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Critiques de Pierre Alexis de Ponson du Terrail (51)
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La Juive du Château-Trompette

Octobre 1784.

A l'auberge des Trois-Lapins dans les environs de Langon, quatre nobliaux gascons cherchant bonne fortune, Galeor de Castérac, le comte de Coarasse, Clodion de Main-Hardye et l'Agenais Camus font la connaissance de Raoul de Blossac et de Samuel, un vieil usurier juif.

Les six personnages ne se doutent pas que cette rencontre fortuite va bouleverser leur vie, et celle de leurs nombreux descendants.

La Juive du Château-Trompette est un roman historique apocryphe de Ponson du Terrail, , dont l'action se déroule à Bordeaux et dans ses environs de la fin du règne de Louis XVI jusqu'à la fin de la première Restauration. Sur près de quarante années, les intrigues, les drames, les joies, les amours contrariées vont secouer ces quelques familles très en vue de la bonne société bordelaise.

Sur les six livres que compte l'ouvrage, les deux premiers ont ma faveur, notamment parce que l'intrigue qui donne son titre au roman est la mieux menée.



Philippe de Blossac, (qui change parfois de prénom) est l'amant de la superbe et intrigante marquise de Beauséjour une femme d'influence qui a fait de lui « le roi de Bordeaux ». Lorsqu'il rencontre la belle Sarah, (qui passe de blonde à brune d'une partie à l'autre), la nièce de l'usurier juif Samuel, il tombe aussitôt amoureux et l'épouse en secret après qu'elle soit devenue catholique.

La vengeance de la marquise bafouée va être terrible, contraindre les deux jeunes amants à se cacher, et les Gascons à se battre, ce qui est pain béni pour un Gascon!

La Marquise est retorse, joue de ses charmes, et de toutes ses ressources pour venger son humiliation. Emprisonnements, assassinats, disparitions, enlèvements, fausses identités… le roman populaire nous offre ici aussi quantité de rebondissements, d'aventures extraordinaires et de péripéties.



Mais ce qui fait le charme de La Juive du Château-Trompette, édifice depuis longtemps disparu et qui se situait en partie à l'emplacement de la Place des Quinconces, c'est que l'action se déroule à Bordeaux, dans la vieille ville (rue Maucoudinat, rue des Argentiers, rue des Cerf-Volants, rue du Loup, rue des Bahutiers, cours de l'Intendance. rue des Faures, rue Maubec, rue Judaïque, rue de la Vieille Tour…), et dans les environs, (Bègles, Bassens...)

Il est vraiment plaisant de se promener dans le Bordeaux des temps jadis, c'est ce qui aura fait mon quatre-heures, enfin, plusieurs, puisque La Juive du Château-Trompette, qui fit apparemment les beaux jours de la télévision française au début des années 70, compte plus de mille pages.

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La Baronne trépassée

Le baron Hector de Nossac a belle figure et bel esprit. Désargenté, il agrée la proposition d'un ami de regonfler sa bourse en épousant une jeune vierge qui, bien que non noble, est fort richement dotée. Rompant avec sa maitresse du moment, une duchesse qui réclame comme prix de son départ vingt-quatre heures de son temps lorsqu'elle le désirera, Nossac part à sa propre noce et tombe amoureux de la beauté virginale qui devient sa compagne. Hélas, la duchesse méprisée oblige le baron, la mort dans l'âme, à tenir sa promesse et à devenir son esclave durant vingt-quatre heures, juste avant que ne commence la nuit de noce.

Devant l'outrage fait à la jeune mariée, la belle-famille s'enfuit sur ses terres bretonnes. Nossac part à leur poursuite, mais jouant de malchance, à l'heure de son arrivée, repentant, il trouve la résidence déserte et endeuillée : la jeune épousée encore vierge est morte de chagrin.

Deux ans plus tard, toujours aussi désargenté, le baron s'est engagé dans l'armée. Essayant de passer incognito les lignes ennemies, en Bohème, il rencontre le veneur noir, un homme étrange qui se dit être le fils de Satan et qui l'invite à passer la nuit dans son château. Bel esprit et gentilhomme, le baron accepte. Il est alors témoin de choses fort étranges, dont le diner est le clou. Ce dernier a lieu en présence des fils et de la fille de l'hôte, ainsi que de feu-la-femme du veneur, qui repose de son dernier sommeil derrière la table où dinent les convives. Si Nossac s'éprend vivement de la jeune fille de son hôte, il se sent également fort troublé par la morte, qui présente une ressemblance frappante avec sa défunte épouse. Et troublé, il le sera bien plus encore quand elle le rejoindra dans la nuit, pour boire son sang !



