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Citations de Régine Pernoud (186)


La « table rase » cartésienne est [le mensonge] dont l'application pèse le plus fortement sur le nôtre. L'idée de faire « table rase », de repartir à zéro, constitue toujours une tentation séduisante. Mais c’est précisément l’entreprise impossible : impossible sinon dans une vue de l’esprit tout arbitraire, ne tenant aucun compte des réalités concrètes. Parce que tout ce qui est vie est donné, transmis. On ne part jamais de zéro.
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L'âge féodal [n’est pas] exempt des misères qui ont, en tout temps, affligé l’humanité ; mais comparons en esprit par exemple, le sort de Paris, qui n'a pas connu de siège entre celui des Normands en 885-887 et les troubles du milieu du XIVe siècle sous Étienne Marcel : plus de quatre cents ans se sont écoulés sans que la ville ait été touchée par les guerres ou les désordres intérieurs ; si l'on met en parallèle ce qui s’est passé à Paris de 1789 à nos jours, inutile d’insister sur le bilan des révolutions successives, des sièges et des occupations étrangères… Sans oublier le choléra du XIXe siècle et la grippe espagnole du XXe siècle !
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Le serf a tous les droits de l'homme libre : il peut se marier, fonder une famille, sa terre passera à ses enfants après sa mort, ainsi que les biens qu'il a pu acquérir. Le seigneur, remarquons le, a, quoique sur une toute autre échelle évidemment, les mêmes obligations que le serf, car il ne peut ni vendre, ni aliéner sa terre, ni la déserter.
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Au Moyen Âge, les auteurs latins et même grecs étaient fort connus ; l'apport du monde antique, classique ou non, était loin d'être alors rejeté ou méprisé. Sa connaissance était considéré comme un élément essentiel du savoir. (…)

Ce qui caractérise la Renaissance, celle du XVIe siècle, et rend cette époque différente de celles qui l'ont précédée, c'est qu'elle pose en principe /l'imitation/ du monde classique. La connaissance de ce monde, on la cultivait déjà.
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Dans l'ensemble, l'étudiant du 13e siècle n'a pas une vie très différente de celui du 20e on a conservé publié des lettres adressées à leurs parents ou leurs camarades qui révèlent les mêmes préoccupations qu'aujourd'hui à peu de choses près : les études les demandes d'argent et de ravitaillement les examens. L'étudiant riche logeait en ville avec son valet ceux de condition plus modeste prenez pension chez les bourgeois du quartier Sainte-Geneviève et se faisait exonérer de tout ou partie de leur droit d'inscription à la faculté. On trouve souvent en marge dans les registres une mention indiquant que tel ou tel n'a rien versé ou n'a versé que la moitié de la rétribution propter inopiam à cause de sa pauvreté.
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Les clichés historiques ont la vie dure. On le remarque à propos des Croisades. Et d’abord la persistance même du terme a de quoi surprendre : il y a bien longtemps pourtant que les médiévistes ont fait remarquer qu’il s’agissait là d’un vocable moderne, né probablement à l’imitation de l’espagnol cruzada ou de l’italien cruzeta (termes qui désignaient d’ailleurs les aumônes versées au profit des captifs en Terre sainte et non les expéditions elles-mêmes). « Croisade » n’est guère utilisé dans notre langue avant le XVIIe siècle. La numérotation qui leur a été appliquée, quant à elle, constitue certes un système commode, mais ne correspond à aucune réalité ; la tentation était forte d’assimiler plus ou moins ces expéditions aux entreprises coloniales, voire aux guerres napoléoniennes…

Dans un précédent ouvrage, nous nous amusions à rappeler le résumé des manuels scolaires de jadis à propos de la mort de Saint Louis : « Saint Louis est mort de la peste à Tunis lors de la Huitième Croisade. » – un tissu d’erreurs : il ne s’agissait pas de peste (mais de dysenterie), le roi est mort à Carthage et le numéro huit assigné à son expédition ne signifie rigoureusement rien. Les huit Croisades, entre les sept merveilles du monde et les neuf muses de l’Antiquité, représentent une conception infantile de l’histoire, une classification hors de toute réalité.

