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Critiques de Robert J. Sawyer (87)
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Calculating God

La réputation de l'auteur me faisait peur, mais attiré par le résumé, je me suis laissé tenter. Et ça m'a mis une grosse frappe, au moins sur le plan des idées, car elles remontent en cause le "hasard" et l'évolution, pour peu qu'on ait l'esprit ouvert - ce qui n'est pas gagné même avec des lecteurs de SF.

Certaines parties sont moins intéressantes, comme l'attaque des fondamentalistes du musée. D'autres sont le prétexte pour installer la fin, une fin émouvante.

Esprit et coeur stimulés, j'ai été ravi de le lire. Et j'espère qu'il vous plaira.
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Calculating God

Cela commence tres bien et cela finit en SF alimentaire a la Star Wars. L'idée est pourtant originale, de ces extraterrestres se fichant d'établir des relations officielles avec nos gouvernements car n'étant intéressés que par les informations que nous pourrions leur fournir pour leur quete de Dieu. Bien que confinant parfois au mélodrame, le récit parvient a tenir en haleine le lecteur tout en l'incitant a la réflexion sur le mystere de Dieu et l'origine de l'univers, l'émergence de la vie et de l'intelligence, l'évolution des especes et, in fine, le sens de l'existence.



Malheureusement, l'auteur a jugé bon de mener le récit vers une une révélation grand-guignolesque et réductrice qui, apres avoir admis l'existence de Dieu selon un raisonnement rationaliste ad hoc étayé par la connaissance intuitive et holistique de la race extraterrestre des "Wreeds" (idée intéressante que cette perception intuitive et holistique de la réalité, distincte de la croyance religieuse), réduit le Créateur a une sorte de programmeur non-seulement accessible a notre compréhension, mais obligé également de faire des compromis (avec quelles forces contraignantes qu'Il ne maitriserait pas ?) et dépendant meme de la génétique, a l'instar de ses créatures, pour se perpétuer (!).



Au Dieu de ce roman, je préfere encore l'explication de l'univers par le hasard, d'autant que ce Dieu lui-meme nous est finalement le fruit du hasard (et en ce sens inutile) ou - ce qui revient au meme - le produit d'une race disparue tres évoluée technologiquement. Par ailleurs, l'auteur néglige de considérer LA question autour de laquelle tournent toutes les autres: comment quelque chose peut-elle naitre de rien ? Sans meme parler du corollaire a cette question pour nous probablement insolvable: qu'est ce que "quelque chose" et qu'est ce que "rien" ? Il est vrai que la seule réponse a cette question est l'intervention d'une force créatrice (Dieu) qui ne soit pas soumise a l'obligation de naitre de quelque chose d'autre, ce qui rend évidemment caduc la représentation d'un Dieu qui serait limité dans son action par les lois et la logique qu'Il a lui-meme créées et qui nous régissent.
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Calculating God

Un livre agréable à lire, qui développe un postulat original : des peuples extraterrestres viennent sur terre non pas pour la détruire ou l'asservir (ou construire une autoroute), mais pour trouver des preuves de l'existence de Dieu (au sens d'entité supérieure).

Ça se lit facilement, les développements proposés sont intéressants, et on ne s'ennuie pas, même si la fin n'est évidemment pas à la hauteur du postulat de départ, comme toujours avec les bouquins qui prétendent apporter une (voire la) réponse à une grande question universelle (n'est-ce pas monsieur Werber ?)
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Calculating God

Le premier contact extra-terrestre est effectué ! Leur première visite est le Royal Ontario Museum de Toronto. Les mauvaises langues pourraient dire que ce choix relativise beaucoup leur intelligence, mais l’explication est vite donnée : les planètes abritant la vie semble en effet toutes suivre le même cycle de développement : l’apparition de l’ADN, quelques « explosions cambriennes », des animaux géants qui dominent le monde pendant des millénaires, avant de se faire brutalement exterminer et de laisser la place à une espèce douée d’intelligence. Les extra-terrestres (de plusieurs espèces), scientifiques de leur état, souhaitent donc examiner la collection de fossiles du musée pour en apprendre encore plus.



Plus dérangeant, pour nos savants humains : les visiteurs sont tous convaincus de l’existence de Dieu. Cette régularité dans toutes les histoires sur différentes planètes, plus une série de coïncidences trop grosses pour être due au hasard, font de Dieu une évidence pour tous les scientifiques de l’univers, les humains étant visiblement la seule exception du cosmos.



