AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Raoul Cauvin (1339)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Cédric, tome 2 : Classes de neige

Pourquoi les parents s'en font-il toujours quand les enfants partent en classe de neige . oui pourquoi !!!!
Commenter  J’apprécie          150
Câline et Calebasse - Intégrale, tome 1 : 1969-..

La série "Câline et Calebasse" est plus connue sous le nom de "Les Mousquetaires".



C'est l'histoire de Calebasse, un jeune et fringant mousquetaire, et de sa fidèle jument, Câline. Cette dernière est assez irascible. Peut être son caractère de percheron.

Ces aventures, créées par Raoul Cauvin et Mazel, ne sont pas sans rappeler les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, mêlés à Lucky Luke pour cette fidèle amitié Homme-Cheval.



La réédition de certaines séries publiées dans le magazine Spirou, sans doute dans le cadre des 75 ans, fait le bonheur des nostalgiques mais aussi (et surtout) permet de faire découvrir à la génération actuelle ce qu'était les oeuvres des auteurs de Bd dans les années 70-80.



Les Mousquetaires/Câline et Calebasse sont un plaisir de (re)découverte.
Commenter  J’apprécie          151
Les Tuniques Bleues, tome 20 : Black Face

Ce jour là, pendant une courte pause...sur le champ de bataille jonché de corps étendus, le sergent Cornélius et la caporal Blutch recherchent le capitaine Stark.

Il a disparu. Une seule explication est possible, il aurait déserté.

L'ayant, heureusement, retrouvé, les deux compères sont chargés par ces messieurs de l'état-major d'escorter, en plein pays rebelle, "Black Face", un soldat nordiste chargé d'inciter les noirs travaillant dans les plantations à prendre les armes et à se révolter contre leurs maîtres du Sud.

La mission est périlleuse mais surtout plus compliquée qu'elle n'y paraît.....

Ce vingtième opus des aventures des "tuniques bleues" est sûrement l'un des meilleurs. C'est une violente charge contre l'esclavage mais aussi et surtout contre l'hypocrisie et la haine.

La peinture, en deux pages, faite de la réunion d'état-major qui décide d'envoyer une expédition derrière les lignes ennemis est éloquente, drôle mais assez cynique. Le personnage de Stilman qui revient, périodiquement au fil des albums, est, malgré la brièveté de ses apparitions, un personnage fort. On sent qu'avec lui, les deux auteurs de la série se font, à chaque fois, un petit plaisir d'égratigner l'armée.

Cet album semble prendre une dimension que n'ont pas les autres. A ma première lecture, il m'avait paru plus grave, plus adulte, plus profond. Mais c'est je crois, au final, la série presque dans son intégralité qui mérite ce jugement et se révèle comme une des plus grandes réussites de la bande-dessinée.
Commenter  J’apprécie          150
Les Naufragés

Machin est, à bord, pire qu'une bête à longues oreilles*.

Que ce soit par négligence, du fait de sa bêtise ou de son étourderie, le fait est qu'il porte la poisse et pousse au naufrage !

Ce qui a le don de mettre en pelote les nerfs, déjà fragiles, du commandant qui vient de perdre, dès les premières pages, son beau cuirassé.

Il ne faut pas piquer, meuler, souder ni fumer dans la soute à munitions.

Machin, ce petit bout de marin, espiègle, naïf et un peu crétin, aurait du le savoir ou tout au moins écouter, un peu plus attentivement, les diffusions du PC sécu !

Claire Brétécher et Raoul Cauvin s'attaquent à la biographie de Machin et entament un récit maritime drôle, original, léger.

Ils donnent, par la même occasion, une explication à l'énigme de l'énorme bloc de glace, exposé au musée océanographique, contenant, congelés, un commandant, un naufragé avec son mousqueton, de nombreux matelots, des chèvres et Machin qui semblent avoir été surpris dans une fuite effrénée.

L'océan est décidément un endroit très fréquenté où l'île déserte ne l'est pas forcément, où les dangers abondent et où il ne fait pas bon traîner Machin derrière soi.

Même Jonas y perd son latin....

Cet album, écrit à quatre mains, est un délice de malice et d'humour, un moment de fantaisie, un appareillage vers la bonne humeur ...

