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Critiques de Robert Sabatier (210)
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Olivier 1940

Un adolescent devient, peu à peu, un homme dans la France occupée des années 1939/1940. Les "aventures" d'Olivier" permettent de retracer cette période historique.

Un livre que j'ai lu avec plaisir.

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Les années secrètes de la vie d'un homme

Roman d'une densité incroyable...

La vie comme une quête,

un long périple,

une recherche d'absolu...

Très beau texte lyrique !

Grand coup de coeur.
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Alain et le nègre

En parlant de tendresse, c'est toute celle de la plume de Robert Sabatier qui se retrouve dans ce joli texte.



A chaque page du roman, la poésie le dispute à la nostalgie et les aventures d'Alain donnent envie de découvrir le Montmartre de ces années-là; quand les enfants jouaient encore à la marelle ou à la toupie dans les rues, pendant que les adultes se parlaient d'un côté à l'autre de la rue en se penchant par la fenêtre. Comme cette époque devait être délicieuse.



Le talent de conteur de Sabatier se ressent également dans ses descriptions de l'enfance. Aucun écrivain n'arrive à décrire aussi bien que lui l'alternance entre les périodes d'exaltation et de désespoir par lesquelles un enfant de l'âge d'Alain, à l'aube de l'adolescence, peut ressentir.



Mais loin de se concentrer uniquement sur les enfants, l'auteur nous parle également de la vie des adultes et des difficultés qu'eux aussi peuvent rencontrer dans leur vie de tous les jours. La mère d'Alain et son amant, Vincent (le nègre du titre) illustre bien le fait que les adultes doutent parfois autant que les enfants.



Un beau moment de pur plaisir!
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Les allumettes suédoises

Un bon roman "classique" français du XXème siècle, bien écrit et d'une lecture facile. On retrouve le charme un peu surranné d'une jeunesse vivant dans un Paris disparu depuis longtemps. J'avais beaucoup aimé cette lecture dans mes vertes années.
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La Souris verte

La souris verte, c'est un de ces livres des années 90, lu vers mes 16-18 ans, du temps que je piochais mes lectures dans une bibliothèque de petite ville. En le relisant avec mon regard actuel, j'y vois une écriture un brin lyrique, cultivée et populaire qui a un peu disparu. Ma première lecture m'avait sans doute fait découvrir la guerre dans Paris. Celle-ci me fait voir l'humanisme de Robert Sabatier et l'histoire d'apprentissage d'un amour né entre un jeune français et une allemande, l'histoire d'une jeunesse particulière qui avait laissé des traces imperceptibles dans ma mémoire.
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Les allumettes suédoises

Un classique de la littérature française qui a bien vieilli et n'a pour ainsi dire pas pris une ride,tout pourrait se derouler aujourd'hui sans que presque rien ne soit changé. Le charme du recit tient du fait que le style classique et le caractère des personnages permettent de se régaler de page en page et le recit se lit trzs bien page apres page.
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Les allumettes suédoises

Mon premier roman de "grande", j'avais adoré ce petit garçon dans le Paris des années 30 qui se balade dans Montmartre après avoir perdu brutalement sa mère, la jolie mercière. A découvrir si vous ne le connaissez pas déjà!
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La poésie du XIXe siècle, tome 1 : Les romantis..

Un dictionnaire complet sur la poésie du XIXe siècle (tome 1 : les romantismes).

lecture difficile et un peu trop longue
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Trois sucettes à la menthe

Lu il y a plus de 30 ans, je me souviens avoir adoré "Les allumettes suédoises" et la série de livres qui a suivi : un récit simple, initiatique, sur un petit garçon qui grandit à travers les affres de la vie. Je ne remercierai jamais assez ma grand-tante de me l'avoir fait découvrir, mais là encore c'est une histoire d'initiation...



