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Critiques de Régine Pernoud (120)
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Les saints au Moyen Age. La sainteté d'hier e..

Régine Pernoud était une fervente croyante. Un monde sans la foi chrétienne et sans sa galerie de saints eût été pour elle inconcevable. Et il est vrai que les saints sont, à leur manière, les héros du christianisme et ses modèles, comme disciples éloignés du Christ et tentant de marcher comme ils le pouvaient dans ses pas. Leur vie s'entoure évidemment de merveilleux et de miracles - car il faut qu'ils aient fait de ces actes hors normes pour pouvoir être canonisés, c'est de règle. L'Église a besoin de ces personnages masculins et féminins qui sont offerts en exemples à tous les fidèles, et sans doute magnifie-t-on leurs actions - et jusqu'à leur personne - en leur conférant un halo de légende qui aide à les situer bien haut dans une hiérarchie de la vertu et de l'estime. A-t-on ainsi embelli la réalité jusqu'à la déformer pour que cela fasse plus vrai que vrai ? Sans doute un peu, beaucoup. Mais cela n'enlève rien à la beauté de leur parcours et à la valeur de leur action et de leur être.

Régine Pernoud nous offre à contempler une belle galerie de saints et de saintes en nous rappelant ce que fut leur vie, en nous précisant ce en quoi ce qu'ils firent fut remarquable et marquant et ainsi elle en vient à montrer en quoi leur personne et ce qu'ils ont accompli peut encore avoir valeur d'exemple pour nous tous aujourd'hui. On sera peut-être tentés d'objecter que l'Église catholique n'offre pas que de beaux exemples et que ceux-ci ne sauraient faire oublier la masse de contre-exemples qui se dressent entre l'idéal et la réalité. Et sans doute n'aura-t-on pas tort de le faire. Mais on reconnaîtra à Régine Pernoud de la sincérité dans son propos, assez militant il est vrai, et cela alors même s'il faut bien tracer quelque part une frontière entre l'objectivité attendue de la part de l'historienne qu'elle fut et la fidélité personnelle qu'elle montra à une certaine représentation très catholique du christianisme.



François Sarindar
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Saint-Louis et le crépuscule de la féodalité

Excellent ouvrage comme sait les écrire Régine Pernoud, qui sait mettre en perspective les événements pour montrer l’évolution du monde. On retrouve sa conviction que le moye-age n’était pas un âge sombre et que la femme y avait toute sa place. On peut regretter l’impasse faite sur la part d’ombre du roi au profit du saint adulé par le peuple sans allusion à l’objet politique de sa canonisation .

Mais cela reste passionnant.
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Pour en finir avec le Moyen Age

C’est le deuxième livre de Régine Pernoud que je lis et je suis encore une fois enchantée par ma lecture.

J’ai commencé par Aliénor d’Aquitaine qui a été une très bonne lecture mais je dois dire assez facile peut-être parce que je commence à connaître le sujet. En revanche, l’essai « Pour en finir avec le Moyen-âge » m’a demandé quelques efforts car ce petit livre de moins de 200 pages est plus complexe qu'il en a l'air et il est rempli d’informations ultra intéressantes. J’aurais pu mettre deux à trois post-ils par pages tellement j’aimerai noter chaque élément historique. La aussi je mets cela sur le compte de mes connaissances limitées sur le sujet.

Cependant, à part le fait que j’ai appris énormément de choses, je dois avouer que la structure du livre est très claire. On voit très bien où l’auteur veut nous emmener et quelle va être son prochain sujet. J’avoue que j’y suis assez sensible car ce livre n’est pas un roman mais un essai.

Régine Pernoud défend le moyen-âge et en fait preuves à l’appui une formidable période de transformation, de lumière et de liberté. Les thèmes abordés sont vraiment riches et les parallèles que l’auteur réalise interpellent le lecteur et notamment avec le classicisme.

Voici quelques sujets du livre :

Nous balayerons l’art gothique et roman, la sculpture, la peinture et découvrirons la richesse et la liberté que pouvaient avoir les artistes de ce temps.

