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Critiques de Richard Morgiève (143)
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La Fête des mères

Roman foisonnant, centré sur la filiation, la prédestination, "très drôle, très triste" comme Richard Morgiève le dit lui-même, ce livre m'a "chopée" sur les sentiments et entraînée bien au delà de l'histoire qu'il raconte: Celle de quatre frères qui se déchirent et s'aiment dans le Versailles des années 60 dans une famille dysfonctionnelle, autour d'une mère "pur poison" mais aussi "starter qui faisait marcher notre moteur à plein régime" et d'un père rescapé des camps pendant la guerre, banquier diminué physiquement et humilié au quotidien.

L'amour, la maladie, la disparition, le suicide, Richard Morgiève nous entraîne et nous fascine.

Un personnage m'a particulièrement attirée, celui de Roch Dambert, figure tutélaire qui conduit l'histoire. L'ami intime du narrateur qui le décrit comme une "sorte de sorcier, d'alchimiste...", son " guide supérieur. Celui qui écrit -ils, " m'avait fait croire que la vie est un conte, une belle histoire " et y avait réussi.
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Un petit homme de dos

C’est l’histoire d’un fils et d’un père.

La mère était déjà là.

Le père est venu d’on ne sait où ; prince ou bandit ? On ne sait : « un de ces divins escrocs qui savent souffler le vent que les gogos achètent ».

Le père aime très beaucoup la maman du fils. L’inverse aussi. « Elle l'a dans la peau dit-elle ». Mais le père aime parfois d’autres femmes. C’est comme ça, le père est un éternel amoureux de la vie.

Le fils est conçu ‘’une nuit, en plein vent, sur une grève déserte de l’Adriatique’’.

Dans cette histoire, il y a aussi un homme, manchot avec une mitraillette sous le manteau qui «…… je pas te voir grandir, j’être très triste à cause de ça, mais c’être la vie et la vie seule gouverne la vie » et si le fils n’avait pas déjà un père il aurait voulu cet homme comme père.

On nomme le fils du nom de cet homme, mais le fils n’est toujours pas né.

La mère meurt et le fils se réfugie dans ses Dinky -Toys. Dans ces cas-là on fait ce que l’on peut mais le fils n’est toujours pas né.

Le père a pris les dinky- toys et a dit : où est-ce qu’on les range ?dans mon fourbi, a répondu le fils et ils se sont donnés la main .Mais le fils n’est toujours pas né.

Il y a d’autres personnage : des indiens, des américains, des oncles

… mais on ne sait pas quand ils disparaissent.

La grand-mère meurt : elle, on savait.

Une histoire où on dit : tu te rappelles quand ……? Et on rêve de hier.

Le père se remet à boire et le fils prie beaucoup ; mais ça ne marche pas.

Vers la fin, très près de la fin, le père est seul avec le fils, il lui parle comme à un adulte alors le fils nait et parle comme un fils.

Le père décide de mourir, il ne pouvait plus vivre sans être le prince de la mère.

Le petit garçon cherchera toujours son père. C’est comme ça.

C’est une histoire simple, sans héros, sans Grande Révolution, qui ne cherche pas à traverser les siècles comme un chef d’œuvre éternel.

Une chouette histoire, au ton juste, qui, sans pathos, met l’accent sur la lumière.

Parfois, on peut pleurer ; ça fait du bien.

Faut pas trop raconter cette histoire, pour ne pas l’abîmer.

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La Fête des mères

Jacques, le narrateur, est le numéro 2 des enfants d'une famille de la haute bourgeoisie versaillaise des années 60. le père est banquier. La mère, fortement empreinte de religiosité, est une « mère au foyer », tâche qui, visiblement, ne la comble pas, bien au contraire. le père est plutôt absent, jusqu'à ce qu'il s'installe avec sa maîtresse et s'absente complètement.

C'est cette famille qui nous est contée là, une famille où les enfants sont aimés certes, mais mal aimés.

Jacques grandit, rompt avec la religion au grand scandale de sa mère, se coltine un frère aîné pas toujours marrant, prend soin de ses petits frères, et éprouve un amour fou pour sa mère, non servi en retour. Il vit tout cela dans une sorte de déprime permanente, longtemps aggravée par des problèmes de santé.

