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Critiques de Régine Pernoud (120)
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Christine de Pisan

Née en 1364 - morte au monastère de Poissy en 1430, Christine de Pisan devint philosophe et poétesse et fut considérée comme la première femme de lettres française.

Christine a hérité de son père son goût pour les études, sa soif de connaissances. Homme cultivé et ouvert d'esprit, curieux des secrets de la nature et des écrits doctes, Thomas de Pisan aurait souhaité pousser plus loin l'instruction qu'il dispensait à sa fille, ayant décelé chez elle une intelligence vive. Mais les usages du temps, auxquels il devait se conformer, ne le lui permirent pas.

Elle fut cependant un écrivain prolifique et devenue veuve, elle vécut de sa plume.
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Hildegarde de Bingen

Hildegarde de Bingen avait découvert "l'Homme de Vitruve" plus de trois siècles avant la naissance de Léonard de Vinci. Cette vision de l'homme était présente dans l'oeuvre de la religieuse et nul n'en a fait mention. Toute la gloire de cette découverte revint au seul Léonard de Vinci.
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Jeanne et Thérèse

Un étonnant dialogue entre Jeanne d'Arc et Thérèse de Lisieux, au cours d'un procès fictif, au cours duquel la "foi du charbonnier" et la "foi scientifique" se retrouvent dans l'Amour.
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La Reine Blanche

Un bon livre de vulgarisation sur la vie de Blanche de Castille. Une vie placée sous le signe de la transition. Transition entre deux des grands rois de France, son beau père, Philippe Auguste et son propre fils, Louis IX, Saint Louis.

Arrivée à l'âge de 12 ans à la cour du roi Philippe Auguste, elle va voir son beau-père agrandir de façon significative le royaume de France, faire de Paris une des grandes villes d'Europe et donner une grande place à la Science. Marié à Louis VIII, celui-çi ne régnera que trois ans, entre 1223 et 1226, laissant à Blanche la responsabilité de son royaume qu'elle parviendra à maintenir uni, malgré les ambitions des barons. Son fils Louis IX sera couronné en 1234, mais Blanche restera la conseillère principale du roi et reprendra même les rênes du pouvoir lorsqu'il prendra la route des Croisades en 1247. Elle décédera en 1252, forçant son fils à revenir en France, pour y devenir l'un des souverains les plus populaire de France.

Plus que la vie de Blanche, l'interessant finalement, c'est la personnalité de l'auteur. Regine Pernoud aura passé sa carrière à remettre en cause les idées reçues sur le Moyen-Age qui aurait été un age barbare et obscurantiste, mais qui finalement aura permis bien des avancées et surtout aura laissé une place bien plus importante qu'on l'imagine aux femmes. Une place qui, ironiquement, se réduira après... la Révolution française. Il n'y a qu'à voir d'ailleurs le sort réservé à Olympe de Gouges à cette époque et dont Benoite Groult (ou un nègre, vu comment elle maîtrisait mal son propre livre dans LA GRANDE LIBRAIRIE du 07/03/2013) vient de tirer un livre récent.

Quand à LA REINE BLANCHE, on l'a dit, le travail de vulgarisation est très bien fait. On peut juste lui reprocher certaines parties un peu lourdes, notamment la partie sur le couronnement de Louis IX, qui se résument à l'énumération des comptes de l'époque. Mais le peu de documents d'époques et leur manque d'objectivité pour la plupart imposent sans doute d'exploiter au maximum ceux à disposition.
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Aliénor d'Aquitaine

Bien avant la romance imaginée par Mireille Calmel, cette sérieuse biographie datant de 1965 réhabilitait déjà Aliénor d'Aquitaine. Et quel ahurissant destin que celui de cette femme, deux fois reine - de France pendant quinze ans aux côtés de Louis VII, puis d'Angleterre pendant plus de trente ans à la suite de son remariage avec Henri Plantagenêt - et mère de dix enfants, dont les fameux Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre...



« Aliénor d'Aquitaine a été comparée tantôt à Messaline et tantôt à Mélusine. Inutile de s'appesantir sur Messaline, mais l'assimilation à Mélusine n'est guère plus sympathique : il s'agit de la femme-fée des légendes poitevines, que son époux, inquiet de ses disparitions mystérieuses, suit une nuit, et qu'il a la pénible surprise de retrouver changée en serpent » explique Régine Pernoud dans sa préface.