Et ce n’est pas, loin de là, le seul cliché à réviser à propos des « Croisades ». L’image qui vient spontanément à l’esprit à leur propos est celle d’armées sur le modèle des nôtres : des troupes marchant au pas sous la direction de chefs militaires, rois, princes ou empereurs en tête. Or telle n’est pas du tout, on l’aura constaté, l’impression que nous fait la lecture d’Anne Commène : « De vastes foules, hommes, femmes et enfants », écrit-elle. On imagine obstinément le seigneur partant seul, entre hommes, laissant la châtelaine au château. Or, dans l’immense majorité des cas, les chroniqueurs nous disent le contraire : le chevalier part, et la dame aussi. Certains historiens on cru devoir expliquer le départ de Marguerite de Provence, au XIIIe siècle, au côté de Saint Louis son époux, par son désir de fuir sa belle-mère la reine Blanche !… Que dire alors de sa soeur Béatrice, partie avec son mari Charles d’Anjou et qui n’avait pas de belle-mère proche à redouter ? (…)

L’usage général, en réalité, c’est de voir les couples partir ensemble, les dames accompagnant normalement leurs époux. La question ne s’était pas posée pour un Godefroy de Bouillon parce qu’il n’était pas marié ; elle se posait en termes différents lorsque la défense ou l’exploitation d’un domaine important rendait nécessaire la présence de la femme en l’absence du mari - comme ce fut le cas pour une Clémence de Bourgogne, épouse de Robert de Flandre, ou pour une Adèle de Blois. Parfois encore des raisons de santé ont pu intervenir, bien que certaines femmes aient pris le départ étant enceintes et aient accouché en route. Mais l’habitude générale, répétons-le, c’est de voir le chevalier et la dame partir ensemble.

A cela une raison profonde : on ne part pas tant pour une expédition militaire, une guerre de conquête, que pour un pèlerinage. Pèlerinage en armes, mais pèlerinage tout de même. A en oublier ce point de départ essentiel, on risque de ne rien comprendre aux « Croisades », vaste mouvement qui ébranla toute l’Europe : « foule incommensurable d’hommes du peuple, avec femmes et enfants, tous les croix rouges sur l’épaule, dont le nombre dépassait celui des grains de sable au bord de la mer et des étoiles au ciel, qui s’étaient précipités de tous les pays » - comme l’écrit non sans quelque emphase Anne Commène, parlant de la Croisade populaire.
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On pourrait multiplier (…) les exemples de détails fournis par l’histoire du droit et celle des mœurs, attestant la dégradation de la place tenue par la femme entre les coutumes féodales et le triomphe d’une législation «à la romaine» dont notre code est encore imprégné. Si bien qu’au temps où les moralistes voulaient voir «la femme au foyer», il eût été plus indiqué de renverser la proposition et d’exiger que le foyer fût à la femme.

La réaction n’est venue qu’en notre temps. Elle est d’ailleurs, disons-le, fort décevante : tout se passe comme si la femme, éperdue de satisfaction à l’idée d’avoir pénétré le monde masculin, demeurait incapable de l’effort d’imagination supplémentaire qu’il lui faudrait pour apporter à ce monde sa marque propre, celle qui précisément fait défaut à notre société. Il lui suffit d’imiter l’homme, d’être jugée capable d’exercer les mêmes métiers, d’adopter les comportements et jusqu’aux habitudes vestimentaires de son partenaire, sans même se poser la question de ce qui est en soi contestable et devrait être contesté. A se demander si elle n’est pas mue par une admiration inconsciente, et qu’on peut trouver excessive, d’un monde masculin qu’elle croit nécessaire et suffisant de copier avec d’autant d’exactitude que possible, fût-ce en perdant elle-même son identité, en niant d’avance son originalité.

