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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 19 sur 26
EAN : 9782848931128
464 pages
Les Deux Terres (01/03/2012)
3.43/5   143 notes
Résumé :
Kay Scarpetta, bien déterminée à découvrir les raisons du meurtre de son assistant Jack Fielding, se rend au pénitencier de femmes de Géorgie, où une prisonnière affirme détenir des informations sur ce dernier. Elle évoque aussi d'autres assassinats sans relations apparentes : une famille d'Atlanta décimée des années auparavant et une jeune femme dans le couloir de la mort. Peu après, Jaime Berger, ancienne procureur de New York, convoque Kay Scarpetta à un dîner, m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Il fut un temps où tous les romans de Patricia Cornwell étaient passionnants et se dévoraient de la première à la dernière page. Grâce aux aventures de Kay Scarpetta, médecin légiste, on a tout appris (ou presque) sur les techniques de médecine légale permettant de mieux déterminer les causes de la mort et les moyens utilisés par les meurtriers.

Et puis, sont arrivées des séries policières qui ont toutes repris avec plus ou moins de bonheur ces techniques de police scientifique et de médecine légale. Cornwell a donc dû changer quelque peu son fusil d'épaule, au risque de trop se répéter. Hélas, ses romans y ont beaucoup perdu. Elle a voulu faire évoluer ses personnages et les a perdus, leur faisant changer d'univers et de profession à chaque nouvel opus. Scarpetta et Marino, les deux héros récurrents de l'auteur, devenant vraiment étrangers à ce qu'on avait connu dans les premiers romans.

Voile rouge m'a réconcilié avec Patricia Cornwell. Certes, les cent premières pages sont un peu pénibles à passer. L'histoire reprenant là où s'était arrêtée son précédent roman, Havre des mort, Cornwell nous livre les pensées de Scarpetta à la première personne et nous embrouille un peu dans ses relations complexes et quelque peu paranoïaques avec la procureur(e) Jaime Berger. Mais bientôt, une vraie enquête policière surgit, une bonne vieille scène d'autopsie comme les aime Cornwell et tout redevient comme avant ou presque. J'avoue avoir donc dévoré les 350 dernières pages du roman pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire, tout en éprouvant quand même une légère déception sur une fin qui est présentée bien trop rapidement, comme souvent chez Cornwell.

Je recommande ce roman aux amateurs de Cornwell, la grande Cornwell des premiers romans. Vous devriez y retrouver le souffle de ses meilleures histoires.
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Kay Scarpetta enquête sur l'assassinat de son ex-assistant, Jack Fielding, tué par sa fille psychopathe. Fille qui a agressé Kay dans son garage dans l'épisode précédent et qui est maintenant emprisonnée mais qui veut démontrer que les torts sont du côté de Kay Scarpetta.
Elle rencontre une détenue, qui se révèle être la mère de la jeune femme qui a tué Jack Fielding. Kay se sent épiée, manipulée par la détenue, la directrice de la prison. Elle ne dit pas grand chose mais apprend qu'elle aurait envoyé différents mails et courriers. Elle est surprise bien entendu.
En sortant, elle apprend qu'elle doit retrouver Jaime Berger. Mais comment sait-on qu'elle est à Savannah. Elle retrouve Marino qui lui annonce qu'elle est surveillée par le FBI et que l'on veut sa peau.
Mais voilà, le lendemain, plusieurs morts suspectes.
J'ai enfin retrouvé Kay Scarpetta. Et il était temps car je me languissais. Après les deux trois derniers romans dont je n'ai pas été très satisfaite, là je dois dire que j'ai retrouvé également Patricia Cornwell. Même si tout tourne autour de meurtres, d'enquêtes, d'autopsies, Kay est omniprésente comme à ses débuts avec ses nombreuses faiblesses humaines. Elle est épiée, surveillée, et bien entendu toujours la dernière au courant de ce qui se trame dans son dos. Elle apprend qu'elle fait l'objet d'une enquête, qu'elle aurait envoyé des courriers. Mais faisant partie également de l'armée, donc du gouvernement, cela implique qu'elle pourrait répondre devant une cour fédérale. Beaucoup de monde veut du tort à Kay Scarpetta, et cela a toujours été le cas. Mais elle est consciencieuse, se laisse très peu manipuler et ne dit jamais grand chose surtout lorsque cela peut lui porter préjudice.
