Mélanie doit pas partir chez son oncle pendant les vacances de ses parents ; celui- ci habite au fin fond de la Bretagne dans un vieil hôtel isolé .
Comme le téléphone ne marche pas bien , elle envoie de ses nouvelles par courrier à son petit ami Quentin ...
Mais un étrangleur sévit dans la région et une invité d'une soirée dans l'hôtel du "tonton "va être retrouvée étranglée...
Mélanie va mener son enquête et aider la police , d'autant plus que Quentin va la rejoindre quelques temps plus tard .
*******************
Bon , on va tout de suite dire que ce roman est destiné à un public jeune , les deux principaux protagonistes étant deux ados .
L'histoire est assez bonne , mais pas très crédible et un peu tortueuse .
Les personnages ne sont pas très attachants , un peu superficiels et les "My love" à répétition , sont un peu saoulant ...Entre le club des cinq et le Cluedo , un roman gentillet , un polar qui ne vous fera pas beaucoup frémir...
Commenter  J’apprécie         20
Après avoir découvert le personnage du Dr Twist, né de la plume de Paul Halter, à travers sa deuxième enquête, « La mort vous invite », j’étais curieux de le retrouver dans sa toute première enquête, « La quatrième porte » publiée dans la collection « Le Masque » en 1988.
Paul Halter, né en 1956, jusqu’à très récemment, je ne connaissais pas du tout. Je n’avais jamais entendu parler de lui et je me demande bien pourquoi.
Passionné par John Dickson Carr, il décide de passer à l’acte en 1986 avec un tout premier roman, « La Malédition de Barberousse ».
En 1988 son deuxième roman « La quatrième porte » est donc publié dans la collection « Le Masque » et remporte le prix du Festival de Cognac du Roman Policier.
On découvre (très tardivement et, finalement, assez peu) le personnage du Dr Twist qu’il réutilisera dans une vingtaine d’autres romans.
La maison des Darnley est hantée… du moins c’est ce que tout le monde pense depuis le suicide dans le grenier de Mrs Darnley. Suicide ? Étant donné la violence de la mort, la police aurait pu pencher vers un assassinat si ledit grenier n’avait été fermé de l’intérieur et s’il avait été matériellement impossible à qui que ce soit autre que la victime d’entrer et sortir de la pièce.
Toujours est-il que, depuis, des bruits de pas se font entendre dans le grenier et que certains voisins ont aperçu une lumière, parfois, sous les combles.
D’ailleurs, Mr Darnley, qui a loué les étages de sa maison, a bien du mal à conserver ses locataires qui, tous, fuient rapidement les lieux. Tous ? Non, car les Latimer, les nouveaux locataires, ne semblent pas dérangés par la réputation de la maison, bien au contraire…
Mais, bien rapidement, les morts mystérieuses et impossibles vont se succéder dans le petit village.
On a l’habitude de dire que, dans un premier film, un réalisateur inexpérimenté a tendance à vouloir y mettre trop de choses, a trop la volonté de démontrer des choses, son talent, ses envies, ses idées.
C’est probablement le cas avec les auteurs et leur premier roman ! Sauf, qu’ici, il s’agit du deuxième roman de Paul Halter.
Toujours est-il que l’impression persiste : une volonté indéniable et jusqu’auboutiste de marcher dans les pas de ses pairs (notamment John Dickson Carr). À tel point que l’on arrive à se demander si le résultat est la conséquence de ce désir de démontrer sa légitimité en la matière, ou bien s’il s’agit plutôt d’un exercice de style ou, encore, d’un simple jeu.
Peut-être un peu des trois.
Cette histoire, narrée à la première personne par l’un des voisins, le jeune James, si elle prend un peu de temps à se mettre en place, enchaîne non pas un meurtre en chambre close (spécialité de John Dickson Carr), ni deux, mais bien trois (du moins, le troisième est un meurtre en maison close) auquel ont peut ajouter, même, des meurtres mystérieux, des disparitions étranges…
Autant dire que cela fait beaucoup pour un seul roman, comme si l’auteur avait voulu y mettre toutes ses idées d’un coup plutôt que d’en conserver pour un prochain livre.
Mais l’auteur ne semble pas manquer d’imagination, comme le démontre l’ensemble de l’intrigue.
