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Critiques de Raymond E. Feist (872)
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Faërie

Ce livre fut l'un des rares qui me tint éveillée toute la nuit. Il est écrit avec intelligence et vous fait entrer dans un monde oppressant et sombre. On pourrait croire que les êtres du petit monde sont tous adorables, mais dans cette oeuvre on découvre qu'il n'en est rien.



Cette famille qui s'installe tranquillement, n'imagine pas un instant ce qu'ils vont vivre, les peurs qu'ils vont devoir affronter, les questions qui vont avoir des réponses effrayantes. La magie est là, puissante, passionnante... l'Irlande montre ses légendes... mais... la mort n'est jamais loin... non jamais... Vont ils y réchapper ? Vont ils savoir rester soudés face à l'enfer psychologique qui va se déchaîner ???



Lisez... et vous saurez ;) !!
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Faërie

Grande surprise pour ce roman que j'ai beaucoup apprécié !

Certes j'ai eu du mal à m'y mettre (140 pages lues en août puis plus rien jusqu'à novembre), mais une fois lancée, impossible de m'arrêter !

Je pense juste que je n'étais pas dans le mood pour ce genre d'histoire quand je l'ai commencé, et comme c'est le livre préféré de ma mère, j'étais un peu effrayée de prime abord. Mais en plus d'être une belle découverte, ça m'a réconciliée avec les histoires sur le petit peuple et les fées.



En déménageant dans une petite ville d'Irlande, Gabbie, ses petits frères Sean et Patrick et leurs parents ne se doutaient pas des événements étranges auxquels ils assisteraient au bout de plusieurs mois.

Une agression dont on ne retrouve pas le coupable, des ombres dans la nuit qui font la promesse de revenir vous chercher.

Mais cette famille ne s'attendait pas non plus à rencontrer des fantômes du passé, d'être confrontés à l'inexplicable. Faërie nous emmène dans un monde mystérieux et enchanteur, angoissant et horrifiant.



Malgré un début assez lent, l'action arrive rapidement dans ce roman. On n'a pas le temps de s'ennuyer et toutes les révélations qui se font au fur et à mesure sont très addictives. On pourrait être intimidé en sachant que ce livre date de 1988, mais je peux vous assurer que la plume est fluide et que ça se lit facilement !

Quant à l'histoire, elle est originale et rythmée, l'auteur sait nous faire languir pour connaître le fin mot de l'histoire.



Raymond E. Feist a aussi su me mettre mal à l'aise à la lecture de certains passages, j'en avais le coeur au bord des lèvres mais une envie croissante de savoir la suite !



Les personnages sont complets et réalistes, on parvient à se mettre à leur place dans leurs moments de questionnement.

L'auteur nous offre une palette diversifiée de personnages, et même ceux relégués au second plan m'ont intéressée.



Par contre, j'ai trouvé la fin un peu lente, comme si l'auteur essayait de retarder l'échéance, mais sans nous fournir de réel contenu. C'est-à-dire qu'il rallonge certaines scènes sans que cela ait un réel intérêt pour le lecteur, et j'avoue que la lecture en devenait plus difficile. Mais le dénouement final ne m'a pas déçue, loin de là !

Ce qui m'a fait finir le livre sur un très bon sentiment, c'est le prologue. L'auteur est très original quant à ce que les personnages retiennent de toute cette histoire ; j'ai trouvé ça juste génial !!



En bref, je vous conseille de lire ce roman vraiment intéressant et happant, je pense qu'il pourrait plaire à beaucoup !



Bonne lecture !

Lou
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Faërie

Il était une fois une ferme au bord d’une grande forêt verdoyante. Une famille reconstituée, qu’on peut qualifier de bobo, emménage pour se créer un nouveau départ. Entre la crise d’adolescence de Gabbie et les courses des jumeaux Sean et Patrick, la maison est bien agitée. Et qui deviendra de plus en plus bruyante quand les cris des enfants se confondront avec les rires des farfadets.



Car la ferme au cadre charmeur est situé au carrefour entre le monde des humains et celui des fées qui, attirées par le charme de Gabbie et l’innocence des jumeaux, vont troubler la quiétude de la famille. Il y a une tension larvée, une malignité qui erre dans les pièces, dans les grincements de portes, et qui se terre sous le lit des enfants. Et les parents, aveugles, cherchent à rationaliser quelque chose qui ne peut l’être.



Si j’ai adoré l’idée de l’ouvrage, j’ai hélas trouvé que le roman prenait son temps pour se mettre en place, et je l’ai trouvé un peu longuet par instant. J’ai eu du mal à entrer dans la lecture, ce qui m’a inquiétée, le livre faisant plus de 630 pages! Mais je suis têtue, j’ai persisté devant cette icône de la littérature fantasy, et je ne le regrette finalement pas!



Second bémol, je dois avouer ne pas avoir apprécié les personnages principaux. La famille Hasting m’a lassé dans sa perfection et ses bons sentiments, croisement entre les Ingalls et Notre Belle Famille. Tout est beau tout est rose, et même en cas de dispute, tout le monde s’aime. Seuls caractères avec du relief, les jumeaux ont été parfaitement narrés par FEIST, qui nous fait rappeler à quel point on peut être imaginatif et naïfs quand on a 8 ans.