Pierre-Alexis de Ponson du Terrail signe avec cette Baronne trépassée un livre à la frontière du roman gothique dont il emprunte un certain nombre de codes (le château, le mystère, les vampires, la femme fatale, les cauchemars et les illusions, les maisons doubles, …) et du roman policier (car il y a une intrigue, voire une "enquête", qui trouvera sa résolution dans les dernières pages).

Le héros de cette aventure, le Baron de Nossac, est un héros attachant, même s'il est parfois un peu ridicule tant il est chatouilleux de son honneur. Victime d'une femme délaissée, on en arrive même à le plaindre rapidement, cet homme noble dans le bon sens du terme ! Il faut dire que son cœur d'artichaut est toujours prêt à s'éprendre d'une jolie tournure ou d'un accroche-cœur, hésitant toujours entre la femme fatale et facile et la jeune fille pure et vierge. Qu'est-ce qui le poursuit, ou le devance ? Son épouse vierge morte ? Son fantôme, qui reviendrait le hanter et le vider de sa vie ? Ou faut-il chercher une explication plus rationnelle à toutes les mésaventures qui s'attachent aux pas de notre héros ?

Des rebondissements, des drames, des trahisons, la folie qui frôle de ses frêles ailes ce pauvre Baron de Nossac, des machinations, des trahisons, des pièges, de la passion, de l'amour…. Voilà ce qui constitue la trame principale de cette histoire passionnante et rocambolesque (j'étais bien obligée de placer ce terme dans la critique d'un livre du père de Rocambole). La baronne trépassée, c'est souvent drôle, plein de charme, écrit avec beaucoup d'élégance et de fluidité, bref, une bien jolie lecture, pour laquelle je remercie chaudement Cylhis et sa critique qui m'avaient donné envie de la découvrir !

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La femme immortelle

À un dîner donné par Philippe d’Orléans, régent du royaume de France, le marquis de la Roche-Maubert fait un curieux récit. « Vous verrez que la femme vampire n’est point une fable. » (p. 12) Étant jeune, il s’était épris d’une femme vampire qui a fini sur le bûcher. Mais voilà que 60 ans plus tard, le chevalier d’Esparron aime la même femme. Cette goule est donc immortelle. Mais son attirance pour le sang ne lui sert pas à assouvir sa faim, mais à mettre en œuvre un des plus grands mystères de l’alchimie. « Quand on est aussi belle que toi, on a du sang tant qu’on veut. » (p. 117)



Apprendre que sa mystérieuse amante est toujours vivante ravive les sentiments amoureux du vieux marquis. Il est déterminé à la retrouver, à la reconquérir et à l’épouser. Pour ce faire, il est prêt à retourner tous les souterrains de la ville. « La curiosité est malsaine par de certaines nuits où il fait clair de nuit. » (p. 157) Mais il n’est pas le seul dont le passé a été marqué par cette belle jeune femme sur qui le temps semble glisser sans mordre. Il s’agit d’un noble allemand, le prince margrave de Lansbourg-Nassau. Il est en visite à Paris et a fait savoir qu’il épousera la plus belle des jeunes filles qu’on lui présentera.



Ce que les deux hommes ne savent pas, c’est que la femme immortelle est de retour pour assouvir une vengeance vieille d’un siècle. « Pour que la vengeance donne des fruits, il faut la semer avec une charrue d’or. » (p. 383) Il faut donc beaucoup d’or à cette femme vampire qui fait frémir tout Paris.



Ce roman de cape et d’épées est saupoudré de fantastique et de surnaturel. Les aventures rocambolesques (notez l’hommage à un autre personnage de l’auteur) mettent en œuvre des souterrains sous la Seine et un suspens de très bon niveau. Ici, les hommes marchent le nez dans leur manteau et les femmes portent des masques. Comme dans tout bon roman de cape et d’épées, il y a un chevalier gascon au verbe haut et des amours contrariées. On évoque aussi certains personnages historiques et on se plonge avec plaisir dans un Paris d’Épinal qui grouille de brigands et d’aventurières. Mais attention, l’épilogue remet tout en question. Croirez-vous cette terrifiante histoire de vampire ? Voilà une lecture parfaite pour frissonner juste ce qu’il faut pour Halloween.

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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Quel plaisir de lire ce type d'intrigue, ce français si précieux et ces manigances plus intellectuelles que sanguinaires. C'est du polar de luxe littéraire. Il y aurait presque du comte de Monte-Cristo et du capitaine Fracasse dans ce premier épisode d'une longue série. Pour l'histoire : un père tué par un autre, leurs enfants qui jouent la revanche, et entre les deux un héritage et un amour. Je fais simple exprès parce que le scénario est bien plus complexe et accaparant. Rocambolesque dirons certains.
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

J’ai découvert avec un grand plaisir ce classique du feuilleton du dix-neuvième siècle grâce à Voolume. J’apprécie beaucoup leur démarche qui redonne vie à des classiques oubliés du polar grâce à leurs enregistrements audio de grande qualité. Ce premier épisode de la saga est divisé en deux parties que j’ai enchaînées, j’étais trop frustrée de ne pas connaître la fin de l’histoire, heureusement, je garde toujours quelques crédits Audible pour les urgences de ce type.