Le parti pris du livre est plutôt stimulant. Après tout, les espèces qui nous découvrent sont censées être plus évoluées que nous intellectuellement parlant, et le fait d’être les seuls à nier quelque chose d’évident pour le reste de la galaxie est quand même un peu vexant. Surtout que ces extra-terrestres ne sont pas « croyants », mais de purs scientifiques, et parlent de faits, de preuves et de rasoir d’Ockham. L’auteur nous provoque en évoquant, dans toutes les théories scientifiques de pointe modernes, les zones d’ombre, les exceptions gênantes, les explications ad-hoc, …



Si un petit bagage scientifique est nécessaire pour ne pas être totalement largué, le livre n’est pas non plus de la hard-science. Je trouve qu’il invite juste à l’ouverture d’esprit, et nous montre que le chemin de la connaissance est encore long, car même nos plus brillantes réussites souffrent quand on les pousse un peu trop loin.



Le livre parle également du cancer, et je soupçonne (sans être parvenu à le vérifier) que l’auteur a été concerné de près ou de loin par cette maladie, car il en fait un peu le symbole du problème du Mal ou de l’imperfection de l’univers, et essaie de lui donner un sens global.



J’ai trouvé ce livre stimulant, pour peu qu’on parvienne à accepter la proposition du roman. Il y a des passages un peu trop clichés à mon goût, et la fin ne m’a pas totalement convaincue, mais elle a le mérite de rendre l’ensemble de l’histoire parfaitement cohérente. Une curiosité pour la métaphysique et/ou la cosmologie sera tout de même bienvenue pour ne pas lâcher le livre en cours de route !
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Calculating God

Calculating god possède les caractéristiques d'une potentielle bonne histoire de SF sur le thème du contact et sur celui de la cosmologie.

Des Aliens visitent la terre et se retrouvent à la table d'un paléontologue canadien qui tente de réfléchir avec eux sur leur questionnement principal.

Ils sont persuadés que l'univers et la vie en particulier sont le résultat de l'action d'un dieu. le pitch tourne largement autour de cette question et autour de la biologie comparée et des extinctions de masse qui seraient finalement très courantes dans l'univers comme sur notre monde.

Le personnage humain principal a un cancer ce qui interroge nécessairement sa vision du monde et une nova ancienne envoie vers la terre un train d'ondes néfastes qui affecteront et hypothéqueront dramatiquement l'avenir de la vie sur terre.

Sincèrement la réflexion est quand même considérablement au ras des pâquerettes et la donne Alien ne vient pas tellement enrichir cette réflexion sauf à fonctionner comme démultiplicateur de connaissances sur le cosmos tel qu'il existe dans l'univers de ce roman et un peu aussi comme il existe dans le nôtre.

Les questions autour de la théologie cosmogonique ont fréquemment des allures d'incendie cérébral à la mord moi le noeud et très sérieusement on reste au niveau du café du commerce , ce qui n'est pas très agréable.

Cependant les éléments autour du thème de la vie dans l'univers et de l'évolution des espèces affleurent nettement dans cette histoire c'est un des aspects rafraichissants du roman.

Il semble d'ailleurs qu'une divinité elle-même prouve son existence dans ce texte. Car un barrage cosmique de lève pour protéger la terre et ses voisins galactiques des effets néfastes de la nova.

La ménagerie quitte donc allègrement la terre avec le paléontologue pour aller voir de plus près cette entité cosmique intrigante. le lecteur n'en saura rien de plus car il reste sur le quai de la gare quand le vaisseau décolle.

C'est dommage cette pauvreté de la réflexion qui aurait pu au lieu de cela mettre en scène l'examen du principe anthropique enrichie ici, par la présence et donc par le caractère établi de l'existence avérée d'extraterrestres.

C'est très moyen comme texte mais quand même il y a un peu de lumière tout au fond de ces pages .

Je n'ai pas aimé cette lecture qui m'a un peu irrité mais c'est misérablement ma vision egocentrique égocentrée (lol).

Je conclue quand même en soulignant que ce texte n'est pas dénué d'humanisme et de sensibilité affective et cet aspect du roman est loin d'être désagréable.

Les visiteurs ont l'air de crustacés alors heureusement qu'ils ne déboulent pas pendant les fêtes.