Kay est également manipulée par Jaime Berger, ex petite amie de Lucie, sa nièce. Et là, c'est pareil. Kay est froide, n'avance rien, ne dit rien. Lorsque le lendemain, elle apprend une terrible nouvelle, elle se fera des reproches. Mais cela concerne surtout sa nièce, car Kay est très famille avant tout. Dans ce roman, pour une fois, il y a très peu de Benton, un peu de Lucie et un peu plus de l'éternel Marino. Marino, qui a toujours suivi Kay mais qui a perdu plus ou moins sa confiance. Mais lui aussi fait partie de sa famille et elle ne veut pas le laisser tomber. Tant mieux que ses trois personnages soient moins présents car au moins, on est concentré sur Kay, sur son enquête présente, sur son envie d'aider son ami légiste sans interférer dans son enquête précédente. Elle est là pour lui apporter son soutien et surtout un regard neuf. Car Kay Scarpetta n'a jamais voulu être devant les projecteurs. Mais elle refuse que le travail soit mal fait ou que des personnes soient accusées à tort et que les vrais assassins s'en sortent. Kay a toujours su garder son calme malgré les attaques. Une grande place est faite également à cette famille qui passe avant tout surtout si elle est danger, sur son passé, sur ses éternelles questions qui ne trouveront jamais de réponses.
J'ai donc retrouvé au fil des pages le style de Patricia Cornwell. Il a toujours été là, même dans les précédents romans. Mais qu'elle se recentre sur son personnage principal, cela fait énormément de bien. La plume est toujours vive, le style également. La traduction bien faite. Il n'y a aucune longueurs que l'on aurait pu trouver dans les trois précédents romans. Patricia Cornwell nous emmène où elle veut avec une grande dextérité car le dénouement est à la hauteur d'un tel roman. Elle est très bien documentée également sachant que la médecine, et aussi la médecine légiste, fait des progrès d'année en année.
Lorsque j'ai acheté Voile Rouge, il était déjà paru depuis de nombreux mois déjà. Et je ne sais pas comment j'ai fait pour passer à côté de sa sortie. Franchement, je n'ai pas été bonne sur ce coup là. Sachant que Patricia Cornwell est prolifique, je vais surveiller 2013.
Lien : http://angelitamblog.com/201..
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Si les noms de Benton, Scarpetta, Lucy et Marino n'évoquent rien pour vous, ne lisez pas ce livre et commencez par un des premiers de Madame Cornwell.
En effet, ses héros récurrents sont tous présents directement ou indirectement dans ce roman et il vaut mieux les connaître un peu pour comprendre de qui il s'agit et quels « codes » régissent leurs relations. de plus, les rapports entretenus par les différents protagonistes prennent beaucoup de place dans le contenu des chapitres, parfois au détriment de l'enquête que tout bon amateur de polar attend.
Malgré tout, il faut reconnaître à cet écrivain une excellente capacité à faire évoluer ses héros, qui se « découvrent » de plus en plus, n'hésitant pas à confier leurs états d'âme profonds au lecteur. On aime ou on n'aime pas. Certains penseront que cette introspection et ce regard sur le nombril peuvent lasser, faire passer les recherches au second plan ou tout simplement ne servir à rien. Il y a aussi, ce côté scientifique, très poussé, qui peut rebuter car rien ne nous est épargné, ni le vocabulaire précis, pointu du domaine médical (matériel entre autres), ni les scènes d'autopsie avec pesée, analyse et tutti quanti …. Mais ceux qui, comme moi, suivent ses personnages depuis une vingtaine d'années, savent combien ces examens divers peuvent apporter un autre éclairage à une scène de mort et combien les non-dits, les malaises, le mal-être des uns et des autres entraînent des dépendances, des fissions entre les personnes qui vivent sous sa plume.
Dans ce dernier opus, les partenaires habituels de Kay Scarpetta apparaissent avec des rôles plus ou moins secondaires. Tous auront une place dans la nouvelle recherche à laquelle elle se consacre: Actions ou interactions, silence ou complaisance, manipulation ou sincérité des personnages, Patricia Cornwell décortique, dissèque, analyse les échanges humains, les pensées de chacun jusqu'à semer le doute dans nos esprits comme dans celui de Kay.
