J’avais très envie de lire de livre à la suite de la lecture du Bal des folles qui y faisait référence . Je m’avoue vaincue après 75 pages au cours desquelles je n’ai éprouvé aucun plaisir et au cours desquelles il m’a semblé que l’auteur répétait toujours les mêmes idées comme des mantras. Je crois avoir perçu le message et je ne me vois pas lire 260 pages. D’autres découvertes m’attendent. Dommage....
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Un sujet qui m'a vraiment attiré un livre prometteur mais pour le coup, de mon point de vue, la promesse ne se concrétise pas. Récit complètement décousu, je me suis perdue dans ce que voulait nous raconter l'auteur. J'ai très vite perdu le fil; on passe de Blanche, à Marie, à Charcot pour ensuite revenir à Blanche. Je n'ai pas du tout adhéré à la plume de l'auteur (ou à la traduction?), en relisant parfois certains passages. Bref, j'ai failli l'abandonner ce qui aurait été dommage car les cinquante dernières pages sont pour moi les meilleures.
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Le livre que je vais vous partager aujourd'hui est un livre qui est resté dans ma PAL depuis plus de 10 ans, si pas plus... On pourrait d'ailleurs écrire l'histoire de nos livres peuplant cette réserve que nous constituons pour pouvoir y puiser à tout moment notre " précieux " afin que jamais la lecture tel un feu ne s'éteigne!
Le médecin personnel du Roi de Per Olov Enquist est autant une histoire qui m'est offerte qu'un témoin d'une tranche de ma vie 😊! En effet, si je ne l'ai lu plutôt c'est parce qu'il fut pris dans le hasard de mes cartons de déménagements que je n'avais pu ouvrir lors mes précédentes adresses par faute de place!
Le hasard a aussi fait que j'ai vu le film tiré du livre A royal Affair de Nikolaj Arcel avec Mads Mikkelsen bien avant de le lire et pour une fois, j'ai autant apprécié les deux! Événement suffisamment rare que pour ne pas le mentionner 😁😉! Film superbe, livre à l'histoire des plus intéressante!
En effet, Per Olov Enquist nous fait plonger à la cour danoise au temps du règne de Christian VII (fin XVIIIe siècle ). Un monarque que l'Histoire retiendra comme malade et donc fragile... Des qualités fort peu appréciées et qui ont été la porte ouverte à la manipulation de ce dernier! Celui que l'Histoire retiendra comme le plus grand corrupteur de l'âme du jeune monarque, est son médecin personnel le Dr Stuensee.
Non seulement aux yeux de tous ils fut perçus comme l'usurpateur du pouvoir royal, mais loin de se satisfaire de cela, il glissa également dans son lit la Reine Caroline Mathilde. Il n'en fallut pas plus pour que le Danemark se réveille et fasse sa révolution!
Per Olov Enquist a choisi de nous conter cette période sous deux angles. J'ai eu l'impression de lire un livre d'Histoire où pour les besoins de la compréhension de la psychologie des protagonistes, il a eu besoin des recours du roman... Cela donne un style très particulier et surtout très riche! L'érudition qui s'en dégage m'a donné envie de voir ce qui avait été écrit d'un point de vue purement historique sur cette période et je dois avouer que la bibliographie en français s'est avéré très pauvre! Je ne peux donc que remercier doublement l'auteur pour son style agréable couplé au sérieux de son travail pour le traitement de la période!
Mais revenons au règne de Christian VII et sa cour. Nous sommes au siècle des Lumieres. Quand on pense à cette période, on pense France, Voltaire, Rousseau, les Encyclopédistes,... Berceau et pères de tout ce courant. On sait que leurs idées ont voyagé et pour moi l'intérêt fut au travers de ce livre de percevoir ce que les autres nations de l'époque en percevaient et en captaient eux qui ne faisait pas partie du berceau du mouvement! En effet, entre la matière brute et ce qu'on en retient, il y a toujours une différence et c'est la tout l'intérêt parce que cela permet de saisir ce que chacun en comprenait en retirait... Les idées des Lumières ont atteint des pays comme le Danemark et le Dr Struensee en fut pétri! Lui qui ne se serait jamais vu au pouvoir y fût projetté par un jeu de relations et surtout parce qu'il fallait un tuteur au monarque... Un monarque pas si fou qu'il n'y paraît... Et c'est là toute l'intelligence aussi du propos de l'auteur, c'est d'avoir réussi à contextualiser les évolutions de chacun pour sortir de ce que l'Histoire a voulu retenir et à la lumière de nos avancées en matière d'outils de compréhensions offrir une nouvelle appréhension des faits forts intéressants!