En effet, on se remémore avec émotion l’enfant qu’on a pu être, et à quel point on s’inventait des histoires auxquelles on croyait dur comme fer. Le monstre sous le lit, le lutin voleur de chaussettes… Toutes ces figures folkloriques nous ont hanté dans notre enfance, et FEIST y fait appel pour nous entraîner dans un univers familier et en même temps lointain.



L’auteur nous livre une ode au folklore irlandais avec ses farfadets et autres créatures, et fait régulièrement des clins d’oeil shakespeariens avec la présence dans l’ouvrage de Puck ou Titania.



Le style est simple, l’écriture est fluide et en même temps très évocatrice, et c’est le grand point positif du livre. Difficile d’être indifférent devant certains passages qu’il ne faut pas lire la nuit tombée, je pense notamment à la « chose noire » qui m’a fait songer à LOVECRAFT. Il y a des passages érotiques, horrifiques qui clairement interdisent cet ouvrage à des yeux trop jeunes… et qui m’ont permis de réaliser que je suis encore bien sensible!



J’ai adoré l’ambiguïté des personnages du Petit Peuple, plein plus denses que les protagonistes humains. Si vous voulez lire une histoire de Fée Clochette, passez votre chemin, les créatures ici sont ambivalentes, sauvages et sans conscience. Les fées sont loin des considérations bassement humaines du Bien et du Mal, et peuvent agir dans les deux sens selon leur volonté.



Enfin, la fin m’a laissée un peu dubitative et la solution trouvée pour résoudre l’intrigue m’a un peu déçue.



Pour conclure, malgré les nombreux bémols évoqués, j’ai plutôt apprécié la lecture de cet ouvrage. Si ce n’est pas un coup de coeur absolu, j’ai passé néanmoins un bon moment de littérature avec cet ouvrage que j’avais dans ma liste de livres à acquérir depuis bien longtemps!



N'hésitez pas à jeter un oeil sur le blog Au Baz'art des Mots!
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Faërie

Savez vous que derrière les portes des maisons anciennes se cachent bien souvent les âmes de ceux qui y ont vécu et même parfois des êtres magiques, ou des forces obscures.



Phil et Gloria qui ont fait l'acquisition d'une vieille ferme isolée dans les bois, un coup de cœur ; vont être le jouet de puissances inconnues.



Leurs jumeaux d'une dizaine d'années Patrick et Sean, seront très sensibles à tout ce qui se passera d'insolite et de mystérieux.



Ils vont vivre, bien souvent à leur dépend, des aventures où le vieux peuple des légendes leur en fera voir de toutes les couleurs.



J'ai découvert avec plaisir tout un monde irréel rempli de petits êtres merveilleux, de fées mais aussi d'êtres démoniaques qui m'ont amené loin des sentiers battus.



Les enfants sont très aventureux, mais heureusement les adultes très investis pour certains seront là près à venir à la rescousse pour les sortir d'un très mauvais pas.



Passionnant.

Cela pourrait correspondre à un long rêve extraordinaire, puisqu'après toutes ces aventures petit à petit tout ce qui est arrivé s'effacera de leurs mémoires.



A la toute fin du livre cette citation tirée de "Le songe d'une nuit d'été" de Shakespeare



Si, nous les ombres que nous sommes,

Vous avons un peu outragés,

Dites vous pour tout arranger

Que vous venez de faire un somme

Avec des rêves partagés.



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Faërie

Faërie a été publié pour la première fois en 1988, 1989 en France sous le titre Faërie, la colline magique, et s’est vu réédité en 2007 aux éditions Bragelonne. À dire vrai, je le pensais bien plus récent car j’en ai beaucoup entendu parler il y a deux ans [...]. Cela est anecdotique mais me permet de vous situer le récit : nous sommes à la fin des années 1980, début 1990, aux Etats-Unis, et nous avons une famille recomposée qui vient tout juste d’emménager dans une vieille ferme appelée la ferme Kessler, du nom de son ancien propriétaire. Au sein de cette famille, on trouve Phil et Gloria, les parents, Gabbie, la grande fille, et les jumeaux de huit ans, Sean et Patrick. Ce sont les enfants qui vont tout d’abord remarquer des choses étranges et, très vite, la famille va se sentir observée. Autour d’eux gravitent plusieurs personnages dont Aggie, une spécialiste des contes et légendes, ancien mentor de Phil, Mark et Gary qui sont plutôt branchés ésotérisme, et Mark est aussi spécialiste des folklores. Il y a également le vieil ivrogne Barney, dont nous faisons la connaissance dans le prologue, et Jack, un doctorant, que j’ai trouvé plutôt fade.