J'avoue, qu'appâté au début, je me suis vite lassé de la déprime du narrateur. Les mots "je" ou "j'" sont les mots les plus utilisés, le plus souvent en tête de phrase, et envahissent le récit. Le monde extérieur n'existe pas, la société est invisible. "Le moi est haïssable" avait écrit Pascal. J'en suis venu à me dire qu'ici c'était approprié, malgré l'intérêt du style.
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Legarçon

« Les non-dupes errent » (Jacques Lacan)



Un jour de vagabondage et de maugréments contre la logorrhée

Je me suis promis de le lire, ce livre, tout en pensant qu'il ne me plairait pas.

Donc …

Si vous souhaitez des échappées vers la beauté, vers la connaissance des autres, l'abandon aux choses, aux fleuves de la vie, ne le lisez pas.

Si vous aimez le Petit Prince, ne le lisez pas.

Si vous aimez « attendre le passage de Dieu ou d'un insecte, ou de rien » ne le lisez pas

Si vous aimez les mélodies un peu mélancoliques couleur d'herbes folles, ne le lisez pas

Si vous cherchez « un livre qu'on pourra lire quand on n'aura absolument rien à faire, et qu'il pleuvra dehors sur les sentiers », ne le lisez pas

Si vous cherchez un livre à aimer, ne le lisez pas

C'est un livre de l'extrême de l'inhumanité, quasi extra-terrestre, un magma insoutenable.

C'est un livre aux phrases concassées, d'une épuisante lutte contre le mal.

N'y venez surtout pas pour conforter vos certitudes.

Ce n'est pas un livre que l'on aime

C'est un livre qui mord



Qu'a-t-il vécu celui qui l'a écrit ?

Ou alors c'était un écrivain, un vrai.

« Quand j'entends “C'est bien écrit”, pour moi, c'est un camouflet. Ça ne veut rien dire ! C'est absurde ! Je vois plein de gens qui veulent "bien écrire" mais ce n'est pas ça ! C'est beaucoup plus complexe, il faut que ce soit beau, vital. Ce n'est plus le problème d'écrire avec des subjonctifs ou pas. »





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La Fête des mères

C'est le roman d'un enfant qui nous bouleverse dans une famille toxique. J'ai moins aimé l'histoire d'amour de Jacques et de Brigitte qui le vampirise. En revanche les relations d'amour et/ou de haine entre les frères sont rendues de façon admirable. L'oubli en pêche également. La mère est voisine de Folcoche, le père le plus souvent absent et non concerné. A lire
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La Fête des mères

Voilà une petite merveille de littérature dans laquelle nous suivons la vie et les tourments de Jacques Bauchot, de ses dix ans à l’âge adulte, issu d’une famille de la haute bourgeoisie versaillaise. L’argent coule à flot et, pourtant, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne fait pas le bonheur de la fratrie Bauchot. Chez eux, nulle place pour l’opulence et l’oisiveté : les quatre garçons se voient imposer un mode de vie des plus drastiques par leur mère, femme aussi mystérieuse que toxique et à l’esprit malade. Régime alimentaire strict, absence d’eau chaude lors des douches, humiliations … tout y passe. Mme Bauchot n’a qu’une hantise : que ses garçons se prélassent dans le vice et l’adoration d’eux-même. Pourtant, Jacques l’admire, sa mère. Autant qu’il la craint. Peut-être plus, même. Instable psychologiquement, elle plane telle une ombre dans cette maison où elle est l’éternelle présence absente. Et puis, il y a le père, banquier, fortuné. Revenu des camps, mais pas totalement. Il travaille d’arrache-pied et n’est que très peu à la maison. À eux deux, les parents brillent par leur absence. Jacques grandit comme il le peut et lorsqu’il tombe malade, c’est tout son monde qui est chamboulé.



Portée par une écriture absolument fabuleuse, l’histoire de la famille Bauchot oscille entre horreur, onirisme et délicatesse au fil de laquelle le lecteur se prend souvent à se demander si les élucubrations du narrateur relèvent du rêve ou de la réalité. Richard Morgiève, dont je découvre ici sa plume, signe un roman poignant, qui m’a laissée haletante et à terre, persuadée d’avoir vécu une expérience littéraire exceptionnelle.
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La Fête des mères

Un livre savoureux dans les détails, dans une écriture très aboutie.

Peut-être que le titre premier, le haricot, eut été plus adéquat, parce que les mères n'y sont vraiment pas à la fête. Un moment j'ai même craint que ce livre offert par mon gendre ne cache un message plus ou moins subliminal.

L'auteur est mon quasi contemporain et l'atmosphère des années 50 et 60 est bien restituée.

Un peu trop de jérémiades et d'autoapitoyement, on a envie d'appeler Boris Cyrulnik a l'aide, heureusement l'auteur n'est pas dupé par son personnage principal .