La conjugaison des deux personnalités, celles de Christian VII et de Struensee, ouvrira une porte insoupçonnée non prévue de la part de la noblesse, vers des réformes teintées par l'esprit des Lumières.... Seulement dans un monde régit jusque-là par des lois rigides, conjuguée à des réformes trop rapides pour être assimilées et acceptées, la noblesse et le peuple se verront pousser à la rébellion pour retrouver le connu à défaut du meilleur enfin pour le peuple!
C'est aussi en arrière plan l'histoire d'une femme, celle de la reine Caroline Mathilde, qui arrivée à la cour du Danemark pour être un ventre alors qu'elle est censée être la première d'entre toute pour le pays, va peu à peu avec l'aide du Dr Struensee s'affranchir de sa condition et devenir elle....
Un livre aux multiples entrées selon son intérêt et que j'ai dégusté à tous les niveaux! Cela valait la peine d'attendre parce que je sais qu'à l'époque où je l'ai acheté je n'en aurais pas saisi toutes les dimensions comme aujourd'hui 😊!
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lu à sa sortie au début des années 2000, je retrouve dans ce récit la force de l'engagement, la passion pour la recherche, pour son prochain mais aussi l'histoire des débuts de la psychiatrie à la Salpêtrière et des tâtonnements pour faire avancer la science au prix de vies.
Même si Blanche et Marie ne se sont pas rencontrées dans la vie, les avoir réunies dans ce roman donne une force supplémentaire aux souvenirs
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Quatre personnages sont sur scène. Ils visionnent les premières images du Cocher, adaptation cinématographique d'un roman de Selma Lagerlöf.
Selma est donc là, aux côtés du metteur en scène Viktor, du chef-opérateur Julius et de l'actrice Tora. Dans un climat tendu et belliqueux, ils abordent le thème de la naissance d'une oeuvre d'art, que ce soit le roman de Selma ou le film de Viktor.
L'auteur de cette pièce, Per Olov Enquist, nous livre ensuite son interprétation de l'oeuvre de Selma Lagerlöf et du poids qu'a eu, sur elle, l'alcoolisme du père. L'image habituellement lisse de la conteuse de Mårbacka, prix Nobel de littérature en 1909, fait place au portrait d'une codépendante qui a vécu toute sa vie dans la culpabilité et la honte.
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Entre 3 et 4 (j'ai vraiment du mal à noter les livres)
Sujet très intéressant, mais j'ai parfois eu du mal à comprendre ce que voulait exprimer l'auteur... Il se base si j'ai bien compris sur des documents réels, les carnets/journaux de Blanche, dont on a de longues citations. Je pense que j'aurais beaucoup aimé lire ces carnets seuls. L'auteur y apporte des précisions, un commentaire, mais je n'ai guère su saisir ses allusions, le plus souvent (critique-t-il Charcot ? j'en ai eu un peu l'impression ; les patientes auraient été des "actrices" qui se mettaient en scène à la demande du médecin-charlatan, l'hystérie est une maladie qu'il aurait inventée - et qui a, effectivement "disparu" en tant que telle par la suite ou on lui a donné d'autres noms ; mais ce n'était pas clair)
Mais vraiment beaucoup d'intérêt pour le sujet, qui me donne envie de me documenter plus sur cette histoire (Charcot-l'hystérie-Blanche ; Marie Curie-Pierre Curie-son dernier amant-le scandale autour)
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C'est le destin croisé, au début du XXème siècle, de deux femmes que tout sépare: d'un côté Blanche, patiente du docteur Charcot à l'hôpital La Salpêtrière, de l'autre Marie qui deviendra la célèbre Marie Curie et qui prendra comme assistante Blanche.
