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Critiques de Peter May (1906)
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L'Homme de Lewis

Divorcé et démissionnaire de la police, Fin Macleod revient sur l'île de Lewis pour se vider la tête en retapant la maison de ses parents. Prendre un nouveau départ, refaire sa vie, se rapprocher de son fils Fionnlagh et de Marsaili...il n'y pense pas vraiment, occupé à faire le deuil de son fils, de son mariage, de son ancienne vie. S'il en a finit avec la police, il reste un enquêteur. Aussi, quand le corps d'un jeune est retrouvé momifié dans la tourbe et que les analyses ADN l'identifient comme un parents du père de Marsaili, Fin se remet au travail. Soupçonné, le vieux Tormod Macdonald ne peut plus s'expliquer, la mémoire minée par la sénilité. Fin dispose de moins d'une semaine pour mettre un nom sur le cadavre et découvrir les circonstances de son meurtre, avant qu'un inspecteur du continent n'arrive sur l'île et prenne l'enquête en main.



De retour sur son île natale, Fin se glisse dans les pas du père de son premier amour, Tormod Macdonald, un homme sans histoires, originaire de Harris. Pourtant, la réalité semble être toute autre et au fur et à mesure de son enquête, Fin découvre un passé mouvementé et secret, lié à l'histoire des ''homers'', ces jeunes orphelins catholiques que l'Eglise envoyait dans les îles des Hébrides pour y travailler dans les fermes. Triste destin pour ces enfants seuls au monde qui quittaient la ville et l'orphelinat pour des territoires hostiles et des familles peu aimantes. Tormod sombre dans la maladie d'Alzheimer, ne s'exprime plus, mais dans sa tête, les souvenirs défilent et grâce à eux on reconstitue ce pan méconnu de l'Histoire écossaise.

Comme le premier, ce deuxième tome tient toutes ses promesses. Des paysages grandioses, une histoire émouvante, des îles envoûtantes et un Fin Macleod qui s'essaie à être père et doit assimiler le fait qu'il est déjà grand-père. Plus qu'un roman policier, L'homme de Lewis est un magnifique témoignage en mémoire des homers, enfants victimes des hommes et de l'Eglise. Un livre bouleversant.
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Les fugueurs de Glasgow

Retrouver Peter May pour une balade écossaise est toujours un plaisir.

Sur fond de rock’n’roll, de drogue et de liberté sexuelle, il nous embarque cette fois-ci à la suite de cinq adolescents originaires de Glasgow en direction de Londres, sorte de terre promise pour la concrétisation de tous leurs rêves.

Hélas, le rêve virera au cauchemar.



Cinquante ans plus tard, trois d’entre eux refont le voyage. Ils ont vieilli, sont malades mais ont une folle envie de comprendre pour ne pas partir avec des souvenirs douloureux trop longtemps enfouis.



Peter May nous fait revivre les sixties, les années d’insouciance bercées par les Beatles et Bob Dylan.

« Les fugueurs de Glasgow » est bon roman noir bien écrit où les chapitres s’alternent, opposant l’hier et l’aujourd’hui. Les personnages sont attendrissants à la fois dans la candeur de l’adolescence et l’amertume de la vieillesse.

Le suspense est savamment distillé pour nous procurer un excellent moment de lecture et de dépaysement.





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L'Homme de Lewis

Après « L'Île des chasseurs d'oiseaux », j’ai retrouvé avec bonheur l'Écosse mystérieuse, majestueuse et sauvage où Peter May nous entraîne pour une nouvelle enquête, doublée d’une formidable plongée dans sa culture.

Le corps d’un homme portant un tatouage d’Elvis Presley est découvert dans une tourbière et le principal suspect est un vieil homme perdu dans le labyrinthe de la maladie d’Alzheimer.

Ce dernier n’est autre que le père du premier amour de l’inspecteur Fin McCleod, c’est pourquoi, revenu pour une durée indéterminée sur l’île de Lewis, il tient à découvrir la vérité.

Ce roman dont l’intrigue est presque un prétexte est envoûtant. Au travers des souvenirs de Tormod Macdonald, qui est déconnecté de la réalité, mais qui se trouve happé par son passé c’est toute une vie qui se déroule.



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Les disparus du phare

Cela fait quelques années que je me promets de lire la trilogie écossaise de l'auteur. Finalement, je découvre son univers avec un autre livre, mais l'Ecosse y est présente aussi.