Une autre raison pour vous expliquer pourquoi c’est important pour moi de situer la publication du roman, c’est tout simplement parce que je trouve que les personnages font un peu datés. En effet, on a là une famille assez parfaite, plutôt lisse, avec la jeune fille qui tombe amoureuse et a l’intention de se marier un an plus tard, la mère toujours proche de ses enfants, prête à leur préparer des sandwichs et très souvent aux fourneaux, les petits garçons qui adorent le base-ball, le père qui subvient aux besoin de sa famille… C’est quelque chose qui fait plutôt vieux cliché et que je n’ai pas envie de trouver dans les bouquins que je lis ; je veux des personnages qui sonnent vrais et qui aient des failles. Pourtant la magie a opéré sur moi et je me suis laissée embarquée (à tel point que j’ai rapidement lu cette brique de plus de 600 pages!) et j’ai apprécié les protagonistes. En y repensant, je me dis que Blanche a raison : le charme des eighties est bien présent dans le livre, tout comme dans la série Stranger Things (que j’aime beaucoup), et en tant que lecteurs et lectrices, nous sommes plongé.e.s dans l’histoire que nous raconte Raymond E. Feist. Donc oui, les personnages principaux sont parfaits, mais ils ne le sont toutefois pas assez pour les rendre trop lisses, notamment les enfants et les amis du couple. Ce sont ces derniers, les gamins et les amis, qui portent le récit, à mon sens.

Quant à l’histoire, qui se déroule sur plusieurs mois pour prendre fin en octobre, elle est vraiment bien construite. Nous suivons la famille de Phil et Gloria, leur train-train quotidien, mais nous remarquons, tout comme la maisonnée, des éléments plutôt inquiétants qui s’installent petit à petit. Au début, ce n’est pas grand chose, plutôt une impression, mais ça dégénère rapidement quand Gabbie se fait agresser.

Bon, mais avec tout ça, je ne vous ai pas encore parlé des fées ! Vous l’aurez certainement deviné, ce ne sont pas de gentilles petites fées, un peu facétieuses mais fondamentalement sympathiques, bien loin de là ! L’auteur a choisi de se baser sur le folklore irlandais et c’est franchement bon, mais je n’ose pas trop en dire car je ne voudrais pas vous gâcher la surprise. Sachez juste que l’univers des fées et les fées elles-mêmes peuvent se montrer très séduisants, merveilleusement attirants, tout comme ils peuvent être une terrible menace.



Avec Faërie, Raymond E. Feist signe un roman très plaisant à lire, surtout en période automnale, nous renvoyant dans les années 1980 et où notre monde côtoie la magie, à la fois enchanteresse et effrayante.
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Faërie

J'ai trouvé le début du livre un peu confus avec beaucoup de personnages en quelques pages. Après le rythme du roman ronronne, les parties mystérieuses sont vraiment bien. Malheureusement ce qui arrive à Patrick m'a moyennement convaincu. La partie hôpital est d'une banalité sans nom avec son pathos et ses trente six mille docteurs, tout comme l'explication finale du pourquoi du comment qui est plus digne d'un "anticipation fleuve noir". Ces dialogues dans lesquels le père écoute doctement sont d'une platitude.

A vouloir tout expliquer en détail, il ne reste plus rien de féerique !



Finalement les personnages sont assez creux, manque de personnalité, et sont peu attachants. Le roman aurait du être axé davantage sur les enfants.

En tout cas c'est un gros clin d'oeil aux jeux changeling: the dreaming et mage the ascenscion, juste pour ça tout mj se doit de le lire.



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Faërie

Voici une agréable surprise dans le domaine du roman fantastique contemporain. Faerie est en effet d'abord un roman surprenant par son jeu du merveilleux qu'elle insère dans un cadre angoissant. En fait, dans ce titre, Raymond E. Feist ne mettre pas en scène la fantasy et le merveilleux qui la compose comme justement un dépaysement onirique, une force bienveillante, une rêverie manichéenne mais bien comme une menace face aux humains (en l’occurrence, ici une famille américaine recomposée plutôt aisée).

Raymond E. Feist fait partie de ces nombreux auteurs rôlistes qui s'affichent d'abord comme des artisans de l'imaginaires, des créateurs d'un ou plusieurs mondes dont il dresse le fil générationnel à travers plusieurs cycles. Je ne connais pas du tout son univers de Mikdemia qui est connu en littérature sous la saga des Chroniques de Krondor. Je ne pourrais donc pas comparer cette saga avec Faerie, Mais, honnêtement, je pense qu'il n'y a pas de comparaison à faire. Je recommande Faerie à celle et ceux qui veulent découvrir une autre facette, une autre vision de ce que nous nommons fantasy ou tout simplement Faerie. C'est un titre solide, efficace dans lequel l'auteur combine à la fois la nostalgie d'un imaginaire hérité et rêvé par le folkore, les contes oraux, les légendes et la peur, voir la terreur du mystère issue de ce même imaginaire.

Nous retrouvons bien vite le thème de la hantise qui vient harceler cette famille américaine. L'auteur multiplie les passages angoissants, surprend avec quelques scènes assez crues ( attention public adulte conseillé) et finit par nous entraîner malgré nous dans une remarquable spirale de merveilleux plutôt troublant. La trame est haletante, l'auteur parvient à poser un rythme d'abord assez calme avant que l'étau tragique ne se resserre brutalement sur la petite famille. Il élargit de plus en plus son intrigue qui finit par dépasser le simple contexte de la "petite " forêt hanté. Le suspenses est là.