Lors de la campagne de Russie, le colonel Armand de Kergaz est assassiné par le capitaine Filipone qui convoitait sa femme et sa fortune. Il épouse sa veuve et déguise le meurtre de leur fils de cinq ans en noyade accidentelle pour que son propre fils, Andréa hérite de la totalité de la fortune de sa mère. Le petit Armand survit, est recueilli par des pêcheurs et devient peintre. A l’âge adulte les deux demi-frères se retrouvent, Armand a été rétabli dans ses droits et consacre sa fortune à faire le bien autour de lui. Andréa lui en veut mortellement, il est bien décidé à se venger et à récupérer cet argent. Sous l’identité de Sir Williams, il dirige une bande de brigands et se veut un génie du mal. Par un de ses complices, il apprend qu’Armand est le dépositaire d’un héritage de douze millions dont il doit retrouver les destinataires. L’occasion est trop belle et Andréa compte bien s’approprier ce magot.



Rocambole, qui donne son nom au feuilleton apparaît dans la deuxième partie, il a alors douze ans et de grandes dispositions au crime, même si son rôle est encore très secondaire dans cet épisode. L’adjectif rocambolesque est évidemment dérivé de son nom et c’est exactement le terme qui convient le mieux à cette intrigue foisonnante, pleine de rebondissements qui sait tenir son lecteur en haleine. Le vocabulaire de l’époque participe au côté envoûtant de cette histoire complexe. Les personnages sont intéressants. Les héroïnes féminines prêtent à sourire, elles sont naïves, se font manipuler et s’évanouissent au moindre problème. On voit tout le chemin qu’on a parcouru sur la représentation des femmes.



Ce long roman nous assure un agréable voyage dans un dix-neuvième siècle haut en couleurs avec des aventures palpitantes. Un gros coup de coeur pour moi. Merci à Netgalley et Voolume pour leur confiance.



#Rocambole #NetGalleyFrance !
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Rocambole, tome 1 : Les exploits de Rocambole

dans se livre on fait commaisance avec rocambole. il a douze ans,

c'est un enfant trouvé, c'est

déjà un petit voyou, avec de

l, audace, une grande pénétration d, esprit, un courage a toute épreuve, et

il est muet comme la tombe

sur toute chose.

il va faire la connaissance de sir William un être malfaisant qui livre une guerre sans merci a son demi-frère Armand.

après avoir été complice,

rocambole, va se transformé en justicier et livrait une guerre sans merci

a sir William. en déjouant

ses pièges.

c'est bien rythmé et bluffant.

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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Le colonel Armand de Kergaz est assassiné par celui qu'il pensait son ami. L'homme va récupérer son titre, sa femme et sa fortune. Il va également se débarrasser de l'héritier du colonel pour faire de son fils l'unique héritier. Mais l'enfant survit et plus tard va s'engager entre les deux frères ennemis une lutte sans merci.

Autant le dire tout de suite, les aventures de Rocambole n'ont pas usurpé leur notoriété via l'adjectif rocambolesque qui en découle. Ce roman-feuilleton, paru dans la seconde moitié du 19ème siècle devait tenir en haleine le lecteur avec ses aventures folles et ses rebondissements incessants. Le plaisir est toujours là, avec un soupçon de désuétude qui plonge le lecteur dans le charme suranné des fictions de l'époque. Le récit est sans temps mort, foisonnant, voire ébouriffant, ne laissant pas le temps de souffler. Les jeunes filles y sont pures, les méchants odieux et le héros porte sur son visage la pureté de son cœur.

La lecture de Philippe Caulier donne corps à cette histoire avec sa narration claire, teintée d'une pointe d'espièglerie.

Évidemment, maintenant, il faut attendre la suite des aventures d'Armand de Kergaz, les héros de l'histoire se trouvant tous en bien mauvaise posture à la fin de cet opus. A se demander comment on parlait de telles aventures avant l'apparition de Rocambole.
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Rocambole, tome 1 : Les exploits de Rocambole

J;'avais déjà fait la connaissance de Rocambole - ou cru faire la connaissance- sous la plume de Michel Honaker bien des années avant 'apprendre que le personnage était née de celle de Ponson du Terail.



Une connaissance ayant critiqué le livre de manière élogieuse, je m'étais promis d'y jeter un œil. Et puis quelle ne fut pas ma chance le jour ou je l'ai surpris das une bouquinerie. Première fois que j'ai marchandé de ma vie, ayant un porte monnaie trop court d'un euros. Mais la fidélité fait le client...