Deux éléments m'ont beaucoup plu. En premier lieu, ces merveilleuses descriptions de l'île de Lewis et Harris. On sent tout l'amour de Peter May pour ces lieux. Les notations, presque picturales, des changements de lumière, des brusques mouvements des nuages, sont tellement justes et poétiques. J'ai retrouvé mon émerveillement devant la nature écossaise si sauvage , aux mille nuances.



Ensuite, le fait que le personnage principal soit devenu amnésique, après ce qu'il suppose être un choc traumatique, m'a particulièrement intéressée. L'amnésie m'a toujours passionnée, sans que je sache vraiment pourquoi. Et il y a trois ans, j'ai moi-même connu un épisode amnésique, une demi journée dont je ne me souviens absolument pas . Je comprends donc bien, l'auteur l'analyse avec beaucoup de finesse, la perturbation que cela provoque chez celui qui pense au départ s'appeler Mac Neal.



Je ne révèlerai rien de l'enquête, officielle , suite à la découverte d'un corps, et menée aussi par Mac Neal, pour connaître sa véritable identité. Il est question d'écologie, d'abeilles. Mais c'est cet aspect, tout attractif soit-il, auquel j'ai le moins adhéré. Les situations m'ont semblé souvent peu vraisemblables, ainsi que les comportements des personnages.



En tout cas, ce roman m'a encore plus convaincue de poursuivre avec la trilogie écossaise !
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Le braconnier du lac perdu

Aimer et déguster les Hébrides extérieures par tous mes sens...

Je ne m'en lasse pas. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée dans le troisième volet de cette trilogie écossaise de Peter May.



Aux côtés de Fin MacLeod, amoureux fou de ce coin de terre, j'ai suivi Le braconnier du lac perdu, entre lochs et rochers, tempêtes et plages paradisiaques pour cette nouvelle enquête passionnante !

Lorsque la découverte d'un corps au fond d'un lac dont l'eau a disparu rejoint les aventures musicales d'une équipe de potes-adolescents, lorsque les émotions d'amours perdues retrouvent la pureté des sentiments d'un père pour sa fille, lorsque l'histoire de l'Iolaire rejoint les démons qui hantent Fin MacLeod depuis tant d'années, je suis sous le charme.



Peter May est maître dans la description des paysages et des traditions qui ont touché mon coeur dès mon premier contact avec ces îles écossaises. Impossible d'y rester insensible d'autant plus que ses mots ravivent, raniment et prolongent de manière lumineuse les souvenirs de mes dernières vacances estivales.



Un roman réussi, contemplatif, riche de références historiques et ancré dans une culture gaélique fascinante pour tous ceux qui ont besoin de dépaysement.



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Le braconnier du lac perdu

Dernier tome de cette trilogie écossaise, ce roman m'a encore une fois emportée dans les Hébrides.

L'auteur nous sert un 3e policier, même si l'enquête reste accessoire. C'est surtout un magnifique support pour continuer à nous conter la vie de Fin. L'auteur alterne avec brio les chapitres de nos jours (écrits à la 3e personne) et les retours dans le passé (écrits à la 1ere personne du singulier). Grace à cette écriture, il est impossible de confondre ou de se perdre.

Magnifique trilogie dont la qualité ne baisse pas avec les volumes. Aucune lassitude ne s'installe. Et j'aurais bien aimé que cette série s'étire encore avec plus de tomes...
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Le braconnier du lac perdu

Fin a quitté définitivement la police et Edimbourg pour s'installer sur son île natale, Lewis. Alors qu'il est engagé pour traquer les braconniers, ce sont en fait ses vieux démons qui vont resurgir et toute une partie de sa jeunesse. D'abord il se trouve confronté à son ami Whistler, qui a choisi de vivre en marge de la société, menacé d'expulsion, privé de la garde de sa fille Anna, braconnant pour sa consommation personnelle et qu'il va tenter de raisonner...Pendant une nuit d'orage, un phénomène climatique rare amène un lac à se vider et tous les deux découvrent la carcasse d'un avion...celui d'un ami, Roddy, disparu depuis 17 ans. Quand au pasteur Donald, il est mis à pied pour avoir tué un homme en légitime défense.



