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Critiques de Robert Alexis (36)
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Les contes d'Orsanne

Cet ouvrage est un recueil de trois contes. Comme tous les ouvrages de Robert Alexis, il est difficile à classer. Comme à chaque fois, il faut accepter de lâcher prise pour rentrer dans le récit qui nous emmène ici dans une fabrique où un homme passe son temps à observer les autres, à Loudun au temps des possédés ou à la rencontre d'un jeune homme qui va faire la connaissance de ses quatre tantes. Qu'on aime ou pas, les livres de Robert Alexis laissent rarement le lecteur indifférent.
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La Robe

Certaine rencontre peu infléchir sur notre vie, et c'est bien ce qui arrive au héros de cette intrigue prenante, l'histoire de cette robe qui porte malheur. Plusieurs rebondissements. Je ne me suis jamais ennuyée. Robert Alexis nous plonge dans la vie de son héros, d'une façon inattendue, une atmosphère décalée.



Depuis j'ai lu La véranda, qui est comme roman tout aussi surprenant.
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La Véranda

Il s'agit d'un roman retraçant le parcours d'un homme parmi d'autres. Il décrit certains de ses voyages, de ses trajets. Jusqu'au jour où il arrive dans une belle demeure qu'il souhaite acheter.

C'est un très beau roman, raconté sous la forme d'un songe. Il s'agit d'une écriture poétique et contemplative, où le lecteur est plongé dans les pensées, les rêveries et les angoisses du personnage.

Je n'en dirai pas plus, de peur de gâcher la découverte de l'histoire. Mais vraiment, c'est à lire. Cette lecture est un moment à la fois captivant et apaisant.
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La Robe

Un livre totalement à part qui mêle l'histoire de la vie en caserne au début du XXème siècle à des scènes dignes de figurer dans "Eyes Wide Shut". Déroutant !
Lien : http://tulisquoi.over-blog.c..
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La Véranda

Europe, début XXème siècle. Un homme riche, la cinquantaine, voyage en train et se souvient. Lors d'un trajet sur un fleuve, il avait aperçu une maison, avait tout mis en œuvre pour l'acquérir, malgré ce que disaient les gens du village : le propriétaire avait disparu soudainement, et sa veuve et leur fille y habitaient seules.

Une fois installé, il comprend que le propriétaire c'est lui-même !



Mon avis

Je découvre avec ce roman l'univers particulier de Robert Alexis. Les premières pages m'ont enchantée, tant que le récit tenait la route. Puis, l'intérêt à l'histoire s'est appauvrit.



Je déconnecte en même temps que le héros ne sait plus s'il vit dans un rêve. Passage entre une sublime poésie du départ et un récit fantastique à la fin que j'ai trouvé inapproprié. J'avais hâte de lire la fin, j'avais un sentiment de malaise. Il faut dire que R. Alexis passe en revue pas mal d'images insolites. D'accord, il s'agit au départ d'un homme qui, blasé, désire s'installer dans cette maison idéale. Ensuite, il se souvient de ses voyages, de la drogue, de séances pseudo érotiques, voire, pédophiles !

"Adossés aux coussins brodés, nous attendions que la maquerelle revint avec la nymphette. La petite abyssine et sa soeur étaient très demandées. Soucieux d'accélérer les choses, Kelsey avait glissé de gros billets dans le caraco de la danseuse ; les filles, le rassura-t-elle, descendraient le rejoindre par une porte dérobée. (p.128)"



Malaise je vous dis, je ne m'attendais pas à cela ! Peut-être que ce genre de roman réclame une lecture continue, je ne sais. J'ai vraiment eu l'impression que Robert Alexis ne savait pas trop comment achever son histoire. Au final, il opte pour un héros qui "perd un peu la boule", qui oublie qui il est, qui finit par le découvrir, est-il un fantôme ? Vit-il entouré de ses fantômes ? Rien n'est évident. Un vrai labyrinthe de l'esprit. C'était sans doute l'effet recherché, y compris pour le lecteur.
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Flowerbone

Rien de plus déroutant qu’un livre convoité pendant des jours, des semaines, fantasmé à n’en plus pouvoir à force de scruter sa couverture, dont on a attendu avec les pages avec délices et qui nous échappe péniblement. Cette désagréable impression d’avoir été flouée, cette sensation de ne pas lire ce à quoi on nous a préparé...



