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Critiques de Paco Ignacio Taibo II (102)
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Archanges, 12 histoires de révolutionnaires s..

Dans un monde qui ne s'intéresse qu'aux victoires, douze histoires de défaites, terribles mais héroïques. Des histoires qui parlent de la ténacité, du respect des principes, de la politique comme morale tragique.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Des morts qui dérangent

Celui-ci, je ne vous le recommande pas, sauf si vous êtes mexicain ou avez une maitrise en sciences politiques mexicaines. C'est tellement bourré de références à des affaires mexicaines (principalement des scandales liés à de la corruption ou des assassinats, ça a l'air d'un pays sympa quand on est homme politique/journaliste/militant, dites donc) que c'en est incompréhensible pour le lecteur français banal...L'écriture n'étant pas d'un niveau permettant de rattraper cet énorme défaut, j'ai dû lutter pour le finir. Franchement frustrant, donc.

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Archanges, 12 histoires de révolutionnaires s..

Toute l’âme politique, sentimentale, humaine de Paco Ignacio Taibo II est sans doute résumée dans ce recueil de … ? Récits ? Nouvelles ? Témoignages historiques ? Tout cela à la fois en un mélange plein d’humanité.

Russie, Mexique, Allemagne, Chine… le début du dix-neuvième siècle n’a pas été avare en révolutions. Certains ont avorté, d’autres ont accouché de monstres. Dans toute cette fureur, des destins ont traversé la nuit de l’Histoire comme des météores ardents. Des destins bien souvent oubliés aujourd’hui et que PITII a voulu ressusciter, non pas dans leur seule dimension historique, politique, voire littéraire, mais aussi tout bêtement humaine.

« On découvre qu’une personne n’est pas une personne, mais les échos de cette personne. Que la seule manière de la capturer, c’est de fixer les dizaines d’échos qu’elle laisse derrière elle. »

Et ces destins parfois abandonnés à la nuit du passé, PITII s’en fait le chantre, l’artiste aux couleurs chaleureuse, luttant contre l’oubli à coups de couleurs et de chansons.

lire la suite sur mon blog
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Pancho Villa, roman d'une vie

Il s'agit de la biographie d'un très grand personnage de la révolution mexicaine, rédigée par un très grand auteur mexicain.



Paco avait déjà écrit une biographie très intéressante du Che, et a réussi cette fois-ci à combiner précision du biographe et légèreté de la plume d'écrivain. Tout est intéressant, sur plus de 800 pages.



Pancho Villa était un homme du peuple, sachant tout juste lire et écrire, qui est devenu un brillant stratège militaire à la faveur d'une révolution qui lui aura permis de prendre toute sa dimension.



Ils ne sont pas nombreux, les révolutionnaires à pouvoir s'asseoir dans le fauteuil présidentiel, le temps d'une photo, sans accepter de prendre le pouvoir. Il y a chez cet homme une intégrité qui tranche avec son passé de voleur, avec les exécutions parfois rapides qui ponctuaient les fins de bataille.



Pour donner une idée du rayonnement de cet homme, des bataillons entiers de federales, les soldats des "traîtres à la république ",ont déserté parce qu'ils refusaient de se battre contre lui.



Au final, il est difficile de conclure sur un avis tranché, comme tous les grands hommes celui-ci était complexe. Mais il a par moments porté sur ses épaules le poids de l'avenir d'un pays, et son assassinat a probablement contribué à créer la légende Pancho, de son vrai nom Doroteo Arango, qui participe de l'identité du pays.