Cependant, à un moment donné, Paul Halter use d’une grosse ficelle du genre de celles que les scénaristes ou les écrivains usent quand ils tricotent un écheveau de faits impossible à détricoter. Ce genre d’artifice permettant de ne rien expliquer quitte à frustrer le lecteur.
Mais Paul Halter, malgré son manque d’expérience, la joue alors finement, en reprenant le fil de son intrigue à tel point que l’on se demande l’intérêt de cet artifice qui ne fait que ralentir l’intrigue sans rien apporter. C’est à ce moment-là que Paul Halter nous livre une série de révélations qui justifie pleinement cette ficelle (corde) tirée en cours de route.
Autant le dire, si la succession de rebondissements et de révélations se révèle, à terme, un peu excessive voire redondante, et que la volonté de l’auteur de faire plus, encore plus, devient par trop évidente et, du coup, légèrement nuisible à la lecture, il faut bien reconnaître, par contre, l’intelligence de l’auteur, la maîtrise du genre dans lequel il se glisse et l’appropriation de l’œuvre de John Dickson Carr, du moins celui du crime en chambre close à l’anglo-saxonne (même si Carr est américain).
Parfois, à trop vouloir en faire, à trop vouloir prouver, on lasse son lecteur, ici, Paul Halter parvient à tanguer sur le fil du rasoir sans jamais tomber, mais n’évite pas un sentiment final de démonstration qui gêne un peu.
On appréciera tout de même la façon dont l’auteur résout plus ou moins logiquement (plutôt plus, d’ailleurs), une succession de crimes impossibles.
Le style, quant à lui, s’identifie parfaitement à une littérature du siècle dernier et s’imprègne totalement de l’esprit de l’œuvre de Carr, d’Agatha Christie et consort à tel point que, si l’on ne précisait pas les dates d’éditions, on pourrait penser lire un auteur contemporain de ces grands noms.
À noter que le Dr Twiste apparaît très tardivement et, surtout, d’une manière concise et détournée.
Au final, bien qu’un peu trop démonstratif, que la volonté de placer la barre haut soit trop évidente, Paul Halter parvient à courir sur les sommets effilés du genre en tanguant parfois, mais sans jamais tomber. Incroyable pour un second roman.
Commenter  J’apprécie         20
Le principal avantage de partager ses ressentis de lecture est que l’enthousiasme d’un lecteur vous donne parfois envie de découvrir un livre ou un auteur.
C’est le cas précisément avec « La mort vous invite » un roman de Paul Halter, un auteur français né en 1956 dont je n’avais, curieusement, encore jamais entendu parler.
Je dis curieusement parce que cet auteur n’est pas un novice en matière de romans policiers (son premier date de 1986), qu’il semble plutôt plébiscité (il a reçu plusieurs prix), qu’il a écrit plus de 40 romans policiers, qu’il est très inspiré par John Dickson Carr et spécialiste du crime impossible et, qu’en plus de tout cela, il a mis en scène plusieurs personnages récurrents dont, principalement le Dr Twist.
Et c’est justement ce dernier que l’on retrouve dans « La mort vous invite » un roman publié en 1988 dans la collection « Le Masque ».
« La mort vous invite » est la seconde aventure du Dr Twist.
Être confronté à un crime en chambre close n’est pas une sinécure, ce n’est pas Archibald Hurst, inspecteur à Scotland Yard qui vous dira le contraire. Mais quand la victime est un célèbre écrivain de romans policiers, qu’elle a été découverte mort d’une balle dans la tête, le visage et les mains plongées dans de l’huile bouillante, sur une table recouverte de victuailles encore fumantes et que la pièce n’a que deux issues, une fenêtre aux vitres et volets fermés et une porte barrée à l’intérieur par un verrou, on peut se demander comment l’assassin est entré, à préparé son crime et est ressorti sans que personne ne le voie.
Mais, ce que l’on peut se poser également comme question est, pourquoi le mort a-t-il invité au repas le sergent Cunnigham, le fiancé de sa fille aînée ainsi qu’un journaliste ???
Ces questions, Hust, aidé par son ami l’éminent criminologue Dr Twist et par le sergent Cunnigham, devra se les poser. Celles-ci et d’autres comme le spectre que semble avoir vu Cunningham en arrivant au tragique rendez-vous ou la jeune fille du défunt. Et puis, la disparition du frère jumeau de la victime ???