La vie est loin d'être paisible sur ces îles battues par les flots et les tempêtes. D'autant qu'une nouvelle figure du passé, Mairead, la chanteuse de leur groupe d'adolescents, surgit à son tour. Toujours aussi belle, talentueuse, grâce à elle le groupe a fait carrière. Mais quel secret dissimule t-elle ?

Ce troisième tome est l'occasion d'en finir avec les fantômes du passé et peut être d'arriver à un certain apaisement qui permettra de repartir de l'avant. Beaucoup vont y laisser leur peau, le climat n'est pas à la paix, on n'échappe pas à son destin dans un univers aussi restreint, même pour ceux qui ont voulu fuir...La Nature gronde, les cieux sont impitoyables et les hommes les jouets de forces obscures. Encore un très bon, et malheureusement dernier, volume de la Trilogie de Lewis de Peter May.
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L'Homme de Lewis

Quel plaisir de se plonger dans le deuxième tome de cette magnifique trilogie surtout à l’occasion d’une nouvelle lecture commune avec les copinautes sur Livraddict.



On retrouve Fin avec plaisir, toujours aussi tourmenté par sa vie personnelle (la mort de son fils, son divorce et sa démission des forces de police). Il retourne sur l’île de son enfance pour retaper la maison familiale et faire le point, mais à peine arriver, un cadavre et découvert. Il est enterré dans la tourbe depuis plus de 50 ans et semble lié à Tormod, le père de Marsaili. Seulement, celui-ci souffre de démence et il est impossible d’avoir des réponses claires. Fin va donc être touché personnellement par une enquête qui nous emmène dans l’Angleterre des années 50.



Tout simplement encore meilleur que le précédent, cette intrigue vous tient en haleine du début à la fin. Encore une fois, on retrouve les descriptions des lieux de manière tellement précises qu’on a l’impression d’y être et le dépaysement est total. En plus de la nature environnante, on en découvre plus sur les us et coutumes des îles, les traditions tenaces et la place importante de la religion (ou devrais-je dire des diverses religions).



L’enquête est passionnante, les chapitres sont courts et l’on alterne entre les brides de souvenirs de Tormod et les découvertes de Fin qui se veut toujours aussi perspicace. L’investigation a pris une tournure que je n’avais absolument pas imaginée et je dois dire que j’ai été bluffé encore une fois par Peter May et sa capacité à nous emmener sur de fausses pistes pour mieux amener son nouveau rebondissement.



Coté personnage, j’adore vraiment Fin. Son côté sombre et déprimé son peut-être cliché chez de nombreux flics de romans mais pourtant, je craque toujours autant. Marsaili est beaucoup plus difficile à cerner, je ne sais toujours pas dire, après deux tomes, si je l’aime ou pas. Elle me semble froide et détachée mais quand on voit le personnage de sa mère dans ce roman, on peut aisément comprendre pourquoi. Tormod est terriblement touchant et l’on a forcément pitié, tant il se sent perdu dans ses souvenirs (ou dans le manque de souvenirs). Autre surprise du côté des personnages : Donald. J’ai adoré le voir s’assouplir un peu et faire une tentative d’approche vers Fin et son fils. Il me tarde de lire le tome 3 pour voir si cela se concrétise.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Roman dramatique sous tendu accessoirement par une enquête policière. Le côté roman policier n'est qu'un catalyseur pour suivre la vie d'un homme, de son enfance jusqu'à son âge actel d'une trentaine d'années. Les alternances entre présent et passé nous apporte quelques pièces de l'énigme que l'on comprendra que vers la fin. Cela permet un suspense incessant sans savoir ce que l'on attend, un grand mystère qui ne sera dévoilé qu'à la toute dernière ligne, et le lecteur aura du mal à ne pas avoir quelques larmes.



Cet auteur est une grande découverte pour son style bien particulier et une histoire hors du commun qui se déroule en partie sur l'île Sula Sgeir au nord des Hébrides extérieures. Le scénario de l'enquête est puissant et machiavéliques. Un des meilleurs roman que j'ai lu.
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Le braconnier du lac perdu

L’autre jour je suis rentrée chez moi trempée après avoir couru quinze secondes sous une averse. Mais je m’en fichais. C’était quelque chose qui m’apparaissait tout à fait normal puisque mon esprit était sur l’île de Lewis.

