AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Robert Sabatier (210)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les allumettes suédoises

Il faisait partie de ces livres que tout le monde avait lu... et pas moi. Au fil de la lecture j'ai apprécié la description de l'époque, de l'univers, du quartier, de personnages hauts en couleurs... mais j'avais du mal à m'attacher au personnage principal, trop souvent dans l'observation et pas au cœur de l'action. Et puis, au travers des épreuves rencontrées, des peines subies, le héros grandit et nous avec lui, et il est finalement bien difficile de le laisser à la fin. L'envie de lire la suite est très bien entretenue !
Commenter  J’apprécie          140
Boulevard

Un roman dédié à Paris, au boulevard qui s'étire au pied de la Butte Montmartre, et à sa population. Intéressant, pittoresque. Bien écrit comme tous les livres de Robert Sabatier.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
Commenter  J’apprécie          140
Les allumettes suédoises

Une des lectures qui ont marqué mon adolescence ; une écriture alerte et émouvante, un univers dans lequel on se plonge aussitôt et avec facilité, une évocation tendre et prenante du Paris populaire d'avant-guerre... Tout cela avec modestie et simplicité... un roman, et une série, que je conseille certainement.
Commenter  J’apprécie          140
La Souris verte

Nous sommes à Paris en 1940. le narrateur, Marc, est étudiant en lettres. Il tombe amoureux d'une traductrice allemande, Maria, travaillant pour l'armée d'occupation, une souris grise. Il l'appelera souris verte car elle aime mieux cette couleur. le père de Marc, actif dans la résistance, lui fait transporter des lettres et des colis d'un point à l'autre de Paris. Lorsque Maria doit partir pour l'Allemagne et que la police militaire commence à enquêter, Marc prend le maquis d'où il reviendra à la Libération pour retrouver la trace de Maria...



Pour moi ce livre ne contient pas beaucoup plus que ce résumé, si ce n'est quelques banalités, quelques poncives adresses au lecteur, quelques aphorismes sur le temps qui passe, des comparaisons entre la résistance et les artichauts. J'avais imaginé une sorte de classique moderne, quelque chose approchant l'Aurélien d'Aragon. Eh, non! Dommage.

Commenter  J’apprécie          130
La Souris verte

Une histoire d’amour dans le Paris occupé, histoire particulière entre une allemande et un étudiant français, Robert Sabatier a une belle plume et il nous embarque en compagnie de ce couple pour qui les évènements extérieurs à leur union ne comptent plus. Roman court qui va à l’essentiel, c’est bien écrit, union impossible, l’amour triomphera t’il de la guerre ?
Commenter  J’apprécie          130
Trois sucettes à la menthe

Où l'on retrouve Olivier, le poulbot déluré des "Allumettes suédoises". À la mort de sa mère, la mercière de la rue Labat, cet enfant de la rue se trouve brusquement plongé dans un univers bourgeois, celui de son oncle Henri et de sa tante Victoria, riches propriétaires d'un empire papetier. Le décalage est cruel, tant en ce qui concerne le langage que les "bonnes" manières, dont il n'a vraiment que faire. La très belle Victoria l'effraie un peu, par ses sempiternels rappels à l'ordre et son air compassé, mais tonton Henri s'avère vite un compagnon d'infortune, prêt à partager avec lui le goût de la vraie vie. Notre jeune héros va progressivement découvrir, au-delà des apparences, la véritable substance dont sont faits les êtres qui l'entourent et qui l'aiment malgré lui. Un beau roman initiatique, largement autobiographique, et une belle leçon de vie racontée dans une langue savoureuse. Les noms de marques et les slogans publicitaires (le bon vermifuge Lune...) émaillent le récit et lui donnent une touche de nostalgie.
Commenter  J’apprécie          130
Trois sucettes à la menthe

Une très belle suite des "allumettes suédoises", que j'ai peut-être légèrement préférée.

Olivier a quitté sa rue Labat pour aller vivre chez son oncle et sa tante dans un quartier de Paris plus bourgeois, plus cossu. Autant dire dans un autre univers qui n'est pourtant qu'à quelques stations de métro de Montmartre!

Il y fait la connaissance de ses cousins Marceau et Jami, se découvre une passion dévorante pour la lecture et explore son nouveau quartier, ses boulevards, ses commerces.