Bref passons à l'œuvre. Rocambole je l'avais connu comme un bandit déjà repenti, luttant contre le mal, protégeant la veuve et l'orphelin. Mais voilà avant d'être repenti, il faut déjà devenir bandit.



Dans ce premier tome, Rocambole ne fait qu'une apparition relativement courte: il s'agit d'abord de nous présenter deux cteurs qui jouerons un rôle majeur dans sa vie:



Sir William, le malfaisant, l'impitoyable maître du mal et maître à penser de Rocambole qui sera son disciple.

Et Arthur de Kerloven, le bon génie, l'ange de la rédemption encore lointaine de Rocambole.



L'atmosphère est bien sombre dans ce premier tome, le lecteur frémit s'angoisse facilement pour ses héros qui à chaque espoir de victoire se voient propulser dans des gouffres plus terrifiant encore.



car oui une des choses qui fait le charme du roman c'est d'observer les rouages impitoyables se mettre en place, lentement le piège se resserrer... jusqu'à ce que le tout petit grain de sable vienne se glisser dans l'engrenage pour tout faire basculer.



En cela d'ailleurs Ponson du Terrail diffère de Dumas car l'espoir est permis.

Avec le père des trois mousquetaire on savoure amèrement la tragédie à venir avec celui de Rocambole on se délecte à l'avance de la libération triomphante.



la plume est fluide et élégante et les pages filent toutes seules, presque trop rapidement.



Bref un excellent moment à passer, que je recommande à tous les amateurs de roman de cape et d'épée et roman feuilleton.
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Rocambole, tome 1 : Les exploits de Rocambole

Le FEUILLETON dans toute sa splendeur, un héros pur, un méchant très méchant, une lutte fratricide où tous les coups sont permis, des aventures et des retournements dantesques. Rien ne tient debout mais quel plaisir de lecture ! Pour les petits et les grands qui ont gardé leur âme d'enfant.
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Pour moi, Rocambole a d’abord été un feuilleton télévisé (on ne parlait pas encore de série…) que je regardais enfant, dans les années 1960 ; c’était en noir et blanc, Pierre Vernier incarnait Rocambole et Jean Topart l’infame Sir Williams… J’ignorais alors que le scénario était inspiré de l’œuvre de Ponson du Terrail, Les exploits de Rocambole ou les Drames de Paris, publiée à partir de 1857, grand succès populaire, procurant à Ponson du Terrail une source de revenus importante et durable. Au total il rédigera neuf romans mettant en vedette Rocambole.

Naturellement, l’adjectif « rocambolesque », qui désigne un grand nombre de péripéties extravagantes ou des évènements invraisemblables, vient du nom de ce personnage.



VOolume m’a proposé une réédition en version audio de la première partie de L’Héritage mystérieux, lue par Philippe Caulier.



Ce premier opus présente les personnages principaux et l’origine de la lutte fratricide qui sert de fil rouge à l’ensemble de la série.

Pendant la retraite de l’armée napoléonienne lors de la campagne de Russie, le colonel Armand de Kergaz est assassiné par le capitaine Felipone, qu’il pensait être son ami mais qui convoitait sa veuve et sa fortune. Quelques années plus tard, les destins d’Armand, fils du colonel assassiné, et de Sir William, nouvelle identité d’Andrea, fils de Felipone, vont se croiser.

Sir William ne recule devant aucun procédé abject pour parvenir à ses fins vengeresses. Il s’attache les services du redoutable Colard et de la flamboyante Baccarat. L’honnête Armand semble bien démuni face à de tels adversaires…

Je me permets de préciser que Rocambole n’apparaît pas encore dans l’Héritage mystérieux. Si mes souvenirs sont exacts, il fait son entrée dans l’histoire dans Le Club des valets de cœur.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que les péripéties s’enchainent et s’imbriquent de main de maître ; aussi capillotracté que cela paraisse, tout fonctionne et se recoupe parfaitement ! Certes, aujourd’hui, certaines héroïnes féminines nous semblent bien naïves, juste bonnes à être séduites, manipulées, séquestrées ou promptes à s’évanouir… Mais l’ensemble est superbement échafaudé, surtout si l’on sait que Ponson du Terrail écrivait plutôt vite, sans trop se relire.

Ce roman est une plongée particulièrement vivante et visuelle dans le XIXème siècle car tout y est très détaillé, les intérieurs, les costumes, les mœurs des différentes classes sociales…

Si l’on garde à l’esprit l’époque et le contexte d’écriture, cela reste captivant et représentatif du roman feuilleton du XIXème siècle.



Dans la version audio, la voix et les intonations de Philippe Caulier se prêtent bien au style et à l’ambiance générale du roman.