De telles constatations nous entraînent assez loin du monde féodal; elles peuvent en tout cas amener à souhaiter que ce monde féodal soit un peu mieux connu de celles qui croient de bonne foi que la femme « sort enfin du Moyen Âge » : elles ont beaucoup à faire pour retrouver la place qui fut la sienne au temps de la reine Aliénor ou de la reine Blanche…
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Il est si facile (…) de manipuler l’Histoire, consciemment ou inconsciemment, à l’usage d’un public qui ne la connaît pas. On en a quotidiennement, ou presque, des témoignages à la télévision. (…) qu’un auteur s’attaque (c’est le terme qui convient) à la question albigeoise, par exemple, combien seront en mesure de protester ? Il peut allègrement faire vivre un saint Dominique quelque vingt ans de plus, confondre tel personnage avec tel autre et composer un tissu d’erreurs qui laisse le spécialiste pantois, celui-ci n’aura pas d’autres ressource qu’une critique demeurée confidentielle dans telle revue d’érudition. Le Moyen Age est une matière privilégiée : on peut en dire ce qu’on veut avec la quasi-certitude de n’être pas démenti.

Aussi bien la vie du médiéviste pourrait-elle se consumer à redresser les erreurs, car presque toujours les faits, les textes du temps démentent les légendes accumulées depuis le XVIe siècle et répandues surtout depuis le XIXe. Il est bien rare qu’on aborde un sujet sans avoir d’abord à rectifier les affabulations qu’il a suscitées.
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Régine Pernoud
On dit « au XIIe siècle, on avait le culte de la femme mais c’était précisément pour mieux l’aliéner. » Bien, moi je veux bien être une femme aliénée si je suis reine couronnée ayant une chancellerie, des moyens d’exécution et le même pouvoir que le roi. Si c’est cela que vous appelez aliénation, vivement l’aliénation pour toutes les femmes !
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Je me rappelle l’entretien que j’avais eu avec un journaliste de la télévision catholique ; c’était à propos du procès de Jeanne d’Arc (…) Celui qui m’interrogeait me demanda comment étaient connus les actes du procès et je lui expliquai qu’on en possédait l’authentique, le relevé, fait par les notaires, comme dans toute action juridique à l’époque, des questions posées par le tribunal et des réponses faites par l’accusée.

– Mais alors on écrivait tout ?
– Oui, tout.
– Ça doit faire un gros dossier.
– Oui, très gros.

J’avais l’impression de converser avec un analphabète.

– Alors, pour le publier, il y a des gens qui ont tout recopié ?
– Oui, tout.

Et je le sentais plongé dans une stupéfaction si intense qu’insister eût été délicat ; il murmura pour lui-même : « On a du mal à croire que ces gens-là pouvaient faire les choses avec tant de soin… »

« Ces gens là… avec tant de soin… » A mon tour de m’étonner : ce journaliste n’avait donc jamais regardé une voûte gothique ? Il ne s’était jamais posé la question de savoir si pour tenir pendant bientôt un millénaire à quelques quarante mètres de haut, il ne fallait pas qu’elle eût été faite avec soin ? Il me rappelait cet autre interlocuteur qui – toujours à propos de Jeanne d’Arc – me disait, très supérieur: « Vous pensez bien que si des documents de cette époque existent encore, ils doivent être dans un tel état qu’on ne peut rien y lire du tout…! » Bien sûr, pour convaincre ce dernier, il suffisait de l’inviter à venir voir quelques-uns des kilomètres de rayonnage des Archives nationales. Il aurait tôt fait de reconnaître que le parchemin ou le papier de chiffe sont autrement plus résistants que notre papier journal.
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« Ce n’est qu’au XVe siècle que l’Eglise a admis que la femme avait une âme », affirmait candidement, un jour, à la radio, je ne sais quelle romancière certainement animée de bonnes intentions, mais dont l’information présentait quelques lacunes ! Ainsi, pendant des siècles, on aurait baptisé, confessé et admis à l’Eucharistie des êtres sans âmes ! Dans ce cas, pourquoi pas les animaux ? Etrange que les premiers martyrs honorés comme des saints aient été des femmes et non des hommes : sainte Agnès, sainte Cécile, sainte Agathe et tant d’autres. Triste, vraiment, que sainte Blandine ou sainte Geneviève aient été dépourvues d’âmes immortelles. (…) Enfin, qui croire, ceux qui reprochent à l’Eglise médiévale, justement, le culte de la Vierge Marie, ou ceux qui estiment que la Vierge était alors considérée comme une créature sans âme ?