Pour sa défense, Flowerbone (l'objet) est sublime. Une couverture à tomber (la photo de Joan Bennet dans Rue rouge de Fritz Lang), un titre sibyllin qui aimante, et un résumé offrant la promesse d’un récit d’anticipation où les cyborgs redécouvrent la sensualité et l'instinct à travers l’une d’elle. Donc Yvonne, programmée à retraverser le siècle sous la forme d’une femme brune et séduisante pour comprendre les méandres de la nature humaine et savoir où elle échoue et se perd. Pas de l’anticipation à gadgets, plutôt un onirisme éthéré, tant dans la façon de raconter que d’écrire.



Ce que Robert Alexis fait avec beaucoup de grâce. L'écriture est élégante, recherchée, alanguie à force d’images ondoyantes. Le récit débute au moment où Yvonne se réveille sous sa nouvelle identité, se touche et découvre sa peau, ses sensations, les fonctions vitales de son corps mi-humain mi-robot ; avant d’être réexpédiée dans le New York des années 20 et lui faire parcourir tout le siècle sous les traits d’une femme qui a l’allure des actrices hautaines et mystérieuses des films hollywoodiens des années 40. C’est très beau. Ce qui fait d’autant plus regretter un élément crucial et absent ici : la capacité à conter. Flowerbone est très séduisant, pourtant l’histoire ne prend jamais, on la suit comme si on était séparé par une vitre qui la rend hermétique, froide, et même ennuyeuse. D’ailleurs il se passe quelque chose d’étrange avec Flowerbone. On ouvre les pages au hasard, on relit un paragraphe, on admire sans ambages l’écriture de Robert Alexis. Quand on lit le roman dans la continuité… La magie n’opère pas. Bizarrement, repenser à l’ambiance de Flowerbone est très agréable, d’autant que la cyborg passe par plusieurs entités féminines: espionne, star de cinéma, prostituée… et à chaque fois étudie ses propres réactions ainsi que celles de ceux qui l’entourent. L’ambiance, c’est ce qui reste de ce court roman dont l’histoire n’est pas incompréhensible, elle se situe plutôt au niveau du non-identifiable. La seule chose intéressante, dans Flowerbone, c'est l'envie de découvrir les livres précédents de l'auteur, et voir s’ils arrivent à réunir l’ambiance et la capacité à conter, en plus d'écriture d’une beauté formelle aussi évidente.
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Le renvers

Nouvelles d'affirmation vitale, d'existences trouées par l'exigence de mouvement et de dépassement, nouvelles de violence et de passion. Robert Alexis nous entraîne dans des univers - toujours très bien incarnés - de bouleversements et de basculements, dans des instants renversés d'être rendus à leur fluidité, à leur mouvement vers un autre chose, un absolu. Le renvers, dans la beauté de sa prose est un somptueux et inquiet recueil.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Mammon

Magnifique roman, qui n'est pas sans rappeler "Au coeur des Ténèbres" de Conrad.



Ambition contemporaine et quête passée : que s'est-il passé il y a 70 ans dans la jungle du Cambodge ?



C'est une vision halucinée qui nous emmène dans un tourbillon de violence que guide la soif de l'or.



Fantastique.