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68

Le poète espagnol Angel Gonzalez a écrit :



Un autre temps viendra distinct de celui-ci

Et quelqu’un dira

Tu aurais dû conter d’autres histoires

La phrase fut peinte telle quelle pendant le

mouvement de 68 sur la porte d’une des salles

du premier étage de la faculté des sciences

politiques. Pendant des années je me suis

demandé : « Mais y avait-il d’autres histoires

à raconter ? »



Écrit dans le même style que les romans noirs que l’auteur affectionne. Des petits chapitres aux titres parfois intrigants « Parfois, nous préférons croire aux vertus informatives de l’air ambiant », « Quand on se rappelle ces jours de gloire, on oublie toujours qu’ils duraient quatorze heures » ? « Où l’on rappelle à ceux qui ont perdu la mémoire comment ébrécher le blindage d’un tank avec un tube » ou « Mêmes les menteurs connaissent la vérité » et toujours une dimension questionnant soit la littérature soit notre construction.



« Si nous sommes tous des personnages d’un roman qui s’écrit sur une putain d’Olivetti sans bande, si nous vivons en essayant d’être fidèle au personnage que nous nous sommes inventés, il n’y a aucun doute que son caractère principal s’est forgé en 68, que ses meilleures attitudes (s’étirer le bras à s’en rompre les muscles, sortir dans la rue malgré la peur qui paralyse, vivre le collectif, se découvrir une vocation à l’insomnie) se sont fabriqués ici, et nous avons vécu en l’imitant avec plus ou moins de bonheur. »



Une lumière plus que chaleureuse sur un pan de l’histoire de la non-acceptation, de la révolte contre l’ordre existant, sans oublier les rêves d’émancipation au Mexique. « Qu’il y a des amours qui durent même pour ceux qui ne les ont pas vécus ».



Un livre aussi pour ne croire pas que nous sommes les ‘uniques’ « On baisait toujours plus avant, là-bas, de l’autre coté, à une autre époque, dans la tribu voisine, en Suède. Mais je suppose que les Suédois disent la même chose de nous et que ceux d’aujourd’hui disent la même chose de ceux que nous étions, de même que ceux que nous sommes aujourd’hui le diront de nos contemporains. »
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Mexico Noir

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de septembre 2011.

Mexico Noir est un recueil de nouvelles présenté par Paco Ignacio Taïbo II.

Tous les textes portent sur Mexico, une mégalopole ou règne la violence ordinaire.

Une bonne introduction de Paco Ignacio Taïbo II, nous met directement dans l'ambiance à travers des faits divers ayant pour thème la corruption de la police et du pouvoir, le chantage, les enlèvements, les malversations, les meurtres... Tous ce qui fait le "charme" de Mexico.

Mais pourtant l'auteur nous invite quand même à venir y passer des vacances. Pas sûr qu'en lisant les différents textes, se soit une destination très réjouissante.

Le livre est très court. Il fait 168 pages pour 12 nouvelles. Et c'est vraiment le gros défaut de ce recueil. Les nouvelles sont très courtes, de 7 à 22 pages. De ce fait les histoires ne sont pas très prenantes. On n'a pas le temps de rentrer pleinement dans le récit. A peine commencé, déjà fini.

Les textes sont très classiques, ils manquent de nerfs, de punch et d'humour noir. C'est vraiment dommage.

Il y avait tout pour faire un très bon recueil noir mais cela reste basique.

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Jours de combat

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu cet auteur, et je découvre le premier de la série, qui nous plonge dans l'univers sombre du Mexique, avec des allusions fréquentes à d'autres formes de violence, accidents, conflits armés, règlements de compte... qui font bien plus de dégâts que les crimes du tueur en série. Un peu de machisme aussi, mais une étudiante qui s'impose comme secrétaire pleine de charme...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Nous revenons comme des ombres

Au Mexique, en 1922, un Chinois anarchiste, un journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, un avocat dont les meilleures clientes étaient des prostituées, et un poète virtuose dans l’art du slogan publicitaire se retrouvaient au bar d’un hôtel pour jouer aux dominos.



Paco Ignacio Taibo II faisait son entrée (remarquée) dans le roman noir avec Ombre de l’ombre (Rivages/Noir n° 124).



Voici de nouveau les mêmes personnages. Nous sommes en 1941.



Le Chinois est en train de construire une route dans la jungle du Chiapas.