........mais certainement pas une croisière sur la mer de la tranquillité.



* un lapin, bien sûr, qui a la réputation, même à la seule évocation de son nom de porter malheur à bord de tous navires et embarcations.

Commenter  J’apprécie          150
Les Tuniques Bleues, Tome 56 : Dent pour dent

Voilà des jours que Blutch rumine. La dernière blague de Chesterfield a du mal à passer.



Le sergent, apprenant que certains soldats se droguent pour se donner le courage de charger, a la très mauvaise idée de droguer Arabesque pour se moquer de Blutch.



Du jamais vu, Blutch chargera en tête, son cheval ne se couchant pas dès le premier pet de canon.



Mais attention, s'en prendre à Arabesque, c'est risquer de se mettre Blutch à dos pour un bout de temps.



On ne sait pas encore comment il va se venger, mais une lettre arrive au camp.



Chesterfield apprend brutalement qu'il est l'heureux père d'une petite fille et qu'il doit renoncer à sa carrière militaire pour remplir son devoir de chef de famille !



Vous vous souvenez de la fille du boucher vue pour la toute première fois dans "Blue Retro" ? Amélie... n'a pas changé, toujours aussi enrobée.



Bien que j'ai aimé revoir les parents de Chesterfield, surtout son père, bien qu'il y ait aussi l'officier qui l'avait enrôlé, lui et Blutch, un soir de beuverie, je me suis demandé ce que l'auteur voulait faire.



Pensant que cela arriverait sur la fin, j'ai continué ma lecture.



Ben, ça fait "pfouuit" l'histoire.



Tout cela pour ça ??



Ok, Cauvin nous parle des soldats obligés de se droguer et de toutes les misères qui vont avec, dont généralement la mort puisque non conscient du danger.



Mais bon dieu, à partir d'un certain moment, j'avais déjà tout compris !



Là, on aurait pu éviter cet album. Décidément, les 27 premiers demeurent les meilleurs.



Mais ce n'est que mon humble avis...

Commenter  J’apprécie          150
Les paparazzi, tome 7 : Mise au poing

♫ Juste une mise au poing ♪



Aux poings et non au point… Parce que bien souvent, nos paparazzi ont droit à des mises aux poings de la part des gardes du corps de la vedette qu’ils voulaient photographier, avant même d’arriver à faire leur mise au point.



Comme dans les albums précédents, l’image de couverture trouvera sa chute amusante dans l’album, en deux images (une au début de l’album et la chute à la fin).



Délaissant le rangement de ma biblio, j’ai préféré rire et sourire avec les frasques des paparazzi, leurs accidents lors des prises de vue, leurs ennuis, leurs emmerdes, celles qui arrivent aussi à leur boss ou à sa doublure en latex, afin de ne plus se prendre des coups sur la tronche.



En tant que lecteur, on n’attend que ça ! Il faut que le plan génialissime de Nicolas et Joy capote, qu’il foire, que nos deux amis finissent à l’hôpital (toujours très cartoonesque).



La question étant de savoir comment ils vont se planter, avec leur scoop imparable, leur technique super, le truc auquel personne n’avait pensé… C’est toujours drôle.



Sur ce sujet, le scénariste, Raoul Cauvin, a passé bien des situations en revue, sans se répéter (ou alors, si le départ est dans le même genre, la chute change, comme avec le patron qui se prend des coups).



Tout le sel se retrouve dans ses situations folles dans lesquelles Nicolas et Joy se retrouvent et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.



Certes, l’humour ne vole pas haut, il est dû aux péripéties et autres accidents qui arrivent à notre duo, Nicolas et Joy, les gags s’enchaînant, certains avec une petite touche de cynisme.



Heureusement que pour le cynisme, il nous reste les réflexions de leur patron, cirage au bec, nuage noir de fumée au plafond. Pour lui, la fin justifie les moyens (sauf si ça le concerne!!).



Ce ne sera jamais la série humoristique du siècle, ni de l'année, mais ça fait du bien par où ça passe : à mon moral, à mon cerveau et à mes zygomatiques. Je ne demande parfois rien de plus (et si je veux plus, je sais vers quelles bédés me tourner pour voler plus haut).

