Citations de Patricia Cornwell (642)
La mort par asphyxie prend quelques minutes. C'est long quand chaque cellule hurle pour une bouffée d'air.
Atteindre les étoiles ne deviendra une priorité nationale [des Etats-Unis] qu'à partir de 1957, après que les Russes eurent envoyé le premier satellite de l'Histoire. Le lancement de Spoutnik, célèbre dans le monde entier, a été un véritable affront pour les Américains.
Le NACA s'est transformé en NASA, la National Aeronautics & Space Administration. La course à l'espace était lancée.
Bien sûr, selon moi, cette quête des étoiles a commencé dès l'apparition de la vie sur Terre. Depuis des temps immémoriaux. Parce que c'est dans notre chair, écrit dans nos cellules, nous devons voyager dans les airs et aller toujours plus loin.
- La place est libre ?
(...)
- Elle est convoitée par beaucoup de gens, mais je ne sais pas où ils sont.
Les morts ne m'ont jamais inquiétée. Ce sont les vivants qui m'effraient.
Bryce n'aurait jamais dû descendre sa vitre et se disputer avec moi, avec la fougue du jeune amant d'une patronne assez mature pour virer cougar.
"La Ville des frelons" est un retour sur cette époque mémorable de ma vie, et il n'y a pratiquement pas une scène de ce livre à laquelle je n'ai pas assisté.
Les gens sont devenus accros à la gloire. Des individus profondément perturbés tueront et mourront pour cela.
- Marino : J'veux dire que vous vous montriez plus clinique, avant. Quand on a commencé à bosser ensemble. Vous étiez un peu froide et impersonnelle.
- Scarpetta : Je préfère considérer cela comme un compliment. [...]
Je répète son commentaire comme s'il m'avait amusée, bien que tel ne soit pas le cas :
- Froide et impersonnelle.
- Marino : J'avais précisé un peu.
- Scarpetta : Et vous avez attendu tout ce temps avant de m'avouer cela ?
- Marino : Non, je l'ai déjà dit, même derrière votre dos. Vous avez changé.
- Scarpetta : J'étais aussi épouvantable à cette époque ?
- Marino : Ouais, et j'étais un vrai connard. On s'était bien trouvés.
M'abattre ne tuera pas la bête. La pénombre est sa complice, le sang et la chair ses délices. Parce que vois-tu mon frère, lorsque tu pense que tu peux enfin fermer les yeux, c'est le moment d'être aux aguets.
Un pêché en appel un autre.
Quoi qu'on puisse me dire des circonstances de la mort, le cadavre, lui ne ment pas.
.../...
- Bon sang, combien de fois, faudra-t-il que je dise au docteur Carmichael que "arrêt cardiaque" n'est pas une cause de décès. Seigneur, mais tout le monde meurt d'un arrêt cardiaque. Quand on meurt, le cœur s'arrête de, non ? Et quand ce n'est pas ça, c'est "arrêt respiratoire," j'ai beau le lui répéter et corriger constamment, ajoutai-je en soupirant d'agacement. et ça fait combien de temps qu'il est expert médical du comté d'Halifax ? repris-je en continuant ma diatribe. Vingt-cinq ans au moins ?
Plus je prend de l'âge, plus je suis convaincu que l'amour peut prendre de très nombreuses formes. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'aimer, il n'y a qu'une bonne ou une mauvaise façon d'exprimer son amour.
Si les gens n'abusaient pas de leur pouvoir, il n'y aurait pas de guerre, de crime, d'enfant violenté... et on ne traiterait pas si mal sa secrétaire.
S'il y a bien une chose que je déteste, c'est d'être un pion dans les plans de quelqu'un.
- L'école, c'est très important
- c'est également si facile
- Eh bien, tu devrais trouver quelque chose afin de la rendre un peu moins facile
- Justement : sécher les cours !
Les morts pauvres ne font pas pression sur les politiciens pour avoir des crédits. Même si la mort remet tout le monde à égalité, tous les morts ne sont pas égaux.
Nous baissâmes la tête pour passer sous les pales [d'hélicoptère] et je sus que j'associerai toujours leur bruit ou le mouvement d'air qu'elles produisaient avec le meurtre. Il semblait qu'à chaque fois que Gault frappait, le FBI arrivait pour m'emporter dans le ciel dans un maelström d'air battu par des pales de métal miroitant. Nous l'avions pris en chasse depuis plusieurs années déjà et dresser dresser un inventaire complet des dégâts dans il était responsable était impossible. Nous ignorions combien de personnes il avait sauvagement tuées mais il y en avait au moins cinq ont une femme enceinte qui avait été mon employée et un jeune garçon de treize ans qui s'appelait Eddie heath.Nous ignorions également combien de vies il avait empoisonnées avec ses machinations mais la mienne était assurément l'une d'entre elles.
Les morts ne m'ont jamais inquétée. Ce sont les vivants qui m'effraient.
Jefferson Davis portait une tenue de basketteur rouge et blanche. Le chapeau qu'il tenait dans la main avait été transformé en ballon de basket, même si ce ballon avait une forme bizarre. Sa peau avait été peinte en noir. Le socle de marbre sur lequel il trônait ressemblait maintenant à un parquet de gymnase.
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Lucy était amoureuse de Carrie, son premier amour. D'une certaine façon, ce fut aussi le dernier.