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Calculating God

Plutôt original dans son ensemble, des thématiques variées dans un roman court mais néanmoins suffisamment dense pour ne pas être dévoré trop rapidement. L’auteur nous plonge immédiatement et presque sans préambule dans le vif du sujet, le rythme n’est pas toujours très soutenu en raison du soin apporté aux digressions du principal protagoniste (état d’âme, état d’esprit, descriptions scientifiques) mais sans que ce soit jamais réellement gênant. Les sujets abordés sont souvent graves (la mort, l’existence de Dieu) et si l’on évite pas parfois certains vertiges face à l’étendue de l’univers, l’ensemble n’est cependant pas lourd ou trop grave, grâce à une dose d’humour, à la relation particulière entre le héros et l’extra-terrestre et à la distance qu’ils gardent face aux évènements qui s’enchainent.
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Dernière chance pour l'humanité

Salut les Babelionautes

Je continue ma découverte de l'œuvre de Robert J. Sawyer avec ce roman d'anticipation qui raconte un premier contact Extra-terrestre.

Heather Davis, professeur à l'université de Toronto, va tout mettre en œuvre pour décrypter les messages reçus depuis maintenant dix ans d'Alpha du Centaure.

En parallèle, nous allons suivre les problèmes familiaux de son couple, et autant dire que c'est pas la joie.

Mais elle va réussir à découvrir ce que personne avant elle n'avait imaginé, et cela changera l'Humanité d'une manière tellement profonde que plus rien ne sera comme avant.

De plus elle va aussi ce servir de sa découverte pour résoudre le conflit entre son mari et sa fille, et la façon dont elle va si prendre est vraiment particulière.

Robert J. Sawyer est Canadien et tous ces romans se passent aux Canada, un pays que j'aimerai visiter.

Ses romans ont obtenues de nombreux prix littéraires dont le Hugo et le Nebula.

Merci a Nathalie M.-C. Laverroux pour sa traduction
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Dernière chance pour l'humanité

Avec sa narration maîtrisée, son pragmatisme et la qualité de ses personnages, ce roman est excellent. Les nombreux éléments s'y emboîtent à la perfection pour une fable humaine plausible et passionnante.

Pour trouver sa place parmi les classiques du genre, il ne lui manque qu'une intrigue un poil moins scolaire et un poil plus osée. Presque rien.
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Dernière chance pour l'humanité

Je ne sais pas trop. Un ouvrage extrêmement optimiste : la nature fondamentale bonne de l'humanité, aussi bien dans son ensemble que dans ses "éléments constitutifs individuels". Il suffirait juste d'entrer en communion, de lever la possibilité de mettre des voiles entre soi et les autres. Pourquoi pas ? Mais le dispositif qui transforme et sauve l'humanité est une technologie extraterrestre, il n'est en rien une création/invention de ces bons vieux Sapiens : doit-on être rassuré ? Et tout ceci nous conduit à la possibilité de rencontrer une altérité fondamentale. Pourquoi ne pas suivre l'auteur dans son pari sur les possibles que nous pourrions réaliser... Je reste pour ma part perplexe, dubitatif, en suspend.
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Dernière chance pour l'humanité

Un propos naïf servi dans un récit manquant franchement de naturel. Le roman est très facile et rapide à lire et l’on ne s’y attarde pas trop sur les explications scientifiques malgré l’utilisation de quelques termes techniques qui semblent plus là pour faire joli que pour être réellement utile. Le tout n’est pas déplaisant mais le déroulé est finalement assez mécanique et peu enthousiasmant. Les thèmes abordés sont tous typiques de l’auteur et n’apporteront guère de surprises par conséquent. Les personnages sont maltraités (mais pas mal traités) pendant les deux premiers tiers du roman avant les rebondissements marquants les derniers chapitres. On ne passe donc pas un mauvais moment mais le tout est très convenu.
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Expérience terminale

J'ai beaucoup aimé ce livre qui a obtenu le Prix Nebula en 1995. J'ai souvent été déçu par les livres de SF qui manquent, à mon avis, d'imagination. Ce n'est pas le cas de celui-ci.



Cette histoire de clones lâchées sur le net fait réfléchir.

Le livre est un mélange SF/policier. Il devrait ravir les croyants puisqu'on y parle de l'âme et amuser les athées puisque c'est de la fiction.



Je recommande la lecture de ce livre à ceux qui aiment la SF et le déconseille à ceux qui manquent d'imagination.
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Expérience terminale

Robert James Sawyer n’est pas, en France, le plus réputé des auteurs de science-fiction, il a même été pas mal égratigné par la critique. Aux USA, l’accueil semble tout autre et EXPERIENCE TERMINALE fut d’ailleurs lauréat du prestigieux Prix Nébula (et nomminé des Hugo et Locus) tandis que « Hominids » récoltait le Hugo (sans être traduit chez nous !).