Un très beau récit et un excellent tableau du monde scientifique de cette époque.
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Un vrai coup de cœur, un livre formidable !
C'est de la grande littérature tout en étant à hauteur d'enfant. On sent tout l'amour de l'auteur pour les enfants à travers le regard que pose sur eux le personnage du grand-père, et la manière dont il s'adresse à eux dans le récit, d'égal à égal même avec les plus jeunes.
Avec en prime une ode à la nature et aux animaux.
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Ce cinquième hiver entre dans la catégorie des livres plutôt déroutant pour moi. Enquist raconte une saison de la vie de Friedrich Meisner, personnage imaginaire, plus ou moins inspiré d'Anton Mesmer,
Poursuivi par des hommes en fureur, Meisner est réfugié dans un grotte ; son pouvoir sur les autres lui permettra de s'échapper et de survivre pour recommencer dans une nouvelle ville. Meisner est magnétiseur. Il soigne ou prétend soigner. Il fascine. On l'adore. Puis on l'exècre et on le pourchasse. L'histoire s'est déjà produite plusieurs fois. Lors de ce cinquième hiver, il rencontre le docteur Selinger dont il soigne la fille et qui deviendra sa caution médicale. Une partie du récit est racontée par le docteur.
Le livre est déroutant car il laisse une impression trouble. Meisner est un escroc, un menteur mais il est aussi porteur d'un espoir, d'une croyance au-delà du rationnel dont on ne sait pas s'il y croit lui même. Avec nos connaissances du XXI ème siècle, les mécanismes de certaines "guérisons" nous apparaissent, même s'ils ne sont pas ceux annoncés par Meisner. Il semble parfois empli de fragilité et de faiblesse et, l’instant d’après, d'une incommensurable assurance. Un des sujets du livres est donc à la fois le mystère de cet homme, manipulateur, tout à tour dépassé et sans scrupules, et la capacité à croire des hommes et des femmes qui le suivent, tellement désireux de voir tenues les promesse, puis ensuite prêts aux vengeances les plus atroces.
Le docteur Selinger est le médecin représentant de la raison qui ne devrait pas y croire, qui s'interroge et constate en lui le manque de ceux qui ne parviennent pas à croire, retenus dans les limites de la raison. Mais il ne prend pas position.
Le commentaire de l'éditeur présente le livre comme une parabole sur la montée du fascisme et les limites du scepticisme .C'est bien clair pour la question du scepticisme, notamment avec le personnage de Selinger. Pour la montée du fascisme, j'ai moins compris. Peut être la fascination de l'irrationnel, d'un homme qui propose des remèdes "magiques", le désir de croire, l'inaction des hommes de raison...
En résumé, un livre qui fascine lui aussi!
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Per Olov Enquist (P.O.E) est un intellectuel suédois très engagé politiquement.
Il a toujours, pris des positions, tenu des engagements, défendu les idées qui lui tenaient à cœur.
Ses livres, outre le fait d'être écrit dans un style remarquable sont aussi des constructions surprenantes, qui nous traînent derrière lui, à la remorque pour comprendre le message qu'il veut nous dévoiler.
Autant vous le dire tout de suite, lire un P.O.E ne met pas nos neurones au repos, ils doivent s'activer fortement.
Ma découverte de l'œuvre de ce monsieur m'a entraîné vers ce titre ... comment un homme pouvait devenir un tricheur pour se dépasser et détenir un record.
Je me rappelle d'un autre titre abordant le même sujet, "Le malheur d'être un Skrake" de Kjell Westö, un auteur finlandais que j'adore. Il nous a raconté entre autre une histoire de famille, les Skrake et de ce qui a amené le malheur sur Werner, le lanceur de marteau, le roi des dilettantes, celui qui a toujours raté aux derniers moments son instant d'éternité.
Je pensais retrouver ce même moment d'errance pour comprendre ce qui amenait certaines personnes à faire et refaire le même geste technique afin d'arriver au moment parfait.