Cette éminente médiéviste, connue pour ses recherches sur la condition féminine de l'époque, reconstitue la longue existence d'Aliénor d'Aquitaine (1122-1204) en s'attachant à déminer la réputation sulfureuse de celle-ci, tout en battant en brèche de nombreuses idées reçues sur le Moyen Âge.



Ici, pas de sensualité ni de détails scabreux, mais un ouvrage historique de référence pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur cette figure exceptionnelle du XIIe siècle, injustement vilipendée par l'Histoire de France.
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Héloïse et Abélard

Il s'agit ici de l'histoire des deux grands amants Héloise et Abélard. Se retrouvant chacun dans un monastère, leur amour va se transformer en un amour spirituel à travers de longs échanges de lettres.



Revisiter cette histoire sous la plume de Pernoud est un véritable régal.
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Lumière du Moyen Age

Une autre vision du Moyen-Age.
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Pour en finir avec le Moyen Age

Dernièrement le Louvre a fait une exposition de la Sainte Anne de Léonard de Vinci, restaurée. Elle a retrouvée toutes ses couleurs et l'on peut même maintenant voir le paysage qui avait pratiquement disparu.

Régine Pernoud fait subir au Moyen-Age la même restauration. Elle le sort de l'ombre et ainsi découvrons-nous quantités d'événements et de mœurs que nous ne soupçonnions pas. Elle efface les "rajouts" de mensonges et de clichés laissés par les siècles. Si le Moyen-Age en sort rajeuni, dans sa vérité originelle, elle rend leurs biens aux autres périodes de l'histoire. L'esclavage c'est l'Antiquité, la Renaissance et l’époque moderne. Les procès de sorcellerie, c’est la Renaissance et la cour de Louis XIV, tout comme le recul du statut de la femme.

« Pour en finir avec le Moyen Age » nous fait remettre en question non seulement nos idées acquises en classe ou aliieurs sur cette époque mais nous fait douter des historiens, et donc de l’enseignement de l’histoire en général. Puisqu’on nous a menti sur ce sujet pourquoi pas sur un autre ? Régine Pernoud nous donne une leçon de lucidité.

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La Femme au temps des cathédrales

voici le livre complémentaire, à lire en parrallèle à Si je t'oublie Jérusalem.



Pendant que les seigneurs partaient en croisade, que faisaient leur femme ?



Pensez vous qu'elles restaient sagement assises à se languir du retour de leur homme ?

Si oui, alors il vous faut rapidement lire ce livre. On y cotoye Aliénor d'Aquitaine, Blanche de Castille, Jeanne d'Arc et bien d'autres. On s'aperçoit que la condition de la femme était plus égalitaire qu'à certaines époques plus récentes.



le style de l'auteur est parfois un peu lourd mais très bien documenté, bien construit. Ce livre appelle à d'autres découvertes... biographies ainsi que d'autres essais sur le Moyen Âge.
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Les Templiers

Régine Pernoud cherche ici la vérité et ne s'occupe pas des légendes. Légendes soigneusement entretenues encore de nos jours par l'église pour ne pas désavouer les "juges" du Moyen Age. L'Ordre fût victime de l'orgueil d'un homme : le roi de France que l'on peut définir d'un mot plus contemporain : dictateur. Tout dans cette affaire ressemble aux procédés des staliniens (procès truqués) et des nazis (voir la Nuit des longs couteaux) ou encore de la Saint-Barthélémy.

Ce texte reste un bon travail objectif.
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Jeanne d'Arc

J'ai abandonné.

Ce livre est très certainement bien fait, dans le sens où il cherche à relatera avec exactitude la vie de Jeanne d'Arc, sur fond de témoignages divers, mais cela rend l'ouvrage vraiment très répétitif... Dommage.
Lien : http://readviewed.skyrock.co..
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Aliénor d'Aquitaine

Régine Pernoud nous conte les aventures d'Aliénor et force est de constater qu'une fois de plus, la réalité dépasse la fiction.



Le style de Pernoud est clair et limpide, on y ressent l'amour qu'elle a pour cette période, et qu'elle nous communique aisément. Raconté à la manière d'un roman, Pernoud nous fait parcourir la vie de celle qui fut une grande Reine, et notamment grâce à qui le mythe de l'amour courtois et de la chevalerie est si souvent accolé au Moyen-Age.



