prendre au premier degrés, car Amélie Nothomb, Paul-loup Sulitzer et bien d’autre pourraient en prendre ombrage.



A partir du moment où on lit se livre afin de passer un bon moment, amusant et sans vraie prise de tête, il fait son effet.



Olivier Larizza utilise tout un tas de bons mots qui ne peuvent que nous faire sourire. Il tourne en dérision tout le monde de la littérature, mais en particulier son personnage principal qui afin de parvenir à écrire un Best-seller tombe dans tous les clichés et les pièges.



De la biographie de dieu lui-même à la mise en application de citations d’auteurs qu’il prend au sens propre…Ce personnage passe par toutes les étapes, plus drôles et hallucinantes les unes que les autres.



J’ai particulièrement aimé la première nouvelle où notre hurluberlu cherche l’amour, des répliques complètement folles en découlent.



J’ai passé un agréable moment léger, tout à fait ce à quoi je m’attendais en débutant cette lecture.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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La querelle des livres

Dans cet essai, je reproche à l'auteur sa totale absence d'objectivité. Je m'attendais à ce qu'il expose les pour et contre de l'é-book versus le livre en papier. Or, Larizza (prof' de littérature anglaise et conférencier à l'université de Haute Alsace-Mulhouse) prend clairement partie pour ce dernier et déclare d'emblée le livre numérique é-gnoble.



Après avoir défini Internet comme une contrainte utopique ("quasi religieux"), l'auteur énumère et souligne les pièges de l'é-book qui sont, selon lui :

- culturel : la lecture devenue uniquement visuelle entraîne un amoindrissement de la concentration (comme je suis honnête, j'avoue que j'ai pu le constater).

- écologique et économique, amenant une diminution d'intermédiaires entre l'écrivain et ses lecteurs.

- matériel : les droits de l'auteur ne sont plus, ou alors moins, respectés.

- symbolique : le "vrai" auteur (qui en détermine la définition ?) est dupé par l'amateurisme des écrivaillons (qui les cantonne dans cette case ?)



Larizza énonce ensuite que le livre est un objet du ressenti (visuel, texture, couleurs, typographie, odeur...) et que le numérique n'est que "un contenu sans contenant". Là encore, je suis d'accord, mais il pourrait éviter de prendre le lecteur-que-je-suis pour une poire en le lui répétant toutes les X pages.



Après avoir mis le livre-en-papier sur un piédestal de perfection, pérennité et postérité, il en vient à fustiger Internet et le numérique qui éparpillent les connaissances (contrairement au livre-papier qui reste intégral et cohérent), permettent la possibilité d'intervenir dans un oeuvre (le fameux "couper" et "coller") et le piratage qui autorise de bafouer les textes d'origine.



Le livre se termine avec un chapitre intitulé "La Guerre des books n'aura pas lieu" dans lequel l'auteur cloue au pilori les liseuses (s'attaquant surtout au Kindle d'Amazone)... Et il exprime une n-ième fois tout son amour pour, et attachement au objet livre-papier... Alors j'ai dit : "stop !, parle pour toi-même" ... moi aussi j'ai de l'estime pour les livres, mais contrairement à Larizza qui adorerait en tapisser ses murs... je préfère les partager !



L'amour pour les livres, oui !

L'attachement jusqu'à l'obsession, non !

Et la liberté de choisir sur quel support on "s'approprie" ses lectures...est préférable à toute querelle.
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Ce livre, découpé en anecdotes successives, prétend restituer avec drôlerie la vie et l'expérience d'un écrivain débutant du nom de Octave Carezza (si, si! Aucun effort de dissimulation, donc). Quelques passages réjouissants sur les relations auteur-éditeur, comme par exemple ce concept étonnant de premier roman, qui semble brancher le monde de l'édition et de la presse, à ce point qu'Octave va nous en écrire un deuxième, puis un troisième. Jusqu'à son premier dernier roman ! Il y a sûrement quelque chose de vrai là-dedans.

