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Critiques de Richard Morgiève (143)
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Love

Chance. Un héros un peu lointain, qui se cherche. Survivre lui semble facile, mais pour quelle vie ? Dans ce monde de l'après catastrophe, des écrans qui s'éteignent, pour quoi vivre, c'est quoi vivre ? Un chemin semé de ceintures fantaisies,de violence, d'images qui surgissent dans les derniers objets encore connectés, mais aussi de rencontres qui changeront Chance . L'aideront à se trouver, à se réconcilier. Icckx. La fille aux yeux verts. Le loup. La nature et l'amour. Un livre qui m'a emportée, que j'ai fini sourire aux lèvres dans sa douceur finale. Jamais mièvre, rempli d'espoir.
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Deux mille capotes à l'heure

Vocabulaire cru mais parfaitement choisi. On veut arrêter de le lire mais l'envie est trop forte et nous entraîne plus loin. Mélange de malaise et d'humour, de tellement terrien et d'imaginaire.

Surprenant et inovant !
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Un petit homme de dos

Voilà, je viens de refermer ce livre encore toute bouleversée par la sensibilité qui s'en dégage; mélange d'amour et de violence, de douceur et de destruction, de force et d'immaturité, de solidarité et de lien social et familial compliqué.

L'écriture est assez particulière. Elle souhaite retranscrire la méconnaissance du français de certains personnages. C'est intéressant même si ce n'est pas toujours facile à suivre.

Et puis, surtout, au coeur de tout ça, omniprésent, l'Amour, teinté de lumière mais empreint de maladresses et de pudeur. C'est surtout cela qui est bouleversant !
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Un petit homme de dos

Deuxième lecture de ce roman.

Dans le portrait que son éditeur dresse de lui, il est écrit que Morgiève pratique, je cite, « le hors piste littéraire ».

J'aime la façon d'écrire de Morgiève : libre, excessif, sincère et unique. Tout le contraire du roman commercial.

Grande passion amoureuse entre un petit Polonais et une fille-mère d'une grande beauté. Le parcours de ce trafiquant, intelligent, parlant six langues, charmeur, excessif, que l'on l'aime et déteste à la fois, est raconté par son fils. Autobiographique, je pense.

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Full of love

Pas pu lire une page. Pas de ponctuation, trop confus.
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Boy

Ce livre trônait sur une table de la bibliothèque, au milieu de plusieurs autres. Je les ai regardés. Feuilletés. J'ai hésité. Mais aucun ne retenait vraiment mon attention. Pas même celui-ci, alors qui c'était pourtant sa couverture qui m'avait interpellée, au début.



J'ai continué mon errance dans la bibliothèque, trouvant ce que j'étais venue chercher. Mais je continuais à hésiter. Parce que l'histoire d'une fille qui s'appelle Boy, moi, ça m'attirait. Et puis, finalement, je suis partie avec le livre. Ne sachant pas s'il allait me plaire. Pensant même qu'il ne me plairait pas. Et les premières pages m'ont donné raison. Les problèmes existentiels de cette fille, ça allait bien un moment, mais ça allait finir par m'ennuyer. Enfin, c'était ce que je croyais au début. Parce que rapidement, j'ai compris que ce livre que j'avais entre les mains, avec son écriture à la fois si dure et si poétique, allait bien plus loin que ça.



C'est un livre rouge. Noir. Blanc. Couleurs fortes. Couleurs sombres. Couleurs de sang et couleurs d'amour. Couleurs de mort. Couleur de vie.



La vie. A toute allure. Notre vie. Avec sa folie et sa violence. Notre vie, dont une sorte d'amplification accentue toute l'absurdité. On le voit. On le sait. La vie est absurde. Tout comme la mort. Et pourtant, on continue à vivre et on continue à mourir. Parce qu'on ne peut faire autrement. Et qu'au fond, on aime ça.



On ressort de ce livre avec une envie de vivre. Furieusement.
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Boy

Un livre haletant : Un roman que je n'ai pas lâché.Une héroïne attachante, une écriture qui laisse de la place au lecteur. Des accélérations et du temps, nécessaire parfois. Un monde à la fois ressemblant au nôtre, mais en "plus". Une envie folle de foncer, aller plus vite. Une envie de vivre fort.
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Boy

Après United Colors of Crime, le romancier explore cette fois les fantasmes du Paris d’aujourd’hui.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Cheval

Richard Morgiève est un grand auteur. Une écriture à découvrir, puissante et libre, remplie à ras bord d’humour, de rage et de désillusion. Cheval est un obus terriblement efficace, et la porte d’entrée idéale de son univers.
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United Colors of Crime

Ryszard Morgiewicz a fui l’Europe avec le nom d’un mort. Chaïm Chlebek fuit New York avec l’argent de la pègre. Le corps en miettes à la suite d’une embuscade, il est recueilli par un scientifique allemand et une Indienne irréelle. Incapable de mourir, il survit, se construit une nouvelle vie, tombe amoureux, tente de régler ses comptes… Richard Morgiève envahit les codes du roman américain pour dénoncer la victoire sans fin d’un monde contemporain absurde et désespérant, qui foudroie les oiseaux en plein vol, mais aussi pour nous rappeler l’étincelle de désir qui pousse les hommes à rester en vie malgré tout. Son écriture est vive et ne se refuse rien. C’est très beau.
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United Colors of Crime

Une écriture à la fois dure et poétique. Des personnages à la fois durs et attachants.