Le journaliste est contacté par trois écrivains allemands et un rabbin qui lui expliquent que l’ascension de Hitler est le résultat d’une conspiration ésotérique.



Le poète, lui, travaille comme agent secret pour le ministère de l’Intérieur et déjoue les projets des sympathisants nazis du gouvernement.



Quant à l’avocat, réfugié dans un asile, il convoque ses anciens amis à une partie de poker avec Hemingway.



Impossible de résumer un roman où gravitent aussi de nombreux personnages réels car, comme le dit Paco Ignacio Taibo, « le roman n’est pas né pour plaire aux amoureux de l’ordre. Il est là pour distraire par le vertige, pour mettre le bordel, pour en jouir, pour le remuer. »


Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Revenir à Naples

Mouais ! C est special ! Parfois on ne comprend pas trop la liaison entre chapitre ! Ca semble sans queue ni tete ! L histoire pourrais etre tres interessante pourtant ...un brin historique ..mais c est assez étrange.

Chapitres courts du coup ca se lit vite.
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Rêves de frontière

Dans quoi Héctor s’est-il embarqué ? Lorsque la fille d’une ancienne amie de vingt ans vient le trouver pour rechercher sa mère, il ne pensait pas parcourir de long en large la frontière americano-mexicaine. Natalia est actrice au Mexique. Elle a quitté précipitamment un tournage et sa fille s’est évidement inquiétée. Voilà donc Héctor, détective borgne, à la recherche de son amie. Il retrouve sa trace de motel en hôtel et de ville en ville, entre le Etats-Unis et le Mexique. Bref, pas facile de mettre la main sur cette actrice qui semble chercher quelque chose… mais quoi ? Ça Héctor l’ignore… et au moment où il retrouve sa trace, elle tente continuellement de fuir, affirmant être poursuivie par un policier amoureux, un narco-trafiquant ainsi qu’un producteur de telenovela plus que douteux. Mais dans quelle galère Natalia s’est-elle embarquée ? Héctor va devoir le découvrir et agir vite avant que l’actrice ne soit retrouvée, sauf si elle-même tente de résoudre ses problèmes et que cette fuite n’est pas complètement désespérée comme Héctor avait pu le supposer au départ. Voici un policier que j’avais repéré depuis un certain temps. Ça valait le coup d’attendre ! 😊 L’intrigue est courte, certes, mais l’histoire se tient et les événements s’enchaînent vite. On parcourt cette frontière sans temps-mort. On découvre le passé de l’actrice, celui d’Héctor et c’est un régal. Anecdotes, situations improbables, digressions intelligemment distillées. Tout y est ! On referme ce livre avec le sentiment d’avoir bien fait d’attendre un peu. Comme le bon vin, il se déguste. Un roman disponible aux éditions Rivages/Noir. 
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Jours de combat

Un magnifique polar écrit par un auteur dont la vie et la biographie sont à découvrir ( cf Wiki...)

Le héros a des états d'âme , aussi quitte -t-il son épouse, son métier pour s'établir Détective Privé dans les mêmes locaux qu'un plombier maguilleur . Investi d'une mission, il "traque" un étrangleur de femmes dans les rues de Mexico. Spécialiste de l'histoire moderne de la criminalité, il provoque sa proie lors d'un jeu télévisé - a moins qu'il ne la crée ? Ils sont les 2 faces de la même pièce.

Les proches échappent au quotidien (sœur, fille à la queue de cheval, assistante volontaire,diplomée en philosophie), pour se reconstruire ... au désespoir de la maman!

Les personnages ont de la personnalité, un charisme certain, l'action soutenue, parfois désordonnée?

Hector Belascoaran Shayne fils d'un républicain asturien - comme l'auteur - dort parfois avec ses chaussures, se rafraîchit sommairement dans les toilettes...

Un autre Montalban?, plus vultueux que Simenon, a la philosophie .... discutable...!