Bref, une très belle saga.
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Les Noisettes sauvages

Très beau texte. Beaucoup d'émotion et de poésie. Un grand livre de Robert Sabatier.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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La Souris verte

J'avais lu "La souris verte" il y a bien longtemps et j'en avais gardé un bon souvenir . Peut-être n'aurais je pas du le relire ? L'histoire d'amour entre un jeune Français et une jeune Allemande de l'armée d'occupation est toujours émouvante mais le style a ,en ce qui me concerne , horriblement mal vieilli. Les dialogues et les pensées de ce jeune garçon sonnent tellement faux , loin de la vie réelle .Certes il s'agit d'un texte écrit dans une langue française impeccable mais cela m'a semblé lourd , froid ,sans que l'amour entre ces deux êtres ressorte réellement . Pour être honnête je me suis ennuyé à cette lecture et j'ai terminé le livre en diagonale .
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Le lit de la merveille

"Va où il y a des livres...". Ce pourrait être le fil rouge de ce très beau roman de Robert Sabatier : le lit de la merveille. Ce titre est le nom d'une bibliothèque, celle de l'Oncle, médiéviste érudit, exilé de sa Slovaquie. (L'Histoire marie les peuples à son gré - mais la Tchéquie et la Slovaquie divorceront à l'amiable, dans le calme et le respect mutuel en 1993).

C'est aussi, le nom que prendra la bouquinerie de Julien Noir, le narrateur, en manière d'hommage à l'Oncle, pour les longues heures de complicité passées ensemble dans l'amour des livres et de la lecture. L'Oncle ne vivait que dans cet univers du Moyen-Âge synonyme, à tort, selon lui, d'obscurantisme car il a offert à l'Europe tant de merveilles en littérature. En nommant sa bibliothèque de Lit de la merveille, il signifiait sa connaissance de la littérature de chevalerie et de l'épreuve initiatique de laquelle a triomphé messire Gauvain au château de la merveille.

L'Oncle disparaîtra tragiquement en demandant pardon à Eleanor et a Julien, mettant fin du même coup et brutalement, à la passion entre Julien et Eleanor, la belle Américaine de Paris qui avait été leur hôtesse à tous les deux durant des années.

C'est un roman sur une passion amoureuse qui prend du temps à se reconnaître et qui se révèle avec tellement d'élégance ; c'est un roman sur la passion de la lecture qui pousse Julien irrésistiblement "là où il y a des livres..." suivant, en cela, le conseil que lui avait donné, jadis, un marginal rencontré au hasard de ses errances parisiennes de dèche. C'est, enfin, le roman biographique d'une initiation à la littérature, au monde de l'édition, à l'univers fascinant du livre et des auteurs et des éditeurs et dont il a surmonté les épreuves à la manière de Gauvain.



Pour le reste, laissons la parole à Jérôme Garcin rendant hommage en 2012 à Robert Sabatier :



" Quand Robert Sabatier débutait aux PUF...

L'auteur des «Allumettes suédoises», qui vient de mourir à 88 ans, avait raconté dans «le Lit de la merveille» le Paris littéraire des années 50, et la manière dont il y avait fait son entrée.

En ce temps-là, Robert Sabatier, ou plutôt son héros, était «maigre comme un cent de clous». Parce qu'il aimait Stendhal, avait été initié aux humanités par un bon abbé et avait dû lire dans «le Rouge» qu'à Paris «l'amour est fils des romans», il avait choisi de s'appeler Julien Noir.



Orphelin, provincial et pauvre, il était entré à 20 ans, sous la pluie, dans Paris libéré. La ville se réveillait à peine du cauchemar, elle était blême, pâteuse, encore hébétée; Julien s'y promenait en somnambule. Dans un bistrot de Clignancourt où il avait échoué, le jeune homme désemparé s'était entendu dire par un inconnu compatissant qui tenait de l'escroc, du clodo et de l'aruspice: «Va où il y a des livres. Tu verras, ça s'arrangera...» Il avait raison.