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La Fête des mères

Peut être en attendais je trop… peut être n’était ce pas le bon moment. Je ressors de ce roman avec beaucoup de déception et un sentiment d’inachevé.



Où l’auteur a-t-il voulu nous mener? Quelle est la finalité de cette histoire? Quels messages nous fait il passer?

Eh bien je n’ai pas la réponse à ces questions.

Si la forme est agréable avec une écriture incisive, dynamique quoique parfois désorganisée, le fond me laisse sur ma faim.



Le roman relate l’histoire romancée d’une connaissance de l’auteur: une vie triste et désillusionnée de la bourgeoisie versaillaise des années 60-70, dans une fratrie qui se déteste avec un père absent et une mère maltraitante.

Jacques, le personnage principal, enchaîne les épisodes dramatiques de vie dans une ambiance morose et pesante.



Dommage…



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La Fête des mères

La fête des mères de Richard Morgiève faisait partie de la sélection du Prix Médicis.. qui lui a échappé. Cependant, il a reçu le Prix Georges Brassens 2023.



Richard Morgiève nous offre une nouvelle version sous son propre nom d’« histoire d’un cœur désolé dont personne n’a la clé ». Paru en 2015 chez Carnets Nord, le roman était alors signé Jacques Bauchot. Une connaissance de l’auteur, – qu’il surnomme « le haricot, parce qu’il est devenu le leader de la graine de haricot dans le monde – lui demande d’écrire sa vie en 2012.

L’auteur nous raconte cette vie d’un autre, un fils de famille de la haute bourgeoisie versaillaise dans les années 1960 ! Et quelle vie !

Numéro deux d’une fratrie de quatre garçons, une mère qui se parfume à l’Heure bleue, très belle et très toxique. Il est le souffre-douleur d’un ainé et protecteur de deux petits abandonnés à eux même, un père rescapé des camps de concentration, banquier et absent…



Une histoire très poignante, très intime, avec des touches d’humour mordant, racontée à la première personne. Nous suivons la vie de ce petit garçon de 10 ans jusqu’à son âge adulte.

Un livre-pansement pour un ami, pour raconter quarante ans après, l’indicible et sa (re)construction…



J’ai beaucoup aimé le personnage d’Yvette.

Le phrasé est majestueux, tout comme le vocabulaire, une magnifique écriture. Une lecture qui ne laisse pas indemne.



J’ai rapproché ce roman familial à Mauriac ou Bazin. Richard Morgiève a publié 31 romans, ce n’est surement pas le dernier, ni l’unique que je lis.
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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La Fête des mères

UN GRAND ROMAN ! ✨️



Une famille de la haute bourgeoisie versaillaise complètement dysfonctionnelle. Entre ce père traumatisé et cette mère éteinte, complètement morcelée. Au milieu d'eux, grandissent quatre frères qui s'aiment autant qu'ils se haissent. Ils ont faim, sentent mauvais et Jacques tombe malade. Mais il ne perd pas espoir, se bat contre le sort en attendant la lumière au bout du tunnel... Heureusement que le trèfle à cinq feuilles et la graine de haricot sont là.



"J'ai décidé d'y aller à pied, marcher était une façon merveilleuse de perdre son temps, et vivre, c'était choisir de perdre son temps du mieux possible."



La fête des mères c'est l'histoire de Jacques Bauchot qui raconte sa famille. Avec son regard et ses mots d'enfant, il va analyser les siens et les liens qui les animents. Ce père absent dont le passé dans les camps de concentration plane encore et pèse sur les enfants tel un brouillard dont il ne faudrait se dépêtrer. Cette mère dépressive dont on ressent la détresse et qui impose une discipline de fer, à la limite de la maltraitance. La maladie qui l'habite, lui Jacques l'enfant hypersensible, en manque d'amour.



"On avait tout pour être heureux mais on était tous malheureux, tragédie banale."



Au delà de l'histoire, ce que je retiendrais surtout c'est la plume de Richard Morgiève. Fine et ciselée, elle dissèque les émotions et les ressentis avec une grande acuité. Le style est là, à la fois exigeant et facile à lire, à la fois empli de candeur quand s'agit de saisir les incompréhensions d'enfants.



