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Critiques de Robin Hobb (3847)
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L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assas..

L'assassin royal ou l'histoire de Fitz le bâtard, dans un univers médiéval fantastique humain, au long d'une série de 14 tomes.



Fitz est le bâtard de Chevalerie, roi-servant (prince héritier) de la lignée de Loinvoyant du royaume des six-duchés et ne pouvant prétendre à la succession. Il arrive à six ans au château Castelcerf et est pris en charge par le maître d'écurie. Le roi va en faire son homme lige et le faire former au métier d'assassin du roi. Vie de Fitz, formation, haine qu'il provoque par certains membres de la famille royale et premières missions seront le contenu de ce premier tome.



Avant toute chose, un peu d'histoire de la saga.

Il s'agit à l'origine d'une trilogie, donc trois tomes, éparpillés en 6 par les éditeurs français. Ce tome, Royal Assassin (découpé en L'Assassin du roi et La Nef du crépuscule) et Assassin's Quest (Le Poison de la vengeance, La Voie magique et La Reine solitaire).

L'auteur passera ensuite à la trilogie (neuf tomes en français) des Aventuriers de la mer, même monde, mais temps, personnages et lieux différents, avant de refaire une trilogie sur Fitz (sept tomes en français). Ouf.

Si l'on ajoute une préquelle (Retour au pays) et un nouveau tome qui vient de sortir : Le fou et l'assassin, on a un bel univers à découvrir.



J'ai immédiatement accroché à l'histoire de ce petit Fitz, attachant, fragile, faible parfois, mais déterminé et adaptable. Ce premier livre est écrit comme ses mémoires. Il survivra donc. Dans un style et une histoire moins compliqués que Le trône de fer, je dirais que c'est un mix de cet univers avec celui de Krondor de Feist avec son personnage Pug l'apprenti. L'univers est exclusivement humain avec un peu de magie, l'Art et le Vif, essentiellement, pouvoir de l'esprit et télépathie.

Il n'y a quasiment pas d'action, un roman initiatique dans lequel je ne me suis pas pourtant pas ennuyé une seule seconde, pressé de connaître l'histoire de cet enfant, promis à un avenir sombre dans les machinations politiques du château et du royaume.

L'univers est riche et l'auteure nous livre beaucoup de descriptions permettant une bonne immersion. Les personnages sont soignés, pas particulièrement manichéens, même s'ils attirent immédiatement sympathie ou répulsion, comme il se doit.

Au chapitre des reproches, les noms des personnages choisis pour tenter d'inculquer les vertus qu'ils véhiculent (Subtil, Vérité, Chevalerie...) aux personnages qui les portent, une fausse bonne idée selon moi qui n'amène pas grand chose à l'histoire. Et une fin un tout petit peu précipitée et qui aurait mérité un développement plus complet. Mais bon, j'ai encore pas mal de tomes pour me consoler.



Tour à tour léger, sombre, simple et complexe. Ça se lit sans faim et sans fin.
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L'Assassin royal, tome 3 : La Nef du crépuscule

Et c'est reparti pour ce troisième tome ou seconde partie du livre deux en VO.





Les pirates rouges attaquent de plus belle, pendant que le roi subtil, réduit à l'état de marionnette maladive, laisse, impuissant, la défense du royaume à Vérité . Mais ce dernier, totalement absorbé par l'Art, se laisse déborder par son demi-frère Royal qui manoeuvre en coulisse pour le pouvoir. Et quand Vérité pense devoir partir pour trouver les Anciens, susceptibles d'apporter la solution définitive aux ennuis des six-duchés, il abandonne sa femme Kettricken et son homme lige Fitz dans les griffes d'un puissant comploteur.





Après un second tome décevant tant au niveau du rythme que du contenu, ce troisième opus (seconde partie) rattrape totalement et complètement les dégâts. Plus dense, plus sombre, plus tortueux. Sans pour autant être tourné action, ce n'est pas l'objet de cette série, les événements s'enchaînent, les complots se dénouent ou plutôt trouvent leur aboutissement.

Ah cet affreux et vil Royal, comme on aime le détester. Il n'y aurait pas d'histoire sans ses manigances.
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L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assas..

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas autant apprécié une lecture. Et je peux sans hésitation dire que L'assassin royal est un vrai coup de cœur. A tel point, que même si habituellement je n'aime pas trop faire cela, j'ai pris le tome deux et je l'ai commencé juste après avoir fini le un. Et même si je ne suis qu'au prémisse de ma découverte de l'univers de Robin Hobb, je suis très heureuse de savoir qu'elle continue à écrire sa saga.