L’intrigue, touffue mais simple à suivre, mélange interrogation philosophique, influences cyberpunk, un zeste de hard science et beaucoup d’action nerveuse façon techno thriller. Un mélange surprenant, parfois un peu « facile » (on a l’impression que Sawyer transforme un sujet complexe en « simple » thriller science-fictionnelle) mais indéniablement efficace.



Peter Hobson a mis au point un appareil médical révolutionnaire capable de l’aider à définir la mort de manière précise. Mais son invention va plus loin puisqu’il lui permet de prouver l’existence de l’âme et d’une vie après la mort. Devenu célèbre, Hobson poursuit ses recherches dans le but de déterminer à quoi peut bien ressembler l’au-delà. Incroyant, Hobson se rend compte de la révolution entrainée par son invention et avec l’aide de son ami Sarkar, croyant musulman, il conçoit trois clones informatiques destinés à conceptualiser l’au-delà. Il crée ainsi Esprit (l’immortel spirituel), Ambrotos (l’immortel physique) et un clone témoin



EXPERIENCE TERMINALE est un bouquin curieusement schizophrène : la première partie consiste en un mélange de SF pointue et de religiosité bien dosée qui pose d’intéressantes questions sur la science, la foi, les croyances, etc. Que se passerait il si l’esprit scientifique parvenait à prouver de manière irrévocable des théories relevant jusque-là de la religion ou de la philosophie comme l’existence de l’âme et d’un « paradis » ? Voici un excellent sujet…mais Sawyer ne l’explore qu’à demi, préférant opter, à mi-parcours, pour une intrigue parallèle envahissante à base de clone informatique meurtrier…Le romancier semble marcher sur les traces d’un Michael Crichton pour offrir un thriller technologique mâtiné de polar procédural et de « murder mystery » franchement plaisant à lire (c’est court, rythmé et globalement efficace) mais dénué de l’ambition des premiers chapitres. L’aspect psychologique convaincant du début se délite aussi pour laisser place à des personnages beaucoup moins nuancés qui semblent agir afin de faire avancer l’intrigue à toute force dans la direction voulue par l’auteur.



Sawyer a livré pas mal de best-sellers SF qui reposent sur une idée forte aux conséquences vertigineuses (FLASHFORWARD, adapté en série TV) mais se transforment rapidement en thrillers plus convenus néanmoins agréables à lire. EXPERIENCE TERMINALE ne fait pas exception : de la SF honnête malheureusement un peu convenue et un brin décevante tant les prémices s’annonçait capables d’offrir au lecteur un grand moment de réflexion. Sawyer a privilégié l’action et le divertissement mais le résultat, s’il ne méritait sans doute pas un Nebula, reste suffisamment plaisant pour maintenir l’intérêt pendant un peu plus de 300 pages. Correct.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Expérience terminale

Un thriller cyber sensationnel, bien ficelé, qui amène à se poser des questions sur la recherche des IA, et l'avancée technologique.

Ce livre écrit dans les années 90, nous montre un avenir du 21 ème siècles pas si éloigné du nôtre... Ce qui fait peur, si on continue de cette manière, pas au niveau de sa recherche de l'onde vitale mais du point de vue de cloner un cerveau humain et les dégâts que cela peut engendrer avec cet autre univers, qui est le net. Ce monde qu'on laisse croître en même temps que le nôtre, impunément...

Ce roman nous pousse à nous demander si notre vie est né d'un pure hasard et d'une conception bien plus grande, et si se prendre pour Dieu, sans sa capacité de l'amour, est judicieux ?

Un roman de Robert J. Sawyer comme je les aime, en espérant que lui aussi puisse faire l'objet d'un film ou série.



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Expérience terminale

Salut les Babelionautes

Voila un roman d'Anticipation qui vaut le détour, Robert J. Sawyer avec Expérience terminale a créé un livre mêlant Science fiction et Thriller.

Son personnage principal est traumatisé par une opération de prélèvement d'organes ou il se rend compte que les moyens médicaux pour statufier d'une mort cérébrale ne sont pas fiable.

A partir de cette expérience il n'aura de cesse d'inventer un appareil fiable, sa création fera sa fortune.

Mais le point essentiel adviendra quand aidé par un ami il créera trois clones informatiques de lui-même.