Les relations avec les lecteurs ne manquent pas de charme non plus, ambiance des salons du livre, rencontres improbables mais vraies hélas!Un petit tour du côté des interviewers (genre Bernard Pivot à peine masqué sous un pseudo évident), une réflexion sur cette gueuse d'inspiration qui promet et ne tient pas, le tout en un style savamment léger, malgré des recours à un humour limite almanach Vermot (ceci pour les plus âgés des lecteurs de cette chronique), avec quelques trouvailles tout de même, abondamment citées déjà (du type « occis-mort » qui est un pléonasme et non un oxymore) et un truculent passage sur le jargon jargonisant des amateurs de beau style.

Tout de même, il m'est arrivé de regretter que notre jeune auteur ne soit ni Pierre Desproges, ni Raymond Devos, ni Pierre Dac...

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Le fantôme de Dublin

Un livre vraiment sympathique avec une ambiance vraiment bien menée et qui m'a mis le frisson par moments.



On découvre avec Gustave, la maison de son grand-oncle expatrié en Irlande. Cette maison renferme des choses particulièrement effrayantes : un tableau imposant trônant dans l'entrée de la grande demeure, une tour cadenassée, et une cave pleine de secret. L'écriture de l'auteur est telle que l'on a l'impression d'être dans ce château en ruine avec le héros. Ce roman est particulièrement énigmatique, on se pose énormément de questions : pourquoi l'oncle ne veut-il pas rénover sa maison ? D'où vient sa réputation de radin et surtout voit-il vraiment le fantôme de l'ancien propriétaire ?
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Le choix des âmes

Le choix des âmes est un livre à la fois terrible sur la bataille du "Hartmannswillerkopf" durant la 1ère guerre mondiale où des hommes par milliers ont dû y laisser leur vie, leur âme, mais il est aussi un hymne à la vie, à la force de l'amitié de l'amour!
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Octave Carezza est écrivain. Le voilà qui s'inscrit dans une agence de rencontres pour écrivains désargentés; sous le pseudo de Franz Kafka, il y fera des rencontres surprenantes. Face à la page blanche, il doit rechercher l'inspiration en grand magasin, essaie d'obtenir de l'argent de son éditeur, participe à un salon du livre, interviewe un clone de Bernard Pivot, discute des désavantages des liseuses, digresse sur le suicide des écrivains, rencontre des lectrices et nous initie aux finesses des mails. Ce bref résumé donne une idée du découpage en chapitres indépendants, mais pas du tout du ton du livre, fantaisiste voire farfelu. Quelques blagounettes et jeux de mots n'ont pas eu l'heur de me faire sourire (je suis difficile) et le côté parfois décousu m'a empêchée d'éprouver quelque empathie avec le sieur Carezza, mais l'ensemble est bien écrit, léger à lire, parfois décalé comme je l'aime, et j'avoue que dans un ensemble plaisant certains passages sont fort réussis.



"Mon éditrice m'a transmis hier un article qui vient de paraître sur mon troisième premier roman, c'est la cata.

- Il te descend en flèche?

- Pire que ça : le critique a lu le bouquin. C'est un prof de fac. Il a rédigé une étude des douze pages dans une revue académique. Ma réputation va en prendre un sacré coup si jamais ça se répand sur le web!

(..)

Qu'est-ce que vont penser mes fans si elles tombent là-dessus, hein? Je signe chez Cultura dans trois jours!

(...)

- Le chercheur a diagnostiqué dans mon roman plusieurs catachrèses, deux épiphores et même un boustrophédon.

-Aïe!

- Attends, soupira-t-il, ce n'est pas tout.

- Quoi d'autre encore?

- Il y aurait une épanadiplose dans le deuxième paragraphe.

- Une épanadiplose? Si jeune?

- Ouais. Je ne sais pas trop ce que c'est mais ça a l'air grave, hein?

(...)

Mon éditrice a peur que ce soit incurable."