L’auteur fait un point sur l’éducation et le savoir au moyen-âge que certains pensent encore inexistant.

La littérature et la poésie du moyen-âge est comparé au classicisme qui enfermait dans des règles très strictes tout effort d’imagination.

La place de l’église avec (ou dans) l’état est également évoqué avec le rappel sur la distinction entre le pouvoir spirituel et temporel.

Le servage présente des caractéristiques intéressantes quand on le compare à l’esclavage des temps soi-disant éclairés.



Je vous avoue que sur quelques pages, j’ai eu du mal à comprendre les tenants et les aboutissants notamment celui sur le chapitre des taxes. Mais cela n’enlève rien à la multitude de choses que j’ai pu apprendre.



Et enfin, j’ai ressenti que sur certains sujets comme l’Empire romain notamment, le livre de Régine Pernoud (et c’est normal il a été écrit il y a 40 ans) est un peu décalé avec les dernières découvertes. Il en reste néanmoins encore un excellent référentiel pour qui est intéressé par le sujet.



Je conseille ce livre qui a l’avantage en plus d’être très complet et complexe d’être court et donc, la plupart d’entre nous aurons la satisfaction d’être arrivé au bout !
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La Femme au temps des cathédrales

Promenades dans le temps dans une société de carcans sociaux et d'interdits qui ne laisse place à aucunes faiblesses.



Ces femmes traversant cette société avec discrétion sauront créer parmi cette société masculine un nouveau rôle pour ces actrices de pouvoirs et d'influences.



Parcours à faire de chapitre en chapitre avec curiosité.
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Aliénor d'Aquitaine

Amours, beauté, passions, convoitises et politique s'opposent et s'affrontent.

Une femme, une région, des villes et les spéculations se font tractations et divorces.

Les palais s'ouvrent et les alcôves frémissent, les prisons se profilent et les cellules claquent leur porte.



Unions et désunions, guerres et paix et les pays se font et défont aux pages successives de cette histoire dessinant notre présent.
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Les Templiers

Un "Que sais-je" qu'il faut aborder avec un minimum de connaissance sur l'ordre du temple et son époque. La prose typique de Régine Pernoud est formidable.
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Aliénor d'Aquitaine

Notre Dame d'Aquitaine, Ségolène Royal, n'arrive pas à la cheville d'Aliénor ( 1122- 1204 ), ou Eleanor en anglais.

Elle est duchesse d'Aquitaine, petite fille du duc-troubadour Guillaume, mariée à 15 ans avec le roi de France Louis VII, un curé ; elle fait la deuxième croisade avec lui, lui fait deux enfants, puis se débrouille pour faire annuler son mariage, afin d'épouser un homme de caractère comme elle, Henri Plantagenêt, duc d'Anjou, fils de Mathilde l'emperesse. Mathilde est elle-même la petite fille de Guillaume le Conquérant, et se bat comme une lionne pour que les droits d'Henri en tant que roi d'Angleterre soient reconnus, etc...

.

Superbe ouvrage, qui révèle le caractère fort de cette duchesse, épouse, reine, puis mère et reine mère.

Quand, après 10 ans de bonheur avec Henri qui est fougueux comme elle, elle apprend que Rosemonde l'a remplacée dans le cœur de son homme, elle réagit en Femme et en Reine, et se venge : elle pousse ses fils Henri le Jeune et Richard (futur cœur de Lion ) à se battre contre leur père. Il n'en fallait pas beaucoup plus à Richard, que son père a privé de l'Aquitaine, la région où il a grandi... C'est la guerre civile ( 1174- 1189 ).

Là, elle désunit le royaume sous l'emprise de la jalousie, mais ivre de pouvoir, Henri II est devenu un despote. Il emprisonne sa femme pendant 15 ans !

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Par la suite, elle agit en Mère et Reine mère : elle aime avoir ses enfants autour d'elle. Elle se rachète, et essaie de préserver la paix et le royaume, le plus puissant d'Europe, l'Angleterre, jusqu'au bout de ses forces, jusqu'au bout de ses 82 ans !