Et c'est a partir de là que tout s'emballe au point qu'il se retrouve soupçonné de crimes, et il aura beaucoup de mal a s'en sortir.

Le moyen par lequel il y parviendra est vraiment original, on est dans un thrillers scientifique, donc la solution sera elle aussi issue de son cerveau.

Merci a Nathalie Serval pour la traduction de ce roman policier d'anticipation, mâtiné de cyberpunk.
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Flashforward

Dès le départ il vaut mieux s’affranchir la série TV pour profiter pleinement de bouquin, en effet les “visions” dans la série portent sur un avenir relativement proche (6 mois) alors que dans le roman on part sur du très long terme (plus de 20 ans), d’autre part les personnages ne sont pas les mêmes, le roman met l’accent sur les chercheurs du CERN et non sur une équipe du FBI (et pour cause le CERN est à Genève), par contre le duo de chercheurs constitué par Lloyd et Théo peut se rapprocher des agents Mark et Demetri (Théo et Demetri n’ayant pas eu de flash, les visions de Lloyd et de sa fiancée, comme celles de Mark et son épouse,mettent leur couple en danger).

N’étant pas scientifique dans l’âme (loin s’en faut) j’avoue avoir craint un moment que les théories exposées ne soient totalement incompréhensible pour le profane mais finalement elles ne font pas obstacle au plaisir de la lecture (même si je reconnais volontiers n’avoir pas tout compris, la physique quantique ce n’est pas ma tasse de thé), pour preuve j’ai bouclé ce bouquin (380 pages) en trois jours. Et pour tout vous dire ça faisait un bail (et même plusieurs) que je ne m’étais pas plongé dans un bon bouquin de science fiction, avec Flashforward j’ai enfin pu remédier à la situation. Au delà de l’intrigue à proprement parler (encore plus prenante et plus dense que celle de la série TV car moins dispersée) se pose la question de l’immuabilité du futur ; est-il déjà tout tracé sans laisser la moindre place au libre arbitre individuel ou existe-t-il plusieurs futurs possibles pour un même individu ? En ce qui me concerne j’espère vraiment que c’est la deuxième option la bonne mais jusque là personne n’est en mesure de démontrer que l’une ou l’autre est avérée… A chacun de se forger une idée en fonction de ses propres convictions.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Flashforward

Flash Forward se déroule en 2009. Au sein du CERN, deux chercheurs, Lloyd et Théo travaille sur le collisionneur de hadrons. Lors d’une expérience, pendant deux minutes, ils sont comme ailleurs. Au réveil, ils se rendent compte qu’ils ne pas les seuls à avoir eu deux minutes de battement, mais tous les habitants de la Terre. La plupart ont une hallucination, d’autres rien du tout. Ces hallucinations ont toutes un point commun, elles se déroulaient en 2030, le même jour, la même heure.

Robert J. Sawyer écrit un roman d’une grande originalité, bien que je trouve cette idée assez proche de certains épisodes de X-files. Ce n’est pas le saut dans le temps qui est nouveau mais la manière dont les gens le font et surtout comment l’interprètent-ils. Les personnages sont assez nombreux mais finalement tout se déroule autour de Lloyd et Théo. L’un affirme que le futur aperçut dans sa vision est immuable et que rien ne pourra changer quoi que nous puissions faire, l’autre tente de changer son futur en imaginant que tout peut être fait pour pouvoir le changer. Autant le personnage de Lloyd en devient même agaçant, autant on comprend le comportement de Théo. Mais après réflexion, Lloyd réagit comme réagirait beaucoup de gens en acceptant simplement ce qui leur arrive, pensant que rien ne peut être changé et que tout est inscrit.

Ce qui me paraît assez surréaliste, bien que le roman soit fantastique, c’est l’acception par le CERN que les hallucinations correspondent à une vision du futur, et ce, dès les premières heures. D’autres élucubrations adolescentes parsèment le roman le rendant à la fin presque insipide. D’ailleurs, la fin, qui se déroule en 2030, au moment des visions, est une grande déception.

Ce roman aurait pu être un très bon roman, mais malheureusement il perd en crédibilité assez vite et l’auteur n’essaye pas de relever le niveau. D’une très bonne idée, le roman termine avec un avis mitigé, pour finalement rentrer dans la catégorie des romans moyens.

Je remercie Marmelade de livres pour sa gentillesse.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Flashforward

Je m'attendais un peu (beaucoup) à retrouver l'histoire de la série.