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Olivier Larizza signe ici un livre empli d'humour teinté d'ironie sur le petit monde littéraire français à savoir les éditeurs, les critiques, les lecteurs, les salons et autres manifestations du livre, les liseuses et le statut de l'auteur aujourd'hui. Tout le monde en prend pour son grade. À travers son personnage, Octave Carezza, ancien professeur de littérature comparée qui a osé démissionner pour se consacrer pleinement à l'écriture, l'auteur fait part de sa propre expérience en décrivant ce monde. Chaque chapître de cet ouvrage – plutôt un recueil de nouvelles qu'un roman –, évoque donc le milieu auquel sont confrontés les écrivains en usant d'anecdotes et de références littéraires.

En attendant d'écrire THE best-seller de la rentrée littéraire, Octave planche sur une commande de son éditeur : une biographie d'un certain Jean-Eudes Plateau (il faut bien manger!). Parallèlement, il recherche activement la douce et charmante femme qui saura l'accompagner dans sa dure condition d'auteur.

De jeux de mots en traits d'esprit, de réflexions en pensées, de dialogues savoureux en critiques acerbes, Olivier Larizza dévoile l'envers du décor. L'écriture est enlevée, le rythme effréné. La scène avec son éditeur (nommé Aristide Brillant!) est hilarante, idem avec l'entretien de Bernard Pinot-noir.

J'aurais cependant aimé que l'auteur ralentisse quelque peu son allure, qu'il se pose, qu'il nous parle de la beauté de la littérature, du bonheur qu'elle apporte, des sensations qu'elle procure. J'aurais aimé davantage d'émotion. Car même si on sourit beaucoup, ce livre manque cruellement de chaleur.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Le fantôme de Dublin

Le jeune Gustave Faust passe ses vacances chez un grand-oncle un peu étrange, en Irlande. Ce dernier vit dans un manoir délabré où de curieux phénomènes se produisent : le fantôme de l'ancien propriétaire hanterait la demeure. Gustave, inconscient des dangers qui le menacent, décide de mener l'enquête.

L'intrigue plonge le lecteur dans un univers peuplé de fantômes et de phénomènes paranormaux. Les aventures du jeune héros, bien que palpitantes, ne sont pourtant pas une grande découverte et ont un goût de déjà vu. Cependant, le roman se lit facilement et on se laisse emporter par sa lecture.
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

J'ai trouvé ce roman assez original. D'abord il est divisé en une dizaine de chapitres thématiques, précédés de petites notices en italique, souvent comiques. L'histoire n'est donc pas linéaire mais composée de petits épisodes qui se terminent souvent sur une note d'humour et qu'on enchaîne jusqu'au dernier.



Ensuite il est truffé de jeux de mots, d'expressions décortiquées et de références littéraires, qui sont loin d'être déplaisantes. La lecture reste très agréable. Et puis, il s'agit du monde littéraire alors c'est une thématique qui éveille la curiosité et suscite chez moi un intérêt particulier.



Tout n'est pas irrésistiblement drôle. Je n'ai pas toujours saisi où l'auteur voulait en venir, je n'ai peut-être pas assez de recul sur certains sujets.

C'est parfois un peu caricatural mais dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture distrayante, suscitant la réflexion. Ce n'est sans doute pas le Best-seller de la rentrée littéraire mais ça reste un moment de lecture sympathique.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Certains points m’ont plu d’autres beaucoup moins. La première partie de ce livre est celle qui m’a le plus convaincue. C’est la plus romancée et la plus drôle à mon sens. Olivier Larizza nous présente son personnage et ses réflexions d’auteur qui cherche à percer. Le tout est cocasse, pertinent et bien exprimé. La deuxième partie beaucoup plus critique m’a en revanche moins séduite. En effet, l’humour se teinte de cynisme et d’ironie. Le ton change complétement.



Ce que j’ai finalement le plus apprécié dans ce livre c’est le regard acéré de l’auteur sur les maisons d’édition et leur business, sur la rentrée littéraire, sur les auteurs désespérés d’être reconnus un jour mais aussi sur les lecteurs. Je n’ai pas été toujours d’accord avec Olivier Larizza et notamment à propos des liseuses. Cependant la forme de ce passage est drôle car le héros fait tout pour déconseiller à une personne d’acheter une Kobo. Vous imaginez donc les subterfuges et les manœuvre pour l’en empêcher !