Seule ombre au tableau : des personnages un peu insipides. En effet, j'ai trouvé que cette petite famille manquait singulièrement de charisme. On a droit à une romance assez teenage, un couple pas forcément présent, seuls les petits jumeaux finissent par gagner une certaine consistance comme si le véritable centre d’intérêt de l'oeuvre de Feist demeure les enfants et leur rapport avec le merveilleux. Après, je ne serais pas trop sévère car on s'attache toujours à ces protagonistes mais je me demande si l'auteur n'est pas un peu plus à l'aise avec des personnages ancrés dans de la pure fantasy qu'avec des personnages plus réalistes, plus banals... D'ailleurs on regrettera quelques passages de dialogues qui m'ont donné l'impression de voir un téléfilm joyeux du dimanche.



En résumé, j'ai vraiment bien aimé Faery. C'est avant tout un roman fantastique d'angoisse, ce n'est PAS de la fantasy mais l'auteur sait utiliser ce dernier genre dans un esprit et une atmosphère assez particulières. Malgré des protagonistes pas forcément charismatiques, l'auteur parvint à nous émerveiller et à nous plonger dans une intrigue à la fois nostalgique et horrifique. Dans le paysage de l'imaginaire, sortir des sentiers battus pour mieux les remodeler est un véritable gage de qualité !



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Faërie

Raymond Feist a excellé dans le genre Fantasy avec l'univers qu'il a créé pour la Guerre de la Faille. Ici, il se lance dans le fantastique, avec un one shot : des fantômes, des mondes secrets, de vieilles légendes qui prennent vie.

Le décor est planté avec une famille qui prend possession d'une ferme isolée au fond des bois. Forcément, quand ça commence comme ça, ça ne peut que mal tourner. Des choses étranges commencent à s'y produire. Plus le temps passe, plus le mystère s'épaissit. Et comme le titre ne l'indique pas, nous sommes loin d'un univers féérique tel qu'on peut l'entendre aujourd'hui. Les vieilles légendes ont souvent de funestes destins.

J'ai beaucoup aimé l'histoire. Les personnages sont esse bien développés, même si j'ai trouvé une faiblesse pour les jumeaux qui, je trouve, manquent de profondeur. L'écriture est très agréable. Au final, c'est assez classique, mais ça fonctionne. On se laisse emporter au gré des légendes et des personnages fantastiques qui les animent.
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Faërie

Ce roman indépendant de la série de Krondor, paru un an après "fille de l'empire" le quatrième tome de la série qui a fait le succès de cet auteur,

Faërie est sorti en V.O en 1988 et fut traduit en français par les Presses de la Cité sous le titre "Faërie, la colline magique" en 1989 avant d'être réédité par Bragelonne en 2007.





Feist attaque un genre différent, l'action se situe dans les années 1980 aux USA, le thème est classique dans les romans d'horreur, une famille très aisée achète une "antique" maison bâtie au début du XXème siècle par un mystérieux immigrant allemand que certains soupçonnent d'avoir eu des accointances avec la magie et les mythes anciens (bon les U.S.A sont un pays jeune, 100 ans c'est "antique"). Il semble que la cour des fées a migré depuis l'Irlande, en même temps que la cour ténébreuse dont le roi, un être magique pervers et cruel, craint par tous et détenant de nombreux pouvoirs, a jeté son dévolu sur les jumeaux de huit ans et leur demi- sœur d'une vingtaine d'année. Les rencontres se multiplient mais les humains perdent aussitôt la mémoire de ces rencontres, ils n'ont donc aucune raison de s'interroger, le début dure et accumule les longueurs, épicé d'un zeste de romance et par les désirs libidineux et pervers du mystérieux fay qui change d'apparence à sa convenance, cachant une âme d'une noirceur abyssale sous des dehors magnifiques …





Mon résumé et le quatrième de couverture ne donne pas vraiment une idée du contenu du livre, on a l'impression que l'auteur n'arrive pas à se décider sur le genre à adopter, les interminables longueurs n'arrangeant pas les choses. Les maladroites tentatives pour entretenir un certain suspense et une ambiance lourde tombent à plat, les personnages manquent vraiment d'épaisseur et l'intrigue manque de cohérence, j'ai vraiment dû me forcer pour finir le livre. L'insistance sur le sexe dévoyé et pervers amène un côté glauque alors que ça n'amène pas grand chose, et les tentatives de relances de l'intérêt tardives en mettant en scène société secrète multimillénaire et péril mondial font penser aux pulps de bas de gamme d'une certaine époque.





Un livre dont je me serais bien passé, l'auteur semble s'être égaré dans un style qu'il ne maîtrisait pas, pour un résultat vraiment très décevant, rien d'original, des longueurs rendant la lecture soporifique et des incursions mal intégrées dans le sexe, peut-être pour essayer de relancer l'intérêt du lecteur, un livre que je ne saurais conseiller quels que soient les goûts littéraires des lecteurs …
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Faërie

C'est le premier roman que je lis de cet auteur (je n'ai pas le courage de me lancer dans les Chroniques de Krondor), et je dois avouer que le thème me plaisait.

Je suis globalement très satisfait de ma lecture, qui ne m'a pris que quelques jours. L'ambiance oppressante est très bien menée, l'horreur avance petit à petit. On se croirait parfois dans un véritable thriller, tellement ce livre est un véritable page-turner. Ce récit de Dark Fantasy (oui, c'est bien de la Fantasy) est très original. Les légendes irlandaises et celtiques sont très bien rendues.