Il y a plein de choses à dire,et je dois laisser le suspense pour vous, amis lecteurs !

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Je veux juste vous dire trois choses.



1 ) Le style de Régine Pernoud est simple, mais l'Histoire est tellement compliquée qu'on s'y reprend à deux fois de temps en temps ( voyons voir : c'est qui celui-là ?)



2 ) Quel dommage que les femmes ne manient pas l'épée à cette époque : dès qu'elle n'est plus mariée à Louis, Aliénor, qui n'est plus que duchesse solitaire, même avec quelques chevaliers pour la protéger, a failli se faire enlever deux fois contre rançon, avant de retrouver son Aquitaine chérie : une femme, si forte soit-elle, peut difficilement tenir un royaume à cette époque, et la loi salique ne tardera pas à s'appliquer en France.



3 ) Le système des divisons de royaume entre les fils, toujours en vigueur depuis les Mérovingiens, est pourri : combien de fois un fils a guerroyé contre son frère ou pire, pour reconstruire le royaume paternel !

Le système des apanages, des fiefs n'est pas mieux : le duc de Normandie et celui d'Aquitaine, bien que princes anglais, sont obligés de rendre hommage au roi de France. Ces régions sont ballotées au gré des subtilités des mariages princiers. Ainsi, Philippe Auguste est serré de toutes parts par des fiefs anglais appartenant au royaume de France (sorte de location ? ), Normandie, Poitou, Bretagne, Aquitaine, Toulouse, à la fin du XIIè siècle, à l'apogée de la puissance d'Henri II, puis du lion Richard.

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Tel le chat, Philippe Auguste attend son heure pour reconstruire une xè fois la France : )



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Aliénor d'Aquitaine

Une biographie riche et passionnante sur Aliénor d’Aquitaine. J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce livre même si au final je n'ai pas appris grand-chose de plus, ayant déjà de bonne de connaissance sur cette grande femme.
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Aliénor d'Aquitaine

Cela faisait longtemps que j’avais ce livre dans ma Pile A Lire (PAL). Mais j’ai toujours une certaine appréhension, car j’ai toujours douté sur mes capacités à lire des livres d’Histoire. Après quelques recherches, j’ai sauté le pas ! Et j’ai bien fait …

Ce livre a été un très très bon moment de lecture. En un mot j’ai A-DO-RE cette lecture.

Je n’ai absolument pas lu ce livre comme un livre d’histoire barbant, j’ai lu l'histoire d’Aliénor comme un roman d’aventures !

L’auteur nous décrit une femme incroyable pour son époque, que rien n’épargnera jusqu’à la fin de sa vie. C’est une femme qui n’a jamais eu peur à part pour les siens. Elle fait preuve d’intelligence et de beaucoup de ténacité tout au long de sa vie. Deux fois « reine » d’abord de France puis d’Angleterre, emprisonnée pendant plus de quinze ans par son deuxième mari Henri II, elle traverse néanmoins les années et se relève de chaque épreuve : elle paraît intouchable.

Au contraire des siens qui les uns après les autres, vont mourir pour diverses raisons. A la fin de sa vie, ses deux maris sont morts et sur les 10 enfants qu’elle a eus, ne lui restent que sa fille Aliénor et Jean Sans Terre. Imaginez ! Elle meurt à plus de 80 ans, âge incroyable pour l’époque.

Régine Pernoud donne beaucoup d’informations, on a envie de tout noter. Moi-même, j’ai pris plus de 15 pages de notes de peur d’oublier. Gros point positif, les arbres généalogiques disponibles à la fin du livre même si les dates des protagonistes ne sont pas indiquées.

Malgré le fait que Régine Pernoud retrace de manière très académique, classique et chronologique la vie d’Aliénor, ce livre reste très accessible, et peut vous faire aimer l’Histoire avec un grand H. Cela me conforte dans mon choix de m’ouvrir de plus en plus à ce genre de lectures. Régine Pernoud est sans conteste une formidable conteuse et mon seul regret est de ne pas avoir lu avant cette historienne.