Si le titre t'en donne l'impression et te fait vouloir le lire pour retrouver Joseph Fiennes, passe ton chemin, on en est loin. 



Enfin loin…

Le principe est le même sur le fond, mais sans Joseph.




C'est en effet le livre qui a inspiré les scénaristes.



Mais on ne va pas parler série.





En avril 2009, au CERN, l'organisation européenne de recherche nucléaire, une équipe de scientifiques avec à sa tête Lloyd Slimcoe et Theo Procopides, s'occupe des derniers préparatifs de leur expérience pour détecter le Boson de Higgs. 



Mais l'expérience, une fois lancée, ne se passe pas comme prévu.




Pour des raisons inconnues tous les humains se sont endormis au même moment. 


Pas juste une perte de connaissance, puisque la plupart d'entre-eux ont eu accès à leurs futurs, dans 21 ans, durant 1 min 43 secondes. 





Evidemment eu réveil le monde est un véritable capharnaüm et les catastrophes et pertes humaines sont conséquentes.





J'avoue que j'ai été relativement mitigée à la fin de ma lecture mais en fin de compte l'histoire était vraiment intéressante.




Des questions existentielles se posent, qu'en est-il du libre arbitre?

La vie est-elle tracée à l'avance?

Le futur est-il immuable? 





En tout cas, Lloyd et Theo ne sont pas d'accord sur la question.









On peut réellement se poser la question quant au libre arbitre, nos choix et les conséquences sur le déroulement de notre vie. 





Par contre, oui le livre est un peu lent, et le début est assez plat. 




La fin est un peu alambiquée et le final est très rapide; je ne suis d'ailleurs pas sûre d'avoir tout compris… 😅😅


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Flashforward

Dès les premiers chapitres, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir une histoire et un point de vue différents de ceux de la série (que j'avais assidument suivie). D'une certaine manière, la série est un préquel du livre (je n'en expliquerais pas ici le pourquoi pour ne pas "spoiler"), ce qui apparaît comme logique lorsque l'on sait que la série avait été prévue à la base pour durer 5 ou 6 saisons.

Bref, j'ai finalement lu un très bon livre orienté "hard-science", sans complot mondial et sans scène d'action "DanBrownienne" (mais si, vous savez bien, quand un professeur d'université échappe 40 fois à la mort alors qu'un tueur hyper-motivé et sur-entrainé est à ses trousses !). Nous suivons simplement d'une part un monde subissant le plus grand cataclysme de son histoire, et d'autre part quelques personnes confrontés à l'inéluctabilité du Destin...ou pas !

Ajoutez à cela un qualité certaine d'écriture ainsi qu'une trame narrative où l'on ne s'ennuie pas, et vous justifiez (enfin : JE justifie) les 5 étoiles que j'ai attribuée à ce livre.
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Flashforward

L'intrigue de départ est très palpitante. Que se passerait-il si l'ensemble de l'humanité était projetée dans 20 ans et avait un aperçu de son futur ?



Le contexte est très intéressant, car on va suivre des physiciens du CERN en Suisse. On va donc avoir le droit à des conversations de physique quantique et des explications scientifiques. Bien que parfois poussées, ces discussions restent abordables par le public et apportent un gros plus à l’œuvre.



L'histoire est bien amenée et les réactions des protagonistes sont réalistes, cependant une fois l'"accident" survenu, on se demande où l'auteur veut nous mener et ce qu'il nous réserve pour la fin du livre. En effet, la partie palpitante est au début, le gros de l'action se situe là, la suite ne correspond qu'aux conséquences, les réactions des personnages et la vie qui continue. Ça n'a donc rien de réellement palpitant ou surprenant. L'auteur essaie malgré tout d'apporter un peu d'action sur la fin, mais la sauce ne monte plus, car rien ne pourra être aussi exceptionnel que le début.



C'est pourquoi ce livre est vraiment très intéressant dans son intrigue, il permet de se poser de nombreuses questions, avec la plus importante de toutes : "Le futur est-il immuable ?". Cependant, au final, l'auteur n'a pas su en faire quelque chose de concluant sur l'ensemble d'un roman et la fin tombe un peu à plat.


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Flashforward

J'avais adoré la série, je crois que j'ai aimé le roman encore plus.

D'ailleurs il n'y a que le point de départ et le personnage de Lloyd Simcoe qui ont été repris dans la série.

L'histoire est prenante, la question de savoir si le futur est écrit ou non, si le destin existe, si on a le pouvoir de changer sa vie m'a fait dévorer ce livre...
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