Commenter  J’apprécie          140
Les paparazzi, tome 4 : Temps de pause

J’ai continué de relire la série des paparazzi, au lieu de ranger ma biblio et je ne le regrette pas. Certes, l’humour ne vole pas haut, il est dû aux péripéties et autres accidents qui arrivent à notre duo, Nicolas et Joy, les gags s’enchaînant sans qu’il y ait des faits de société incorporés dedans, comme dans le premier tome (nucléaire, conflits, racisme,…).



Dommage, j’avais apprécié que l’on incorpore au récit du gag, ces petites piques envers les travers de nos sociétés. Cela ajoutait une touche de cynisme qui me plaisait bien. Heureusement que pour le cynisme, il nous reste leur patron, cirage au bec, nuage noir de fumée au plafond. Pour lui, la fin justifie les moyens (sauf si ça le concerne!!).



Dans ce 4ème tome, Joy et Nicolas vont continuer de tenter le tout pour le tout afin d’obtenir ZE cliché qui fera la une, LA photo d’une star que personne n’a su obtenir, mais, comme toujours, tout va se liguer contre eux.



Il faut que ça capote, que ça foire, que ça finisse à l’hôpital (pour nos deux personnages) et la question est toujours de savoir comment ils vont se rétamer avec leur scoop imparable, leur technique génialissime, le truc auquel personne n’avait pensé…



Sur ce sujet, le scénariste Cauvin a passé bien des situations en revue, sans se répéter (ou alors, si le départ est dans le même genre, la chute change).



Tout le sel se retrouve dans ses situations folles dans lesquelles Nicolas et Joy se retrouvent et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.



Bon, c’est bien joli de s’amuser à relire la série des Paparazzi, je passe de bons moments de lecture, j’oublie l’actualité, je souris, mais en attendant, ma biblio ne se range pas du tout...

Commenter  J’apprécie          140
Les tuniques bleues, tome 64 : Où est donc ..

Ce tome 64 est le dernier du duo Lambil et Cauvin. Raoul Cauvin nous a quitté au mois d’août dernier pour son dernier voyage à 82 ans. Ce tome est paru après le tome 65 qui a mis en place une nouvelle équipe plus jeune: Munuera et Beka.



J'avoue que même si j'ai aimé la vieille équipe qui a eu sa grande époque, je reconnais qu'il fallait passer à la nouvelle. Ce titre ne fera pas partie des meilleures de cette collection. Je l'ai d'ailleurs trouvé un peu vulgaire avec un caporal Blutch qui se met à cracher sur tout le monde ce qui n'est pas de bon goût. Certaines valeurs se perdent !



Le cheval Arabesque se trouve être au cœur de cette intrigue. Il a été donné à un régiment pour combattre et il y aura maintes péripéties afin de retrouver sa trace. On passe toujours un agréable moment de lecture empreint d'une certaine nostalgie.



Les tuniques bleues font partie de ces albums au même titre qu'Astérix que j'achète depuis mon enfance. C'est une impressionnante collection qui s'est constituée au fil des années. Cela fait partie du décors.
Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues présentent, tome 7 : La g..

Bien qu'étant un lecteur assidu et quasi quotidien de BD depuis que je suis papoose, et malgré les couleurs vives et le dessin à mi-chemin entre Astérix et Blueberry, pour une raison que j'ignore je n'avais jamais franchi le pas des Tuniques Bleues...

C'est chose faite depuis ces "intégraux" par thème qui m'ont enfin décidé à me joindre aux charges furieuses de Stark. J'ai ainsi découvert une BD très agréable, amusante tout en conservant un aspect historique pointu.

Les deux albums réunis ici, à savoir Les Bleus dans la marine et le David m'ont procuré un très bon moment de lecture bédétesque à bord de différents navires, à la recherche d'une menace inconnue qui fait sauter les bateaux nordistes comme des pétards...

Je vais enchaîner avec les Indiens pour rester encore un peu avec Blutch et Chesterfield...

Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 17 : El Padre

Raoul Cauvin est mort avant-hier. Personnage très attachant, c’était aussi un scénariste prolifique, qui a peut-être parfois privilégié la quantité à la qualité. Il n’en demeure pas moins qu’il nous a offert des monuments d’humour, notamment à travers les tribulations de ses héros Chesterfield et Blutch, deux sous-officiers antagonistes et affectés au 22ème de cavalerie. Ces deux-là évolueront dans plus de cinquante albums qui constituent l’immense série « Les tuniques bleues », un réquisitoire hilarant contre la guerre, les militaires et la bêtise humaine. Des seconds rôles bien campés complètent le bestiaire, mon préféré restant le capitaine Stark, un officier de cavalerie qui refuse de parler aux fantassins et dont la seule contribution verbale à la série est « Chargez ! ». Perdant systématiquement la quasi-totalité de ses hommes lors d’assauts improbables, il est néanmoins considéré comme un excellent officier par ses chefs. El Padre reste de mon point de vue un des meilleurs albums de la série, mêlant pillards indiens ou mexicains, préceptes religieux élastiques et causticité habituelle, le tout comprimé dans un scénario bien construit.
Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 17 : El Padre

Coincés entre les Sudistes, les Indiens et les Mexicains, Chesterfield et Blutch doivent se planquer et troquent l'uniforme l'un pour la bure du prêtre, l'autre pour la chasuble d'enfant de chœur. De toutes leurs aventures hors guerre civile, dans une ambiance de western classique, celle-ci est de loin la plus drôle, quelque part entre Sierra Torride (pour ses religieux qui n'en sont pas), Pour une poignée de dollars (les bandes rivales) et Les sept mercenaires (les peones opprimés par les bandits). À l'échelle de l'ensemble de la série, El padre est un des plus réussis niveau humour, rythme, dialogues et scénario.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 1 : Un chariot da..

Découverte pour moi de cette BD se déroulant dans l'ouest sauvage de la seconde moitié du XIXème siècle.

Les tuniques bleues, ce sont les soldats de la cavalerie américaine qui font face aux indiens sur la frontière - entendez la ligne la plus avancée d'expansion de la "civilisation".

Les soldats prennent les indiens pour des idiots ... et inversement! D'où des situations cocasses et plutôt amusantes comme dans ce premier tome où un chariot de munition devient l'objet de toutes les convoitises.

A suivre :)

Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 7 : Les Bleus de ..

Petits moments de rigolade.
Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 6 : La Prison de ..

Cet album fait partie de mes préférés car l’humour de situation est omniprésent et les multiples tentatives d’évasion de Blutch et Chesterfield sont toutes plus cocasses les unes que les autres.



Le côté épuré du trait de Lambil me plait bien aussi, ses chevaux sont moins large du poitrail et le sergent moins gras du bide.



C’étaient aussi les premiers traits de Lambil qui venait de reprendre la série suite au décès de Salvérius.



Évidemment, étant gosse, je me marrais bien en lisant cet album, sans savoir que cette prison existait réellement, mais sous le nom d’Andersonville et où les conditions de vie étaient bien pires que celles décrites dans l’album.



De plus, celui qui me faisait le plus rire aussi était un personnage secondaire réussi : le fameux Cancrelat, qui portait bien son nom, et qui est à lui tout seul un concentré d’énergie maléfique, plus bête que méchant, sorte de Joe Dalton en taille normale et ne rêvant que de faire la peau à nos deux Nordistes préférés.



Des années plus tard, devenue adulte (si, si), je me marre toujours en lisant cet album car les auteurs sont arrivés à nous présenter les dures conditions de vie de prisonniers (privations, conditions de travail horribles, épuisement, rationnement, punitions,…) de manière épurées, sans sombrer dans le pathos (nous sommes dans une série humoristique) et toujours amusante, comme le fait de creuser un tunnel pour s’évader avec les dents.



Non seulement on se marre avec les tentatives d’évasion de nos deux compères et leurs multiples retour à la case départ, mais en plus leur inventivité est sans limites, sans bornes et le chef du camp aura bien du mal avec nos des énergumènes qui, pour une fois, travailleront de concert.



Rythmé, sans temps morts, bourré d’énergie pour s’enfuir, de quiproquo une fois évadés (je ne spolie pas, s’ils ne s’étaient pas évadés, la série se serait arrêtée là !), rempli de bons mots et de traits d’esprits, cet album, c’est de l’humour concentré, un duo au meilleur de sa forme qui nous prouve, une fois de plus, qu’ils ne peuvent se passer l’une de l’autre, même s’ils se détestent et que l’un ne rêve que de désertion.