Du haut de ses 10ans Olivier semble un petit garçon adorable, curieux, drôle et attachant, et c'est avec plaisir que je vais commencer de ce pas la lecture du volume suivant!
Commenter  J’apprécie          130
Olivier et ses amis

Un village dans Paris, Montmartre, dans les années 30.

Robert Sabatier nous livre ses souvenirs d’enfance dans ce quartier si chaleureux, si vivant, avec ses rues qui chantent, ses habitants qui se connaissent tous, cette liberté des jeux dans la rue.

C’est nostalgique d’une époque qui n’est plus.

Chaque chapitre est une histoire, une aventure.

J’ai juste trouvé un peu excessive et trop appuyée l’utilisation d’expressions imagées pour étayer le récit

Commenter  J’apprécie          120
Les allumettes suédoises

Montmartre.

Ses yeux verts mangent son visage, seul comme un chien, il respire l'air poussiéreux de la rue Labat. Orphelin, il est orphelin!

Il? Qui il?

Il, c'est Olivier Chateauneuf, le fils de la belle mercière, celle qu'il appelait Virginie, M'mam, celle qui n'est plus.

Ah le chocolat de M'mam, rite onctueux relevé de quelques gouttes d'anis et d'extraits de café (miam! miam!). Ah la peau soyeuse et chaude contre laquelle il aimait se coller pour un calin du soir!

C'est ça la mort, tout ce manque lancinant qui le terrasse, au fil des jours, de son injustice soudaine.

Faut assumer l'incertitude du conseil de famille qui statuera de son sort(et puis le fait que Virginie prenne des amants n'était pas au goût de tous), faut assumer aussi la douleur et la honte de passer chez chacun récupérer les impayés pour payer l'enterrement.

Heureusement, y a les cousins au 77, Jean et Elodie qui le recueillent le temps du deuil. Ils sont gentils ces deux tourtereaux, mais l'époque est dure et Jean, conducteur d'imprimerie, hôche souvent la tête.

Alors, Olivier traine dans cette rue Labat, cette grande famille qu'il connait depuis toujours.Eux, ils chantent "Faut pas s'en faire" et ont l'air heureux.

Au 73, chez Albertine Haque,bien en chair, un peu brusque à le traiter tout le temps de voyou, mais pas méchante au fond, il dévore des tartines au beurre salé.

Y a Serge dit Loulou ou tête à poux, son meilleur ami qui attrappe les mouches et le soutient en lui claquant deux gros baisers sur les joues et Anatole,Cap de verre,Ramélie, et les batailles de gosses avec la rue Bachelet, et le jeu des allumettes qui "consiste à poser une allumette verticalement sur le trottoir, à appuyer avec l'index et d'une pichenette à la faire s'envoler toute allumée".

Y a Bougras, plein de sagesse, homme sandwich, toiletteur de caniches, homme à tout faire doué de ses mains qui confectionne des bagues avec des pièces de monnaie, qui lui parle de Zola et embellit la campagne des grands parents. C'est là qu'il lui faudrait aller pour retrouver ses repères.

Y a L'araignée au corps désarticulé qui lui fait peur et pitié à la fois.

Mais, il y a surtout Mado qui ressemble à sa mère, "femme liane, dont la tête s'épanouit au dessus du corps comme une fleur colorée".

Elle fait la vie? C'est une poule de luxe? Qu'importe! Elle l'invite à manger des mokas.

Et le beau Mac, ce caïd peu recommandable qui lui tourne autour, joue du révolver et appelle Olivier "Pauvre pomme"?

"Quand je serai grand" dit l'enfant" je lui casserai la margoulette"!

Un livre pétri d'émotions, d'amitié pour les humbles, le récit d'une époque charnière angoissante dans la vie d'un enfant. Mais parfois, un coup de pouce du destin(malgré le malheur survenu) peut tracer une route différente hors d'une rue tendre mais sans repères.

A suivre...

Dans : Les noisettes sauvages et Trois sucettes à la menthe.

Petit rappel :Né à Paris en 1923, Robert Sabatier, bientôt orphelin et ayant grandi à Montmartre, a sans doute pioché dans ses souvenirs.