Cette audio-lecture m’a donné envie de ressortir de ma bibliothèque la version papier de ce livre, d’autant plus que j’avais besoin de vérifier l’usage d’une terme équestre dont l’emploi m’avait un peu écorché les oreilles et ce, à plusieurs reprises.

Celles et ceux qui me connaissent bien savent que je pratique l’équitation attelée… Aussi suis-je surprise que Ponson du Terrail se trompe de mot et parle de « rênes » pour des chevaux attelés… Ce détail me gêne au plus haut point car, depuis le XVIIème siècle, on parle de « guides » lorsqu’il s’agit d’attelage et non de « rênes », terme à utiliser uniquement lorsque le cheval est monté. C’est une erreur que je pourrais pardonner à un auteur contemporain mais difficilement à un écrivain du XIXème siècle, vivant à une époque où on ne se déplaçait qu’à cheval ou en voiture hippomobile… Ne cherchez pas, c’est mon côté puriste !



En conclusion : un œuvre à connaître dans son ensemble. Bravo à VOolume pour cette belle initiative de réédition.



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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Rocambole, pour moi (et sans doute pour beaucoup de garçons et de filles de ma génération) c’est ce feuilleton mythique des années 60 avec Pierre Vernier dans le rôle-titre et Jean Topart (immense comédien lui aussi) dans le rôle de l’inquiétant Sir Williams. Aventures en noir et blanc, dans les sous-sols de Paris, en prise avec les terribles étrangleurs hindous (les Thugs) sans oublier la délicieuse et énigmatique Baccarat… Ah rendez-moi mes dix ans !

Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris que ce feuilleton était tiré d’une œuvre littéraire monumentale (une dizaine de volumes, eux-mêmes composés de livres divers) et signés Pierre Ponson du Terrail.

Voilà un écrivain qui mériterait qu’on s’intéresse un peu à lui. Pierre Ponson du Terrail (1829-1970) fut un immense écrivain… de roman feuilleton. Outre le cycle de Rocambole, déjà conséquent, il a à son actif plusieurs dizaines de romans (souvent policiers, historiques, de cape et d’épée, fantastiques…) Aussi généreux dans la vie que dans son écriture (comme un certain Alexandre Dumas, à un niveau plus élevé), il a souffert de la vindicte de confrères jaloux qui n’ont eu de cesse de le rabaisser en colportant sur lui les pires médisances. C’est à eux qu’on doit la réputation faite à Ponson de collectionner les « cuirs » : du genre « D’une main il leva son poignard, et de l’autre il lui dit… », « Quand il se releva, il était mort » ou « Sa main était aussi froide que celle d'un serpent ». Vu son énorme productivité, il est inévitable que de temps en temps il en laisse échapper quelques-uns. Mais ce reproche pouvait être fait à tous les auteurs de romans-feuilletons, obligés d’écrire dans l’urgence (Alexandre Dumas et Paul Féval n’y ont pas échappé, du reste). Ponson du Terrail était un romancier populaire, qui compensait par une intrigue complètement déjantée « rocambolesque » c’est le cas de le dire, une écriture un peu limitée. Mais les lecteurs de l’époque en raffolaient.

« L’héritage mystérieux » est la première des aventures de Rocambole. Lui-même n’y apparait que dans un petit rôle (il a une douzaine d’années), mais comme on dit, il promet déjà ! Par contre, on y fait connaissance des deux personnages qui vont dans un premier temps charpenter les histoires de Rocambole : Armand de Kergaz et Sir Williams.

En 1812, lors de la campagne de Russie, un noble breton, le comte de Kergaz est assassiné par Félipone, son aide de camp. Il laisse au pays une veuve et un fils, Armand. Quatre ans plus tard, la veuve a épousé sans le savoir le meurtrier de son mari et en a eu un autre fils Andrea. Parvenus adulte les deux demi-frères se vouent une haine mortelle. Armand, honnête et chevaleresque doit défendre l’héritage de son père contre Andréa, véritable génie du mal, qui cherche par tous les moyens de s’en emparer. Sous le nom de Sir Williams, ce dernier multiplie les méfaits, aidé par Baccarat, une aventurière et du jeune Rocambole dont il veut faire son élève… Ce n’est que bien plus tard, après bien des aventures (et bien des volumes), que Rocambole quittera le côté obscur pour le côté lumineux.

C’est du roman-feuilleton, d’accord, et pas du meilleur comme Dumas, Sue ou Féval, on est un ton en-dessous, mais si on n’est pas trop regardant sur le style et qu’on se laisse entraîner par un récit bien enlevé, plein de péripéties et de rebondissements, avec des personnages, stéréotypés certes, mais bien campés et attachants (pour les gentils) et bien antipathiques (pour les méchants), on passe un bon moment, et on a envie de connaître la suite (mais ça c’est le but recherché, dans le roman-feuilleton).