Un album que je vous invite à découvrir et, si c’est déjà fait, à relire juste pour le plaisir car il fait partie du temps où Les Tuniques Bleues ne manquaient pas de fraicheur, d’inventivité, de rythme, de scénarios intéressants, amusants…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          140
Les Femmes en blanc, tome 29 : Au diable la..

Ha, c’est femmes en blancs me feront toujours rire. Quoique par moment ,on s’y croirait vraiment .
Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 7 : Les Bleus de ..

En ce temps là, une guerre sans merci déchirait les états du sud et ceux du nord. Les charges de cavalerie se succèdent et se ressemblent, menées tambour battant par un capitaine Stark, très en forme.

Le caporal Blutch, comme d'habitude, est touché dès le début de l'engagement tandis que le sergent Chesterfield met un point d'honneur à charger comme s'il voulait mettre un terme à la guerre à lui tout seul.

Au retour d'une de ces charges, le capitaine Stark, excédé par un mouvement de mauvaise humeur du sergent, le mute, suprême affront, dans l'infanterie.

Il est vite rejoint par Blutch. Les deux compères vont devenir artilleurs et brancardiers, sans en avoir vraiment le goût et pour échapper au capitaine Sanders, être versés dans la Marine.

Il faut vous dire qu'à l'époque les États-Unis possédaient une petite marine d'une valeur militaire assez faible. Elle comprenait seulement quarante navires à vapeur dont aucun n'était cuirassé. Trente-deux d'entre eux au maximum pouvaient être considérés comme utilisables et vingt-quatre de ceux-ci se trouvaient à l'étranger. Huit seulement demeuraient dans les ports ou dans les eaux des États-Unis. Tous les autres bâtiments de la marine étaient des voiliers en bois bien démodés à une époque de fer et de vapeur.

Après avoir vécu plusieurs naufrages désespérants, Chesterfield et Blutc vont embarquer à bord du "Monitor", premier cuirassé nordiste, sous les ordres du commandant Worden....

Cauvin et Lambil, une fois de plus, réussissent l'exploit de réaliser un album magnifique qui allie, à l'occasion de l'embarquement des deux compères devenus matelots, la fantaisie la plus débridée avec le récit historique rigoureux du premier combat de cuirassés en mer.

Cet album est une belle réussite que l'on doit au talents de ses deux auteurs.





Commenter  J’apprécie          140
Les Tuniques Bleues, tome 6 : La Prison de ..

Sixième tome des tuniques bleues, Blutch et Chesterfield sont fait prisonniers. L'histoire va être une série de tentatives d’évasions, bien rythmée, burlesque et pleine d’action, c’est un épisode agréable et distrayant., dans la lignée générale de la série.
Commenter  J’apprécie          130
Les paparazzi, tome 5 : Reporters de choc

Reporters de choc, c’est le mot qui décrit le mieux l’équipe constituée de Nicolas et de Joy, son assistante, car pour arriver à prendre LA photo de la star du moment (ou de la has-been), il faut ruser, se faufiler, prendre des risques, ramper, se déguiser…



Si ce n’était que ça… Ils s’exposent aussi à des tirs dans les fesses, à des tabassages par les vedettes, à des explosions, à des cassages de voiture, à des destructions de leur appareil, de leurs films (par tous les moyens)…



Bref, pas évident du tout, ils terminent plus souvent sans rien qu’avec LA photo choc et quand elle paraît (un coup de chance), alors le gag portera sur la vengeance de la star et c’est très drôle aussi, dans les bédés, puisque tout est permis.



E, tant que lecteur, on attend que ça capote, que ça foire, que ça finisse à l’hôpital (pour nos deux personnages) et la question est toujours de savoir comment ils vont se rétamer avec leur scoop imparable, leur technique génialissime, le truc auquel personne n’avait pensé…



Sur ce sujet, le scénariste Cauvin a passé bien des situations en revue, sans se répéter (ou alors, si le départ est dans le même genre, la chute change).



Tout le sel se retrouve dans ses situations folles dans lesquelles Nicolas et Joy se retrouvent et on en arrive à avoir pitié de ces pauvres paparazzi, enfin, ceux de la bédé, bien entendu.