Entre amour et haine, entre soumission et révolte. Un roman familial époustouflant qui passe une drôle au tragique en une poignée de mots et qui est d'une grande singularité.
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Le Cherokee

Un livre très intéressant, une écriture totalement différente de ce que j'ai lu jusqu'à présent. C'est un très bon thriller, dont je ne dirai rien, avec des sentiments puissants et quelques grossièretés. Laissez-vous prendre dans ce voyage vers l'Utah.
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La Fête des mères

Il y a plus de dix ans, une vague connaissance demande à Richard Morgiève d'écrire sa biographie. Séduit par le romanesque de son existence, l'auteur accepte à condition qu'il puisse la fictionner et la signer du nom du personnage principal : Jacques Bauchot. Le résultat est publié par Carnets nord en 2015. Ce fut un fiasco éditorial.

En 2023 il paraît de nouveau, après quelques corrections, chez Joëlle Losfeld.

Jacques vit dans une famille bourgeoise versaillaise. La mère est cruelle, prétentieuse, méprisante, égocentrique, manipulatrice, toxique... Mais elle est tellement belle que son deuxième fils lui pardonne beaucoup. Et puis elle est tellement malheureuse que son comportement cyclothymique est sûrement la conséquence d'une profonde dépression et d'un mal-être abyssal.

Le père est banquier, souvent absent, toujours ramené par son épouse à son passé de détenu dans un camp de concentration d'où il est revenu incontinent. Parce que son père a été déporté, parce que son « charmant » grand-père maternel l'appelle « Dreyfus », parce que son aîné le surnomme le « circonscrit » (sic), Jacques est persuadé qu'il est juif et craint d'être incontinent comme son père...

Jacques et ses trois frères tentent de survivre tant bien que mal dans cette tribu éclatée et dysfonctionnelle. Malgré leurs rancœurs, leurs différences et leurs jalousies, ils vont se rapprocher et tenter de créer un cocon protecteur face à leurs parents si imparfaits.

Dans une écriture fulgurante à l'humour noir et à la poésie sombre, l'auteur de « Cherokee » a dessiné le portrait tendre d'un enfant qui se transforme en adulte avec un lourd bagage de névroses et de peurs. Le récit est parcouru par une question angoissante et vertigineuse : qu'est-ce qu'être un homme et comment le devient-on ?

La réponse est peut-être dans un trèfle à cinq feuilles, un haricot magique, un lac où lancer sa canne à pêche, un petit bout d'Afrique et un ami lointain qui s'appelle Roch Dambert, celui qui guide ?





EXTRAITS

Il n'y a pas d'éternité pour l'amour mais des romans pour le raconter.

J'étais perdu de mère.

Sans le rêve, on ferait comment pour supporter notre existence ?

Dès qu'il y avait la parole, il y avait le mensonge, la haine.

J'avais été enfant si peu...

On était toujours dans une autre histoire, écrite par d'autres.

Après les camps, le métier d'humain était devenu presque impossible.

Le problème, avec le langage, c'était qu'il dénaturait toujours la pensée, il nous dénaturait tout court.
Lien : https://papivore.net/littera..
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La Fête des mères

Sous le toit des Bauchot, circule l’effluve de l’Heure-Bleue de Guerlain, parfum d’une mère ambiguë et fantasque, le père manque à l’appel, chaque soir, mais son passé dans les camps remplace son absence, comme un poids prédominant dans la vie de leurs 4 garçons. Eux, ils s’aiment autant qu’ils se détestent. Jacques est le deuxième des fils, il nous raconte son enfance chaotique à s’occuper de ses frères, à tenter de colmater le froid qui s’insinue dans la peau d’une famille privée d’eau chaude.

Sous le toit des Bauchot, Dieu est omniprésent, comme une béquille fondamentale à cette famille dysfonctionnelle.



L’écriture brille par un vocabulaire foisonnant malgré le point de vue à hauteur d’enfant. Cet enfant c’est Jacques qui atteint d’une maladie doit se couper d’un monde pourtant salvateur quand son monde intérieur est aussi instable. Il doit apprendre à revivre, voire à vivre tout court. Sa vie n’a rien de facile sous le toit des Bauchot.



Dans ce livre de Richard Morgiève l’humour n’est jamais bien loin, mais la solitude des personnages demeure néanmoins. Cette grande famille Versaillaise et bourgeoise est tellement désillusionnée et disloquée que ça en est poignant. Malgré leurs divergences, la fatalité génétique et la filiation crèchent.