Le seul bémol que je peux lui trouver est la fin qui m'a moins convaincu.
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Faërie

Encore une belle découverte suite aux critiques lues sur Babelio. J'étais plutôt habitué à la Fantasy Vieille école (Tolkien, Vance, Zelazny, Farmer...) et voilà qu'après Mark Lawrence je découvre Raymond E. Feist. Petit pavé de 600 pages très sympa. Je pensais partir dans des contrées lointaines, peuplées d'elfes et centaures, mais non, on reste dans le concret d'une bourgade américaine presque tout au long du récit. Mais aucun problème car les petites touches de fantasy surviennent régulièrement et elles amènent soit le cauchemar, soit l'érotisme, en tout cas elles font de l'effet. Je regrette juste le comportement de la mère qui tourne un peu en rond... autrement, aucun regret dans cette lecture!!!
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Faërie

Etats-Unis, années 80

La famille Hastings a quitté la Californie où le père, Phil, était scénariste et écrivain, pour retourner en Caroline du Nord, d’où il est originaire. La mère, Gloria, ancienne actrice, constate qu’elle aura pas mal de boulot pour mettre à son goût la vieille demeure biscornue qu’ils ont acquise, autrefois propriété d’un certain Kessler, dont le père avait émigré d’Allemagne au tout début du 20ème siècle. Ses jumeaux, Patrick et Sean, âgés de huit ans, trouvent dans la maison et les bois adjacents autant de motifs d’explorations. Quant à la belle-fille de Gloria, Gabbie, grincheuse à son arrivée, elle s’accommode beaucoup mieux à son nouvel environnement à partir du moment où elle fait la connaissance de Jack, sympathique et beau jeune homme avec qui elle partage le goût de l’équitation.



Mais alors que chacun prend ainsi ses marques, les incidents se multiplient. Ça commence avec Sean, terrifié par l’apparition d’une étrange créature arachnide dans la chambre qu’il occupe avec son frère. Comme il est seul à l’avoir vue, on considère qu’il a fait un cauchemar. C’est ensuite au tour de Gabbie de faire une rencontre bizarre et ce ne sont là que les premières manifestations des mystérieuses et dangereuses présences entourant les Hastings, les drames sont encore à venir.

Pour Mark, spécialiste de la question et qui fait partie de l’environnement de la famille, les créatures connues sous le nom de Petit ou Bon Peuple ne sont pas restées sur le vieux continent mais existent aussi en Amérique. Sans faire état de ses craintes auprès de Phil et Gloria, il mène ses propres investigations. Elles l’amènent à s’intéresser de près à Kessler, dont l’arrivée aux Etats-Unis coïncide de manière troublante avec des événements très particuliers qui se sont déroulés juste avant en Allemagne …



C’est seulement avec « Minuit jamais ne vienne » que j’avais commencé à fréquenter le peuple fae, en Angleterre, bien sûr, puisque là se situe son habitat naturel. Je le retrouve avec « Faërie », sous la plume de Raymond Feist, que j’avais beaucoup appréciée lorsqu’elle s’était jointe à celle de son épouse, Janny Wurts, pour la Trilogie de l’empire.

Mêlant habilement les mythes à une chronique familiale contemporaine, « Faërie » ne joue pas la carte de la mignonneté (mode fée Clochette) mais s’affiche au contraire comme une lecture résolument adulte. Les représentants du Bon Peuple sont de nature et d’intelligence très diverses, de la créature quasi-animale aux êtres d’apparence humaine. Ils peuvent susciter des sentiments extrêmes et incontrôlables, de l’effroi au désir le plus cru, ce qui les rend d’autant plus terrifiants. Leurs desseins sont mystérieux et le lecteur observe avec curiosité les investigations de Mark : il a une bonne longueur d’avance sur lui puisqu’il ne révèle pas tout ce qu’il sait et, lorsqu’il leur sera à son tour confronté, il devra user de stratagèmes pour éviter l’oubli. Car les humains ne parviennent pas à se souvenir des contacts qu’ils ont eus avec le Bon Peuple, c’est une des clés de survie de celui-ci.



La crainte de ce qui peut advenir et provoquer de nouvelles souffrances dans la famille Hastings se mêle à l’envie de savoir de quoi il retourne, autant de bonnes raisons de tourner les pages du roman avec un intérêt qui ne faiblit pas… du moins cela a-t-il été mon cas jusqu’à sa dernière partie : l’aspect « quête » m’a moins captivée et j’ai trouvé qu’il y avait moins de tension dramatique dans le déroulement du récit (j’avais l’impression, que la suite n’a pas démentie, de savoir où l’auteur nous menait).