Poête,romancier, ses oeuvres ont été traduites dans le monde entier et il est membre de l'Académie Goncourt.
Commenter  J’apprécie          120
Les Noisettes sauvages

Ce livre qui suit les fameuses "Allumettes suédoises" est l'un des autres classiques et succès de Robert Sabatier. On y découvre et on y savoure une fois de plus les aventures du jeune Olivier à la campagne et son émerveillement permanent dans ce cadre bien loin du tumulte parisien. Un roman plein de charme , d'innocence et de poésie qui fait la part belle à des meurs aujourd'hui disparues.
Commenter  J’apprécie          111
David et Olivier

Dans le tome précédent, nous quittions un Olivier de 17 ans aux portes de la seconde guerre mondiale. Dans ce tome, nous faisons un bon de près de 10 ans dans le passé. Olivier a 8 ans et demi. Virginie est toujours en vie. Rue Labat, il va rencontrer David, son meilleur ami.

Un bain d'insouciance, de fraicheur et toujours cet argot des années 30, ce Paris des années 30 qu'Olivier et David découvrent avec leurs yeux d'enfants.

La série des allumettes suédoises, c'est bon comme du bon pain. C'est le bon vieux temps.



Challenge vidage de PAL séries
Commenter  J’apprécie          110
La Souris verte

La souris verte reste un joli souvenir de lecture et mon premier roman de Robert Sabatier. J'avais adoré!

C'est une histoire d'amour dans le Paris de l'Occupation, le récit est bien écrit, fluide et léger. Ce roman se lit très facilement.



Bien des années plus tard j'ai retrouvé ce livre dans mes affaires de jeune fille.

Sous le charme du souvenir laissé et avec la joie de l'avoir retrouvé, j'ai voulu revivre ce bonheur en le lisant à nouveau.

Quelle déception! Le temps a fait son oeuvre, et j'ai compris que ce roman m'avait apporté à un moment précis de ma vie et je n'ai finalement ressenti qu'ennui et naïveté dans les premières pages.

Je n'ai pas insisté pour rester sur mon beau souvenir et au final je conseille ce roman aux jeunes gens qui vivent leurs premiers émois (ça fait un peu vieux jeu mais bon j'assume :))
Commenter  J’apprécie          110
Les allumettes suédoises

Lu il y a plus de 30 ans, je me souviens avoir adoré "Les allumettes suédoises" et la série de livres qui a suivi : un récit simple, initiatique, sur un petit garçon qui grandit à travers les affres de la vie. Je ne remercierai jamais assez ma grand-tante de me l'avoir fait découvrir, mais là encore c'est une histoire d'initiation...



Bref, une très belle saga.
Commenter  J’apprécie          110
Le roman d'Olivier

Je ne saurais dire si Robert Sabatier (1923-2012) est un grand écrivain. Mais ce dont je suis assuré, c’est qu’il est un grand serviteur de la littérature. Son œuvre, comme sa personne, parlent pour lui. Et sa personne, comme certains autres écrivains (Genevoix ou Colette, par exemple), transparaît au travers de son œuvre. Ce qu’il faut retenir, avant tout, c’est que Robert Sabatier est un poète. Sa production romanesque, d’excellente facture et de très grande qualité, lui a valu un succès mérité, mais il est regrettable qu’elle ait éclipsé une œuvre poétique de haut niveau, parachevée en 1982 par une immense « Histoire de la poésie française », en neuf volumes, commencée en 1975. Cet ouvrage, unanimement reconnu, est une référence absolue pour tous les amateurs de poésie.

Et ce don poétique, tout naturellement (la poésie est avant tout quelque chose de « naturel ») imprègne et illumine aussi ses romans. Et il n’est jamais aussi sensible que dans le « Roman d’Olivier » où l’auteur, de façon romancée raconte son enfance et sa jeunesse.

« Le roman d’Olivier » réunit les œuvres suivantes : David et Olivier (1986), Olivier et ses amis (1993), Les Allumettes suédoises, (1969), Trois sucettes à la menthe, (1972), Les Noisettes sauvages, (1974), Les Fillettes chantantes (1980), Olivier 1940 (2003), Les Trompettes guerrières (2007) (ordre chronologique de la vie d’Olivier/Robert, et non pas ordre de parution en librairie).