Je dois tout d’abord confesser que j’ai lu ce roman dans de mauvaises conditions… La nuit, dans mon lit, juste avant de dormir (jusque là, pas de soucis), mais alors que j’étais fatigué, ce qui me forçait à arrêter vite ma lecture et nuisait un peu à ma concentration.
Malgré tout, ces conditions ne m’empêchent pas d’apprécier un roman, mais nuisent sans doute un peu au plaisir de lecture.
Ceci dit, les premières choses que l’on peut reconnaître à l’auteur, à la lecture des premières pages, c’est qu’il maîtrise parfaitement le genre qu’il explore (le crime en chambre close) ainsi que l’époque dans laquelle s’inscrit son histoire.
On sent que Paul Halter a beaucoup lu les auteurs de romans policiers des années 1930-1940 comme John Dickson Carr, le spécialiste du crime en pièce close, ainsi que d’autres, comme, possiblement, Edgar Wallace…
Mais maîtriser un genre et une époque ne suffit pas à faire un bon romancier. Encore faut-il avoir une plume agréable, ce qui est déjà le cas ici bien que l’auteur soit encore au tout début de sa carrière.
Un bon crime en chambre close nécessite plusieurs ingrédients. D’abord un meurtre, ensuite une pièce close dans laquelle, en apparence, personne n’a pu pénétrer à part le défunt et personne n’a pu en sortir avant que le crime soit découvert.
Ensuite, il faut ajouter un peu plus de mystère, plusieurs suspects, des fausses pistes, des enquêteurs pugnaces et intelligents (au moins un)…
Tout cela est présent dans ce roman, rassurez-vous.
Mais développer un crime en chambre close n’est pas si difficile que cela. Non, le plus ardu est de le résoudre d’une façon plausible et, si possible, sans qu’il n’y ait la moindre anicroche dans le résonnement final de l’enquêteur.
Tirer des fils, accumuler les mystères et les fausses pistes est assez aisé. Relier tous les fils et expliquer de quelle manière le meurtrier s’y est pris tout en s’assurant que les révélations n’entrent pas en contradiction avec les fils tirés, voilà qui n’est pas simple.
Paul Halter n’hésite pas à faire feu de tous bois en superposant les défis et en accumulant les suspects.
Malheureusement, la démonstration finale, selon moi, oublie un petit détail, détail crucial puisque l’auteur ne se focalise que sur un point d’accès de la pièce (la porte) en occultant l’autre (la fenêtre). Et si l’explication pour la porte demeure plausible bien qu’un peu tirée par les cheveux, le fait de délaisser la fenêtre (fermée, volets fermés) et de ne pas expliquer le mystère de celle-ci, détruit, selon moi, tout le plan machiavélique qu’il avait mis en place.
Excusable, probablement, notamment pour un roman de jeunesse qui semble avoir été écrit rapidement, mais un peu préjudiciable du fait de l’ambition du crime d’origine.
Cependant, il faut reconnaître à Paul Halter qu’il parvient à surprendre à la révélation de l’identité du ou de la coupable alors, qu’à l’aulne de cette révélation, le lecteur peut se dire, en réfléchissant sur toute l’histoire, que c’était pourtant logique et prévisible et que, là, tout s’explique (contrairement à l’énigme de la fenêtre).
Par contre, je reprocherais à l’auteur de n’être pas parvenu à proposer des personnages plus identifiables, qui se démarquent plus du lot des enquêteurs même s’il confère au Dr Twist quelques traits notables comme celui d’être sec, mais de bouffer comme 4.
On appréciera aussi le gimmick des canards (seuls ceux qui auront lu le roman comprendront).
Au final, un bon roman de crime en chambre close qui pèche principalement par un détail (la fenêtre), mais le diable réside dans les détails et les plus grands édifices s’écroulent parfois à cause de la fragilité d’une seule pierre.
Commenter  J’apprécie         20
Mélanie part en vacances dans un ancien hôtel tenu par son oncle, n'ayant pas très bonne réputation. Mais rien ne va se dérouler comme elle l'avait prévu : la jeune fille se retrouve embarquée dans une terrible enquête mêlant un étrangleur qui sévit sur la région. Le crime parfait s'apprête à être commis...entraînant Mélanie dans la spirale de l'angoisse.