Pour mémoire : « Rocambole », feuilleton de Jean-Pierre Decourt (1964-1965) en trois épisodes : « L’héritage mystérieux », « Les Etrangleurs », « La Belle Jardinière » disponible sur le site de l’INA et en DVD.

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La Baronne trépassée

Un jeune baron, le baron de Nossac, est ruiné. Jeune homme fougueux et qui plaît aux femmes, il a pour maîtresse une duchesse qui lui a promis de lui retrouver fortune. Mais un de ses amis lui a parlé également d'une charmante jeune femme, encore vierge, n'ayant pas de nom mais une richesse incontestable et toute prête à se marier. La duchesse lui fait alors promettre, s'il se marie, de lui accorder vingt-quatre heures de total dévouement, quand elle le souhaiterait. Le baron, n'ayant pas encore rencontré sa dulcinée, fait le serment sans réfléchir. Lorsqu'il rencontre sa promise, il tombe cependant sous le charme et raide d'amour sur l'heure. Mais voilà, la duchesse vient réclamer son dû le soir même de ses noces. Lorsqu'il retrouve sa liberté, le baron se met en quête de sa femme, et la retrouve morte.

Quelque temps après, au détour de la guerre, il se retrouve à faire une rencontre pour le moins incroyable : le fils de Satan lui propose de passer la nuit dans son manoir ! Mystification ? Le baron se prête pourtant au jeu, en bon gentilhomme spirituel qu'il est. Il va pourtant aller de surprise en surprise, se faisant visiter la nuit par une créature fantomatique qui le vide progressivement de son sang, ayant traits pour traits ceux de sa femme trépassée…



J'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman du XIXe siècle, tout emprunt d'une langue magnifique et si délectable, à l'histoire de tromperie perpétuelle teintée de fantastique galant.

L'auteur nous tient tout autant en haleine par ce jeu de mystères que l'on souhaite percer à jour, que par son écriture si galamment tournée que nous avons malheureusement perdue de nos jours.

C'est du romantisme fantastique du temps passé, comme on aime le goûter, jouissif et bien mené. La séparation en trois parties est très bien conçue et la fin est telle qu'elle doit être. Le jeu de tromperie aurait pu être lassant à la longue, mais l'auteur a su y mettre fin avec sagesse et logique.

En somme, un petit bijou à dévorer !
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Ce livre audio se situe au 19e siècle. Le capitaine Felipone assassine son ami le colonel Armand de Kergaz parce qu'il convoite sa femme et sa fortune. Voilà ce qui sera à l'origine d'une lutte fratricide entre Armand fils du colonel De Kergaz et Andrea, fils du capitaine Felipone. Andrea, coureur de jupon sans cœur, revêt différentes identités pour parvenir à ses fins. Armand, honnête et sensible, est démuni face à ces complots.

Cette lecture audio est très agréable et je salue le travail de lecteur de Philippe Coulier. Il a su rendre vivant les différents personnages et donner du charme à ce récit délicieusement désuet.

Le vocabulaire de ce texte est d'un autre temps, qui décrit d'us et coutumes, ainsi que des valeurs, qui sont devenus rares à notre époque.

J'ai eu du mal à suivre quand Andrea commence à changer d'identité plusieurs fois, mais l'écoute est plaisante et divertissante.

Machinations, complots, tout le monde y va de sa stratégie pour parvenir à ses fins.

Je recommande cet audiobook à tous les amateurs de lectures d'un autre temps.

J'écouterai la suite avec plaisir.

U
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La Baronne trépassée

Paradoxalement, le baron de Nossac accumule les bonnes fortunes tout en étant désargenté. Il vit au dessus de ses moyens, mais le poste de gouverneur de la province de Normandie lui a été promis par le régent. Seulement la signature ne peut concrétiser ce projet, le régent décédant en ce 2 décembre 1723. Il ne reste plus au baron que de réaliser un beau mariage avec une jeune héritière, qui si elle n’est pas de noblesse, possède des arguments financiers indéniables.



Son ami le marquis de Simiane lui a trouvé ce recours pour éponger ses dettes, alors tant pis il va passer devant le curé. Seulement, le baron de Nossac est entiché de sa maîtresse, la duchesse d’A, et imprudemment il lui a promis de lui accorder vingt-quatre heures à son choix.



Lorsque Nossac est mis en présence d’Hélène Borelli, il est plus que charmé par sa beauté et sa fraîcheur et le voilà éperdument amoureux. Seulement, le soir de ces noces, il ne peut se résoudre à faire fi de son serment auprès de la duchesse. La nuit de noce est ratée et le lendemain, sa femme toujours vierge est partie sur ses terres en Bretagne.