J'avais entendu parler de L'assassin royal grâce à des amies qui sont de très grandes fans. Elles m'ont répété de nombreuses fois qu'il fallait que je commence la saga, mais se lancer dans une aventure de treize tomes même avec toutes les louanges qu'elles en faisaient... Et puis un nouveau tome est sorti, elles en ont reparlé de nouveau et j'ai eu envie de me lancer. Et maintenant, je me dis que treize tomes, cela risque de n'être pas assez !



J'ai tout de suite accroché à l'univers, un peu médiéval, si je devais choisir une époque qui y ressemblerait, avec la rudesse que cela entraîne et les intrigues que la monarchie en place crée. Le fait que Fitz, notre héros, nous emmène dès les premières pages dans le récit de sa vie, vous happe pour ne plus vous lâcher. Il m'a été très difficile de poser le roman... Car Robin Hobb a très bien conçu son œuvre. Elle nous fait suivre Fitz dès son plus jeune âge et nous le suivons pas à pas. Il y a quelques sauts dans le temps, mais on voit réellement le garçon évoluer lentement. On ne peut que s'attacher à lui de cette façon. Et puis, il y a le Fitz adulte, du moins ce que l'on ressent, qui nous narre son histoire. Il impose son expérience et ses commentaires dans le récit, mais sans outrepasser les pensées et les "aventures" des jeunes Fitz. Notre héros a toujours eu une maturité précoce mais on sent tout de même les différences entre le narrateur et le personnage que l'on voit évoluer. Un peu comme si il y avait une lassitude, une envie d'en finir, un trop plein de souffrance qui s'impose doucement. S'il nous narre son histoire, Fitz est toujours en vie, mais on sent dès le début que cette vie n'a pas été facile. Alors oui, on poursuit l'histoire en se disant que l'on ne va pas rire très souvent, mais s'arrêter n'est pas envisageable.



Avec une telle saga, on s'attend à de nombreux personnages, et L'assassin royale de déroge pas à cette règle. Il y a ceux que l'on déteste cordialement dès les premiers lignes et ceux qu'on aime tout de suite : Burrich, Vérité, Molly, Umbre, le Fou, Pognes... on les découvre petit à petit, chacun étant totalement différents mais je les apprécie tous, sûrement parce qu'ils apportent tous quelque chose à Fitz, un peu moins de solitude notamment. Ils apparaissent régulièrement tout au long du roman, mais cela est toujours trop peu. Je me suis faite cette réflexion très souvent. Et encore une fois, je crois que cette impression est dû au fait que je voudrais voir Fitz moins seul, qu'ils arrivent à briser cette barrière qu'il s'est forgé et qu'il apprenne enfin à se laisser un peu aller.



L'apprentissage de Fitz tient une part très importante dans le récit. On le voit faire face à son rôle de bâtard mais aussi à cette position nouvelle que lui impose son grand-père, le roi Subtil : devenir l'assassin du roi. Le titre de la saga et donc l'élément central de toute l'histoire. Il est assez dur d'accepter cela pour un si jeune enfant, mais dans ce premier tome, on ne perçoit pas encore vraiment ce que cela implique vraiment pour Fitz. Il accomplit des missions, certes, mais je ne sais pas, il n'y a rien de direct pour l'instant, si je puis dire. Ce qui m'a cependant le plus marqué reste les habilités particulières de Fitz, à savoir le Vif et l'Art. Cette petite dose de magie donne encore un plus à la saga. Ce n'est pas de la grande magie avec des effets spectaculaires et des sorts qui vont à tout va, mais elle n'en reste pas moins importante. Elle est subtile et difficile à manier. Le terme "art" convient d'ailleurs très bien, car c'est exactement à cela qu'elle fait penser. J'ai hâte de voir Fitz en pleine possession de ses dons et découvrir ce qu'il pourra en faire.



Quant à l'histoire en elle-même... passionnante, du début à la fin. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Les rebondissements sont nombreux mais sans être spectaculaires. La complexité de l'intrigue laisse l'imagination vagabonder sans pour autant prendre la tête. On découvre les rouages de ce monde, de la monarchie en place, des règles nombreuses et parfois injustes. Robin Hobb nous fait apercevoir la vie des nobles, mais aussi celle des petites gens. Elle ne presse rien, prend son temps pour tout mettre en place, on ne sent pas lésé bien au contraire car chaque détail est important au final. Et puis l'aventure, l'adrénaline, la peur constante qui nous tenaille pour Fitz, l’émerveillement de certains moments... Un florilège de sentiments pour une épopée qui s'annonce déjà fantastique.
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L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du roi

Un gros coup de mou pour ce second tome qui n'est en fait que la première partie du second tome original (Royal Assassin) (découpage classique à la française).