J’ai continué de relire la série des paparazzi, au lieu de ranger ma biblio et je ne le regrette pas.



Certes, l’humour ne vole pas haut, il est dû aux péripéties et autres accidents qui arrivent à notre duo, Nicolas et Joy, les gags s’enchaînant sans qu’il y ait des faits de société, incorporés dedans, comme dans le premier tome (nucléaire, conflits, racisme,…).



Dommage, j’apprécie que l’on incorpore aux gags des petites piques envers les travers de nos sociétés. Cela ajoute une touche de cynisme qui me plait bien.



Heureusement que pour le cynisme, il nous reste leur patron, cirage au bec, nuage noir de fumée au plafond. Pour lui, la fin justifie les moyens (sauf si ça le concerne!!).



Ce ne sera jamais la série humoristique du siècle, ni de l’année, mais ça fait du bien par où ça passe : à mon moral, à mon cerveau et à mes zygomatiques. Je ne demande parfois rien de plus (et si je veux plus, je sais vers quelles bédés me tourner pour voler plus haut).

Commenter  J’apprécie          130
Les paparazzi, tome 2 : Zoom interdit

Puisque la relecture du tome 1 m’avait fait sourire et rire, au lieu de continuer de mettre en ordre cette biblio, j’ai continué de relire la série. Oui, je sais, pas bien, mais on s’en fout, non ?



Les déboires ont continué pour Nicolas et Joy, son assistante, incapable de prendre le bon cliché et de faire la Une de Paris-Flash, le journal pour lequel ils travaillent.



Mais est-ce de leur faute s’ils tombent dans un piège, comme tous leurs confrères, et qu’ils se retrouvent enfermés dans une pièce, qu’ils se font torpiller, se retrouvent perdu, se font piéger dans un placard, et j’en passe ?



Bien sûr que non ! S’ils arrivaient à prendre les clichés, tels les vrais paparazzi de la vie réelle, cette bédé ne serait pas drôle.



Les situations sont cocasses, rocambolesques, à la limite des Looney Tunes de notre enfance (le champ de mines, la boule de démolition, le torpillage)… C’est ce qui les rend drôles.



L’humour est visuel, au premier degré, avec une pointe de cynisme et des références à des problèmes sociétaux, à des guerres dans le monde…



La bédé a beau dater de la fin des années 90, presque rien n’a changé, si ce n’est qu’on ne cherchera plus à photographier l’opération du nez de Michael Jackson, Maradona dans sa retraite, Lady Di à la salle de sport ou le président Bill Clinton en string, dans une baignoire remplie de jus d’ananas.



L’inconvénient, c’est que ça se lit vite, trop vite… Et une fois relue l’entièreté de mes albums, il faudra bien que je me remette à ranger cette biblio… À moins de relire d’autres anciennes bédés !

Commenter  J’apprécie          130
Cédric, tome 12 : Terrain minets

Tome 12, de la série.

Dans cet album, on retrouve 15 histoires :

- Fugue de chatte ;

- Pépé prend son bain ;

- Première amours ;

- Mauvais cygne ;

- Tamagotchi ;

- Conte de noël ;

- La gazelle et le lapin ;

- Ca va de soi ;

- Un p’tit coin de parapluie ;

- Pas si bête… ;

- La faute au photomaton ;

- Graine de champion ;

- Raté ! ;

- Tu veux ma photo ? ;

-La solitude.





Cédric apprend la notion d’amour et de premier baiser. Pour l’instant c’est beurk pour Cédric comme pour mon petit fan de BD.

Un petit retour en arrière avec « tamagotchi », je n’y ai pas joué mais j’ai connu ce phénomène.

Ca fait deux fois que la BD se termine sur une note triste du grand-père de Cédric qui se sent seul. Un choix un peu étrange car c’est une BD humoristique et en la refermant, on se sent triste !

Pour autant, je sens bien que nous lirons la suite des aventures de Cédric.

Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Raoul Cauvin Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz spécial enfant spécial B.D. Cédric tome 1

Qu'est-ce que Cédric dit que son père fait comme métier pour épater un nouveau copain ?

Astronaute
Pompier
Agent secret
Footballeur

8 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Cédric, tome 1 : Premières classes de Raoul CauvinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}