Un livre qu’il m’a été impossible à lâcher, happée par un style unique, justement dosé en complexité et extrêmement réaliste. Crush total.
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Les hommes

"Les hommes" c'est l'histoire de Mietek, un personnage qui sort de prison dans les années 70 et qui pendant les années Giscard, va tenter de se réinsérer à sa façon. Autrement dit retomber dans ses combines et pas forcément faire l'apologie de la légalité. Le lecteur suit la vie de ce personnage sur le retour qui se cherche, qui est ambiguë, qui tombe amoureux d'une femme alors que cet amour est impossible. Certaines scènes marquent, les personnages sont complexes mais ce qui fait tout le charme pour moi de ce bouquin c'est la plume de Richard Morgiève. Une plume que je découvre et qui sans détour dépeint des vies avec une justesse rare, toute une atmosphère, des émotions. On a aussi le sentiment de lire des passages qui sortent du lot. On peut croiser de la poésie au détour d'un passage notamment lorsque se pose la question de la paternité pour Mietek. C'est toute une vie qui défile sous nos yeux, celle d'un escroc sur le retour qui va constater amèrement que ce retour ne sera pas si simple. Un très bon roman qui est aussi une forme d'hommage aux gangsters d'une époque et à tout un imaginaire autour de ces bandits des années 70. Je découvre le ton sensible voire amer de l'auteur avec ce livre sur un marginal. Un personnage qui nous reste en tête une fois la dernière page tournée.



extrait : "On ferait partie de l’histoire des gens, de la chaîne, on ne serait plus orphelins, ni elle ni moi."
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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La Fête des mères

C’est un beau roman très travaillé très écrit très talentueux certainement. C’est un beau roman dont je n’ai pas compris l’histoire-oui bien sûr j’ai compris l’histoire- où plutôt cette histoire ne m’a pas touché, le sens m’ a échappé et le but du livre aussi…

C’est un beau roman, oui bien sûr la fratrie, les jalousies, le père dominé-absent, le parfum de la mère, les claques inutiles, le trouble du fils, la maladie… Oui en effet mais j’ai posé 10 fois ce livre pour le reprendre avec de moins en moins d’envie , de plus en plus de lassitude …

À mes yeux-bien sur à mes seuls yeux- le talent de l’auteur n’a pas su effacer le labeur de l’auteur. Le dur travail de l’écrit à tout prix n’a pas comblé le vide que j’ai rencontré dans ce livre, en tout cas durant les 200 premières pages- sur 418.

Comme souvent dans ces circonstances je me sens un peu seul face à quelques critiques dithyrambiques.

Je n’oublierai jamais Folcoche, mais j’oublierai je pense « la fête des mères ».

(J’avais écouté l’auteur chez Augustin Trapenard et je crois que je n’aurai pas du céder à un achat d’impulsion-médiatisation)
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La Fête des mères

Une oeuvre immense, un monument de littérature.

Richard Morgiève nous montre, avec ce livre exceptionnel, ce qu'est la littérature, en somme.

Son écriture est originale, un peu complexe, juste ce qu'il faut pour nous garder attentif, et nous saisir d'émotions profondes.

Le récit est incroyable, tout comme l'histoire de ce livre, d'abord écrit pour un autre homme, il y a une dizaine d'années, et signé d'un autre nom que celui de l'auteur réel, puis revu et reparu sous le nom de Richard Morgiève.

Il y a une singularité telle dans cette écriture, c'est formidable, virtuose, puissant.

Un des grands livres de cette rentrée littéraire.
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La Fête des mères

Somptueux roman publié sous pseudonyme en 2015, "La fête des mères" valait bien une réédition en pleine lumière.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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La Fête des mères

Poil de carotte, Vipère au poing, La fête des mères, les mères toxiques et les pères absents jalonnent la littérature. Richard Morgièvre nous embarque sur sa rivière de larmes naviguant entre amour , haine, soumission, rêve et révolte. La langue est superbe. Le mot juste. Le style éblouit. On dévore ces quatre cents pages. Nous n'oublierons pas Jacques Bauchot, son Heure Bleue et sa solitude.
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La Fête des mères

Coup de coeur. Au-delà d'être un roman familial parfaitement mené, ce livre est une leçon de style. C'est la première fois que je lis cet auteur, et chaque phrase est un exemple de beauté, de maîtrise et de retenue à la fois, tout en exacerbant la plupart des sentiments comme personne. Ne serait-ce que pour cette raison, vous pouvez y aller !
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La Fête des mères

Richard Morgiève nous offre ce qui pour moi s’apparente à un bijou littéraire fort en émotions qui passe du drôle au tragique à travers l’histoire d’une famille bourgeoise versaillaise. Une histoire racontée par Jacques un des quatre fils qui tente de survivre avec ses frères malgré ce cruel manque d’amour parental.

Une plume bouleversante pour une histoire familiale qui l’est tout autant.

C’est à découvrir et à offrir sans modération.
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