Fitz a déjoué les complots ourdis contre le roi et le roi-servant, mais au prix de son jeune corps plein de santé, dont la jouissance lui avait toujours paru normale. Il se remet doucement avant de regagner Castelcerf et prendre une part active à la chasse aux forgisés et aux pirates rouges, secondant efficacement Vérité. En parallèle, il se rapproche de Molly et se lie avec un loup, continuant à développer son Vif. Fitz, promis à une grande destinée devra à nouveau faire preuve d'intelligence et de prudence dans ses relations pour survivre et être efficace.



Mon dieu. Après un premier tome où je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, voilà que j'ai failli être forgisé par la première partie de ce découpage. Un énorme flottement sur près de 200 pages après le stupéfiant final du tome 1. Oui, il faut bien que la tension retombe, mais là j'ai failli atteindre l’électroencéphalogramme plat.

Heureusement que l'auteure se reprend dans la seconde moitié du livre en développant notamment les liens entre Fitz et Oeil-de-nuit par l'intermédiaire du Vif et en affinant ses personnages et leurs interactions sociales et amoureuses. La partie chasse aux pirates rehausse également le rythme du récit et tranche agréablement avec les atermoiements de notre héros anti-héros.

Effectivement Hobb nous dépeint des hommes, pas des surhommes, avec leurs forces et leurs faiblesses, mais Fitz, a, disons, largement eu sa part de faiblesses, et son endurcissement avec Burritch et sa hache, son banc de rame et ses combats, ses chasses avec son loup seront salvateurs pour lui et pour nous.

Le personnage du Fou prend de l'ampleur et intrigue de plus en plus, celui d'Umbre, l'assassin en titre reste dans l'ombre, reine araignée au centre de sa toile, sachant tout, mais semblant bien impuissant à réellement protéger son roi des manigances de Royal.



Un second tome bien moins enlevé, bien moins rythmé, et au final bien moins intéressant que le premier, mais si l'on prend en compte qu'il ne s'agit que de la première partie du vrai tome deux en VO, peut être verra-t-on dans la nef du crépuscule (tome trois français), un net regain d'intérêt.
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L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assas..

Et voilà, je tourne la dernière page du 1er tome de cette série fantasy-médiévale.

L'assassin royal m'a été conseillé par ma chère belle-soeur, qui lui a été conseillée par sa belle-fille, qui l'a conseillé à mon neveu, qui... qui... Ma bibliothécaire m'a confirmé aussi son succès et surtout la qualité de cette série... Bref, cette saga est conseillée par de nombreux lecteurs passionnés.

Le nombre de tomes peut faire peur, le nombre de pages de ce 1er opus m'a fait peur... Et je me suis lancée !

Une moitié de ce roman permet de se mettre dans l'ambiance très médiévale, de connaître quelques personnages, et puis... 3 jours pour être conquise, pour être sous le charme, pour être totalement accro...

Je veux lire le 2ème tome, je veux connaître la suite.

Fitz, Burrich, Moly, Kettricken, Vérité me manquent déjà. Je veux en savoir plus sur l'Art et le Vif...

Bref, une sacrée belle découverte qui promet de bons moments de lectures si la suite est aussi prometteuse que ce 1er livre.
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Le fou et l'assassin, tome 6 : Le destin de..

Et voilà, il est déjà temps de dire au revoir à Fitz avec le dernier tome de la nouvelle série de Robin Hobb. Un tome qui signe d'ailleurs bien plus que la fin du cycle du « Fou et l'assassin » puisqu'il semble cette fois bel et bien s'agir de la conclusion de l'ensemble des précédentes séries de l'auteur. Alors certes, on nous avait déjà plus ou moins préparé à cette éventualité, puisque toutes les intrigues et tous les personnages développés non seulement dans « L'assassin royal » mais aussi dans « Les aventuriers de la mer » et « Les cités des anciens » convergeaient depuis un moment, mais tout de même, quel choc de voir une histoire avec tant de ramifications et qu'on a suivi depuis tellement de temps prendre véritablement fin ! Fort heureusement, ce dernier tome est parfaitement à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre, Robin Hobb nous offrant en terme de conclusion un véritable feu d'artifice au cours duquel surviennent enfin tous les grands événements qu'on attendait depuis longtemps. Difficile de parler de l'intrigue de ce sixième tome sans trop en dévoiler, aussi ne vais-je mentionner que le minimum pour ne pas vous gâcher la surprise (si vous n'avez pas encore entamé la lecture de cette nouvelle série je vous conseille malgré tout de sauter le paragraphe qui suit). On retrouve ici toute notre petite troupe de choc composée non seulement de Fitz et de ses compagnons, mais aussi de pirates, de marchands de Terrilville, et bien sur de la vivenef Parangon, tous en route pour la cité de Clerres. Pour tous les membres de l'expédition, les enjeux sont de taille : car s'il s'agit avant tout pour les Cerviens de récupérer la petite Abeille et de venger les tortures subies par le Fou, pour les capitaines et l'équipage du Parangon, ce voyage signifie avant tout la disparition de leur moyen de subsistance.