Il reste, au-delà de cette réserve, que j’ai apprécié ma lecture. Elle offre son lot de révélations sur le peuple fae, que l’auteur a veillé à intégrer ingénieusement au sein de notre monde, quelque caché qu’il lui soit. Il bâtit notamment à son sujet un historique qui se tient, en s’appuyant sur des liens, inconnus du commun des mortels, entretenus sur le long terme avec le Bon Peuple. Le merveilleux se mêle ainsi au réel, why not 😉 ?
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Faërie

Les Hastings, famille américaine très aisée, quittent la Californie pour s'installer dans une vieille maison à New York. La demeure appartenait à un auteur féru d'ésotérisme et ses collections sont restées en l'état après son décès. Bien entendu, comme dans tout roman du genre, des événements étranges ne tardent pas à survenir, perturbant et allant jusqu'à mettre en danger Gabrielle, la fortunée fille des Hastings, ainsi que ses demi-frères jumeaux, Sean et Patrick. Sans oublier Jack, amoureux de Gabrielle et attachant protagoniste de l'histoire.

Raymond E. Feist nous embarque dans la mythologie celtique, nous plonge dans l'horreur, de sa magnifique plume, que j'ai découverte à travers ce roman. Des fées maléfiques, que l'auteur appelle Daonie Sidhe, sévissent dans la cour du redoutable Amadán-na-Briona, leur monarque, dominé par la folie qui l'a gagné progressivement.

Je n'ai pas l'habitude de lire de la fantasy et j'ai été surprise d'apprécier autant ce livre, sur lequel je suis tombée un peu par hasard. Mais je ne l'ai pas regretté. L'auteur m'a trimballée à son gré, du monde réel au fantastique sans que je le voie venir et j'ai été embarquée, mais pas à mon corps défendant.

Excellent roman donc, que je recommande même aux personnes non tentées par la fantasy, ou peut-être surtout à ces personnes, puisque pour moi ce fut une découverte et une belle surprise..
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Faërie

Ce livre a été pour moi un bonbon du début à la fin, une ode au mystérieux et a l'aventure qui pourrait se cacher dans chaque forêt !



On découvre Raymond E. Feist, connu pour ses cycles de fantasy, comme maîtrisant de façon surprenante et à la perfection le style fantastique.



D'un univers très "banal" voir presque naïf (l'installation dans une maison de campagne d'une famille) on sombre doucement mais sûrement vers l'extraordinaire et l'horifique car dans les bois rôdent de nombreux êtres féerique et certain très malfaisants...



Et le final grandiose et alletant achèvera de nous plonger entièrement dans le fantastique.

Cela faisait longtemps que je n'avait plus décrocher d'un livre à ce point...



A lire sans hésitation pour ceux qui raffolent du fantastique !
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Faërie

Je poursuis ma séance de rattrapage des grands noms de la Sf et de la fantasy, et aujourd'hui on va parler de Feist. Ma PAL croulant déjà sous le poids de sagas énormes souvent composées de tomes qui le sont tout autant, je privilégie désormais (tant que faire se peut) les one-shot avant de m'engager plus-avant, car il faut reconnaître que les cycles de cet auteur ont l'air assez incroyables.



C'est Faërie l'heureux élu, m'écartant ainsi des sentiers battus de la fantasy traditionnelle, dirons-nous, car il s'agit ici d'un univers lié aux mythes folkloriques irlandais. Après American Gods de Gaiman il y a quelques mois, je vais bientôt être incollable sur les fées et autres leprechauns.

On est donc plus sur du fantastique à mon goût, teinté d'une ambiance thriller, mais force est de reconnaître que ce récit est sacrément efficace à bien des égards.



La famille Hastings vient de faire l'acquisition d'une nouvelle demeure dans un coin paumé de l'état de New York, abandonnant ainsi leur regrettée Californie, mais l'installation ne va pas exactement se passer comme prévu. Quelques vagues phénomènes inexpliqués vont rapidement se multiplier et gagner en étrangeté, amenant notre petite famille à avoir la certitude que le bois empiétant sur leur propriété recèle de magie antique, et pas vraiment bienveillante.

Au fil des événements, l'inquiétude va se muer en frayeur, et les Hastings vont devoir, aider de voisins ou autres spécialistes, réussir à résister à nos chers petits lutins verts et consorts, qui sont bien plus flippants qu'on ne pourrait le croire.



Premier constat, et non des moindres, c'est foutrement bien écrit. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce bouquin assez compliqué à étiqueter, mais l'auteur a réussi son cocktail pourtant osé, et avec la manière s'il vous plaît.

Une plume limpide et séduisante, alliant un côté poétique et une ambiance de conte moderne, va nous porter tout le long de notre lecture, et contrecarrer une atmosphère souvent lugubre et étouffante. L'immersion est totale.

Les personnages sont croqués avec précision, et hormis quelques côtés caricaturaux, jouent leur rôles à la perfection dans cette histoire merveilleuse. Feist sait aussi visiblement tisser son intrigue avec soin, et nous embarque dans son voyage avec une facilité déconcertante, et mieux vaut avoir un bon souffle, car le rythme imposé n'est pas de tout repos.