"Spiral" est un très bon roman policier, l'histoire bien ficelée et l'intrigue maintenue jusqu'à la dernière page. L'auteur a parfaitement réussi ce crime en chambre close où le suspense augmente et se fait plus intense au fil des pages...
Très bonne découverte, je conseille donc "Spiral" à tous !!
Commenter  J’apprécie         20
Dans la catégorie des maîtres ès crimes impossibles, les américains ont des auteurs comme John Dickson Carr ou Edward D. Hoch et nous avons Paul Halter, qui met en scène des romans face auxquels le lecteur va devoir se triturer les méninges pour essayer de trouver le fin mot de l'histoire.
L'auteur s'empare ici de la mythologie grecque et nous lance sur les traces du labyrinthe du roi Minos. Suite à une série de meurtres de savants qui tentent de déchiffrer un mystérieux parchemin semblant remonter à l'Antiquité, Kate Jones, jeune fille quelque peu écervélée, et forcément agaçante, va quitter son Angleterre douillette pour les paysages de la Crète afin d'essayer de mettre un terme aux agissements de Talos et de répondre aux énigmes de Dédale.
Paul Halter parvient avec brio à construire un récit sous forme de puzzle, de jeu et, si l'on fait abstraction de quelques longueurs et des invraisemblances souvent incontournables dans ce type d'exercices, ce roman promet un agréable moment.
Commenter  J’apprécie         20
J'ai rencontré cet auteur à l'occasion des Mots Doubs à Besançon cette année, et parmi tous les livres présentés, celui là m'a énormément intrigué, alors c'est celui que j'ai choisi de prendre. Je dois avouer, que je n'en ressors pas du tout déçue ! On nous présente là une histoire avec un manoir quelque peu sordide, avec des tableaux, qui sans les voir m'ont fait froid dans le dos. Des tableaux à l'allure vivants, des tableaux qui permettent de changer le caractère des gens. Je dois avouer que cela m'a beaucoup intrigué. Et puis, dans ce manoir arriver deux soeurs. Louise et Margaret Malonet. Si l'une est sensible et fragile et un peu niaise, l'autre est jalouse, perfide et vile, mais s'assure toujours de protéger sa soeur malgré ses jalousies. Dans cette histoire, il y a aussi des histoires d'amour, de jalousie et une nouvelle fois d'influence des tableaux. Notamment un, qui semblerait pousser les gens aux suicides et/ou aux meurtres. Les deux soeurs apprennent alors cette histoire et en semblent vraiment intriguées. Il est vrai que cela m'a beaucoup intéressé, que des oeuvres puissent pousser les gens aux meurtres. Et puis, ce qui était intéressant c'est qu'il n'y avait pas que cette histoire de tableau, il y en avait aussi une autre qui rejoignait finalement les tableaux Tout le long on se demande qui peut être le coupable (bien qu'il n'y est pas encore eut de meurtre dans le moment où se déroule ce livre), et j'ai eut beaucoup de doutes. L'auteur a su nous emmêler, nous faire douter, et je ne savais même pas comment le criminel a pu s'y prendre quand là, il y eut un crime. Cela m'a surprise, étonnée, et jusqu'à la fin je me trompais - pas tout à fait finalement, car j'avais en hypothèse la vérité -. J'ai trouvé vraiment ce livre intéressant, bien que parfois légèrement longuet et répétitif, j'ai détesté Margaret et Louise, l'une pour sa méchanceté, l'autre pour sa niaiserie, il n'y a que peu de personnages que j'ai pu aimer, et c'était d'ailleurs tous les personnages masculins de ce livre, les personnages féminins ne m'ont fait ni chaud ni froid. Je trouve que la fin laisse un léger goût amer dans la bouche, et j'ai eut un petit sourire en la découvrant. J'ai aussi pensée que le titre et "le tableau principal" allait parfaitement bien à l'histoire et ça m'a plu également. J'ai vraiment trouver cette histoire intéressante, et je n'hésiterais pas à en relire d'autres de l'auteur.