Et puis, on a dit tant de mal d'Aliénor d'Aquitaine, il fallait bien que quelqu'un lui rende hommage !
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Hildegarde de Bingen

Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis quelques années. A force de les entasser sur les étagères, j'avoue que je prends généralement mes lectures sur le haut de la pile, ce qui est un tort, j'en conviens aisément.



Écrit par Régine Pernoud, cet essai permet d'en savoir plus sur cette femme du XIIe siècle qui cumula de nombreuses fonctions et qui fascine toujours autant. A la fois moniale, musicienne, écrivain, elle s'occupa de moultes choses qui paraissent primordiales à l'heure actuelle : environnement, diététique et, ce qui m'intéresse le plus, la médecine. Avec philosophie et sagesse, Hildegarde délivra des textes impressionnants par ses prises de position, ce qui ne lui valut pas que des amis. Ceci dit, sa place, sa fonction et son entourage (elle conseillait même le Pape) firent qu'elle se sortit toujours - ou presque - des mauvais pas. Comment cette femme si fragile physiquement, souvent atteinte par la maladie, réussit-elle être aussi forte moralement ? Comment ses visions furent-elles perçues par les hautes instances ? Voici tout ce que nous délivre ce livre.



On a souvent décrié Régine Pernoud. Pourtant, celle-ci décrit le moyen âge de façon simple, claire, de manière à intéresser tous les publics. Elle s'est attachée à mettre en avant les femmes, leur rendant toute leur place dans l'Histoire. Dans cet ouvrage riche en détails, le lecteur pourra découvrir une femme qui a marqué l'époque médiévale et qui a apporté un tournant dans la philosophie et le mysticisme. On lit cet essai comme un roman. Vous pouvez donc voir à quel point la fluidité du style rend la lecture agréable.



Ce fut une très belle découverte pour moi et je ne peux que vous conseiller ce livre si vous vous intéressez aux grandes figures de l'Histoire.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Villa Paradis

Villa Paradis , petite rue à Marseille , où vécut notamment Régine Pernoud est un livre agréable qui retrace sa vie difficile , enthousiaste , pleine de ren - contres variées et enrichissantes . Régine Pernoud (1909-1998) , tantôt ensei- gnante , tantôt archiviste , tantôt paysanne , tantôt historienne , tantôt chartiste, tantôt médiéviste de renommée internationale est la preuve qu'à force de travail , de ténacité , de rigueur , on peut arriver à un destin qui était loin d'être inscrit au départ . Livre plein de gaieté , d'optimisme , au travers duquel on rencontre des univers très différents .
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Pour en finir avec le Moyen Age

Un essai brillant et simple d'accès qui bouleverse bien des idées reçues sur ce qu'on a appris (et apprend encore) à l'école sur le Moyen-Age. Edifiant, instructif et de surcroît très plaisant à lire.
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La Reine Blanche

Très intéressant ; mais la lecture est assez ardue. En effet, il ne s'agit pas vraiment d'un roman, même si Régine Pernoud tente d'intégrer toutes les sources historiques et littéraires dans une forme légèrement similaire. La vie de la Reine Blanche est passionnante - peut-être un peu moins que celle d'Alienor d'Aquitaine - mais tout de même,... La vie des femmes de l'époque, et surtout celle des femmes de pouvoir, n'était pas de tout repos. Il ne faut pas croire qu'elles passaient leur temps à la fenêtre d'une tour, à filer et bavarder, non. Elles devaient conseiller leur Roi et mari, s'occuper de la régence de leur fils, s'occuper de l'éducation des enfants, de leurs futurs mariages, des crises, des barons traîtres,... une vie bien remplie !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Pour en finir avec le Moyen Age

J'ai beaucoup aimé, parce que ça met à bas pas mal de préjugés néfastes et obscurantistes. C'est un peu trop vindicatif et moralisateur, sinon. Mais ça ouvre des portes.
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Richard Coeur de Lion

Après les croisades...



Suite aux manœuvres de Philippe, le duc Léopold V de Babenberg capture Richard sur son chemin de retour, près de Vienne, à l’automne 1192. Richard l’a en effet publiquement insulté durant la croisade.