A la fois féerique et occulte, cliché et original, haletant et contemplatif, effrayant et merveilleux... l'écrivain aura jouer avec ces extrêmes jusqu'au bout, nous servant un récit déconcertant mais d'une très (très) grande qualité. Noyé par ma PAL, il va pourtant falloir que je libère une place ou deux pour quelques autres oeuvres de ce monsieur Feist. Ca ne va pas être simple...
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Faërie

Ah, la forêt mystérieuse dans laquelle on n’a pas le droit d’aller, la maison détentrice de vieux secrets qui ne demandent que l’arrivée d’une bonne petite famille américaine pour se réactiver ! Un postulat connu, mais toujours aussi efficace. Ce roman est, paraît-il, un classique du fantastique, qui aurait ouvert la voie à beaucoup de romans du genre venus par la suite. On le comprend aisément à la lecture, tant on retrouve des choses qui sont aujourd’hui très familières : le côté sombre des contes de fées, le folklore celtique, etc. Pensant naïvement avoir lu le meilleur de ce que le genre féérique a à offrir, j’avais dédaigné ce roman en le prenant à tort pour une fantasy classique (la lecture de l’interminable trilogie des Elfes de Jean-Louis Fetjaine m’ayant bien vaccinée). Erreur ! Ici, on n’est pas dans la fantasy à la Tolkien, mais dans le fantastique… ouf ! Et merci au billet du blog SyFantasy de m’avoir mise sur le droit chemin en évoquant ce bouquin dans son dossier « 3 romans de fantasy à la frontière du fantastique ». Quelques mots clés bien choisis m’ont décidée à sauter le pas : « Stephen King en pleine campagne », « horreur, lyrisme et merveilleux », « revisite du mythe de la chasse sauvage », « contes et légendes d’autrefois » + « modernité »… comme quoi, on peut avoir de bêtes a priori sur un livre, et passer à côté d’une fort plaisante lecture !



Ce que j’ai aimé :



- les « faies » sont méchants. Très.

- mais ils sont aussi magnifiques et on se damnerait (littéralement) pour eux. Ce ne sont pas des Cullen ou des Harry Stiles pour autant : on est très loin du YA, ici !

- le folklore des êtres surnaturels traité dans son entièreté, en mêlant traditions gaéliques, saxonnes, germaniques, et même orientales (les péris), tout en restant extrêmement fidèle aux matériaux sources. Ce roman traite notamment de l’un des personnages les plus intéressants du folklore irlandais : Amadán na Brionna, le « fou ». À ma connaissance, il n’y a qu’un seul autre auteur de fantaisie qui fait apparaître cette entité particulièrement inquiétante comme personnage dans un roman (et le fait bien) : c’est Léa Silhol dans Vertigen (bon, je vais arrêter de parler d’elle. Un jour.)

- le suspense et le rythme, en dépit du thème archiconnu (qui ne l’était pas tant que ça à l’époque) et l’effet tourne-page. J’ai lu ce livre en une après-midi.

- la concision et le côté extrêmement ramassé de la construction du livre : aucun passage/info inutile (sans être trop prévisible). Je craignais qu’à un moment donné, le roman parte dans tous les sens, mais ce n’est jamais arrivé.



Ce que je n’ai pas aimé :



- la langue : il y a de très belles choses, mais aussi beaucoup de répétitions, de phrases hachurées ou possédant la même structure.

- quelques coquilles et bizarreries de traduction : espaces manquantes ou en trop, expressions idiomatiques traduites littéralement (et donc incompréhensibles). Bizarre, car le traducteur est Jean-Daniel Brèque, l’excellent traducteur de Dan Simmons et de tant de monuments de l’horreur.

- le roman date un peu (1988!) et depuis, la société a (beaucoup) changé. Des personnages présentés de façon positive comme Gabbie, véritable caricature d’enfant gâtée et de riche héritière ricaine qui plie tout le monde à sa volonté en deux coups de fil, le recours quasi constant des persos à une batterie d’avocats ou autres agents du capitalisme triomphant ne passent plus, ni les réflexions qui sont faites sur les rapports hommes-femmes et le traitement des agressions sexuelles. Heureusement, l’auteur est fin et intelligent : il avait pressenti une évolution, puisqu’il nous sort les « dernières théories » sur l’accompagnement psy des victimes de viol, qui sont considérées comme acquises aujourd’hui, mais paraissaient apparemment révolutionnaires à l’époque…

- la fin qui part un peu en eau de boudin. Visiblement, il fallait conclure, et après avoir distillé les infos au compte goutte pendant plusieurs centaines de pages, il fallait le faire vite !



Ça ressemble à :



- Nuit d’été (Dan Simmons) et Ça (Stephen King) : comme dans ces deux romans, ce sont les enfants qui sont en première ligne pour lutter contre un mal pernicieux et ancien. À l’instar d’Alice au Pays des Merveilles et des gosses dans Peter Pan, ils ont accès à une dimension parallèle dans laquelle ils pourraient bien rester pour toujours… sauf que l’autre monde de Feist est plus proche d’Hellraiser que du pays des enfants perdus.

- Sous le Lierre (Léa Silhol) en nettement moins poétique, romanesque et littéraire : ici, on est plus dans le genre de l’horreur que du réalisme magique. Les points communs : le thème de la Chasse Sauvage, la propriété garante d’un pacte ancien, la forêt dangereuse, avec ses êtres qui exercent sur les mortels un attrait magique et sexuel.