Après avoir longuement suivi les préparatifs de l'expédition et trépigné face aux obstacles rencontrés et aux nombreux détours opérés, voilà notre assassin enfin prêt à passer à l'action ! Cette accélération du rythme tranche évidemment énormément avec les premiers tomes de la série et entraîne le lecteur dans un tourbillon d'actions dont il ressort pantelant et secoué. Pendant que son père planifie son évasion, Abeille se familiarise pour sa part avec la cité de Clerres et fait enfin la rencontre des fameux Quatre qui se révèlent tout à fait conformes à leur réputation. Après en avoir tant entendu parler, voilà que le lecteur a la possibilité d'élargir encore un peu plus les horizons de cet univers et de mettre enfin les pieds sur l'île des Blancs. Comme à son habitude, l'auteur multiplie les idées astucieuses et ajoute une touche de complexité supplémentaire à la structure déjà extrêmement riche de son monde. L'ouvrage alterne à nouveau entre le point de vue du père et celui de la fille, ce qui permet à l'auteur non seulement de jouer avec les nerfs de son lecteur mais aussi de renforcer le suspens ou la tension dramatique de telle ou telle scène. Chaque chapitre commence également toujours par un petit texte indépendant, extrait de correspondance ou compte rendu officiel, qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur certains aspects de l'univers, notamment en ce qui concerne la magie des Anciens. Les dragons occupent également une place importante dans ce dernier tome et confirment à tous ceux qui en doutaient encore que leur retour marque bien l'arrivée de profonds changements pour l'ensemble des cités et royaumes, à commencer évidemment par les marchands de Terriville qui voient leur monopole sur le commerce dangereusement menacé.



Tout aussi excellent qu'il soit, ce sixième tome est aussi et surtout un crève-cœur. Treize tomes pour « L'assassin royal » ; neuf pour « Les aventuriers de la mer » ; huit pour « Les cités des anciens » ; six pour « Le fou et l'assassin » : voilà maintenant trente-six tomes que l'on suit les événements qui bouleversent les Six-Duchés et le Désert des Pluies, soit des milliers et des milliers de pages passées aux côtés de Fitz, du Fou, d'Althéa et Bradshen, de la vivenef Parangon, du maître assassin Umbre, de la reine Kettricken, et de tellement d'autres. Après tant d'heures passées dans un univers, on finit évidemment par s'y sentir comme chez soi et les personnages qui arpentent ce monde font alors figurent de vieux amis. Qu'il est difficile, dans ces circonstances, de leur dire adieu ! C'est bien simple, j'ai passé les cent dernières pages du roman à pleurer comme une madeleine sans pouvoir m'arrêter (et ce n'est pas fréquent !) Ce profond attachement qu'on éprouve à l'égard des personnages représente, à mon sens, le plus gros point fort de l'écriture de Robin Hobb. En dépit du nombre colossal de personnages mis en scène dans chacune des séries, l'auteur parvient à donner à chacun une personnalité qui lui est propre et à nous faire nous y attacher. C'est ainsi avec beaucoup de tristesse que l'on assiste à la disparition de certaines des figures parmi les plus emblématiques de la série (qui, c'est vrai, avaient déjà subi un sacré écrémage au fil des tomes). Ce sixième tome abonde également de références à des événements auxquels le lecteur a assisté dans les tous premiers tomes, et ces retours en arrière nous font jeter un regard empli de nostalgie sur les bons moments qu'on a passé au château de Castlecerf ou à bord des vivenefs. On mesure ainsi tout le chemin parcouru par les personnages, à commencer par Fitz et le Fou qui forment sans aucun doute l'un des duos les plus complexes et les plus mémorables qu'il m'a été donné de rencontrer en littérature.

C'est avec beaucoup de tristesse que l'on referme ce sixième tome du « Fou et l'assassin » qui met un terme sans doute définitif à l'histoire de Fitz Chevalerie ainsi qu'à celle de tous ses compagnons pour lesquels on éprouve depuis des années une profonde affection. Robin Hobb signe ici une conclusion superbement orchestrée, pleine d'action, de suspens, et surtout d'émotions. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de vous plonger dans cet univers, je ne peux que vous inciter à le faire : le voyage extraordinaire que vous y effectuerez vous marquera profondément et durablement.
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Le Fou et l'Assassin, tome 1

Je retrouve l'assassin royal et notre ami Fitz après une longue éclipse avec la deuxième partie de la saga. Je dois dire que j'étais assez frustré de n'avoir chroniqué aucun des treize premiers tomes lus bien avant mon arrivée sur Babélio.