Aussitôt il part à sa poursuite mais en cours de route la voilà arrêté, gisant dans un lit d’auberge, à la suite d’un duel mal négocié. Et lorsqu’il arrive enfin au but, c’est pour apprendre qu’Hélène est décédée. Le voilà fort marri. Un codicille au testament de la défunte précise que s’il n’est pas remarié dans les deux ans, jour pour jour, il devra restituer toute sa fortune aux parents de feu sa femme.







Un an plus tard, nous retrouvons le baron de Nossac, comme maître de camp des armées de terre sous les ordres du comte de La Motte. Le roi Stanilas est bloqué dans sa place forte de Dantzig et il faut l’exfiltrer. L’opération réussit grâce à Nossac et le roi passe la Vistule. Le baron l’accompagne quelque temps en chemin, mais Nossac est recherché par les Russes et un znapan le prévient qu’une embuscade est dressée sur son chemin.



Nossac fait donc demi-tour et rencontre en cours de route une petite troupe de chasseurs. Le chef se présente comme le Veneur noir accompagné de ses quatre fils. Après avoir tué quelques pièces de gibier, ils reprennent le chemin de leur castel, sis sur une montagne aride et désertique. Nossac va pouvoir se reposer mais auparavant on lui présente la fille, Roschen, et il est enivré autant par la fraîcheur de la demoiselle que la puissance des flacons de vieux vin.



Mais d’étranges événements se produisent dans ce château, car un soir, alors qu’il pensait s’être endormi avec un paysage aride, montagneux, désertique à sa fenêtre, le lendemain, il peut admirer un paysage verdoyant, bucolique, dans lequel des travailleurs agricoles s’attèlent à leur tâche. Son hôte lui fournit une explication plausible dans le fait qu’il a été le jouet d’une mystification la chambre deux étant meublée pareillement que la chambre une. Il fait également la connaissance de Gretchen dont la ressemblance étrange avec Hélène, sa défunte femme, le trouble. Et dans la nuit une forme blanche s’introduit dans sa chambre, se couche près de lui et le mord dans le cou.



Le lendemain alors qu’il fait part de sa mésaventure nocturne, le châtelain, comte de Holdengrasburg, lui démontre qu’il s’est tout bêtement blessé avec son épée. Nossac s’éprend de Gretchen et décide de l’épouser alors qu’il devait s’engager avec Roschen. Et le fantôme vampire rôde toujours.



Mais d’autres aventures l’attendent, notamment lorsqu’il rejoint la France et qu’il doit partir pour la Bretagne, en son domaine où est enterrée Hélène. Là encore il fera la connaissance d’un châtelain, de sa fille Yvonnette et d’une cousine créole qui elle aussi ressemble à s’y méprendre à Hélène. De plus le fiancé d’Yvonnette est le sosie de Samuel, l’un des fils du châtelain teuton.







La force de ce roman tient en cette troublante histoire qui semble se dérouler comme sur le fil du rasoir, jouant avec le crédible et l’invraisemblable.



Un jeu de miroir qui confine à la mystification, qui pourrait passer pour une vengeance, n’était la présence du marquis de Simiane pour remettre en selle le baron de Nossac lorsqu’il pense devenir fou.



Tout s’enchaîne toutefois avec une logique imparable et Pierre Alexis Ponson du Terrail ne mérite pas les reproches négatifs éhontés qui lui sont attribués. Combien de personnes daubent sur son style brouillon, alors que dans ce texte rien ne transparaît comme erreurs, bourdes, et autres pataquès dont on se gausse, à tort.



Ponson du Terrail joue avec son héros en le manipulant, l’entraînant dans des pistes qui s’avèrent fallacieuses dans un parcours du combattant semé d’embûches. Il lui propose des indices qui peu après sont subtilement démontés, remplacés par d’autres tout aussi trompeurs. Mais l’auteur ne se trompe pas en chemin, il ne se fourvoie pas dans son histoire, respectant sa logique. Et le lecteur ne peut le prendre en défaut dans son récit machiavélique.



Pourtant il est à l’aube de sa carrière, et ce ne sera que quinze ans plus tard que Paul Féval jouera dans le même registre parodique du vampire dans La ville vampire. La construction est habile et l’épilogue ne manque pas de saveur. Un véritable régal pour les amateurs de fantastique ainsi que pour ceux qui préfèrent les romans cartésiens.



Jean-Baptiste Baronian écrit dans sa préface que tout comme Le Chambrion, Un crime de jeunesse, et quelques autres qui n’excèdent pas 300 pages, ces romans n’ont presque pas pris une ride : tout y est ramassé, rapide, riche de surprises et d’agréments. Du roman romanesque pur qui défie certes la véracité et la haute psychologie mais où l’on se laisse conduire de plein gré, comme au milieu d’un labyrinthe féérique, entraîné par le seul fil de l’imaginaire. Et, tout compte fait, il n’y a que l’imaginaire pour enjamber le temps sans le moindre faux pas.