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U-boot

Une belle histoire en apnée où le sous-marin est un véhicule qui outre la navigation subaquatique ouvre moult écoutilles digressives. On se retrouve ainsi plongé dans les confidences d'un sous-marinier à la sexualité plus déviante que ma main gauche, dans les souvenirs d'un autre happé par la fatalité dégueulasse du groupe, le nazisme, les origines du nazisme, la monté du nazisme, ce genre de choses... mais toujours dans une pâte légère et impressionniste, avec du mystère et un beau style (poétique et désuet ?). Pour le reste si le sous-marin est un lieu favorable à l'introspection et à ses épanchements, une fois échoué sur une île tropicale qui passait par là, il n'est plus qu'un objet hétéroclite autour duquel tourne deux trois sauvages. Kurtz rode et le panthéisme avec. On affirmera que tout ça commence chez Jules Verne, passe par Gracq pour mieux finir chez Conrad. Les deux dernières pages, en forme de pirouette, sont ratées et trop malignes pour être honnêtes , c'est dommage, le reste était presque impeccable.
Lien : https://novland.blogspot.com/
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L'homme qui s'aime

L'identité sexuelle : un sujet qui chatouille et dérange. Homme/femme : sommes-nous ce que nos organes nous indiquent ou évoluons-nous toujours d'un sexe à un autre au cours de notre vie ?

Voici un beau roman de R. ALEXIS : "L'homme qui s'aime". Un livre étrange à l'univers onirique ... Un très beau jeune homme, dandy de ce 19ème siècle finissant, s'ennuie dans son milieu aisé, cerné d'obligations sociales malgré sa position dominante de mâle riche. Lors d'une soirée, il rencontre deux femmes, un peu sorcières qui le révèle à lui même en ... femme, une femme à la divine beauté, dont l'homme tel Narcisse tombe amoureux. Dés lors, notre beau jeune homme devenu belle jeune femme va faire son initiation en temps que femme dans un univers d'homme. De Paris aux Pouilles en passant par Naples, "he become a she", ainsi que le dit la chanson de Lou Reed "Take a walk on the wild side". Mariée, divorcée, entremetteuse et vieille dame respectable, notre héros explore le monde féminin de l'époque pour s'en affranchir et devenir "elle-lui" même, un individu en mutation permanente. Un texte fascinant à la belle écriture. Il faisait partie des romans de la rentrée littéraire, mais quel dommage qu'on n'en ait pas parlé plus, car il gagne à être lu ...
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La Véranda

La véranda de Robert Alexis

Intriguée par une conversation animée entre deux internautes au sujet de Robert Alexis dont je n'avais jamais entendu parler auparavant , j'ai voulu en découvrir un peu plus .

Philosophe de formation , élève du grand professeur François Dagognet , voilà une petite touche biographique plutôt engageante et "emballé c'est pesé" , je ressors de la librairie avec La véranda .

Et je fus inspirée car ce fut un moment précieux que cette plongée dans un texte mystérieux et ensorcelant .

Un homme , globe-trotteur gentilhomme , traverse le temps et l'espace à bord d'un train . L'esprit aussi vagabond que sa dimension physique et celle de son âme , il émane d'emblée de ce personnage un étrange sentiment d'intemporalité .

" La neige. Un paysage sous la neige. Et cette buée sur la vitre parce que, pendant un moment, j'ai posé le front sur un rectangle froid. Ce petit pont qui enjambe un ruisseau, j'ai dû le traverser, celui-là où un autre, beaucoup d'autres, à longueur d'une vie qui arrive maintenant à sa fin "

Et de cette petite percée à travers la vitre de ce train naitra un désir . Désir , le mot est lâché . Porteur de toute une symbolique .

Irrésistiblement attiré par la vision d'une maison qui éveille en lui ce sentiment , cette envie , ce besoin , cette quasi nécessité , liés à une effluve souterraine surgit de mémoires oubliées dans une approche suprasensible déroutante ( qui n'a pas connu cette sensation frustrante de "déjà vu" ? ) , il rompt le mouvement de la douce mélancolie nonchalante qui le dirige dans ses errances et décide d'acheter cette maison entre-aperçue au cours de ce trajet .

Cette maison , surgissant dirait-on de nulle part presque , apparait comme une vision et pourtant elle est bien là , dans cette verte campagne autrichienne qu'il traverse .