Emprisonné à Dürnstein, il est ensuite livré à l’empereur Henri VI qui réclame une rançon de cent cinquante mille marcs d’argent pour sa libération. Bien que les conditions de sa captivité ne soient pas strictes, il est frustré par l’impossibilité de voyager librement. De cet emprisonnement est tirée la légende de Blondel.





Le 26 mars 1199, Richard assiège le château de Châlus Chabrol, possession du vicomte Adémar V de Limoges, dit Boson. Il est atteint par un carreau d'arbalète tiré par un soldat de la garnison.



La flèche est retirée mais la gangrène gagne le corps du roi. Richard meurt le 6 avril 1199, onze jours après sa blessure.



Son corps est enterré près de ses parents en l’abbaye de Fontevraud (située non loin de Saumur), son cœur repose dans la cathédrale de Rouen, capitale de la Normandie et ses entrailles en l'église ( actuellement ruinée) du château de Châlus Chabrol.



Philippe de Cognac, fils illégitime de Richard Cœur de Lion, vengera son père en assassinant Adémar.





Richard a de nombreuses qualités admirables, ainsi que beaucoup d’autres, moins brillantes. C’est un génie militaire, astucieux en politique de plusieurs façons, bien qu’incroyablement écervelé dans d’autres. Il est par ailleurs désireux de ne pas prêter le flanc à l’opinion publique. Il est à la fois capable de grande humilité et d’arrogance.



Il est très respecté par son plus grand rival militaire, Saladin, ainsi que par l’empereur Henri, mais il est également haï par nombre de ses anciens amis, spécialement le roi Philippe.





Gisant de Richard, à l’abbaye de Fontevraud.Il se soucie peu de sa propre sécurité : la blessure qui a raison de lui n’aurait pas eu lieu s’il avait été correctement protégé par une armure ; par la suite, son infection aurait pu être évitée. Un incident très similaire s’était déjà produit dix ans auparavant, lorsque, combattant contre son père, il avait rencontré, désarmé, Guillaume le Maréchal, et avait dû le supplier pour avoir la vie sauve.



Jean succède à Richard sur le trône d’Angleterre. Cependant les territoires français le rejettent, au début, lui préférant leur neveu Arthur de Bretagne, fils de leur frère Geoffroy, dont les droits sont techniquement meilleurs que les siens.



La légende de Robin des Bois se situe traditionnellement durant le règne de Richard Ier. Cependant, la seule certitude sur Robin Hood est qu’il vécut au XIIe ou XIIIe siècle. C'est bien plus tard qu’on établit un lien entre les deux hommes, uniquement en affirmant que le but poursuivi par Robin est de restaurer Richard sur le trône alors que le prince Jean l’a usurpé.







Château-Gaillard, la forteresse tant voulue par RichardL’empereur le libère en février 1194 contre un premier versement de cent mille marcs d’argent que sa mère, Aliénor d'Aquitaine, réussit à rassembler péniblement. L’empereur lui extorque également un serment d’allégeance de la couronne d’Angleterre à l’Empire. Il retourne alors en Angleterre.



Durant son absence, son frère Jean est près de conquérir le trône. Mais Richard lui pardonne, et en fait même son héritier, alors qu’en grandissant Arthur lui déplaît.



Une fois de plus il se repent de ses péchés, à l’occasion d’un second couronnement, puis repart en Normandie combattre Philippe, qui poursuit la stratégie française d’affaiblir l’empire angevin. Après son départ en mai 1194, il ne retourne pas en Angleterre.



Durant plusieurs années de guerre, il parvient à redresser la situation et à défendre efficacement la Normandie. Il fait construire à cet effet une série de châteaux dont le célèbre Château-Gaillard près des Andelys, sur la rive droite de la Seine, mais aussi la forteresse d’Arques-la-Bataille, ainsi que les châteaux de Radepont dans la vallée de l’Andelle ; Montfort-sur-Risle dans la vallée de la Risle ; Orival sur la Roche Fouet surplombant la Seine en amont de Rouen au-dessus d’Elbeuf et fait améliorer le château de Moulineaux surplombant la Seine en aval de Rouen. Cependant, le pape lui impose une trêve qui profite à Philippe Auguste.



source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Aliénor d'Aquitaine

Aliénor d’Aquitaine (dite également Éléonore de Guyenne), née en 1122 ou 1124 et morte le 31 mars ou le 1er avril 1204, à Poitiers, est une reine de France, puis d’Angleterre.