Mais c'était confondre les intentions des auteurs. P.O.E est un philosophe politique qui cherche à nous montrer le sens de chaque action et là, c'est le sport comme arme politique dans la société.
Le sport comme instrument d'instruction massive :
Le Parti communiste a construit des clubs sportifs pour éduquer les masses, des militants communistes dirigeaient ces clubs.
Les religieux ont construit des clubs sportifs dans le but de défouler les masses et discipliner leur énergie vers le collectif et non vers l'individualisme.
Les fascistes ont récupéré le sport populaire pour ériger le modèle de l'homme vainqueur aux yeux bleus et à la peau blanche.
La grande partie des sportifs eux, se sont laissés conduire.
Le sport comme instrument d'éducation populaire :
Détailler les techniques, celle du lanceur de marteau, celle de la boxe, celle du saut en hauteur, et même quelques détails sur le foot.
Nommer le second, comme le second d'une fratrie, comme celui qui guide le boxeur autour du ring, qui conseille, soigne, motive le combattant.
Pouvons nous aujourd'hui proclamer : un ouvrier est antifasciste, cela va de soi, sinon il n'est pas un ouvrier mais un traître à sa classe ?
Un détail a avivé ma curiosité, un site de mémoire oublié, que peu de gens viennent visiter, le camp de Salaspils, prison de police et camp de redressement par le travail Kurtenhof, au sud est de Riga, les Allemands le firent fonctionner d'octobre 1941 à la fin de l'été 1944. (*)
La conclusion de ce livre comme une épitaphe non inscrite pourrait être : "les grandes compétitions exigent de grands résultats."
Il faut attendre 384 pages pour comprendre le pourquoi de ce livre, un très bel hommage au père :
"Tout en bas de la dernière page, j'écris à nouveau ton nom : Mattias Jonsson-Engnestam-Linder. Le fils du porteur de rail, le vainqueur du danois Hansen, lâcheur de ballons, mangeur de hareng, trompeur et trompé. Maintenant ton texte commémoratif est terminé, papa".
Comme il est émouvant de lire ces quelques lignes adressées à un homme qui en aurait certainement eu besoin, et qui viennent si tard de la part de celui qui a toujours été son second !
(*)
Officiellement, le camp de Salaspils n'était pas classé comme un camp de concentration.
Il avait deux entités: la première autour d'un petit camp de travail destiné aux prisonniers soviétiques et aux prisonniers politiques originaires des pays baltes, quelques juifs y furent aussi détenus.
La deuxième entité fonctionna à partir de 1942, le camp était alors, destiné aux populations civiles soviétiques originaires de régions favorables aux partisans, parmi lesquelles plus d'un tiers de juifs. Environ cinquante mille personnes y trouvèrent la mort.
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Ce livre nous parle d' un village du nord du Norrland ....
Une drôle de maladie dans ce coin, la porphyrie ....
(Deux grands types de porphyrie existent : celle induite par des intoxications avec des métaux lourds réversible si elle concerne un adulte et celle congénitale qui peut être soignée.)
Ce livre est le livre de la renaissance, celui qui a permis à Per Olov de renaître après l'épisode de la divine bouteille.
Alors en commençant ce livre, je suis indulgente, j'essaie de rentrer un peu dans l'histoire .... patience.
Florence Noirville, du Monde des livres, nous a précisé que,
« La spirale de l'alcoolisme, sa manière d'y sombrer de façon lucide et même “avec une perspicacité fracassante”, puis son retour à la vie, cette “résurrection” dont il parle aujourd'hui comme d'un miracle, Enquist les décrit dans sa poignante autobiographie, Une autre vie. »
Certes nous pouvons constater qu'à travers son roman autobiographique, Per nous a décrit cette descente aux enfers. La bibliothèque du capitaine Nemo, est l'histoire de la plongée dans la folie, dans le fond du cratère du volcan ou de l'alcoolisme, et la résurrection .....
« Je me suis tu pendant quatre ans et deux mois, tandis qu'on m'observait, et que j'essayais de trouver un sens à tout. Ce n'était pas que je n'avais rien à dire, comme il le croyait. Mais je réfléchissais.
