Citations de Robin Cook (II) (296)
- Vous êtes un type épouvantable, dit Jollo. Ce n’est vraiment pas la délicatesse qui vous étouffe. […]
- C’est parce que je fréquente les morts, Jollo, expliquai-je. Vous devriez faire comme moi, un de ces jours, au lieu de vous déguiser en commissaire et de lécher les culs et des timbres-poste.
Des jeunes gens qui se tenaient serrés entraient d'un pas nonchalant dans les restaurants et une jeune lune se dandinait au dessus de la Tamise, escortée d'un nuage unique.
- Je vous conseille de modérer votre langage, dit la Voix. Personnellement, j’y suis habitué, mais ce n’est pas le cas de Jollo, qui sort de mon bureau. A la façon dont il a déblatéré sur votre compte, j’ai cru qu’il allait avoir une attaque cardiaque.
- Je connais un très bon fleuriste dans Fulham Road, en face de l’église St Stephen. Les lys y sont très bon marché, mais ils font très bon effet à l’enterrement.
En sortant, je remarquai que le psychiatre avait un stylo à bille tout neuf devant lui, et qu’il n’avait pas utilisé une seule fois.
Peut-être n’en avait-il pas vraiment besoin ; il n’était que trop évident qu’il utilisait son cerveau à sa place.
Le sergent, à la sortie de son grand oral, dans l'optique de grimper dans la hiérarchie.
La violence derrière lui, la violence devant lui et autour de lui.
Tel un piano brisé, il ne pouvait que jouer faux.
Le noir, c'est raconter la mort aux vivants.
Robin Cook, l’écrivain anglais
« Les gens devraient rencontrer un tueur en série quand il est entre deux meurtres ; il n’est pas plus dangereux qu’une voiture à l’arrêt !»
(Parole de tueur, en fin de série évidemment)
Le défi de l’art [...] consiste à se trouver constamment à la lisière de la vérité sans jamais s’y aventurer.
La boucherie. Tu le découpes…
Un bon couteau et un aiguisoir, un marteau également pour briser les os, comme ça tout rentrera dans les casseroles. Tu aiguises le couteau et tu tranches la colonne vertébrale en deux ou trois endroits, aux vertèbres. Tu coupes la tête, les pieds et les mains. Surtout la tête et les mains. Tu fais sauter les dents également ; voilà le marteau. Tu transperce la mâchoire au couteau et tu les fais sauter.[…]
Du feu pour le faire cuire ? Facile ! Pourquoi pas un bon vieux réchaud à gaz de camping. Un petit réchaud plat, un truc qu’on peut fourrer facilement dans la voiture et deux ou trois bonbonnes de gaz – quoi de plus innocent ?
Un pique-nique. Un pique-nique à minuit !
Fred, le flic, se met dans la peau du meurtrier qui a découpé et cuit un homme avant de le déposer en morceaux à l'intérieur de quatre sacs en pleine rue . Quelle imagination ces flics, vous ne trouvez-pas ?
Je me suis payé un paquet de capotes fluo pendant que j'étais aux chiottes, annonça-t-il. C'est purement symbolique, à vrai dire, mais on ne sait jamais ce que la chance nous réserve. Elles brillent dans la noir, ce qui est plutôt pratique, ajouta-t-il, parce qu'aujourd'hui, une femme aurait du mal à trouver ma bite avec une lampe torche.
Mon corps se fait vieux, et je ne peux le réparer,
Ma vie me fait faux bond, et je ne peux l’écourter.
- Eh bien, dis donc, pour un massacre, c’est un massacre, non ? hurla le tueur. Une vraie boucherie. Tu aurais pu faire mieux que ça, mon pote ! Beaucoup mieux que ça, même. Tu ne crois pas ? Espèce de petit amateur minable !
Je vous conseille de lire les quatre premières pages pour confirmer les dires du tueur !
Son membre lui avait fait faux bon, comme un pneu crevé, la première fois qu’il l’avait mis à l’épreuve à l’âge de quinze ans, à cet instant redoutable, dans la vie d’un jeune homme, où, par son refus obtiné et catégorique de se dresser, une partie de son corps lui avait démontré qu’il n’était pas l’être supérieur que le reste de lui-même croyait être.
Une coïncidence grosse comme une maison, je trouve,
et je crois aux coïncidences comme je crois au Père-noël,
c’est-à-dire pas du tout, tu vois ?
- Dis donc, j’en ai un pour toi, dit-il.
- Ou ça ?
- A Rotherhithe ; il est fourré dans quatre sacs en plastique, agrafés. Tu peux venir avec moi tout de suite ; la voiture attend.
- De qui s’agit-il ?
- Personne n’en sait rien. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il a été assassiné.
- Ça, c’est de la déduction !
- Ne m’asticote pas, dit Bowman, après que le déclic se fut produit.
Pas aujourd’hui.
Ni un autre jour.
Le sergent et l’inspecteur Bowman, les meilleurs amis du monde
Décrochant le téléphone, j’appelai la morgue : […]
- A propos, vous vous appelez comment ?
- Veale.
- Vous m’avez l’air aussi sinistre que le troisième larbin du diable, la nuit où l’enfer a été inventé. Maintenant, remuez-vous sérieusement. Je veux ce rapport, je veux que ça bouge, et je veux tout ça maintenant, tout de suite, immédiatement. […]
- Mais, il n’y a pas le feu tout de même, bêla-t-il. Elles ne risquent pas de s’envoler. Je ne comprends pas ce qu’il y a de si pressé.
- Dieu merci, on ne vous paie pas pour comprendre, dis-je. Mais si vous voulez le savoir, je suis pressé d’avoir ce rapport parce que j’en ai besoin pour coincer le salaud qui a massacré ces deux femmes. Vous ne saviez pas que c’était à ça que servaient les inspecteurs ?
-T’es sûr que tu vas bien ? demanda Cryer. Courir après un tueur qui n’a pas encore dessoudé personne, c’est plutôt nouveau.
- N’en sois pas si sûr, dis-je en empoignant la chope. Hier soir, j’ai fait la connaissance de l’un de ses prochains cadavres.
- Ha oui, ajoutai-je. Pendant que tu y es, regarde si une certaine Daphné Mayhoe est signalée comme disparue; cinquante ans, blanche, célibataire, elle a probablement glissé sur une peau de banane en 1988.
Le sergent du Service A14.
« Neuf exhibitionnistes sur dix sont inoffensifs, lui avais-je fait.
Le dixième est un tueur »
Ma chère mère,
Quand j'étais enfant, tu me disais que le diable n'a pas de reflet dans un miroir ; tu devais avoir raison, car il n'y a pas de miroir dans cette cellule...