J’étais déjà très attirée par ce personnage hors norme qu’est Aliénor d’Aquitaine. Mais cette lecture me conforte dans mon admiration pour ce personnage.

Donc oui A lire !!

Je vous conseille l'excellente revue « L’histoire » : « Les Plantagenêts : un empire au Moyen Âge » collections N°59 daté avril - juin 2013 https://www.lhistoire.fr/parution/collections-59 qui peut être un bon complément notamment pour les photos et images.



Sur ma table de nuit, j’ai déjà Les femmes au temps des cathédrales du même auteur !


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La Femme au temps des cathédrales

Ayant énormément aimé le livre que Régine Pernoud a consacré à Aliénor d'Aquitaine, je me suis attelée à la lecture de cet essai. Une fois de plus, l'auteur arrive à faire tomber de nombreux clichés sur le Moyen-Age, à nous faire partager sa passion pour cette période. Mais j'avoue que ma lecture a parfois été laborieuse. Les chapitres m'ont semblé inégaux et parfois peu liés entre eux. Certaines démonstrations étaient un peu trop "techniques" à mon goût. Au final, j'ai appris beaucoup de choses et cet essai m'incite à découvrir d'autres ouvrages sur cette période mal connue de notre histoire.
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Villa Paradis

Retour sur les pas d'une enfance de soleil et de douceurs bercés par les moments de vie des uns et des autres dans une province encore pleine d'une humanité chaleureuse et familiale.



Dans un style rappelant les décors d'une région pleine de ses parfums et de cette intimité qui fait sa richesse, le lecteur s'en va à la rencontre de tout un chacun au rythme des chapitres s'égrenant.

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Pour en finir avec le Moyen Age

Une oeuvre que j'ai lue un peu par hasard, mais avec plaisir.Régine Pernoud veut ici montrer que le Moyen-Âge est un très mauvais concept, puisqu'on ne peut résumer et réduire 1000ans d'histoire humaine dans une seule période, sous un nom qui est lui-même un jugement de valeur dépréciatif, les âges obscurs sans loi ni raison.

L'histoire scolaire nous donne une vision fausse du Moyen-Âge, entre bûchers de l'Inquisition, chevaliers pilleurs, Etat incapable, art qui n'existe pas... Les piques de l'auteure sur certains de ses collègues historiens sont d'ailleurs assez savoureuses, lorsqu'elle les juge incapable d'écrire l'histoire avec un travail sérieux appuyé sur des sources.

Régine Pernoud réhabilite donc sa période de prédilection dans sa diversité et ses réussites, tout en rappelant les règles d'écriture de l'histoire : objectivité, appui sur les sources.
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Les croisades (il y a toujours un reporter)

Boha-eddin, Foucher de Chartres, Gérard de Montréal, Aboulmahassen , Raymond d'Agiles et bien d'autres; tels étaient les grands reporters du temps des croisades que Régine Pernoud réunit dans son ouvrage pour nous faire revivre cette époque au plus près des évènements, d'un regard contemporain aux évènements.
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Héloïse et Abélard

"Enfin Paris !" L'a-t-il poussé ce cri en voyant la capitale ?

Venant de sa Bretagne natale, il a tout à découvrir de cette ville qui offre déjà mille attraits. Mais il n'arrive pas ici la tête vide notre jeune Abélard, car il sait déjà sur les ongles l'art de la dialectique. Il est subtil d'esprit et il a eu aussi connaissance des sept arts libéraux. Il va se faire un nom en ce grand centre du savoir, et la ville rayonnera elle-même de le compter parmi les siens, elle lui devra beaucoup, dans son prestige intellectuel (le mot n'existait pas), de même qu'à Guillaume de Champeaux. On s'affrontait alors autour de la question des universaux, et Abélard allait forcer le très réaliste Guillaume jusque dans ses retranchements.

C'est à Melun, sans doute dans les écoles de la collégiale Notre-Dame qu'Abélard a donné son premier enseignement. Mais il se fatigue à ne vivre que pour et par la pensée. Et lorsqu'il revient à Paris, il se mêle de rhétorique. Et c'est le triomphe, car il égale et dépasse enfin le maître.