- Dr Norell & M. Strange (Susanne Clarke), pour le lore féérique très authentique, certains décors de l’autre monde (pour moi, les plus belles et inquiétantes descriptions de l’autre monde sont celles de Clarke) et le coven de « mages » qui tentent tant bien que mal (plutôt mal) de le contenir.
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Faërie

Une très bonne lecture,

Pour une première incursion dans la féerie, c’est réussi, et non, on n’est pas sur de la fée Clochette, on en est très loin !



L’intrigue n’est pas particulièrement compliquée, et ne constitue selon moi ni un point fort, ni un faible du livre. Ici c’est l’ambiance mystérieuse et de plus en plus angoissante qui importe. Le danger se concrétise peu à peu, et le sentiment d’urgence accélère le rythme de lecture à la fin du livre.



Les personnages sont agréables à suivre et attachants. Cependant, j’aurais grandement apprécié que les personnages féminins jouent un rôle autre que celui de la victime passive (même reproche qu’à la Guerre de la Faille du même auteur).

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Faërie

🧚 Faery

🧚‍♀️ Raymond E. Feist

🧚‍♂️ @bragelonnefr

🧚 Fae, Violence, Magie, Mystère



J'ai entendu beaucoup de bien de ce roman et ça fait un moment que je devais me lancer. C'est enfin fait!



Et je n'ai vraiment aucun regret, la plume de l'auteur est toujours aussi agréable, l'histoire se lit toute seule.



On suit dans cette histoire Phil, Gloria et leurs enfants, des citadins qui s'installe dans une petite ferme atypique de la campagne américaine.

J'ai beaucoup apprécié la famille autour de laquelle tourne l'histoire. Les pauvres se retrouvent malgré eux dans une intrigue assez sombre.



Celle-ci est d'ailleurs très sympa, Feist nous propose une dans une sorte d'évolution des mythes Fae, qui se mêlent dans une intrigue surprenante. J'y ai découvert des personnages que je ne connaissez pas. Ce qui m'a donner envie de faire mes propres recherches.



⚠️ Certaines scènes ne sont par contre pas pour les âmes sensibles.



Je vous recommande, tout de même, chaudement cette lecture si vous voulez un livre rapide et agréable à lire.

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Faërie

A lire pour lâcher prise.

Lâcher prise pour le lire.

Et ça vaut le coup ! Parce que de temps en temps ça fait du bien de sortir des thrillers sordides, des histoires contemporaines qui vous renvoient à votre vie, des histoires vraies. Zut. Il est temps de revenir à cet âge enfantin où l'on avait peur du monstre sous le lit. Où l'on imaginait que des petites fées viendraient nous "magifier" la vie. Ce roman va vous permettre de vous plonger dans une atmosphère où les humains côtoient un peuple magique, malicieux et parfois dangereux. On retrouve aussi cette ambiance inimitable des années 80. Je ne saurais trop expliquer exactement pourquoi, mais les pages ont un je ne sais quoi des films et séries américaines de cette époque. Il y flotte un parfum de Columbo, de Amityville, Poltergeist.

Cette grande maison qui recèle des secrets, l'écrivain qui cherche l'inspiration, l'ancienne actrice qui se consacre joyeusement à sa vie de mère au foyer, l'ado qui tombe amoureuse du voisin. Du pognon, du sexe, de l'amour et du mystère. C'est délicieusement dépaysant et en bonus le scénario est plutôt bien fichu. Car parfois dans ce type d'histoire, sous prétexte de surnaturel, l'histoire part à vau l'eau et la fin est bidon ou bâclée et même parfois les deux. Là, tout se tient.



Alors faut-il le lire ? Oui. Laissez ce roman "magifier" votre vie.
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Faërie

De Raymond E. Feist j'ai essentiellement lu sa fantasy avec Puk, les magiciens, les chroniques de Krondor et bien sûr sa magnifique saga avec Janny Wurts "Fille de l'Empire". Le dépaysement fut donc total pour ce récit, Faerie, dans lequel je me suis lancée sans lire un quelconque résumé ❤️

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✨ Nous commençons le récit alors que la famille Hastings débarque à Pittsville pour s'installer dans la maison Kessler acquise pour une bouchée de pain. Phil est un scénariste de séries hollywoodiennes désireux de se remettre à l'écriture de romans ; sa femme Gloria ancienne actrice s'est mariée et file des jours heureux à s'occuper de ses jumeaux Sean et Patrick ; ne reste que Gabbie, héritière de la famille Larker et fille de Phil.



Tout aurait bien pu parfaitement se dérouler si des fées n'avaient pas jeté leur dévolu sur eux pour leur jouer de vilains tours...et briser un Pacte ancestral. Mais tout se ferait sous le couvert du secret, des choses tapies dans l'ombre et des méandres de la mémoire.

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❤️ Un récit très différent de ce à quoi je m'attendais, assez lent, pour une tension délicieuse à mesure que chaque personnage se fait piéger par les fées et que l'ombre s'étend. Et puis il y avait aussi une enquête très Da Vinci Code's vibes avec des secrets dans des caves sécrétés sur des sociétés secrètes 😏 On s'attache aux personnages et si je regrette certaines lenteurs l'ensemble est cohérent et un brin frissonnant.

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À lire à l'automne sans hésiter ou par une nuit sans lune 👀
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