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Mexico Noir

C'est dans le cadre du challenge Book Trip Mexicain que je me suis lancée dans ce recueil de nouvelles dont le sujet principal est la ville de Mexico.



Paco Ignacio Taibo II le dit en préambule, ce recueil n'est pas sponsorisé par l'office du tourisme de Mexico, et on comprend bien vite pourquoi !

Le recueil porte admirablement bien son nom, c'est noir, très noir.



Cependant, si quelques nouvelles m'ont particulièrement plu comme Collection particulière de Bernardo Fernández, Le Brasier des judas d'Eugenio Aguirre ou Des chats et des homicides de Víctor Luis Gonzáles, l'ensemble ne m'a pas particulièrement emballée.



J'ai été désarçonnée assez souvent par le rythme inhabituel et par l'aspect très intériorisé de ces nouvelles. Elles présentent souvent ce que le personnage principal pense et ressent (et en général, ils ne sont pas particulièrement équilibrés et/ou sereins) et laissent peu de place à l'action.



Ne lisant pas énormément de littérature mexicaine ou même de langue espagnole (et vu mes origines, c'est une honte 🙄), je ne sais pas si cela est représentatif, il va falloir que je continue mon exploration pour me faire une idée plus précise. 😊
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Irapuato mon amour : Petite épopée d'une mémoire ..

Camarades, je vais vous présenter aujourd'hui un livre que je n'aurais jamais imaginé lire. J'avoue (honteusement) que les grèves et la lutte sociale n'intéressaient pas ma petite personne (égoïste, va), mais Paco Ignacio Taibo II est un auteur que j'aime beaucoup, et c'est la raison pour laquelle j'ai vite foncé sur ce titre quand je l'ai vu dans la Masse Critique de Babelio (merci beaucoup !)



Ce livre est un recueil des nouvelles autour de la lutte sociale au Mexique dans les années 70-80, notamment dans la création des sindicats indépendants (et non pas à corrompus à la solde des patrons et du gouvernement…). Vous y trouverez tantôt des expériences vécues, des reportages ou de la fiction.



C'est donc un recueil cohérent, autour du même sujet. On vit avec les grévistes, on suit leur combat, les injustices qu'ils subissent, on veut les soutenir, applaudir leur courage. On découvre le visage le plus vil de l'humanité chez ces patrons voyous, qui n'hésitent pas à intimider, menacer, voler, séquestrer et même tuer les grévistes. Pire encore quand on sait que tout ce que demandent les ouvriers est le respect de la Loi du travail. C'est dingue, mais ça m'étonne pas malheureusement.



Parmi les nouvelles les plus percutantes, j'ai beaucoup aimé les apparitions de "L'araignée", justicier des usines, "Les délices de Leïla", car son côté coquin permet de souffler un peu. Mais celle qui m'a passionnée a été "Pascual, dixième round".



Sur cette dernière, je vais m'étaler un peu, vous m'excuserez. Cette nouvelle raconte la lutte des ouvriers des boissons Pascual (bien connues dans le bassin autour de México). Ils se sont battus pendant quasiment deux ans contre un patron voyou (qui plus est avait assassiné de sang froid 2 grévistes au cours d'un guet-apens). En le lisant, je suis passée par plusieurs émotions. Principalement parce que les boissons Pascual, notamment Boing et Lulu ont sucré mon enfance. À Mexico et ses environs, il n'y a avait pas de pique-nique, de voyage, de sortie scolaire, ou d'anniversaire sans un délicieux Boing, en bouteille ou dans son emballage pyramidal avec son canard sosie de Donald en logo. Le goût goyave est une tuerie ! Du coup, en lisant ceci, j'ai d'abord été dégoutée d'avoir bu ça, puis, en poursuivant l'histoire, le dégoût s'est envolé. No spoil, mais Pascual finalement est un bel exemple de coopérative. Et je fus rassurée de savoir qu'à l'époque où j'ai bu du Boing, je soutenais une coopérative ouvrière et non pas un patron voyou. Comme une madeleine de Proust, j'ai eu un délicieux goût de Boing goyave dans ma bouche.