Sans nous attarder donc à ces sornettes, nous rappellerons ici que certaines femmes ont joui dans l’Eglise, et de par leur fonction dans l’Eglise, d’une extraordinaire puissance au Moyen Age. Certaines abbesses étaient des seigneurs féodaux dont le pouvoir était respecté à l’égal de celui des autres seigneurs; quelques unes portaient la crosse comme l’évêque; elles administraient souvent de vastes territoires avec des villages, des paroisses… (…) de par leurs fonctions religieuses, certaines femmes exercent, même dans la vie laïque, un pouvoir que beaucoup d’hommes pourraient leur envier aujourd’hui.
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Régine Pernoud
C'est peut être le privilège de l'historien d'entrer dans l'intimité de personnages, d'époques révolues et de pouvoir se lier d'amitié avec eux, tellement leur étude approfondie les a rendus familiers et vivants.
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"Je me rappelle l'entretien que j'avais eu avec un journaliste de la télévision catholique; c'était à propos du procès de Jeanne d'Arc. Celui qui m'interrogeait me demanda comme étaient connus les actes du procès et je lui expliquai qu'on en possédait l'authentique, le relevé, fait par les notaires, comme dans toute action juridique à l'époque, des questions posées par le tribunal et des réponses faites par l'accusée.
- Mais alors on écrivait tout ?
- Oui, tout.
- Ça doit faire un très gros dossier ?
- Oui, très gros.
J'avais l'impression de converser avec un analphabète.
- Alors pour le publier il y a des gens qui ont tout recopié ?
- Oui, tout.
Et je le sentais plongé dans une stupéfaction si intense qu'insister eût été délicat; il murmura pour lui-même : "On a du mal à croire que ces gens-là pouvaient faire les choses avec tant de soin..."
"Ces gens-là... avec tant de soin..." A mon tour de m'étonner : ce journaliste n'avait donc jamais regardé une voûte gothique ? Il ne s'était jamais posé la question de savoir si pour tenir pendant bientôt un millénaire à quelque quarante mètres de haut, il ne fallait pas qu'elle eût été faite avec soin ? "
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On pourrait multiplier ainsi les exemples de détails fournis par l'histoire du droit et celle des moeurs, attestant la dégradation de la place tenue par la femme entre les coutumes féodales et le triomphe d'une législation "à la romaine" dont notre code est encore imprégné. Si bien qu'au temps où les moralistes voulaient voir "la femme au foyer", il eût été plus indiqué de renverser la proposition et d'exiger que le foyer fût à la femme.
La réaction n'est venue qu'en notre temps. Elle est d'ailleurs, disons-le, fort décevante : tout se passe comme si la femme, éperdue de satisfaction à l'idée d'avoir pénétré le monde masculin, demeurait incapable de l'effort d'imagination supplémentaire qu'il lui faudrait pour apporter à ce monde sa marque propre, celle qui précisément fait défaut à notre société. Il lui suffit d'imiter l'homme, d'être jugée capable d'exercer les mêmes métiers, d'adopter les comportements jusqu'aux habitudes vestimentaires de son partenaire, sans même se poser la question de ce qui est en soi contestable et devrait être contesté. A se demander si elle n'est pas mue par une admiration inconsciente, et qu'on peut trouver excessive, d'un monde masculin qu'elle croit nécessaire et suffisant de copier avec d'autant d'exactitude que possible, fût-ce en perdant elle-même son identité, en niant d'avance son originalité.