Oui, je viens d’y passer quelques jours grâce à Peter May, et maintenant je peux clamer haut et fort que je connais bien ce bout d’Hébrides. Son climat, son relief, des pans de son Histoire, ses habitants.

Bon, il me manque la maîtrise du gaélique mais, magie littéraire, ça ne m’a absolument pas empêchée de faire connaissance avec quelques autochtones. Des gens en pleine bataille avec une enquête policière mais aussi avec leur propre conscience. Authentiquement humains dans leurs défaillances quoi.

Je retournerai en voyage avec Peter May. Pour sûr !
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Cadavres chinois à Houston

Quatrième volet de la série chinoise de Peter May, que j'aime bien par son exotisme.

Cette fois Li et Margaret, après s'être une énième fois séparés au chapitre précédent, se retrouvent ...aux USA.

Et Li n'est pas seul, il est avec sa nièce Xinxin qui adore Margaret et inversement.

Et la mère de Xinxin, perdue au tome précédent réapparaît.

Bref tout le monde est là.



Et une intrigue qui part fort avec une camion rempli de 98 cadavres de migrant chinois illégaux.

Le roman met en exergue la triste destinée et la dure vie des immigrés clandestins au pays phare de la libre entreprise et du rêve capitaliste.

Tout semble en place pour un bon moment de lecture.



Et pourtant la mayonnaise ne monte pas. En fait globalement le roman se rapproche trop du premier tome sur le fond, la surprise n'y est pas. Trop classique même si la trame se bâtit sur des faits scientifiquement plausibles.

Dommageable.

Le livre se termine heureusement avec une petite surprise, qui laisse espérer une suite moins routinière.

Je continuerai la série après une bonne coupure, pour éviter toute saturation. Mais ce quatrième tome laisse un léger goût d'insatisfaction, que j'espère compensée par plus d'explosivité au cinquième.

Clairement le moins surprenant de cette serie pour l'instant.





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L'île des chasseurs d'oiseaux

Souvenirs, Nostalgie et Regrets aussi ...

Car nous sommes plus que de chair et de sang.





Je remercie l'ami qui m'a offert cette trilogie dont il a apprécié l'écriture. Un livre ? Bien mieux, c'est un rare miroir de l'âme qu'il m'a tendu là ! L'universel j'ai cru l'entrapercevoir à travers le décor de l'Ecosse et ses îles sauvages, ombrageuses terres de légendes balayées par les vents mauvais, masquées par les bancs de brouillard, giflées par les pluies traversières, ou parfois engourdies sous le froid et la neige. Malgré l'âcreté des fumées aux senteurs de tourbes et les stridents cris des oiseaux, tout en passant sous silence les meurtres, je vous confie donc une vérité intemporelle que je caresse sans vouloir abuser.





M'est apparu fugitivement ce jeune enfant qui habitait une maison au milieu de la rue de la station, légèrement en pente, d'un village alors petit et agricole. de temps à autre, le jeune garçon allait chercher son grand-père maternel à la gare et l'accompagnait jusqu'à sa maison. Ce grand-père avait été mineur de fond et pendant la seconde guerre mondiale membre de la garde civile : il montait au beffroi pour signaler la chute possible de V1 sur la ville. Tout ouvrier qu'il était, sans longue scolarité, ce grand-père ingénieux réparait les montres et les postes de radio des habitants de son quartier. Seul il avait appris la galvanoplastie.





En bas de la rue il avait un ami Jean_Pierre avec lequel il jouait quasi tous les midis au football sur la place. le papa de Jean_Pierre était le chef de gare, il torréfiait lui-même son café dans sa cour et cette odeur imprégnait toute la place, mais un beau jour il fut muté et Jean_Pierre disparu à jamais. En haut de la rue habitait Claudy, ses parents étaient ouvriers, son papa avait tracé un petit terrain de jeu de balle sur la rue. Tous trois allaient à l'école du village et le petit garçon avait plaidé avec succès la cause de Claudy pour que ses parents lui permettent d'aller tous les dimanches après-midi au même mouvement de jeunesse.