A la paresseuse, avec une nostalgie que le poids des années redore à l'or fin de la fidélité, sans que jamais il se hausse du col ou de la prose, Robert Sabatier raconte ici son entrée en littérature, par la petite porte de service. Engagé comme «dactylo-facturier» à la librairie des Presses universitaires de France, sise place de la Sorbonne, Julien Noir travaillait, en blouse verte, au service des ventes par correspondance. Il pesait les ouvrages et tapait les factures à la machine. Parfois, il officiait à la boutique.



Il se souvient avec émotion et fierté d'avoir servi, un samedi, M. André Maurois, de l'Académie française, qui cherchait «les Trois Dumas» d'Henri Clouard. Avec le peu d'argent qu'il gagnait, Julien achetait des livres, rien que des livres. Il négligeait sa mise, ignorait son estomac et son sexe, s'habillait avec les costumes de ses héros, se nourrissait de poèmes, faisait l'amour aux vierges de papier, n'avait pour compagnie que celle des auteurs qu'il vénérait et achetait ses chocolats à l'adresse que donnait Anatole France dans «le Petit Pierre». Il était jeune, naïf, solitaire. Il nous émeut.



Résistant une fois encore par pudeur, cette politesse de la timidité, à l'autobiographie, Robert Sabatier a d'abord voulu écrire un roman populaire. Une manière d'«Allumettes suédoises», version bibliophilique. Il ne camoufle pas seulement certains noms, il ne s'amuse pas seulement à désigner les PUF sans les citer, il ajoute aussi à son véritable apprentissage une histoire d'amour qui emprunte au «Rouge» et au «Diable au corps».



Où l'on voit Julien être recueilli d'abord comme un fils prodigue, ensuite comme un jeune amant dans le besoin par une riche Américaine, Eleanor, ayant la grâce de Mme de Rênal et l'audace de Marthe. Dans son bel appartement, elle abrite un fils expansif, futur golden boy, une fille peintre menacée d'autisme et un vieil érudit, médiéviste slovaque qui enseignera à Julien les lois du vieux français puis l'intraitable protocole du suicide.



Robert Sabatier excelle à décrire le quartier Latin de l'après-Guerre où, tandis que les étudiants de la Sorbonne bayent aux corneilles, son héros supplée à son infortune en dévalisant les bouquinistes, en s'enfermant dans les salles de cinéma, en jonglant avec le hasard et la nécessité afin de rencontrer Aragon, Jouhandeau, Darius Milhaud, Asturias, Albert-Marie Schmidt, en ayant enfin la révélation que «le vrai lecteur, celui qui sait lire, apporte sa part créative». «Le Lit de la merveille» n'est pas le roman d'un futur écrivain mais la confession du lecteur d'exception qu'il n'a jamais laissé d'être.



Mais, très vite, les souvenirs l'emportent sur la fiction, et Robert Sabatier sur Julien Noir. L'employé modèle de la librairie est remarqué par sa direction, qui lui offre d'accéder au saint des saints: la maison d'édition, boulevard Saint-Germain.



Il faut imaginer un instant ce qu'étaient, après l'absorption des fonds Alcan, Rieder et Leroux, les Presses universitaires de France, dans ces années 50 où les professeurs inspiraient le respect, où les sciences humaines triomphaient, où «Que sais-je?» inventait, avec des fascicules de 128 pages, l'encyclopédie au format de poche, où deux sociétés de psychanalyse se livraient à travers leurs collections un combat de tranchée et où, de Jacques Attali à Michel Foucault, toute l'intelligentsia s'y donnait rendez-vous. Un temple du savoir, symbolisé par un quadrige emballé dont le prestige était tel qu'une exposition itinérante tournait dans les capitales étrangères pour présenter la maison d'édition et qu'on recevait ses dirigeants comme des chefs d'Etat: en sortant, dans les aéroports, le drapeau tricolore.