L’histoire commence à Montmartre (au nord de Paris pour ceux et celles qui ne connaissent pas), au début des années 30. Olivier, huit ans et demi, est le fils de Virginie, une jolie mercière. La vie s’écoule, insouciante et joyeuse entre les équipées avec les copains, les aventures dans le quartier, les personnages insolites et attachants qui le peuplent… Olivier a un ami, David, le fils d’un tailleur juif. Mais Virginie meurt, et Olivier est recueilli chez ses cousins Jean et Elodie, un jeune couple avec qui il se sent bien. Mais le temps passe, Paris change et évolue. Un autre oncle réclame la garde de l’enfant le voilà exilé dans un quartier chic, un autre monde où il ne trouve pas sa place. Et puis cette parenthèse enchantée à Saugues, en Auvergne, le pays de ses grands-parents. Puis c’est le retour à Paris, l’apprentissage chez un imprimeur, les premiers émois amoureux… C’est alors que la guerre intervient. Occupation, système D, exode, tentations entre collaboration et Résistance, puis finalement le choix de cette dernière.



C’est donc vingt années de la vie de Robert Sabatier qui sont évoquées dans cette magnifique saga où se côtoient l’esprit d’enfance, l’innocence, la poésie et la tendresse, où se forge la lucidité et la volonté d’un jeune garçon puis d’un homme devant les vicissitudes de l’existence, où se manifestent l’émerveillement devant la vie, les sentiments qui prédominent (en premier lieu l’amour de la mère, celui des siens, celui de sa montagne de Margeride), et la poésie qui déborde autant des rues de Montmartre que des paysages champêtres d’Auvergne. Franchement, si ce n’était pas le décor, on penserait à Pagnol, pour la profonde humanité, la tendresse, le pittoresque et la poésie.



Enfance recréée, peut-être, sans doute, même. Rien n’est si noir ou si rose dans nos souvenirs. Et en les récrivant nous occultons un peu, nous rajoutons un peu, nous les transformons à notre guise, surtout nous ne sommes plus dans le même état d’esprit en les racontant que lorsque nous les avons vécus. Il faut tout le talent d’un écrivain comme Robert Sabatier, pour nous en faire savourer tout le suc, toute l’émotion, toute la nostalgie.



Raconter son enfance, et la raconter ainsi, c’est plus que de la littérature, c’est un acte de reconnaissance et d’amour.



Jacques Ertaud a réalisé en 1995 une excellente trilogie « Les Allumettes suédoises » reprenant les grands moments de la saga.

Commenter  J’apprécie          102
Trois sucettes à la menthe

Un retour dans les années 30 à Paris, dans cette atmosphère bourgeoise où le petit orphelin Olivier est recueilli par sa tante, son oncle et ses cousins après s'être frotté à la rude vie des rues populaires et à leur argot. Un deuil suivi d'un déracinement, puis d'un nouvel envol avec la découverte de la littérature et des bonnes manières.

Quelle fraîcheur disparue nous ramène au hasard des rues parisiennes à cette France pas si lointaine où l'on amenait son pot à lait chez la crèmière, on ne s'occupait pas "du chapeau de la gamine", on suçait des roudoudous, on riait avec les bonnes, on trempait son canard dans le cognac ...

A déguster pour un brin de nostalgie et une autobiographie pudique de Sabatier qui a pu ainsi raconter son histoire dans plusieurs volumes qui, ensemble, forment une chronique détaillée de la vie quotidienne du début du siècle précédent.

Commenter  J’apprécie          100
Les allumettes suédoises

J'ai lu, lu, lu et relu ce livre pendant toute mon enfance, mon adolescence et mon début de vie d'adulte ; ainsi, en visite à Paris (il y a quelques années maintenant), je suis allée faire un tour rue Labat..... ça m'a fait tout chose. Sabatier a ce don de charmeur de serpent à nous imbiber de sa poésie, j'aurai presque vu ces gamins sortir de leurs immeubles, les habitants vaquer en bas de chez eux et profiter des rayons du soleil ; j'ai même essayé de trouver la fenêtre de Bougras =)

Commenter  J’apprécie          104
Les fillettes chantantes

La suite de l’épopée d’Olivier est de plus en plus complexe à trouver. J’ai déniché les tomes 4 et 5 dans une vieille bibliothèque mais pour les suivants, ça va être plus compliqué. D’ailleurs, connaissez-vous le concept des bibliothèques en autogestion ? C’est le genre de bibliothèque que l’on trouve dans les camps de vacances ou sur les lieux de travail à l’étranger (genre, les boulots qui demandent de s’éloigner de sa famille et des amis pendant quelques mois, station Off-shore, militaires, …). C’est un concept tout aussi sympa que les boites à lire. Il part du principe que les gens vont amener des livres de France pour s’occuper et ne pas repartir avec pour ramener des souvenirs. Donc chacun dépose ses livres dans cette bibliothèque et c’est un joyeux bazar parce qu’il n’y a pas de catégorisation, d’ordre alphabétique, les livres sont posés comme ça. Du coup, comme ça fait un certain temps voire un temps certain que des livres sont déposés, vous pouvez y trouver des perles rares, des antiquités introuvables en France comme … la suite des aventures d’Olivier que j’ai lu avec grand plaisir.