Qui influence qui ? Où se situe la vérité ? Comme à son habitude, Kay Scarpetta ira au bout de ses limites pour comprendre. Elle ne lâchera rien car elle veut saisir les tenants et les aboutissants. C'est une femme qui a souffert. Protégée par sa carapace, elle essaie de rester maître d'elle-même mais comme tout un chacun, elle se pose des questions et sa fragilité existe même si elle a du mal à l'admettre. Est-elle victime ou coupable ? Qui tire les ficelles ? Est-ce que quelqu'un les tire ou tout cela est-il le fruit de son imagination ?
L'écriture au cordeau de Madame Cornwell nous emmène dans les couloirs du centre pénitencier pour femmes de Savannah, glissant ça et là quelques réflexions sur la peine de mort, les conditions de vie, le système judiciaire américain tortueux et complexe.
Mais au-delà de cette visite, nous irons aussi avec elle sonder les coeurs, les esprits des uns et des autres. Que ce soit en voix in dans le texte ou en voix off par l'intermédiaire de longs dialogues (qui ont le mérite d'alléger le texte) nous mettrons un certain temps à cerner les volontés des individus ….. Heureusement, Benton, le fidèle compagnon de route, le mari aimé et aimant, sera là pour aider Scarpetta et le pauvre lecteur à prendre du recul, à ne pas trop réagir à l'affectif, à accepter de se reposer sur lui, à voir clair ….
Les esprits chagrins pourront soulever que la fin de cette histoire est un peu rapide. Comme souvent dans les romans policiers, la pression retombe d'un coup mais c'est sans doute pour préserver la santé du lecteur et le maintenir en forme pour lire le prochain roman….

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Décidément, Patricia CORNWELL ce n'est plus ce que c'était. Néanmoins, si ce livre tombe entre vos mains, allez directement au chapitre 34, tout le reste étant d'un ennui sans nom.
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Ce livre est la suite du tome précédent, en ce sens qu'il reprend la même tueuse, mais l'action se déroule dans le sud, à Savannah, là où se trouve la prison pour femmes dans laquelle est incarcérée la personne qui a abusé de Jack Fielding jeune adolescent. Cette femme souhaite sa visite, et cet entretien va être le début d'une laborieuse enquête, avec une rencontre avec Jaime Berger, qui sera assassinée à son tour. J'aime tente de manipuler Kay, ce qu'elle n'apprécie pas vraiment, mais elle se plonge tout de même dans ce travail, pour au moins éviter de faire condamner à mort une innocente. Des révélations stupéfiantes sont faites sur le déroulement de l'injection létale, et des dérives possibles. Les condamnations à la peine capitale se font aussi, à mon sens, avec une certaine dose d'à peu près. le livre évoque également les dégâts que peuvent causer un poison tel que la toxine botulique, et son aspect difficilement détectable.
J'ai trouvé ce livre plus intéressant que les précédents, plus clair, même si certains aspects m'échappent, notamment le fait que certaines personnes qui étaient adulées, dans ce tome Jaime, se retrouvent nanties de multiples défauts, que je n'ai d'ailleurs pas bien saisis, car Kay termine l'enquête demandée par l'ancienne procureure, qui avait raison dans ses analyses. Nous en savons un peu plus sur la séparation de Lucy et de Jaime.
Kay fait une fois de plus don d'une étonnante perspicacité, et nous laisse entrevoir les différences fondamentales entre la médecine légale aux États Unis et en France.
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critiques presse (1)
LeSoir
23 avril 2012
[La trame du récit] est, comme la plupart du temps, habile et retorse.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
.../...
On peut vous croire toujours endormi, mais votre cerveau s'est réveillé. Vous êtes incapable d'ouvrir les yeux, de parler ou de proférer un simple son, tandis que vous ne parvenez plus à respirer. Parce que le bromure de pancuronium agit, lui, durablement. Il a paralysé les muscles de votre thorax et vous êtes en train de vous asphyxier. Les personnes qui vous entourent pensent que vous êtes apaisé, endormi, alors que votre visage devient bleu et que vous suffoquez. Une minute, deux, trois, peut-être plus longtemps. Vous mourrez à l'issue d'une agonie silencieuse et terrible...
[...]