C'est aux PUF que Robert Sabatier rencontra Gaston Bachelard, qui faisait son miel quotidien de poèmes parfois médiocres, l'enjoignait à lire Bosco, préconisait l'usage du porte-plume et s'inquiétait de savoir comment on ferre un cheval, l'économiste François Perroux, qui s'essayait au quatrain, mais aussi Maurice Duverger, Jean Lacroix ou Jean Fourastié. C'est aux PUF, enfin, que le néophyte apprit, en rédigeant des textes où l'emphase était prohibée, à discipliner son style et à combattre son lyrisme.



De son mentor d'alors, directeur littéraire paulhanien qu'il déguise sous le pseudonyme d'Alexandre Guersaint et qui lui évoquait, au physique, «un maître de haute école habitué à se tenir droit sur son cheval», il écrit ici: «Il m'a enseigné la rigueur dans l'écriture, donc dans la vie. Appelé à mourir jeune, il continuerait à vivre longtemps en moi.» Ce livre tendre en témoigne. Alexandre Guersaint, alias Philippe Garcin, était mon père."



Jérôme Garcin
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Les Noisettes sauvages

Un roman sympathique et frais qui nous narre les vacances d'Olivier, à la campagne chez ses grands-parents. Il y découvre la vie simple des paysans, s'émerveille devant la richesse et la beauté des paysages et se fait de nouveaux amis...
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David et Olivier

Rues et boulevards se succèdent et se traversent.



Les pavés brillent aux lumières des loges de gardiennes d'un Paris de Poulbots et de cabarets.



Les enfants se rivalisent de rues en impasses, de nouvelles conquêtes se tentent et les fratries se créent.



Au delà des croyances et des génuflexions, l'enfance s'unit et renaît de ses rêves de jeunesses et de défis.



Tendresses et réalités humaines et la vie s'émerveille de ses simplicités d'instants à ne pas perdre dans ces pages pleines d'une âme aujourd'hui partit.
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Les fillettes chantantes

une petite merveille de nostalgie de l'enfance. Olivier en vacances, les aventures, les bords de la Loire.... tout un monde admirablement décrit, le plus réussi de la série de Robert Sabatier.
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Les Noisettes sauvages

Lu il y a plus de 30 ans, je me souviens avoir adoré "Les allumettes suédoises" et la série de livres qui a suivi : un récit simple, initiatique, sur un petit garçon qui grandit à travers les affres de la vie. Je ne remercierai jamais assez ma grand-tante de me l'avoir fait découvrir, mais là encore c'est une histoire d'initiation...



Bref, une très belle saga.
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Les allumettes suédoises

allumettes suédoises, trois sucettes à la menthe, et les noisettes sauvages est le premier livre 'sérieux' que j'ai lu à l'âge de 12 ans.Ce livre, je viens de le recommander à mon fils qui a le goût de la lecture. J'en garde un souvenir de fraîcheur à la lecture. ça se lit d'une traite et malgré un départ difficile par la perte de sa maman pour ce petit garçon, ce petit parisien, Olivier. il arrive à se faire une place dans la famille de sa tante et surtout auprès de ces grands parents. C'est touchant, joyeux écrit simplement, ça se laisse lire très facilement.
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Je vous quitte en vous embrassant bien fort

Pour beaucoup, ces Mémoires posthumes - en vérité, un mélange de journal intime et de souvenirs littéraires - corrigeront le portrait idyllique et convenu du romancier à succès.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Les allumettes suédoises

Sur les pentes de Montmartre, au début des années 30, Olivier, 10 ans, vit seul (il a à peine connu son père, rescapé de la Grande Guerre, mort très jeune) avec sa mère Virginie, qui tient une mercerie, rue Labat. A sa disparition, l’orphelin, recueilli par des cousins, va passer ses journées dans la rue entre bandes d’enfants et personnages hauts en couleurs, anarchiste, ancien combattant, filles au grand coeur, commères...

C’est le spectacle de la rue qui lui tient lieu de famille, une humanité vraie entre gouaille, rire, émotion et tristesse .

312 pages
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Les allumettes suédoises

Un roman au parfum nostalgique. Un texte délicieux. Une superbe histoire. Un très grand livre.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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