challenge vidage de PAL série

Challenge Multi Défis 2017 : Un livre "déniché" (brocante, bibliothèque, grenier, crossbooking...)
Commenter  J’apprécie          100
Les allumettes suédoises

Un grand classique qui ne se démode pas, qui nous transporte dans le Paris des années 30 avec des portraits de rues, de personnes, de faits absolument envoutants. J'ai vraiment adoré et compte bien me précipiter sur les les sucettes à la menthe en rentrant en France.

Une seule question ... Mais pourquoi ne l'ai-je jamais lu avant ?

Bon en fait une deuxième ... Comment ce fait-il que ce livre ne soit pas au programme à la place du très soporifique Balzac ?



CHALLENGE ABC 2015-2016 ; lettre S
Commenter  J’apprécie          100
Trois sucettes à la menthe

Héros du roman "Les Allumettes Suédoises", Olivier, orphelin est adopté par une tante. Enfant des rues de Montmartre, livré à lui-même,, sans éducation autre que celle du langage argotique du Titi parisien, entouré d'une bande de copains, hébergé quelques temps par un jeune couple ouvrier, il va quitter sa rue Labat, où sa mère décédée était mercière. L'adaptation dans le milieu bourgeois de sa tante, inconnue jusque là, exigera qu'il se plie à un nouveau mode d'éducation. .

Il se sentira souvent de trop. Il manifestera néanmoins sa bonne volonté naturelle en accomplissant nombre de tâches domestiques en compensation des "sacrifices" que sa famille adoptive ne manquera pas de lui faire remarquer.

Deux cousins, l'un très jeune, grand bébé lui témoignera quelque attention. L'aîné, un peu plus âgé que lui, d'une santé fragile, profitera de son état pour le tourmenter et exiger de lui des petits services qu'il n'oserait refuser.

L'une des deux jeunes bonnes lui portera un peu d'attention bienvenue pour cet enfant en manque de chaleur maternelle.

Heureusement, il y a les livres, prêtés, ou donnés qui le transportent avec bonheur dans un monde où il peut s'évader la nuit lisant avec une lampe de poche, cachée sous les draps.

Le cadeau de trois sucettes à la menthe viendra ponctuer trois épisodes de sa petite vie d'enfant solitaire, malgré sa famille d'adoption.

Un beau roman sur une enfance "accidentée" , pleine d'émotion, de tendresse, de drôlerie, de poésie..

Une suite "Les Noisettes Sauvages" où l'on pourra retrouver Olivier dans un autre milieu social et paysan avec le plus grand plaisir.
Commenter  J’apprécie          100
Les Noisettes sauvages

Si j'avais eu à noter la série de Robert Sabatier racontant l'enfance d'Olivier la première fois que je l'ai lue (Babelio n'existait alors même pas en tant qu'idée dans la tête de ses créateurs), j'aurais sûrement été plus généreuse. le hasard d'une brocante m'ayant mis récemment entre les mains la version poche (pratique pour le sac et les salles d'attente) des "noisettes sauvages", je me suis laissée happer par mes souvenirs, d'autant plus que cet opus parle de ma région (chauvine, va !).

Je pense qu'au fil de mes lectures (et avec l'âge), mon esprit critique s'est aiguisé et je n'ai pas du tout trouvé le même charme aux aventures d'Olivier.

C'est "mignon", certes, mais je qualifierai ce roman de descriptif et même de contemplatif. A part les travaux habituels pratiqués à la campagne à cette époque, il ne s'y passe rien : aucun évènement imprévu ne vient animer l'histoire. Je me suis ennuyée et les vacances d'Olivier m'ont paru interminables ! Bien sûr, la nature et la simplicité de la vie rurale sont superbement décrites mais décidément, la nostalgie du passé, ce n'est pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert Sabatier Voir plus

Quiz Voir plus

Déjà un siècle pour ces romans !

Qui a écrit La Prisonnière ?

Agatha Christie
Marcel Proust
Raymond Radiguet
P.G. Wodehouse

8 questions
45 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature anglaise , romans policiers et polars , écrivain , littérature française , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}