Avec cette lecture il s'agit de belles retrouvailles même si, s'agissant de littérature fantasy, je dois dire que j'ai été assez étonné par le scénario qui est très éloigné des standards habituels.

Cela dit, Robin Hobb excelle dans l'art de créer un contexte et de donner de l'épaisseur à ses personnages, retrouver Fitz vingt ans après les événements de la première saga nécessitait bien sûr une "mise à niveau".

Fitz s'est rangé et reconverti sous une nouvelle identité, il gère un domaine, il est marié et heureux en ménage et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles loin des intrigues de la cour, même si le lien n'est pas vraiment rompu avec la famille royale.

En fait et pour revenir à ce qui m'a étonné, il va beaucoup être question des états d'âmes de Fitz, de sa vie de couple décortiquée avec beaucoup de psychologie, de son amour inconditionnel pour sa femme, de l'importance de la famille et de la préservation de son bonheur, et aussi d'une chose dont il ne faut pas parler histoire de ne pas vous emmener prématurément dans la deuxième partie du récit (ne surtout pas divulgâcher !).

Et figurez-vous que c'est tout simplement passionnant ! Robin Hobb déploie des trésors de sensibilité en nous immisçant dans l'intimité de Fitz avec les mots justes, les regards, les gestes et attentions du quotidien qui sont si facile à lire. Avec Hobb nous avons aussi l'assurance de retrouver des personnages féminins très bien travaillés et à la forte personnalité, je pense notamment à Molly et Ortie.

Cela dit on voit tout de même se dessiner une trame avec l'arrivée d'un personnage au potentiel énorme qui devrait marquer cette nouvelle saga de son empreinte, le mystère reste entier et cette histoire ne fait que commencer, et plutôt bien pour tout dire !
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Les Aventuriers de la mer, tome 1 : Le vais..

Robin Hobb excelle pour créer des univers riches et bien construits, après le cycle de "L'assassin Royal" elle se renouvelle et nous propulse dans un contexte maritime complexe et fascinant.

C'est une belle trouvaille que ces vivenefs qui vont très vite nous intriguer, des vaisseaux magiques qui sont des entités intelligentes et qui entretiennent des liens empathiques avec les familles qui en sont propriétaires. Des vaisseaux rares capables de déjouer tous les pièges de la mer et qui suscitent beaucoup de convoitise.

L'histoire commence avec la famille Vestrit et sa vivenef "Vivacia", le capitaine Ephron Vestrit se meurt et Althéa sa fille espère bien hériter mais Kyle le mari de sa sœur Kefria ne voit pas les choses de cette façon et compte bien s'approprier la vivenef et les profits qui lui permettront de consolider sa position parmi les marchands de Terrilville.

Nous suivrons parallèlement le parcours de Kennit, un pirate cruel et ambitieux, le monde des "Aventuriers de la mer" se révèle dangereux et incertain...

L'histoire est très vite prenante, l'auteure nous ayant habitué à des personnages qui ont de l'épaisseur et a soigner l'aspect psychologique, les intrigues et les "coups bas" vont très vite rythmer un récit passionnant.

Ce premier tome est simplement parfait !
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Les Aventuriers de la mer, Tome 7 : Le Seig..

Eh bien nous y voilà ! Le monde de la famille Vestrit qui apparaissait pourtant inébranlable avec ses certitudes chevillées au corps, ses traditions ancestrales, ses inépuisables richesses vient de s’effondrer. Emportés par cette tourmente destructrice, les Vestrit se retrouvent éparpillés aux quatre vents. Ronica, droite et fière, défend l’honneur bafouée de la famille ; Althéa l’intrépide court toujours après ses rêves ; Hiémain le preux cherche à retrouver ce lien mystique et charnel qu’il avait avec la vivenef Vivacia ; Malta l’orgueilleuse a bien du mal à se libérer des griffes du gouverneur Gosco, cet incapable bouffi d’arrogance…

Les marchands avides et peu scrupuleux, trop occupés à se partager la dépouille de Terrilville, ne voient pas ce qui surgit de tout ce chaos. Ils ne voient pas ce monde souterrain en train de faire surface, ni les vieilles légendes reprendre vie, ni l’envol majestueux du seigneur des Trois Règnes qui, jadis, gouvernait sur la mer, le ciel et la terre.

Chacun des Vestrit, avec leur doute, leur pugnacité, leur courage et leur désillusion, sont au centre de ce grand bouleversement, de ce monde nouveau en gestation. Ils sont dans l’œil du cyclone.