A l'époque dans ce petit village, tous les jeunes finissaient par se retrouver que ce soit à l'école, au club de sport, au mouvement de jeunesse, à la fanfare, à l'une ou l'autre de ces activités, à plusieurs ou à toutes. Donc tout le monde se côtoyait très régulièrement, les amitiés plus fortes, les échanges plus profonds, les inimitiés plus violentes, les rancunes plus tenaces... : plus que dans les villes, moins que dans les îles. Les informations circulent, tout se sait dans ces petites entités. Enfin chacun s'imagine bien connaître tout le monde, alors les secrets sont simplement plus lourds à porter. Donc il faudrait que je vous parle de Dominique pleurant à chaudes larmes meurtri par des paroles stupides prononcées sans intention particulière, oui mais ... Cependant le jeune garçon ne l'avait appris que 6 mois plus tard, avait voulu trouver une occasion appropriée et plus le temps passait et moins il eût de courage pour présenter des excuses. Alors quand je lis que la victime du second meurtre n'est regrettée par personne, je la trouve plutôt admirable d'un certain côté. Les secrets des coeurs, qui les connaît ?





Pareil au policier qui mène l'enquête, je me suis retrouvé sur la piste de celui que j'ai été, ne suis plus à jamais ou ne suis pas encore redevenu. A la recherche des yeux qui brillent quand ils jouaient aux billes, aux traces de qui je suis en tentant de le redevenir par les détours d'un long voyage. Je ne peux m'empêcher le rapprochement avec ma précédente chronique sur Chien 51, tel Ulysse nous quittons tous Ithaque pour un tortueux et incertain voyage de retour... C'est la raison pourquoi je lis. Et peut-être est-ce au fond pour cela que nous vivons ?





Bien sûr je continuerai les autres tomes mais avant je réécouterai ces petites musiques :

https://www.youtube.com/watch?v=hSwIMB_uUgM

https://www.youtube.com/watch?v=Oz6bk7Lg53k

https://www.youtube.com/watch?v=VF-dcVuK_mI

https://www.youtube.com/watch?v=4YC5duBQALM

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Le mort aux quatre tombeaux

Voici une enquête sur une vieille affaire énigmatique qui avait mis en échec la police française : la disparition inexpliquée de Jacques Gaillard , un conseiller du Premier Ministre.



Enzo MacLeod, enquêteur atypique, ancien médecin légiste de la police écossaise, têtu, obstiné, veuf : une fille de vingt ans à sa charge, grand amateur de whisky, à la suite d’un pari complètement idiot se lancera dans cette aventure risquée ...



Cet ouvrage ressemble à une véritable chasse au trésor : parties de cadavres aux côtés d’objets, crânes humains ——une sorte de jeu de piste, différentes énigmes nous conduisent à la découverte de la bonne ville de Cahors et autres coins de France——-des indices divers nous mènent au lieu d’une autre cache ....

Le côté intéressant , prenant et attachant ce sont les nombreuses références historiques ...

A part cela, je me suis un peu ennuyée , la redondance simpliste des enquêtes m’a profondément agacée ...

Un bon divertissement policier très long qui ne me laissera pas un grand souvenir , j’ai une excuse.

Je ne suis pas une spécialiste de ce genre .
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Je te protégerai

Oh, quelle lecture !

Après avoir passé toutes mes vacances à dévorer une quinzaine d’enquêtes de l’ex-inspecteur Higgins, le héros d’une série très légère et reposante de Christian Jacq, j’ai terminé en beauté avec ce roman grandiose qui nous emmène sur les îles des Hébrides, en Ecosse.

En compagnie de Niamh et de son mari Ruairidh, j’ai découvert les secrets de fabrication d’un tissu mythique, j’ai arpenté la lande sous le vent, la pluie et parfois le soleil, j’ai appris à connaître les habitants d’un petit village isolé, j’ai assisté à la naissance d’un amour, j’ai pénétré le monde de la mode et j’ai connu la souffrance de la perte d’un être cher.

Ce roman est à la fois un polar, même si l’enquête est loin d’être palpitante et une intrigue sentimentale qui ressemble parfois à une bluette sentimentale d’adolescents.

Et malgré ces imperfections, j’ai adoré cette lecture, l’écriture de Peter May est envoutante, tout comme les paysages écossais.