Duchesse d’Aquitaine, elle occupe une place centrale dans les relations entre les royaumes de France et d’Angleterre au XIIe siècle : elle épouse successivement le roi de France Louis VII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II, renversant le rapport des forces en apportant ses possessions à l’un puis à l’autre des deux souverains.



En tenant une cour fastueuse sur ses terres d'Aquitaine, elle favorise l'expression poétique des troubadours en langue d'oc. À la fin de sa vie, elle joue un rôle politique important dans l’Occident.



Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, duc d’Aquitaine, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour, et d’Aénor de Châtellerault, fille de Aymeric Ier de Châtellerault, un des vassaux de Guillaume X.

Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Le prénom devient Éléanor en langue d'oïl.



Elle reçoit l'éducation soignée d'une femme noble de son époque à la cour d’Aquitaine, l’une des plus raffinées du XIIe siècle, celle qui voit naître l’amour courtois (le fin amor), entre les différentes résidences des ducs d’Aquitaine : Poitiers, Bordeaux, le château de Belin où elle serait née, soit encore dans un monastère féminin[5]. Elle apprend le latin, la musique et la littérature, mais aussi à monter à cheval et à chasser.



Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 1130[6]. Lors de son quatorzième anniversaire (1136), les seigneurs d’Aquitaine lui jurent fidélité.



Son père meurt à trente-huit ans (1137), le Vendredi saint lors d’un pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.



Elle épouse alors l’héritier du roi de France Louis VI, le futur Louis VII.



Deux versions sur la conclusion de ces noces sont possibles :



soit, craignant que sa fille soit enlevée (et épousée) par un de ses vassaux ou de ses voisins, le duc Guillaume avait proposé au roi de France, avant de mourir, d’unir leurs héritiers.



Soit le roi fait jouer la tutelle féodale que le suzerain détient sur l'orpheline héritière d'un de ses vassaux, et la marie à son fils .



Le domaine royal s'accroît de ces terres entre Loire et Pyrénées ; mais le duché d’Aquitaine n’est pas rattaché à la Couronne, Aliénor en reste la duchesse. L'éventuel fils aîné du couple sera titré roi de France et duc d’Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne devant intervenir qu’une génération plus tard.



Les noces ont lieu le 25 juillet 1137 à Bordeaux entre Aliénor et le futur roi de France Louis VII. Comme de coutume, les festivités de mariage durent plusieurs jours, au palais de l’Ombrière à proximité de Bordeaux, et se répètent tout au long du voyage vers Paris. La nuit de noces a lieu au château de Taillebourg, et les époux sont couronnés ducs d’Aquitaine à la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers (aujourd’hui remplacée par une cathédrale gothique) le 8 août.



Ils apprennent la mort du roi Louis VI quelques jours plus tard, pendant leur voyage.



source : wikipédia
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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La Femme au temps des cathédrales

Etude systématique menée à travers une multitude d'exemples concrets, elle ne laisse échapper aucun aspect des activités féminines au cours de la période féodale et médiévale : administration des biens, métiers et commerce ; domaine de la pensée, de la littérature, de la politique même ; femmes écrivains, éducatrices, suzeraines, celles qui animèrent les cours d'amour et celles qui ont inspiré les romans de chevalerie.



Quatrième de couverture

Régine Pernoud a écrit La Femme au temps des Cathédrales comme une protestation contre le sort fait aux femmes depuis des siècles. En fine médiéviste, elle a su repérer dans l'histoire les personnages de premier plan : reines, saintes, savantes, qui illuminèrent leur époque.



Avant Jeanne d'Arc et Catherine de Sienne, des personnalités comme Aliénor d'Aquitaine, Héloïse, Dhuoda, Bathilde ou encore Clotilde ont laissé leur empreinte dans la légende des siècles. Ce livre pionnier a rouvert leurs dossiers et provoqué les historiens.



À travers une multitude d'exemples, Régine Pernoud raconte aussi le quotidien des femmes de toutes conditions au Moyen Âge : les métiers, le commerce, les arts, la politique, la vie amoureuse et conjugale. Elle rend hommage à celles qui inspirèrent nombre de romans de chevalerie et d'amour.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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