Tome 7 de cette formidable saga ! Le dénouement approche, et je n’ai toujours aucune idée de ce à quoi il ressemblera…

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Le fou et l'assassin, tome 6 : Le destin de..

Quel feu d'artifice ! Quel contraste avec les cinq tomes précédents !

Enfin de l'action, enfin le dénouement tant attendu, il était temps même si ça part dans tous les sens, l'auteur a dû se dire oups ! mais c'est le dernier tome là ? ah oui déjà ? Ah mais il faut tout caser là dans un seul tome ? Mais comment vais-je faire ? Mince vous auriez pu me réveiller avant, c'est pas cool !

Alors comment résumer ? Heu, non, ne pas résumer car il ne faut pas divulgâcher, disons que la formule, "du sang, de la sueur et des larmes" conviendrait assez...

C'est une drôle d'impression car après avoir fulminé devant l'extrême lenteur de l'histoire pendant cinq tomes, je suis limite désappointé par l'excès d'action, de révélations, de coïncidences, et disons le aussi d'invraisemblances pour faire tenir ce scénario à peu près debout.

Je pense que seuls les fans absolus de Robin Hobb et de Fitz sauront se montrer indulgents car côté crédibilité c'est léger, pardonnez moi je n'en dirais pas plus (vous vous rappelez ? Ne pas divulgâcher).

Je suis probablement devenu plus exigeant avec le temps, il faut dire que la nouvelle génération a produit quelques belles sagas depuis.

Je reproche aussi à l'auteur d'avoir inséré trop de personnages d'autres sagas, les vivenefs et les dragons étaient de trop en ce qui me concerne, et à part avoir allongé encore l'histoire je n'y ai vu aucun intérêt...

A l'arrivée c'est un cycle que je ne vais pas conseiller, si j'avais su j'aurais carrément fait "l'impasse" en fait et je serais resté sur la bonne impression du premier cycle.
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Le fou et l'assassin, tome 4 : Le retour de..

Alors franchement j'ai un grand coup de gueule avec ce quatrième tome.. un coup de gueule qui mijote depuis quelque temps après la maison d'édition.



J'ai trouvé le découpage de ce tome complètement raté parce qu'en fait il ne nous apporte pas grand chose... ah si l'histoire est intéressante, c'est agréable a lire. Robin Hobb garde son grand talent de conteuse. J'ai toujours autant de plaisir a retrouver Fitz, d'en apprendre plus sur Lant et Per. Mais en réalité on avance pas et avec ce dépoupage a la mords-moi le noeud ça rend tout le talent de l'auteure complètement obsolète. J'ai juste eu l'impression de perdre mon temps.



J'en ai marre que les maisons d'édition prennent les lecteurs pour des pigeons... j'estime en plus que celle-ci n'a aucun respect pour l'auteure et encore moins pour nous , lecteurs, qui ne servons qu'a engrosser leur compte en banque... et pourtant en gardant le découpage d'origine ils pouvaient malgré tout couver la poule aux oeufs d'or. Quand je vois le titre original qui fait pas loin de 800 pages frôler les 30 euros et que ici en France on le découpe en 2 au prix de 22 euros pièces.... le calcul est franchement vite fait. Mais la question n'est même pas sur le prix puisque comme beaucoup j'aime ces personnages et l'écriture de l'auteure et comme bon nombre de "pigeons" (dont je fais partie) je lirais la suite de l'assassin.. mais je ne dépenserais plus un copec.. j'irais gentillement l'emprunter, car je ne veux plus engrosser ces maisons d'édition, et celle ci en particulier.



PS : j'ai encore plus la rage quand je vois de petites maisons d'édition , très sérieuses mettre la clé sous la porte : comme les édition du Riez.
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Les Aventuriers de la mer, Tome 8 : Ombres ..

Courir après ses rêves, et les voir fuir au moment même où on les touche du bout des doigts : c’est ce qui arrive à tous les héros de cette immense et exaltante saga. Une quête éperdue, une poursuite agitée vers le rien, vers le néant. Et pourtant ! que d’espoirs et de souffrances endurées, que de chemins parcourus et de périls évités, que de belles victoires et de funèbres revers pour en arriver là…

La ferveur du jeune Selden ; Brashen le voyou sauvage et son impossible amour ; Ambre, l’amazone entêtée empêtrée dans ses chimères… La soif d’Althéa ; la flamboyante Vivenef qui hésite entre Vivacia et Foudre ; Parangon le fou et Kennit qui retrouve avec effroi l’autre moitié de son âme… Hiémain le candide, le pur, l’immaculé, de loin mon personnage préféré car il oppose sa fragilité et ses doutes à la force, la violence, et aux certitudes des autres. Malta et sa rage pour survivre ; Reyn qui remâche sa détresse, et Kyle qui n’est plus qu’un mauvais souvenir… Le Seigneur des Trois Règnes, si flamboyant, si maléfique, si désespérément seul… Celui-qui-se-souvient, dernier messager d’une race déchue et égarée… L’ancien monde enfin qui n’a pas dévoilé tous ses secrets et s’enfonce imperturbablement dans la vase et l’eau acide…

Dans tout ce méli-mélo dramatique et lumineux, dans ce monde médiéval et féérique où les nefs ont une âme, où les rêves se parlent entre eux, où les bois sont sorciers, et les Hommes s’étripent et s’agitent au milieu d’un destin trop grand pour eux, il faudra pourtant bien qu’il y ait un vainqueur ?