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L'île du serment

Un meurtre aux Iles de la Madeleine? Pour moi, c'est bien étrange! Toutefois, il a bel et bien eut lieu ce meurtre et à l'île d'Entrée, l'île la plus anglophone de l'archipel car peuplée des descendants écossais chassés de leur terre des îles Lewis et Harris lors des grandes famines. Après la quarantaine à Grosse île, quarantaine obligée dûe aux épidémies de choléra et de variole qui s'abattaient sur l'Europe au XIXe siècle, on y soignait les malades, puis on permettait aux survivants de poursuivre leur route en s'établissant quelque part au Québec. Bref, Sime, enquêteur de la police de Montréal, lui-même descendant d'écossais et natif des Cantons-de-l'est (où l'on retrouve plusieurs descendants écossais et irlandais) sera chargé d'enquêter sur ce meurtre.

Et, Peter May connaît bien la formule pour nous accrocher. Déjà, dans la Trilogie écossaise, il nous tient bien en haleine avec l'histoire des insulaires. Il remet ça ici avec autant de brio. Très habile à manier épisodes passés et présents, il nous en apprend toujours un peu plus sur l'histoire des Hébrides et de son peuple.

Cette enquête aux îles de la Madeleine sera aussi pour Sime l'occasion de renouer avec son passé, de revivre le parcours de son arrière-arrière-arrière grand-père. Sime, un être tourmenté par l'échec de son mariage, épuisé par son insomnie chronique sera confronté à la veuve, femme qu'il semble connaître depuis toujours. Ce qui est chose impossible puisque celle-ci n'a jamais quitté les îles.

Entre mener à bien l'enquête sur le meurtre, faire la paix avec son échec amoureux, trouver le moyen de combattre ses insomnies, Sime voudra également s'investir et explorer ce passé qui le trouble, le hante.

Du bon Peter May.
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Le quatrième sacrifice

A Pékin, les têtes tombent au sens propre comme des mouches . Déjà quatre décapités. Le dernier étêté est un américain d'origine chinoise . Au coté de l'inspecteur Li et de son équipe , Margaret Campbell va venir représenter les États Unis dans cette enquête.



Deuxième tome de la série chinoise de Peter May, qui se lit de façon indépendante , l'auteur prenant soin d'épauler son lecteur dans sa lecture.

L'histoire est bien ficelée, l'intrigue policière bien construite, même si l'on se doute assez vite de l 'endroit vers lequel on nous entraine . Pas de panique , il y aura des surprises !

Ce livre vaut aussi pour la relation entre Li et Campbell, amant au premier tome , en froid ici. Si l’auteur grossit un peu trop le trait, ces personnages sont attachants, notamment l'Américaine qui est plutôt rock and roll.

Enfin, ce livre est constellé de références historiques à la Chine , de l'empereur Qin , bâtisseur de la grande muraille et de l'armée souterraine de Xian, à la révolution culturelle. Rien extraordinaire pour qui est au fait de ces événements , mais une façon intéressante de se plonger dans l'histoire de ce pays.La violence qui ressort des années 60 en Chine est sidérante.

On découvre aussi le Pékin des années 2000 , en pleine mutation.



Une belle lecture , même si l'on a parfois un peu l'impression que l'intrigue policière sert juste de support à un déballage culturel , intéressant certes , mais que l'on aurait pu aller chercher ailleurs.
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L'île des chasseurs d'oiseaux

J’ ai enfin lu ce fameux livre qui restait dans ma bibliothèque depuis des années .Et je ne le regrette pas

Polar atypique. Bien sûr il y a un crime, un enquêteur qui revient sur les lieux de son enfance, une scène d’autopsie assez difficile à digérer au début du roman

Mais laissez vous aller car l’important n’est pas là

Petit à petit, le livre vous immerge dans l’ambiance et les paysages de l’ île de Lewis, tout au Nord de l’ Écosse. Un lieu beau et mystérieux.

Les coutumes y sont étranges et plutôt barbares

Peter May décrit cette ambiance magique et déroutante.

L’ immersion est totale . Le suspense va crescendo

Les personnages sont typés, rudes certes , troubles ou attachants

Un bien beau livre qui change des standards habituels du roman policier

À découvrir pour son originalité

Je lirai volontiers la suite de cette trilogie écossaise
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Le braconnier du lac perdu

Insulaire. Naître et grandir sur une petite île en Écosse, il semble que ça forge le caractère, des amitiés solides, des souvenirs tenaces, des relations particulières, des secrets et évidemment des trahisons.