De telles constatations nous entraînent assez loin du monde féodal; elles peuvent en tout cas amener à souhaiter que ce monde féodal soit un peu mieux connu de celles qui croient de bonne foi que la femme "sort enfin du Moyen Âge" : elles ont beaucoup à faire pour retrouver la place qui fut la sienne au temps de la reine Aliénor ou de la reine Blanche...
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Enfin, Aliénor prépare le couronnement de son fils, ce fils très aimé qui doit recueillir l'empire Plantagenêt. Jusqu'à la mort d'Henri, elle aura tremblé vraisemblablement à l'idée que celui-ci ne puisse déshériter Richard au profit de Jean.
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Un jeune garçon, du genre excité encore que sympathique, s'était présenté un jour à mon bureau aux Archives nationales, voulant me soumettre (je me demande encore pourquoi !) un mémoire qu'il avait composé sur les trop fameux cathares. Quelques pages parcourues m'amenaient à lui poser la question de sa formation en tant qu'historien ; il s'avérait, en effet, qu'il avait assez peu pratiqué les sources authentiques. Ce qui avait provoqué un sursaut indigné : "Moi, vous comprenez, quand je fais de l'histoire, ce n'est pas pour savoir si tel fait est exact ou non ; j'y cherche ce qui peut promouvoir he's idées."
La réponse s'imposait : "Alors, cher Monsieur, pourquoi faites-vous de l'histoire ? Tournez-vous donc vers la politique, vers le roman, le cinéma, le journalisme ! L'histoire n'a d'intérêt que si elle est recherche de la vérité ; elle cesse de s'appeler Histoire dès qu'elle est autre chose. "
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Je me rappelle l'entretien que j'avais eu avec un journaliste de la télévision catholique ; c'était à propos du procès de Jeanne d'Arc (...) Il me demandait comment étaient connus les actes du procès et je lui expliquai qu'on en possédait l'authentique, le relevé, fait par les notaires, comme dans toute action juridique à l'époque, des questions posées par le tribunal et des réponses faites par l'accusée.
- Mais alors on écrivait tout ?
- Oui, tout.
- Ça doit faire un gros dossier.
- Oui, très gros.
J'avais l'impression de converser avec un analphabète.
- Alors, pour le publier, il y a des gens qui ont tout recopié ?
- Oui, tout.
Et je le sentais plongé dans une stupéfaction si intense qu'insister eût été délicat ; il murmura pour lui-même : "On a du mal à croire que ces gens-là pouvaient faire les choses avec tant de soin..."
"Ces gens là... avec tant de soin..." A mon tour de m'étonner : ce journaliste n'avait donc jamais regardé une voûte gothique ? Il ne s'était jamais posé la question de savoir si pour tenir pendant bientôt un millénaire à quelques quarante mètres de haut, il ne fallait pas qu'elle eût été faite avec soin ?
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Où l'on est surpris de rencontrer des femmes ,c'est dans les métiers du métal [...] consattons que la taille est levée sur des aiguillères,des coutelières,des chaudronnières , une maréchale ....
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Que les modulations et les intonations de ta voix fassent par une accentuation savante sentir le nombre des mètres poétiques, et appuient sur les sentiments en lisant; si on le détache, le sens ressort mieux, et les pauses fortifient ce qui est faible.

Ausone
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Pour le quart d'une obole l'hôtelier vous fournit un repas qui ne laisse rien à désirer et la vie est si facile que l'on compte par tête, globalement, au lieu de faire un prix de détail.
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