Commenter  J’apprécie         20
Ce livre raconte l'histoire de Louise et Margaret qui déménage dans le manoir de leur oncle et vont mener l'enquête à propos de ces drôles de tableaux qui sont partout dans la maison. Cette histoire de tableau est un peu inquiétante, des tableaux peuvent-ils vraiment rendre meurtrier? Je me suis posé franchement la question. L'auteur s'amuse à semer le doute dans notre esprit et j'avoue qu'il fait très bien. Il sème par ci et par là tous pleins d'indices qui vont nous servir pour la suite, on ne s'en rend compte bien sur qu'à la fin et c'est vraiment très bien fait. Par exemple je me suis interrogée sur le fait qu'un tableau fasse pleurer Louise? Ou bien sur l'importance de l'histoire qui était raconté en parallèle. Peu à peu nous sont donnés des indices, et cela donne encore plus de porter pour la fin de l'histoire, une fin très bien pensé et je dirais même un brun vicieuse. J'ai adoré. Ensuite parlons des personnages. Les héroïnes sont parfaitement détestables, entre Margaret, infâme manipulatrice, une vraie tyran, surtout envers sa petite soeur : Louise. On pourrait alors penser que cette deuxième est plus agréable à vivre mais pas du tout. Trop fragile, sans personnalité, elle est agaçante à toujours se laisser faire. J'ai trouvé qu'elle était vraiment trop pleurnicheuse et pourtant elle ne fait rien du tout pour changer les choses. Les deux soeurs ont une relation spéciale, elles m'ont fait pensé à des jumelles (alors qu'elles sont si différentes, autant physiquement que mentalement), entre jalousie et amour. On voit très bien qu'il y a la dominatrice et la dominée, et chacune se complet dans son rôle. Les autres personnages ne m'ont pas forcément plus non plus, Liza est bien mignonne mais pas franchement intéressante, Jerry m'a complètement saoulé, je l'ai trouvé assez naïf, l'oncle est désagréable, ses amis pas très intéressants. J'ai bien aimé l'inspecteur qui n'arrive que tard - car finalement on se demande s'il va y avoir une enquête dans ce livre. Monsieur Hobson était plus ou moins intéressant. Je me suis demandé où l'auteur voulait en venir car la première partie sur les tableaux étaient assez longue, mais on comprends mieux quand on arrive à la fin que l'auteur avait besoin de développer pas mal de choses (pas forcément sur les tableaux d'ailleurs), et donc ce n'est pas dérangeant (d'autant plus que l'écriture est bonne et je ne me suis pas ennuyée). Bref un livre qui se lit très bien, qui est surprenante, des personnages désagréable mais qu'on aime détester et très intéressants finalement. Une bonne enquête et une fin très bien pensée.
Commenter  J’apprécie         20
Froid, pluie battante dans un manoir isolé de Bretagne, à mi-chemin de Baskerville et de l'île des 10 petits nègres... Mais le décor ne fait pas l'ambiance. Roman policierqui débute mollement et qui se finit lamentablement. Une histoire tirée par les cheveux, des personnages peu voir pas du tout crédible. Je me suis ennuyée.
Commenter  J’apprécie         20
Admirateur inconditionnel de John Dickson Carr et de Gaston Leroux, Paul Halter propose à ses lecteurs des romans à énigmes, des meurtres en chambres closes ou de crimes impossibles à résoudre, agrémenté pour certains ouvrages de fantastique.
Dans le présent polar, il s'agit plutôt d'un crime impossible à résoudre. Tout comme les deux inspecteurs (héros récurrents de Paul Halter), le lecteur s'entremêle les pinçeaux avec les diverses pistes, indices proposés, croit que le crime est résolu avant de repartir de plus belle sur une autre piste.
Jusqu'à la dernière ligne, le suspense est haletant, insoutenable, et, j'ai été bluffée par le dénouement vu que je ne m'attendais guère à cette fin.
Il est vrai que jusqu'au dénouement final, Paul Halter ne donne aucuns indices sur le nom du/des coupable(s).Alors tout est possible.
La Corde d'argent (tout comme les autres romans de Paul Halter) est un polar à lire et/ou à découvrir absolument !!!!
Commenter  J’apprécie         20
Si vous aimez Le mystère de la chambre jaune, nul doute que vous apprécierez cet excellent roman de Paul Halter.
Il y est question d'un meurtre que personne ne semble avoir commis de l'intérieur du salon d'une demeure - et encore moins de l'extérieur. Un criminel notoire répondant au sobriquet de la Salamandre semble faire régner la terreur. Et il semble bien impliqué dans cette affaire.