Tels sont les premiers pas de Pierre Abélard à Paris. Et l'on peut dire que Régine Pernoud excelle à nous décrire ce parcours inscrit dans un cadre où s'écrivent aussi les premières pages d'une nouvelle renaissance culturelle, et où surgit soudain la haute figure d'une femme, Héloïse, dans une rencontre qui va modifier le cours de leurs deux existences.

C'est tout le Paris du XIIème siècle qui revit sous nos yeux, et c'est joliment écrit, même si l'Histoire vient bouleverser la vie de ces deux êtres d'exception et les forcer à transcender dans l'Amour divin un simple amour bien humain.



François Sarindar
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Pour en finir avec le Moyen Age

Ce livre est une ré-vélation sur le Moyen-Age, il faudrait le rendre obligatoire à l'école... ne serait-ce que pour contrebalancer les mensonges inculqués actuellement à nos enfants !
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La Femme au temps des cathédrales

le moyen âge vu autrement que par les poncifs erronés de certains cours d'histoire.

le féminisme où comment trouver sa place dans des temps parfois voués aux seuls vertus masculines
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Richard Coeur de Lion

Pour l'un des plus célèbres rois d'Angleterre, Richard Coeur de lion n'a d'anglais que la réputation. Fils d'Henri II (duc de Normandie né au Mans, descendant direct de Guillaume le Conquérant) et d'Aliénor d'Aquitaine (reine de France), Richard est né à Oxford mais est élevé dans le duché d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Il semble aimer sa terre et son pays, la France. Pendant son règne, qui dure dix ans, il ne séjournera que quelques mois dans le royaume d’Angleterre et n'apprendra jamais l'anglais. Atypique. Mais à quel moment a-t-il rencontré Robin des Bois?
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Christine de Pisan

Cet ouvrage faisait partie de ma bibliographie pour l'étude de mon mémoire et je peux dire qu'il m'a été d'une grande aide, mais aussi d'une grande inspiration, dans l'immersion du livre "La Cité des Dames", de Christine de Pisan. Grande dame encore méconnue, Christine de Pisan fut de celles qui réussit à faire fi des préjugés masculins et misogynes de son époque obscure et charnière pour aller de l'avant et utiliser le savoir, auquel seuls les hommes avaient droit. Cette auteur est sans conteste l'une des figures prédominantes de ce que l'on connaîtra plus tard sous le nom de féminisme, souhaitant avant tout la création d'un respect moral à l'égard de la femme et l'affirmation d'une identité et d'une émancipation féminine par le biais de la vertu. L'écriture de Régine Pernoud est un régal :)
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Pour en finir avec le Moyen Age

Super ce livre qui développe les preuves que le Moyen Age, n'était pas une époque si sombre, bien au contraire!

Je discutait avec un ami qui me certifié que l'époque du Moyen âge était très sombre, je lui avait mentionné le livre de Regine Pernoud "en finir avec le Moyen Age" que je n'avais pas encore lu, et c'est chose faite.

Pourquoi continuer à descendre cette époque dans les cours d'histoire en France?

Mentionne t'on l'apparition des université? La philosophie de Thomas d'Aquin, les peintures de Giotto, la poésie de Dante et de Chaucer, les récits de Marco Polo et l'architecture des grandes cathédrales gothiques, l'arrivée des hospices pour les malades, les pauvres.

Certes il y a eu la Peste, les Croisades, l'inquisition, mais intellectuellement le Moyen âge à apporté beaucoup de choses.

Ouvrage à découvrir afin de ne pas rester conforme à ce que l'on a pu apprendre à l'école (selon les programmes de nos générations).

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Aliénor d'Aquitaine

J'ai été ravie d'en apprendre plus sur la vie de cette grande dame qui se voit ici réhabiliter par une biographie sérieuse et très fidèle aux sources. J'ai un avis plus mitigé quant au style de l'auteur, je trouve sa narration parfois confuse, faute à trop de digressions qui ont rendu ma lecture pénible parfois. J'aurais préféré qu'elle se concentre plus sur Aliénor que sur le monde médiéval.
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