Avec Le braconnier du lac perdu, nous sommes toujours à Lewis. Lewis et Harris la plus grande île des Hébrides. Déjà, le paysage spectaculaire et le patrimoine naturel et historique riche, passionnant prennent toute la place (ou presque) et influencent grandement la vie , les moeurs, les traditions. Vent, pluie (jamais très loin , la pluie) plage, tourbe, collines, côtes accidentées, escarpements, grottes, mer, nommez et ça fait partie de ce décor. Peter May nous décrit trop bien cette beauté brutale, sévère, implacable et on y sent tout son attachement. Dernier opus de la trilogie écossaise, je boucle ma valise et je rentre chez moi. Satisfaite. Fin McLeod aussi semble avoir trouvé ses marques, il s'est apaisé. Même recette que dans les 2 romans précédents, Peter May nous finit ça en beauté sans trop diluer la sauce. Des personnages attachants, que l'on a retrouvé et que l'on quitte sans regrets. Surtout tous ceux sortis presque directement de l'Inquisition et de leurs tribunaux religieux. Quelle rapace que ces hypocrites. Bref, ce fut de belles rencontres, un beau voyage qui nous forgera aussi de bons souvenirs. Mais oui, il est temps de passer à autre chose.

PS. Préférable de lire les 3 opus dans l'ordre.
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Sur l’île de Lewis, le mode opératoire d’un meurtrier présente de troublantes coïncidences avec celui sur lequel l’inspecteur FinMacleod a enquêté à Édimbourg. Il est donc envoyé sur l’île pour vérifier s’il pourrait s’agir du même assassin.

Sur l’île de Lewis. Où il n’avait pas mis les pieds depuis dix-sept ans.

Il retrouve ses amis d’enfance, Marsaili et Artair, constate que certaines choses n’ont pas changé que la vie est toujours rude et les traditions encore bien ancrées, même si elles ne plaisent pas à tout le monde.

L’atmosphère de l’île Lewis et de ses traditions est oppressante, l’intrigue est riche et les rebondissements nombreux. La narration non linéaire rend parfois la lecture difficile.

Un bon divertissement.


Lien : https://dequoilire.com/la-tr..
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La petite fille qui en savait trop

Cela fait quelques années que je n’attends plus les nouveaux Peter May avec impatience. Celui-ci paraît en français en 2019, mais a été écrit il y a presque quarante ans.

Lorsqu’un éditeur ressort un ouvrage précédent qui était passé inaperçu, c’est que, primo, l’auteur est devenu rentable, deuxio, le temps ne doit pas avoir trop affecté son contenu. Cela peut marcher – je pense notamment au Scandale Modigliani de Ken Follett -, mais souvent cette pratique déçoit.

C’est le cas ici. Même si l’éditeur, et May lui-même, voient un lien temporel entre ce suspense sur un homme politique britannique agissant à Bruxelles en période électorale britannique dans les méandres de la Commission Européenne et l’actuel attentisme face au Brexit, objectivement il n’y a pas grand-chose de commun.

Le jeune May avait conçu une enquête policière, sur fond de turpitudes politico-financières, menée par Neil Bannermann, un journaliste écossais dynamique. Dans ses notes finales, May rappelle qu’il était à l’époque lui-aussi journaliste en Écosse. Toute ressemblance du personnage de fiction avec l’auteur, désormais installé dans le Lot, ne doit donc rien au hasard.

L’intrigue est assez simple, les développements financiers sensément complexes sont basiques, les rebondissements sont peu emballants… May a fait bien mieux plus tard pour resserrer son récit et y apporter plus d’action.

D’autant que si vous achetez le livre pour découvrir les arcanes de la Commission, comme on pouvait visiter les îles Hébrides dans sa trilogie, vous serez déçu. L’ouvrage ne développe quasiment rien sur ce point, mis à part la façon dont les points-presse sont organisés, et le tour dans Bruxelles sera limité. La Belgique vue par May manque de couleurs.

La meilleure partie du récit est à trouver dans la Petite fille du titre et dans les relations qui se développent entre Neil, le journaliste, et Tania, la petite fille autiste, fermée sur elle-même, mais qui, par bribes, se lâche avec cet adulte, qui s’y attache.

Sauf à être un(e) inconditionel(le) de l’écrivain écossais, on peut passer son tour sans lire ce petit roman policier.
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