Heureusement, les héros ne ménageront pas leurs efforts pour déterminer si la Salamandre est bien le coupable.
Commenter  J’apprécie         20
Voici un excellent roman de Paul Halter, dans la lignée de ses ouvrages précédents, basé cette fois sur la légende d'une mystérieuse ondine. On suit à nouveau avec plaisir les investigations menées par l'inspecteur Hurst et son ami le Dr Twist. Le crime n'est peut-être pas celui que l'on croit...
A dévorer !
Commenter  J’apprécie         20
Petit livre de 150 pages qui me fait penser à Agatha Christie de par son style, sa situation en Angleterre et aussi par le fait que tous les personnages soient impliqués dans une histoire de meurtre comme dans les dix petits nègres ( attention impliqués mais pas forcément coupables).
Dedans 7 récits de meurtres, on passe de l'un à l'autre sans lenteur et arrive le dénouement, indevinable et seul regret sans véritable motif donné.
Plaisant à lire et clin d'oeil sympa au jeu Cluedo puisque les personnages, les pièces et les armes en sont directement inspirés.
Commenter  J’apprécie         10
Un très bon cru de la littérature policière du siècle dernier, ce roman en chambre close ne vous décevra pas si vous aimez le genre 'roman à énigme'.
L'intrigue se passe dans le Londres de 1887, apportant aux personnages le charme désuet de la fin du 19e siècle. L'intrigue solide réserve de jolies surprises.
Un classique à lire quand on aime le polar !
Commenter  J’apprécie         10
J'ai simplement ADORÉ ce livre ! On commence à le lire, et là impossible de s'arrêter. Les crimes, l'ambiance ainsi que l'intrigue sont complexes, mais la solution finale, qui explique le meurtre de l'acteur est d'une telle simplicité ! Je recommande fortement, vous n'allez pas le regretter
Commenter  J’apprécie         10
J'avoue sans préambule être fan de Paul Halter dont j'ai lu tous les romans. Auteur, à mon humble avis, trop peu connu, il est le spécialiste Français du «meurtre en chambre close», parfois dans un cadre historique, mâtiné à l'occasion d'un soupçon de surnaturel.
1966, Debra Jordan a décidé de fuir, de quitter Roy, un mari qu'elle n'aime pas. Elle ne supporte plus sa jalousie et ses soins trop attentionnés, elle déteste la clinique psychiatrique qu'il dirige dans la pourtant calme campagne du Devon. Et surtout, elle veut s'éloigner des cercles jaunes qu'elle voit continuellement et qui l'angoissent.
Après quelques péripéties pendant sa cavale, au cours de laquelle elle échappe à des personnes mal intentionnées, vole une voiture, et sème police qui la recherche, elle se retrouve dans un petit village et s'endort dans une maison à vendre.
Peter Sutcliffe, qui visite la demeure dans le but de l'acquérir, tombe sous le charme de cette «belle au bois dormant».
En se renseignant pour finaliser l'achat, il apprend que la maison a un passé chargé en actes violents et la réputation de porter malheur. Même son superbe massif de fleurs colorées, appelé «le tombeau d'Adonis», est réputé pour avoir des racines se développant dans une terre nourrie de sang.
Il n'en faut pas plus pour Peter, homme pragmatique, ancien pilote ayant frôlé la mort à plusieurs reprises pendant la guerre, pour se passionner pour ces mystères. Il se met en tête de découvrir la vérité sur la mort de Violette, belle jeune femme qui semble hanter les lieux, assassinée dans sa véranda dix-sept ans plus tôt. La police n'ayant pu déterminer de quelle façon le meurtre avait été commis dans une pièce close, l’enquête n’avait pas abouti.
Le récit tient à la fois du roman d'atmosphère et du roman policier. L'enquête est menée par les deux tourtereaux en quête de frisson qui interrogent tous les villageois ayant côtoyé la victime et son mari.
De découvertes en découvertes sur la personnalité des protagonistes, sur des accidents suspects ayant endeuillé le village à deux époques différentes, le mystère s'épaissit et le suspense tient toutes ses promesses jusqu'à un rebondissement final particulièrement machiavélique.
Commenter  J’apprécie         10