Relire ce roman et quelques autres, va à l’encontre des préjugés qui entourent ce romancier prolifique dont une très grande partie de l’œuvre est occultée par les Aventures de Rocambole, une saga qui s’étend sur plus d’une dizaine de romans.

Réédition : Editions Joëlle Losfeld. Parution 7 mai 1999. 270 pages.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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La résurrection de Rocambole, tome 1 : Le Bag..

Un vieux livre qui date mais qui me ravit toujours autant. Je dois dire que j'aimais beaucoup étant jeune la série Rocombole à la télévision et la lire c'est partager avec Rocombole ses aventures et sa résurrection de mauvais garçon il devient un justicier et cela me plait énormément.
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Rocambole - Coffret

Les aventures d'un bandit repenti reconverti en justicier.

Le style peu un peu rebuter et c'est fort dommage car Rocambole est le premier héros de livres dit "Fantastique"

A découvrir absolument !
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Le forgeron de la Cour-Dieu

Encore un classique qui rentre dans mes livres préférés .

Il y a deux volumes , que j'ai lu comme un seul.

Dés les premières lignes, j'ai senti que j'allais passer un bon moment de lecture.

Et ce fût non seulement le cas, mais encore plus .

Pour tous ceux qui pensent que les vieux livres sont démodés, sachez qu'il y a des thèmes intemporels .

Cependant, je dois avouer qu'il n'est pas sans défaut.



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Rocambole : Rocambole en prison (Les Misères ..

On reprend rapidement l'histoire on l'avait laissé dans le tome précédent ( ou la fin du cycle précédent c'est selon), mais cette fois si nous sommes de retour en France alors même que Rocambole se morfond dans une prison anglaise,



Soyons honnête, Rocambole sans Rocambole, c'est un peu comme un chocolat chaud viennois sans lait ni crème. Ça peut se faire, mais c'est un pis allé.



Certes les rebondissements sont bien là, certes le rythme ne manque pas, et Marmouset possède une part de la ruse de Rocambole... mais pas le charme, le panache de notre héros, et j'espère vivement que le second volet de ce cycle nous le fera revenir.



Sinon le style est toujours présent, mais on se sent comme je le suppose l'inspecteur Brackenread lors d'une séance à l'opéra ou la prima donna se fait désirer.



Bref on trépigne sur le fauteuil, et tout en prenant plaisir au spectacle, on attend le retour de l'absent.



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Les Misères de Londres, tome 1 : La nourrisse..

Premier tome d'une série rocambolesque, du pur roman de feuilleton, mais de bonne qualité.



Car même si oui, ce n'est pas nécessairement crédible, ce n'es pas là le but, mais c'est bien de nous faire frémir au rythme des rebondissement, de nous tenir en haleine du début à la fin, et cela Ponson Du Terrail nous montre une fois de plus qu'il sait le faire.



Outre cette atmosphère très spéciale, ou l'on se promène des hôtels de la gentry aux bas fond de la capitale anglaise, avec des personnages hauts en couleur dont le plus flamboyant ne nous est pas inconnu, on a également droit à un style maîtrisé et élégants, à des lieux au dessus de Fortuné du Boisgobey ou de Gaboriau.



L'intrigue cette fois-ci s'empare d'une situation contemporaine de l'auteur, la lutte pour l'indépendance de l'Irlande, pour une histoire riche en trahison et secrets jaillit du passé.



Et même si l'homme gris ne met pas bas les masques, pour quiconque est familier avec l'auteur son identité ne fait guère de doute.



Bref en un mot comme en cent j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome et me suis emparé du second sans plus attendre.



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Rocambole : Le club des valets de coeur

Après un héritage mystérieux ou Rocambole avait été à peine aperçu, le club des valets de cœur nous permet de prendre la pleine mesure du personnage: en effet le voilà devenu l'élève chéri de Sir William qui a toujours quelques mauvais coup en tête, mais surtout une idée fixe: la vengeance!



Vengeance pour ceux qui ont fait échouer ses plans infames! Vengeance contre son demi-frère Armand au cœur trop tendre! Vengeance contre Baccarat! Vengeance contre le couple heureux qui a fini par triompher!



Et son disciple si doué pour la voie du mal est l'instrument imparable de cette réussite.



Encore une fois nous assistons à la construction d'une de ses machines qui broient les âmes et les être, encore une fois nous retenons notre souffle page après page jusqu'au triomphe du juste et la chute du mal.



Bref encore une fois nous passons un excellent moment, avec cette chance inouïe vis à vis des contemporains de Ponson du Terrail : nous n'avons pas le droit à ce frustrant : la suite à demain! et pouvons lire jusqu'au petites heures de l'aube.
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