Sauf que que le directeur ou la directrice de la prison est au courant. L'exécuteur aussi. Le médecin anonyme derrière son heaume et ses lunettes de protection le sait également, et il peut déduire votre panique du cardiogramme avant que votre cœur ne s'arrête et que la ligne devienne plate. Cela dit, certaines de ces personnes qui supervisent les homicides légaux, l' "équipe de mort" comme on les appelle, tiennent à ce que le condamné souffre. Leur mission secrète consiste à provoquer le maximum de douleurs et de peur sans que les avocats, les juges ou le public en soient informés.
[...]
Vous savez bien, Kay, je ne crois vraiment pas que les États-Unis devraient imiter un type de mise à mort qui a vu le jour dans l'Allemagne nazie afin d'éliminer les indésirables aux yeux du régime. Cela ne devrait pas être légal, déclare-t-elle.
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Mon expertise consiste à déterminer par quels mécanismes quelque chose tue ou ne tue pas, qu’il s’agisse d’une maladie, d’un poison, d’une erreur médicale, d’un décès accidentel ou par arme à feu, ou d’une bombe artisanale. Chacun de mes actes doit rester dans le strict cadre de la loi. Mon rôle consiste également à assister le gouvernement américain lorsqu’il le souhaite. Je prête serment et témoigne aux procès. Au fond, la résultante de tout ça est que je ne peux pas vivre à l’instar de la plupart des gens. Il me faut être objective et froide, je n’ai pas d’autre option. Je ne suis pas censée avoir d’opinions personnelles ou me laisser aller à des réactions émotionnelles, quelle que soit l’enquête qui m’est confiée, si cruelle et horrible soit-elle. Même si la violence m’est directement destinée, comme cette tentative de meurtre à laquelle j’ai échappé il y a quatre mois, il me faut rester aussi peu affectée qu’un poteau métallique ou un roc. Ma résolution, pas plus que mon calme ou ma maîtrise, ne doit jamais fléchir.
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Cette partie de la côte de Géorgie est une étendue morose d’inquiétantes forêts aux arbres ornés de chevelures de tillandsias parasites qui pendent de leurs branches, auxquelles succèdent des lais de vase pointillée de cours d’eau sinueux, qui soudain cèdent la place à de vastes plaines herbeuses écrasées de lumière. De grandes aigrettes et des hérons bleus survolent les eaux saumâtres, le bout de leurs pattes frôlant la surface. Puis les bois se referment à nouveau sur l’étroite route de goudron que je suis. Des langues de kudzu étranglent les sous-bois et grimpent à l’assaut de la voûte des arbres, étalant leurs feuilles vert sombre qui m’évoquent des écailles. Des cyprès géants aux troncs noueux s’élèvent au-dessus des marécages, tels des rôdeurs préhistoriques. Je n’ai encore aperçu ni alligators ni serpents, mais je suis certaine qu’ils se terrent dans les parages, surveillant de loin ma grosse machine blanche qui vrombit, toussote et pétarade.
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Les gens m’attribuent l’étiquette de médecin expert, mais certains pensent que je suis coroner, et parfois ils s’imaginent que je suis chirurgien de la police. Pour être précise, disons que je suis médecin, avec une spécialisation principale en pathologie et d’autres sous-spécialisations en anatomopathologie médico-légale, en radiologie tridimensionnelle, me permettant d’utiliser les CT-scans pour autopsier un cadavre avant même de l’inciser à l’aide d’un scalpel. Je suis également diplômée en droit et colonel réserviste de l’armée de l’air, sous-entendant une affiliation au département de la Défense, lequel m’a nommée l’année dernière directrice du centre de sciences légales de Cambridge, qu’il finance en collaboration avec le Commonwealth du Massachusetts, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.
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La vie de Kathleen Lawler a été un cauchemar. Elle a pris vingt ans de prison pour homicide involontaire, alors qu’elle conduisait sous l’emprise de l’alcool. Elle a été incarcérée plus longtemps qu’elle n’a été libre, depuis les années 1970, où elle a été condamnée pour agression sexuelle sur un garçon qui a grandi pour devenir mon assistant-chef à l’institut médico-légal, Jack Fielding. Celui-ci est mort, abattu d’une balle en pleine tête par leur « enfant de l’amour ». C’est ainsi que les médias ont baptisé leur fille, Dawn Kincaid, confiée à l’adoption dès sa naissance puisque sa mère se trouvait en prison.
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Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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