Pour revenir au recueil, la plume de Paco Ignacio Taïbo II est délicieuse, surtout quand on le lit en espagnol, car il restitue très bien le parler populaire mexicain, imagé et un délicieusement vulgaire ("d'un bleu niquemoilarétine"). J'ai beaucoup apprécié. Puisque je l'ai lu en français en restituant la VO dans ma tête, j'ai senti qu'au fur et à mesure le traducteur avait pris confiance et trouvé le bon ton, nous restituant le style propre à l'auteur. Si vous le lisez, n'oubliez pas de lire le préface de Sébastien Rutès (à qui l'on doit le génial "Mictlán"), pour mieux comprendre le contexte. Pardonnez aussi les quelques coquilles.
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Revenir à Naples

Nous avons attendu longtemps, longtemps "Revenir à Naples". Paco Ignacio a mis dix ans à écrire ses 170 pages. On y retrouve tout son univers mais de façon très elliptique. Si vous n'avez pas lu au moins 15 autres de ses bouquins (romans et biographie), je ne vous le conseillerai pas. Commencez par le début. Malgré tout c'est un indispensable pour les amoureux de Paco Ignacio et de l'amérique latine. La critique du diplo dit tout du bouquin et je ne ferai pas mieux
Lien : https://www.monde-diplomatiq..
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Revenir à Naples

Revenir à Naples marque le retour de Paco Ignacio Taibo II, attendu depuis dix ans. Le plus grand auteur mexicain de sa génération y poursuit son grand oeuvre: bâtir un panthéon de la gauche latino et, accessoirement, de grands romans.
Lien : https://focus.levif.be/cult..
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Pancho Villa, roman d'une vie

La vie de Pancho Villa en leçon de précision documentaire, d’histoire comparée et d’ironie subtile.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/06/10/note-de-lecture-pancho-villa-roman-dune-vie-paco-ignacio-taibo-ii/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Mexico Noir

c'est un très bon livre pour ma part, agréable à lire, qui nous plonge dans un univers sombre et glauque
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Quelques nuages

Un bon petit polar assez classique, avec un détective un peu paumé, mais au grand cœur. Ce n'est pas un livre extrêmement marquant, mais on passe un moment agréable sous le lourd climat mexicain.
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Adios Madrid

Je ne connaissais pas le détective mexicain Hector Belascoaràn Shayne, rejeton d'un couple irlando-basque. Et j'ai trouvé les références de ce petit roman dans la liste des polars arty de l'été (Beaux-Arts magazine n° 350). Donc oui, li y a bien une histoire d'oeuvre d'art précolombien, volé, disparu ou revendu. Mais c'est surtout un prétexte pour plonger le Mexicain désabusé dans un Madrid bien différent des propos mélancoliques tenus par son père... et insister ainsi sur l'importance des racines, sur la nostalgie du foyer, sur les différences entre l'Espagne (conquérante) et les pays sud-américains (syncrétiques). La structure est donc nette et précise, incisive comme un coup de poignard, avec un style parfois un peu sec. Mais apprendre toutes les marques de cigarettes ou de tequila de chaque côté de l'Atlantique est un véritable plaisir ...
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Le Rendez-vous des héros : Manuel pour la pri..

Convoquer ses super-héros préférés pour défendre ses idéaux...



Dans cette brève fantasmagorie de Paco Ignacio Taibo II, le héros, militant rudement secoué lors de l'invasion de l'Université Libre de Mexico par l'armée, en 1968, est devenu journaliste de faits divers. Sérieusement blessé par un serial killer, c'est depuis son lit d'hôpital qu'il convoque ses héros préférés (Sandokan, les Trois Mousquetaires, Wyatt Earp & Doc Holliday, Sherlock Holmes,...) pour conduire l'insurrection populaire... On rit (souvent jaune, comme assez fréquemment chez PIT II).

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