Une belle histoire d'amour, sur fond d'Histoire de la mafia américaine... l'Histoire dans la fiction.

Bref, un livre dur et merveilleux... Un chef d'oeuvre disait François Busnel dans l'émission La Grande Librairie. Je confirme!
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United Colors of Crime

Chem Chlebek est un capo de la mafia New-Yorkaise des années 50. Il fuit au Texas avec sur le siège passager un sac plein de fric qu'il a dérobé à un des lieutenants du chef de famille avant de le trouer de balles dans une rue sombre.



Dans le désert, il tombe dans un piège et se fait tabasser. Ses assaillants le laissent pour mort, mais n'emportent pas l'argent qu'il a eu le temps de planquer. Un homme étrange, un scientifique allemand réfugié durant la guerre, le trouve et le soigne avec sa jeune femme Dallas. Une indienne qui n'a qu'un seul œil mais qui voit plus loin que tous les hommes.

Chem est défiguré, fini le joli minois. Sa vie antérieure de bandit a aussi quitté sa peau. Il lui reste cependant les réflexes du tueur et l'envie de s'en sortir et de fuir à nouveau avec Dallas.



Chem n'est qu'un homme en fuite. Pour cela il change de peau et d'apparence. De nom aussi. Déjà, durant la guerre, en Italie, il a quitté sa vie une première fois et son nom pollack par la même occasion pour prendre celui d'un autre, mort au combat.



Dallas va l'aider à se transformer. Elle et un vieux sorcier indien vont l'aider à ressusciter, à renaitre de ses cendres. Pour cela, Chem va devoir "s'affranchir", briser ses adversaires et se réconcilier avec la mafia. S'affranchir aussi du pouvoir de l'argent. Se dépouiller pour sauver sa peau.



United Color of Crime est un polar chamanique. Richard Morgiève nous parle de la possibilité de renaitre y compris de ses cendres. Qu'il faut savoir parfois se dépouiller et s'en remettre aux êtres qui nous aiment pour se dépasser. Il nous parle aussi de violence et du pouvoir des rêves. Les personnages "secondaires" jouent un grand rôle dans le roman. Un shérif malade et affectueux, un curé désabusé et brutal, un indien chaman déjanté, un truand "El magnifico" handicapé et fan de Marcel Cerdan. Aucun n'est réellement à sa place dans cette histoire mais l'ensemble joue juste.



8 juillet 2012

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Mouton

Michel Mouton est un homme bien rangé. Il vit dans une résidence à son image. Propre, discrète, conforme à l’idéal de vie d’un célibataire de la classe moyenne qui ne veut pas faire de vague. Il consomme comme la société lui demande, c'est-à-dire qu’il est capable d’épargner 6 mois de salaire pour s’acheter une PEUGEOT au-dessus de ses moyens qu’il bichonne et à qui il parle comme s’il s’agissait de sa femme. Au travail Mouton est « thanatopracteur », il prépare les corps des défunts, avec beaucoup de respect et de professionnalisme.

Tout est huilé dans cette vie insipide au sein de cette société bizarre. L’ambiance ressemble à ce qu’on pourrait imaginer être une fusion entre 1984 d’Orwell et la série Six feet Under. Le président décide qu’il faut abolir l’orthographe compliqué (les ique deviennent ic). Mouton parle aux morts qu’il conserve dans ses tiroirs surgelés.



Jusqu’au jour où un double de lui-même, un homonyme complétement barré, débarque dans son appartement et met tout sens dessus dessous. Cet autre Michel Mouton est-il réel ou le personnage principal devient il fou ? Quoiqu’il en soit, le « Mouton noir » traumatise tant le « Mouton blanc » que ce dernier va sortir des gongs de sa vie plate. D’abord sous l’effet des drogues que l’autre lui file en douce, puis sous l’effet de la rage et du désir de le tuer. Son éveil sexuel explose. La belle Jessica, hôtesse d’accueil nympho qui ne le regardait pas avant sa transformation lui saute littéralement à la braguette. Son bel appartement et sa magnifique PEUGEOT n’en réchapperont pas.



J’ai beaucoup aimé l’humour corrosif de ce roman et la griffe de l’auteur me pousse à dévorer ses autres romans. Un Tom Sharpe à la française. Plus poétique.