Ce livre est surement à part dans cette rentrée littéraire. Il en prend le contre-pied comme un pied de nez à cet évènement. Ce sont plutôt des divergences de point de vue avec l’auteure qui m’ont empêché d’apprécier complétement son œuvre. Cependant je salue la prise de risque mais aussi la plume acérée.
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

J'avoue que j'ai eu un peu de mal avec le premier chapitre dont le fil directeur ne m'a pas passionné. En revanche, j'ai beaucoup aimé la suite du livre.



Mais il faut dire que je goûte ce genre d'humour : fin mais pas trop, et qui nous en apprend sur le sujet sans être un ponsif.



Une lecture distrayante qui m'a fait passer un bon moment, malgré les répétitions de l'angoisse de la page blanche de l'écrivain.



Oui, je sais maintenant qui a osé inventer cette hérésie qu'est la rentrée littéraire et pourquoi, ainsi que la supériorité du livre papier sur le numérique...



L'image que je retiendrai :



"Pensez à nos amis de New-York privés d'électricité depuis une semaine à cause de l'ouragan Sandy : ils l'ont bien dans le baba avec leur gadget électronique ! Vous, le jour de l'apocalypse, vous vous plongerez dans un bon vieux bouquin et vous lirez le coeur léger à la lueur d'une chandelle en attendant sereinement la fin du monde. C'est pas beau, ça ?" (p.150)
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Si vous êtes un aficionado de la littérature, qu'elle soit de l'imaginaire ou blanche, vous avez sûrement entendu parler au moins une fois dans votre vie de la rentrée littéraire, cette période où tous les éditeurs publient les nouveautés de leurs auteurs. Mais vous êtes-vous déjà demandé quelle était en réalité la vie d'un écrivain connaissant un plus ou moins vif succès ?



C'est ce que nous propose Olivier Larizza dans ce bref roman, Le Best-seller de la rentrée littéraire. On peut y suivre le héros, un écrivain ayant quitté son poste de professeur de littérature comparée à l'université pour se consacrer entièrement à son art. Il nous livre de croustillantes anecdotes à propos de ses tribulations avec lectrices, ses éditeurs et ses séances en salon.



Car c'est un envers du décor rempli d'humour, tantôt noir, tantôt ironique, que nous propose Olivier Larizza. Assurément, vous ne verrez plus vos livres de la même manière. Que ce soit les petits travers des éditeurs, ou le comportement des auteurs en dédicace, l'ensemble forme un portrait à la fois plaisant et rapide à lire.



Étudiante en édition, j'avoue avoir parfois rit un peu jaune lors de la lecture de cet article, mais je savais parfaitement à quoi m'attendre. C'est sûr que tout n'est pas à prendre au pied de la lettre, il faudra savoir faire preuve d'un solide sens du second degré pour pouvoir apprécier totalement l'humour tout en finesse de ce roman et faire le tri entre humour et satire. Second degré non fourni à l'achat du roman, à se fournir par ailleurs.



La suite sur le blog :D
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Le Best-seller de la rentrée littéraire

Quel est cet hurluberlu qui, d’office, place son livre comme LE best-seller de la rentrée ? Non mais quelle outrecuidance !!



Dès les premiers chapitres ça part sur les chapeaux de roue, ça va à 100 à l’heure. J’ai donc attaché ma ceinture dare dare avant de continuer.



C’est que, sous ses airs intellos, il mordait presque le toutou de la couverture !

Ainsi donc Octave Carezza, puisque c’est de lui qu’il s’agit, quitte « le panier de crabes de l’éducation nationale » pour se consacrer uniquement à son art, écrire des romans. Pardon, il a une seconde activité : l’angoisse de la page blanche.



Chaque début de chapitre est ponctué par une voix écriture off. Ainsi débute le premier : « Génie méconnu de tous, y compris de lui-même, auteur de plusieurs chefs-d’œuvre qui n’ont pas encore été écrit, M. Larizza vous propose ici son nouvel opus, une sorte de satire des mœurs littéraires à la française. » Nous voici avertis, jamais mieux servi que par sa voix off.