Cette maison au pouvoir magnétique lui ouvrira la porte d'un inconnu qui réveillera en lui des semblants de réminiscences dans les tâtonnements de son âme mouvante entre rêve , réalité , passé retrouvé ou fantasmé ,au frontières du réel .

Cette maison , ce sera aussi la rencontre de deux âmes incarnées par deux dames dotée de pouvoirs mystérieux , évanescentes et nimbées d'un romantique , peut-être fantastique( à vous de choisir ) halo de brume plus ensorceleur qu'inquiétant .

Cette maison , ce sera aussi et peut-être la rencontre avec lui-même , miroir obscur de son ombre ....

S'il repartira sur les routes , à la rencontre de l'orient et de ses charmes envoûtants et ravageurs , assouvissant ses désirs charnels portés sur la fantaisie et les petits délices de la transgression permise , ce ne sera que pour mieux revenir vers la maison ....Retour à soi aussi apaisant qu'effrayant . Retour à soi pour mieux repartir .

Repartir vers un autre mystère . On n'en saura pas plus .

Et c'est bien là la force de ce récit . Qui ne donne que des indices . Ne se définit ni comme un ouvrage philosophique , ni comme un roman purement fantastique , ni comme une simple envolée romantique, ni comme un ouvrage porté par un discours uniquement psychanalytique : Que chacun investisse les mots avec ce qu'il veut bien lui apporter , porté par une écriture d'une finesse rare , et qu'il voyage sur le registre qu'il lui conviendra .

J'ai bien voyagé .

A découvrir . Il le mérite .
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U-boot

Le titre du roman ainsi que l’illustration retenue pour la couverture – un officier marin, air nostalgique, tandis qu’au loin on devine le contour d’une île boisée – ne laissent guère de doute sur la thématique abordée par le récit : un navigateur (le narrateur) s’embarque à bord d’un sous-marin allemand doté de la technologie la plus avancée, le U-823 ; il s’agit d’un équipage nazi (l’action se déroule en 1945) dont la mission est étrangement tenue secrète pour tous, seul Koszalin, le commandant de bord, en a connaissance, et son comportement ne laisse pas d’être étrange, déroutant, inquiétant…







On dirait, à évoquer ainsi imparfaitement la trame globale du récit, qu’il va s’agir une fois de plus d’un récit de guerre (et de fait j’ai souvent songé aussi pendant ma lecture à l’un des rares films de sous-marins que j’aie jamais regardé avec plaisir, A la poursuite d’octobre rouge), un récit qui se complairait dans les termes techniques, militaires, avec d’abondantes descriptions de manœuvres et stratégies… mais il n’en est rien, et c’est sans doute l’une des forces de ce récit que de nous entraîner bien au-delà de nos attentes de lecture.... suite sur http://ventdereflexion.canalblog.com/
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L'homme qui s'aime

Quel roman étrange.

L'auteur nous entraîne dans un récit questionnant l'identité de genre, dans la haute société de 1880, avec un dandy qui n'hésite pas à instant à descendre plus bas que terre pour tout expérimenter de la vie.

Si le thème m'intéressait au début de la lecture, il faut avouer que l'histoire devient rapidement compliquée à comprendre. La frontière entre réalité et fantasme (?) du personnage principal est parfois si tenue qu'il est difficile de savoir ce qu'il en est réellement.

L'auteur réussit son pari de perdre le lecteur dans les méandres des pensées du jeune dandy, on ne peut pas lui retirer ça !

Malheureusement, je ne fais pas partie des lecteurs qui apprécient le flou constant dans un roman. Pourtant je serais curieuse de découvrir d'autres titres de Robert Alexis !

Un roman plutôt pour ceux qui aiment philosopher jusqu'à s'oublier.
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L'eau-forte

Pierre Roccanges a quatorze ans, lorsque son père quitte la ferme où ils demeurent seuls, un soir de Noël. Comme sa mère l'avait fait avant lui, et son grand-père bien avant. Il ne lui laisse qu'un carnet de recettes et ses terres pour tout héritage. Mais Pierre est intelligent et dur à la tâche, comme cette montagne de Margeride qu'il connaît si bien.

