Citations de Patricia Cornwell (642)
- Je croyais que depuis l'administration Ford la CIA ne pratiquait plus les assassinats, dis-je. La CIA n'est même pas autorisée à organiser des coups d'État dans lesquels la vie d'un dirigeant étranger pourrait être mise en danger.
- C'est exact, confima Mark. La CIA doit s'abstenir de participer à ce genre d'opérations. Tout comme les soldats américains au Vietnamne devaient pas tuer de civils. Et comme les flics ne doivent pas faire preuve de violence excessive envers un suspect. Mais quand on se place au niveau individuel, il arrive souvent que les choses échappent à tout contrôle. Les règles volent en éclats.
[p.175]
Même si la mort remet tout le monde à égalité, tous les morts ne sont pas égaux.
Il s'agissait d'un Jumbo sport au sud de la James River, très près du quartier qu'habitait Marino, seul raison d'ailleurs pour laquelle je connaissais ce magasin, étant entendu que flâner dans les rayons à la recherche de ballons de basket, de frisbees, d'haltères ou de clubs de gol m'effleurait rarement l'esprit;
Je pris le Powhite Expressway, et deux péages plus loin, je sortais sur le Midlothian Turnpike. Le magasin était un grand bâtiment de brique rouge dont les murs extérieurs étaient ornés de silhouettes d'atlhètes peintes en rouge et encadrées de blanc. Le parking était curieusemnt plein pour cette heure, et je me demandai combien de sportifs pouvaient passer leur pause-déjeuner dans un endroit pareil.
Chacun de nous possédait un don particulier décerné par Dieu. Notre tâche était de trouver ce talent et de l’utiliser pour faire le bien. Les contributions de Cymbeline ne proviendraient pas de son intellect. C’était une athlète. Une compétitrice. Être fidèle à ses rêves et à ses aspirations encouragerait les autres jeunes femmes à faire de même. C’était grâce à des personnes comme Cymbeline, qui avaient le courage d’essayer ce qui n’avait jamais été fait auparavant, même aux dépens de leur vie personnelle, que la société avançait.
- Marino : [...] J'essaye de me souvenir de votre âge.
- Scarpetta : À votre place, je ne gaspillerais pas mon énergie mentale à cela.
- Marino : Non, vous êtes en super forme. Surtout vu que...
- Scarpetta : Merci beaucoup pour votre appréciation. Je vais passer sur le "surtout vu que".
- Marino : Non, sans blague. Surtout quand on pense dans quelles conditions vous travaillez. Pas de soleil, mais il fait frais. Peut-être est-ce le résultat d'une exposition constante aux vapeurs de formol. Ça préserve les tissus de sorte qu'ils ne se décomposent pas, pas vrai ?
« Avez-vous des nouvelles de Benton ? demandai-je d'un ton aussi anodin que possible.
– Y'avait un paquet de messages de lui qui vous attendaient à la réception.
– Je suis directement montée dans votre chambre. Et comment êtes-vous au courant de ces messages ?
– Le réceptionniste a voulu me les filer. Il pensait que de nous deux, c'est moi qui ressemble le plus à un médecin.
– C'est parce que de nous deux, c'est vous qui ressemblez le plus à un homme, répliquai-je en me massant les tempes.
P276
Alors que je prononce ces mots, je pense au lien vidéo dont on a tenté de me faire croire qu'ils étaient envoyés depuis son numéro ICE.
JE SUIS certaine que Carrie usurpe le téléphone de Lucy. Je ne veux même pas penser à ce qu'elle pourrait avoir piraté, infiltré, réquisitionnée d'autre.
La vie de Kathleen Lawler a été un cauchemar. Elle a pris vingt ans de prison pour homicide involontaire, alors qu’elle conduisait sous l’emprise de l’alcool. Elle a été incarcérée plus longtemps qu’elle n’a été libre, depuis les années 1970, où elle a été condamnée pour agression sexuelle sur un garçon qui a grandi pour devenir mon assistant-chef à l’institut médico-légal, Jack Fielding. Celui-ci est mort, abattu d’une balle en pleine tête par leur « enfant de l’amour ». C’est ainsi que les médias ont baptisé leur fille, Dawn Kincaid, confiée à l’adoption dès sa naissance puisque sa mère se trouvait en prison.
- Devoir se battre contre ses propres inventions... Etre trahi par ses propres créations, ce doit être terrible non ?
-Je ne sais pas. Demande à Dieu.
(p.100)
- Ces crabes ne sont pas morts ! hurla-t-elle. Il y en a un qui vient de me regarder ! J'ai vu ses yeux bouger. Comment est-ce que je pourrais manger une chose avec des yeux qui lui sortent de la tête ? Rien que de les regarder, ça me fait du mal. On se dit qu'il y a plain de trucs qui leur rentrent dans les yeux tout le temps, vu qu'ils dépassent comme ça et n'ont pas de paupières.
À un endroit précis - et il savait exactement où - il s'accroupit en dégageant d'un geste la basque de son long manteau noir. Il déposa dans la neige un vieux sac à dos militaire et étendit ses mains nues, maculées de sang. Bien que ses mains fussent froides, la sensation n'était pas insupportable. Gault n'aimait pas les gants, sauf les gants de latex qui, de toute façon, n'étaient pas non plus très chauds. Il se lava les mains et le visage dans la neige molle et la tassa en une boule teintée de rouge. Il la déposa à côté du sac à dos. Après tout, il ne pouvait les abandonner. Ni l'un ni l'autre.
il y a de la flamme dans l’œil des jeunes gens mais dans celui du vieillard il y a de la lumière.
J'avoue ne pas avoir réussi à aller jusqu'au bout. A la page 88 le livre m'est tombé des mains...
un verbiage sans fin, c'est sûr l'auteur s'est documenté mais cela ne fait pas un bon livre pour autanr
Mais pourquoi lui avait-elle permis de pénétrer chez elle?
Kay a promis à Lucie de lui faire un jour son gratin de lasagne verte en sauce blanche, un plat d'une délicatesse absolue et d'une saveur inoubliable.
Dorothy a toujours été ce qu'elle est et mon tenace espoir qu'elle change en mieux me rappelle une citation attribué à Einstein : "La folie consiste à faire toujours la même chose et à en attendre un résultat différent."
-J'étais aussi épouvantable à cette époque ?
-Ouais, et j'étais un vrai connard. On s'était bien trouvés.
Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et dans les sources d'eaux.
Et il devinrent du sang.
J'ai l'impression d'enquêter sur ma propre mort, comme si ma vie antérieure s'était évaporée pendant mon absence et que je tente de reconstituer ce qui m'a tuée.
Lorsque je suis sa tante Kay, j'en arrive presque à demeurer indifférente à ce qu'est Lucy Farinelli, c'est à dire un génie légèrement sociopathe.