Il me reste le dernier tome à lire, et je ne sais toujours pas qui remportera la palme. Je n’en ai aucune idée. Robin Hobb cache bien son jeu, à moins, comme elle sait merveilleusement s’y prendre, que ce récit-fleuve ne s’achève par une sorte de symphonie triste et désabusée.

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L'assassin royal prélude : Le prince bâtard

Je n'ai pas encore lu la saga de "L'assassin royal" et je dois dire que ce prélude me tente bien à la commencer.



À la mort de son fils Cardinal, Félicité, élevée comme sœur de lait de la princesse Prudence, nous livre l'histoire de la lignée des Loinvoyant dans le royaume des Six-Duchés.

Dans la première partie, nous suivons l'évolution de la princesse Prudence qui a un fort caractère et trop couvée par ses parents. Elle va s'enticher d'un garçon d'écurie, Losleur, qui possède le fameux Vif et de cette union va naître le prince Chargeur Loinvoyant qui sera renommé prince Pie et considéré comme bâtard.

À la mort de la princesse, il sera élevée par Félicité auprès de son propre fils, Cardinal.

Dans la deuxième partie, c'est l'histoire du prince Pie et celle de la rivalité qui l'oppose à son cousin Habile. D'une part à cause de la couronne et d'une autre part à cause d'une femme dont ils tombent tous les deux amoureux. Mais il n'y a pas de fumée sans feu et la fin du prince Pie est proche. Une trahison qui sera dévoilée au grand jour et causera beaucoup de répercutions...



J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Robin Hobb qui nous transporte vraiment dans son histoire. On a le temps de s'attacher à chacun des personnages et à leur histoire.

Félicité qui au départ ne fait que se comporter comme une autruche face à sa mère, va évoluer au fur et à mesure de l'histoire et se créer sa propre place auprès de la famille des Loinvoyant.

La princesse Prudence est une jeune fille capricieuse et rebelle mais on s'attache à son histoire et à son lien avec Félicité et ensuite avec Losleur.

Le prince Pie est un jeune homme qui ne se préoccupe pas des préjugés et mène sa vie comme il l'entend en attendant d'être couronné roi. J'ai bien aimé son personnage car un peu de simplicité ne fais pas de mal.

Habile dès le départ est détestable et il le reste jusqu'à la fin.

Cardinal est aussi attachant car il n'est pas facile de se faire une place dans ce milieu de loup et on ne peut qu'être touché par son sort.



Donc pour moi ce petit prélude est une réussite et je vais aller rapidement chez ma sœur récupérer toute la saga.
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Le Fou et l'Assassin, tome 3 : En quête de ve..

Décidément Robin Hobb prend son temps comme rarement et nous fait bouillir d'impatience tout au long de ce tome qui se concentre sur quelques jours.

Alors que Fitz est à Castelcerf avec le Fou, Abeille est enlevée à Fletrybois et comme personne n'est prévenu, le récit va se centrer une fois encore sur Fitz et le Fou, c'est intéressant bien sûr mais vraiment frustrant dans ce contexte...

Cela dit, une fois de plus et même si l'on semble perdre un temps précieux, on va continuer à (re) découvrir des personnages et notamment le Fou ou Umbre de façon intime.

Fitz pour sa part semble un peu à la peine, il n'est pas au top et semble toujours avoir un temps de retard dans sa lecture des événements...

Il va heureusement se passer des choses importantes et spectaculaires qui justifieront que l'auteur ait pu reléguer une Abeille en détresse pratiquement aux oubliettes, tout un art en somme que maintenir et augmenter encore la pression.

Car il me faut avouer que l'attente et les différents événements sont addictifs et à la hauteur de notre impatience à voir l'intrigue avancer, c'est riche et terriblement efficace, je dis bravo !