Môssieur a des lettres, professeur de littérature comparée oblige ; Le livre est émaillé de citations fortes intéressantes. Môssieur fait l’amour sauvagement (bien entendu). Môssieur donne dans le tailleur pour homme. La version 2014 est centrée sur les formes ou l’absence de formes du sieur Houellebecq, particulièrement gâté dans cet opus.



Comme il faut bien manger, payer son électricité… Sieur Larizza, sur les conseils éclairés de son libraire, décidé « d’écrire bio ». Ici, il convient d’entendre biographie. Dieu étant difficile à interviewer, il se lance, sur commande, dans celle de Jean-Eudes Plateau, inventeur de génie. Comment ça, vous ne connaissez par Monsieur Plateau ? Pourtant vous utilisez souvent sa création. Cherchez bien, vous trouverez et, si vous donnez votre langue au chat (angora de préférence) passez au chapitre « le petit marchand de prose » à partir de la page 56. Grâce à cette bio très documentée, vous ferez fureur (sans moustache) dans les dîners et cocktails.



Vous souhaitez vous lancer dans l’écriture d’un livre, surtout sa publication ? « L’édition sentimentale » est pour vous. Vous saurez que le requin n’est jamais mort. L’éditeur, enfin celui- de Monsieur Larizza, en a sous la botte.



Le moment d’anthologie de ce bouquin: les liseuses électroniques. « Kindle et Kobo dans un bateau » Alors là, heureusement que je lis sur papier, car j’en aurai fait tomber la tablette (et donc cassé) tant je riais. Monsieur l’écrivain, que vous avez raison en parlant des « vraies pages » ! « Je les palpe et je les sens et je les pelote comme un mec en rut privé d’amour charnel pendant une décennie. ». Avez-vous remarqué que les deux engins commencent par la même lettre : K. Comme Katastrophe ?



L’entretien avec Bernard Pinot-Noir (cépage bourguignon) est bien enlevé. Je ne parlerai pas, mais un peu quand même, de l’instant fort connu, où Bukowski fin soûl a dû quitter le plateau (retour sur Jean-Eudes) de Bernard Pi(v)not-Noir.



Monsieur Olivier Larizza, vos chutes (reins ou Niagara, rayez la mention inutile) closent le sujet d’une façon ferme et définitivement étonnante.



Grace à ce livre, j’ai fait le tour du monde de l’édition en 10 chapitres plus hilarants les uns que les autres. Les bons mots se succèdent. L’écriture au vitriol (quelque fois) est réjouissante. La galerie de portraits fort bien troussée pour ce qui me concerne.



J’y ai trouvé une bonne définition de la maladie d’Alzheimer pour bobo mâle apeuré : « Assurément, Aristide, tu n’aurais pas envie de partir en croisière avec une méchante mamie qui ne se rase jamais les guiboles et ne change de bas qu’une fois par trimestre, n’est-ce pas ? Dis-toi que c’est à ça que ressemble Alzheimer. Alors prends consciencieusement tes omégas 3. »



Vous comprenez que j’ai apprécié ce livre loufoque -mais pas que-, ironique, des fois mordant –peut-être pas assez-. Les jeux de mots, même éculés, ont toujours un effet euphorisant sur moi. Oui, bien sûr, j’aurais aimé un peu plus de, un peu moins de, mais… bon… bref… la critique est facile, surtout quand on cherche la petite bête. Et comme « tout à une fin, sauf le saucisson qui en a deux », vous pourrez dire à votre voix off que j’ai apprécié ma lecture.



Encore un petit mot Monsieur Larizza, être publié aux éditions Andersen, c'est un vrai conte de fées (je ne pouvais pas la louper celle-là).


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Les écrivains et l'argent

Ces analyses particulièrement poussées appréhendent donc avec autant de clarté que de diversité – d’aucuns monnayant leur langage, d’autres auteurs bradant leur style – l’intrication des liens entre les écritures littéraire et fiduciaire.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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