8 juin 2012

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United Colors of Crime

Ecrit au couteau, baigné de gravité[…], de fraîcheur[…], et servi par un inflexible tempo, plutôt brasse papillon que nage indienne, United Colors of Crime est trempé d'une atmosphère à la Sam Peckinpah, d'images et de coups de poing à la Céline, de mises en abyme à la Duras.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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United Colors of Crime

Richard Morgiève vient de publier son meilleur roman depuis bien longtemps. On y retrouve toutes ses obsessions -la mort, l'absence, la solitude, le sexe...- avec, en plus, enfin, un style halluciné et magnifique qui le hisse au rang des grands écrivains qu'il admire tant.
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Mon petit garçon

La superbe histoire d'un papa divorcé qui raconte avec beaucoup de pudeur et d'amour son petit garçon dont il est séparé, son chagrin, ses espoirs, un tout petit livre de 59 pages, qui nous laisse un peu triste après sa lecture.
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Un petit homme de dos

Février 1942. Andrée, une jeune veuve rencontre Stéphane, dont la petite taille est compensée par un charisme et une gouaille incroyable. C’est le coup de foudre ; le grand, le vrai amour qui fera qu’Andrée va épouser son petit Polonais, malgré ses magouilles et ses infidélités.



Richard Morgiève raconte dans ce livre rempli de tendresse la vie de sa famille. De sa mère, femme aimante et adorée. De ses frères et sœurs, personnages à part entière de ce roman. Mais surtout de son père, homme incroyable, toujours suivi de son clan, des Polonais exilés comme lui, qui donneraient leurs vies pour Stéphane et sa famille.

C’est une déclaration d’amour troublante qu’offre Morgiève à ses parents qu’il a si peu connu.
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United Colors of Crime

Cela se lit sans pause. United Colors of Crime est comme un comic strip : des images, des séquences et le plein d'émotions. On sent, on sait même, à quel point pour l'écrire, Richard Morgiève est allé fouiller loin dans l'intime.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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United Colors of Crime

Richard Morgiève s'y montre assez impérial. Dans un style sec et magnétique comme le désert texan, il fait le procès d'une Amérique sûre de son bon droit, où la société de consommation transforme les hommes en choses, où un jeune J. F. Kennedy mange dans la main des truands, et où le sort des Indiens rappelle celui fait aux juifs par Hitler.
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Un petit homme de dos

Au cœur de l’Ardèche, en 1942, l’ancien palace « La Cour des Miracles » a été transformée en refuge pour les réfugiés polonais. C’est ainsi que Stéphane Eugerwicz, petit homme de 1m68 débarque avec ses acolytes dans la petite ville de S. et y fait la connaissance d’Andrée. Andrée est une jeune veuve ravissante, mère d’un petit Simon, qui se languit de refaire sa vie. Stéphane est un beau parleur, polyglotte et instruit : il éblouie la jeune femme, et même si son passé est confus, ses affaires louches et son entourage trouble, il séduit la jeune femme et l’épouse. C ‘est le début d’une folle passion, d’une folle qui démarre dans l’opulence grâce au trafic du marché noir . Puis viendra le déclin par la trahison du meilleur ami.



C’est leur fils, Mietta, qui sera le narrateur de cette magnifique histoire d’amour.



Voilà un roman comme je les aime ! Je suis ravie d'avoir mis la main sur cette pépite aux hasards de mes déambulations de lectrice compulsive, au détour d'une allée de libraire, -acheté simplement parce qu'il était soldé !-



Un roman curieusement construit : Mietta est spectateur de cette histoire d’amour et de famille avant même sa naissance, parle de lui à la troisième personne tout le long du roman, tout en s’attribuant le mode possessif parlant de « mon père », « mon frère »…



« Si tu t ‘appelles Mietta, a dit un jour ma mère à son fils, c’est à cause d’un autre Mietta. Il était merveilleux, il faut que tu lui fasses honneur. Mietta a demandé à ma mère pourquoi on ne l’avait pas appelé Stéphane comme mon père. Ma mère a dit : « deux Stéphane dans la même famille ? Tu veux me tuer, petit bandit ? »



Le narrateur ne (re)trouve sa véritable identité à la première personne que dans les trois dernières pages du livre. Comme si enfin, la boucle était bouclée, comme si le fils parvenait enfin à être plus grand que le père. Ce procédé aurait pu me gêner, mais il m’a carrément emballée, tant j’ai eu plaisir à me laisser séduire par le personnage bouillonnant et tourmenté de Stéphane, emportée par ce roman qui ne souffre d'aucun temps mort .



Je peux même vous dire que j’ai refermé ce livre, touchée coulée, les larmes aux yeux, le vague à l’âme.



Intriguée, en surfant sur le Net,je découvre cet auteur, Richard Morgiève, lui-même à la vie chaotique (quelle est la part d’autobiographie ?), et à l’œuvre prolifique.



Vous trouverez ICI un dossier complet sur l’auteur et l’écriture de ce roman. Un dossier très intéressant, que vous pourrez survoler pour vous donner envie de cette lecture que je vous recommande vivement.

Un petit homme de dos, de Richard Morgiève- Editions Joëlle Lospeld- février 2006- 248 pages
Lien : http://lectureamoi.blogspot...
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