Ensuite, je fus guéri, comme ils l'annoncèrent. Il m'avait imaginé malade, mais je ne l'étais pas, et je ne suis pas guéri non plus, puisque je n'avais pas fait le bilan.
Les listes de sauvetage du bloc–notes me permirent de comprendre comment j'allais procéder. Je les retrouvai, après toutes ces années, dans la bibliothèque du capitaine Nemo."
N'oublions pas que PO, a subi une enfance terriblement austère. Il a grandi sous le regard de fer d'une mère luthérienne, avec deux ombres à son chevet : un père trop tôt emporté par la maladie, et un frère mort à la naissance. C'est dans le lit du petit défunt - "un cercueil pour vivants" - que dormira le jeune Enquist, coincé entre une bible castratrice et une éducation qui lui interdit la moindre incartade.
Alors la bibliothèque du capitaine Nemo est sa porte de sortie vers sa résurrection quand enfin il réussit à se libérer de ses fantômes .... le capitaine Nemo, le fils de l'homme, Eeva-Lisa.
Il ne s'agit pas de les sortir de son esprit mais simplement vivre avec, comme on le ferait avec des amis très chers.
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Très désagréable traduction des patois suédois : j'ai eu du mal à comprendre. Gache le reste.
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Destins de femmes passionnées.....
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J'ai versé des larmes pour Blanche dans son chariot
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L'auteur suédois nous ballade de Marie Curie et ses amours avec un homme marié, Paul Langvin à Blanche "la reine des hystériques " et sa passion pour charcot, le célèbre neurologue.
L'intrigue repose sur leurs amitiés même si les historiens n'ont aucune preuve que ces deux femmes se sont rencontrées.
Sans s'arrêter à cette "réalité" discutable, le roman demeure une peinture très réaliste de la place des femmes vers 1880, des portraits de femmes qui savent berner ces hommes si puissants et un nationalisme sous-jacent qui voit en la polonaise une voleuse de mari.
Un bon roman qui nous laisse dans l'ambiguïté: la liberté littéraire devant des personnages ayant réellement existés !!!
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Alors alors alors. Je viens tout juste de finir ce livre, et j’avoue ne pas savoir qu’en penser. Déjà, je n’ai pas trop aimé. Pourtant, l’histoire m’avait attirée : nous sommes au début du XXe siècle, et nous suivons Blanche Wittman, une jeune femme qui a été enfermée à la Salpêtrière et qui devient l’assistante de Marie Curie. Cette dernière, plongée dans ses recherches, entame un veuvage puis une liaison avec Paul Langevin — mais très vite, le scandale va la forcer à fuir et s’exiler. C’est l’histoire d’une amitié entre deux femmes, entre passion, recherche et écriture.
Comme je le disais, la quatrième de couverture m’avait beaucoup attirée. Mais seulement, voilà : je n’ai pas du tout accroché avec le style de Per Olov Enquist. Comme il l’indique dans ses remerciements, il s’est largement inspiré de faits avérés et les a utilisés librement. Il fait mention de carnets de Blanche Wittman, mais j’avoue que je ne sais pas s’ils ont vraiment existé ou si ce n’est qu’une invention. Autant adapter librement ne me pose pas de problème, autant la façon dont c’est écrit m’a vraiment ennuyée ! J’avais parfois l’impression que ce n’était rien de plus qu’un documentaire, et pour le coup c’était vraiment écrit d’une façon assez particulière… on faisait sans cesse des sauts dans le temps, des retours en arrière, des bonds en avant, et on mélangeait tout entre Blanche, Marie, d’autres femmes enfermées à la Salpêtrière, mais aussi le médecin Charcot, Paul Langevin l’amant de Marie Curie, sa femme… ça m’a donné l’impression d’être sans dessus dessous.
Par contre, j’ai appris quelques choses sur Marie Curie, et j’ai vraiment bien aimé. Maintenant, je vais voir si c’est avéré, ou si ça a été inventé…!
Bref, un bilan assez mitigé : contente de l’avoir lu (et sorti de ma PAL), mais assez déçue au final. Et clairement, je ne le commanderai pas pour la librairie !
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