Libéré des obligations scolaires, avec l'aide de monsieur Brusson, l'instituteur à la retraite qui est devenu son tuteur, il va reprendre le travail de son père : la fabrication de fromages de chèvres, de vin et de liqueurs qu'il vend sur le marché. Il a aussi hérité de ses dons de rebouteux.

La fortune lui sourit et peu à peu il rachète le domaine qui était autrefois celui de sa famille. Il invite également Charlaine à les rejoindre : une petite sauvageonne, flanquée de son chien loup Baal, comme un rappel de la bête du Gévaudan, qui hantait la campagne autrefois. Plus tard il l'épousera et elle lui donnera un fils.

Après les terres, c'est l'ancien château qu'il fait reconstruire, là où ne subsistait que quelques ruines qu'il explorait enfant. Mais à force de devenir tout-puissant, les villageois commencent à détester cet enfant dont ils avaient pitié.



Plus tard nous retrouverons Pierre sur un bateau en Méditerranée. Comme son père, il a abandonné sa famille pour partir à l'aventure. Sur les traces d'Ulysse dans les îles grecques, son Odyssée à lui...



Il m'est difficile de qualifier ce récit : roman d'apprentissage, roman d'aventure, roman familial... Pierre Roccanges est un enfant attachant, solitaire, rude, rêveur mais pratique. Il pourrait, grâce à ses capacités physiques, sa force de travail et son obstination devenir un personnage reconnu dans le village. Ce qu'il finit par être au moment où il épouse Charlaine et donne une fête grandiose.

Mais l'appel de l'aventure ne lui permet pas de se contenter de ce confort et il lui faut suivre sa destinée quel qu'en soit le prix.



J'ai beaucoup aimé ce roman. La première partie "l'Iliade", qui raconte la jeunesse, m'a fait penser à Giono et ses descriptions de la Provence aride, ses personnages âpres et taiseux. La seconde partie, beaucoup plus courte est dans la lignée des récits d'aventures et se réclame d'Homère.

Robert Alexis possède un style impeccable, riche et dense. Quel plaisir de lire une langue française aussi belle et évocatrice...
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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La Robe

Je ne connaissais pas l'auteur, Robert Alexis, écrivain contemporain vivant à Lyon. Pourtant son récit, et l'écriture m'ont fait penser à Zweig, Schnitzler ou même Buzatti... Le héros de l'histoire est en effet un jeune officier qui s'ennuie dans une caserne, qu'on imagine située dans l'Empire Austro-Hongrois un peu avant la Première Guerre Mondiale.



Jusqu'au jour où l'un de ses soldats lui présente Rosetta, une jeune femme très libre qui devient sa maîtresse. Il va ensuite rencontrer son père, Hermann, un homme très riche qui professe d'étranges idées. Pour lui, on ne peut être vraiment soi-même que si on se défait de tout ce à quoi on tient. Le lieutenant va peu à peu rentrer dans le piège tendu par Hermann et découvrir sa face cachée au risque de perdre son âme...



Il est assez difficile de parler de ce roman sans en déflorer le sujet. Pendant quelques heures j'ai été transportée dans une ville de garnison, où l'ennui apporte le libertinage, mais aussi des considérations plus philosophiques. Il est aussi question d'expériences médicales afin de libérer les êtres des convenances dans lesquelles ils sont englués.



Un récit qui oscille entre Danish girl et Eyes Wide Shut, étrange et dérangeant, et pourtant fascinant.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Le Majestic

Robert Alexis, je m'en doutais, manie une très belle langue. Sa plume est raffinée, son univers est riche et suggestif, ses pages sont mâtinées d'un érotisme à chaque page un peu plus présent. Mais son histoire m'a semblé confuse et j'ai eu d'autant plus de mal à pénétrer son univers que je n'ai pas été complètement convaincu par sa conception d'une sexualité fétichiste.



La suite sur mon blog :
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