Le dernier chapitre nous fait miroiter enfin l'action tant attendue, d'ailleurs le titre du prochain tome semble annoncer la couleur, cette fois c'est bien parti !
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Le Fou et l'Assassin, tome 1

Après treize tomes de « L'Assassin royal », neuf des « Aventuriers de la mer » et huit autres « Des cités des Anciens », Robin Hobb revient avec une toute nouvelle série dans cet univers de fantasy qu'elle a mis tant d'années à bâtir et à développer. L'occasion pour les fans des premiers romans de l'auteur consacrés à la formation aux rôles d'espion et d'assassin d'un petit bâtard du trône des Six-Duchés de retrouver les personnages phares de la série. Quinze années se sont écoulées depuis les faits relatés dans « Adieux et retrouvailles » et le temps a également passé depuis la sortie du dernier tome des aventures de Fitz, pourtant plonger dans ce roman c'est comme retrouver de vieux amis perdus de vue depuis longtemps mais que l'on a jamais vraiment pu oublier. Tous ont vieilli, certains mieux que d'autres, beaucoup ne sont malheureusement plus là pour profiter de cette période de paix et de prospérité que connaissent les Six-Duchés, et leur absence se fait cruellement ressentir, aussi bien pour les personnages que pour le lecteur qui se souvient avec émotion d'un temps où ils occupaient une place de premier plan dans l'intrigue.



Avouons-le, ce premier tome n'a rien de trépidant mais, bien que l'action en soit réduite à son strict minimum, on se laisse malgré tout porter par les souvenirs que le récit évoque ainsi que par la plume toujours aussi immersive de l'auteur. Cette absence d'action s'explique cependant à mon avis en grande partie par le découpage totalement aberrant et injustifié auquel ont procédé les éditions Pygmalion qui témoignent une fois encore de leur total mépris pour les œuvres qu'ils sont chargés de publiés. Car il s'agit bien là uniquement de la première partie du roman d'origine écrit par Robin Hobb et nul doute que la seconde partie (qui devrait paraître dans le courant de l'année) se montrera pour sa part plus rythmée. Les amateurs de l'auteur et de son univers ne manqueront malgré tout pas d'apprécier ces retrouvailles avec Fitz, Molly, Ketricken et les autres, de même qu'ils apprécieront sûrement les quelques références aux événements s'étant déroulés dans les autres séries (notamment tout ce qui concerne le réveil des dragons). Et puis il y a ce doute concernant le Fou, sans doute le personnage le plus insaisissable de la série, dont on ignore véritablement le sort...



Une première partie prometteuse bien que pour le moment un peu avare en action et en rebondissements. C'est avec émotion que l'on renoue avec cet univers qui ne fait que devenir plus passionnant au fil des tomes, et surtout avec ces personnages qui, je m'en rend compte à présent, m'ont énormément manqué. Ce n'est pas encore cette fois que Robin Hobb me décevra avec l'un de ses romans !
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Les Aventuriers de la mer, Tome 9 : Les mar..

Début novembre j'ai commencé avec suspicion le premier tome de cette merveilleuse série, après avoir beaucoup aimé le premier cycle de l'assassin royal je me demandais si ce cycle serait à la hauteur et puis le thème de la mer et des pirates ne me passionnait pas plus que cela.

Un mois plus tard je me dis que cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré une série aussi vite et avec autant de plaisir. Alors certes les aventuriers parlent de pirates, de voyage en mer mais c’est aussi biens plus que cela : c'est avant tout l'histoire d'une famille. L’histoire de la famille Vestrit qui se déchire après la mort du père de famille laissant à sa mort un bien lourd héritage à porter et source de grand sacrifice, la vivenef Vivacia. Ce n'est pas seulement l'histoire d'une famille, c'est aussi l'histoire d'une ville marchande situé dans un lieu hostile où la vie est rude et demande de lourd sacrifice à ses habitants, ville en pleine mutation ou traditions et pratiques font face à l'arrivée de nouveaux habitants ne comprenant pas celles-ci mais voulant avidement profiter des richesses qu'offre la ville mais sans en payer le prix. C'est aussi l'histoire de la survit d'une race, celle des Dragons qui lutte pour leur survie dans l'espoir de retrouver un jour leur gloire d'antan. Cette série raconte bien d'autre chose encore mais cette série raconte surtout et avant tout l'histoire de merveilleux et nombreux personnages qu'il aura été un plaisir de voir dans toute leur complexité, leur doute et leur espoir dans l'avenir.

Robin Hobb a créé ici de bien beaux personnages qu'il aura été un plaisir de voir évoluer : que dire des femmes de la famille Vestrit, si tenace et forte dans l'adversité : Ronica faisait face au début de la série à la mort de son compagnon de toujours et qui tachera toujours d'agir au mieux dans l'intérêt de sa famille, Keffria si effacé au début de la série face à l'autorité de son mari et qui s'affirmera à la disparition de celui-ci, Malta dont l'évolution est tout bonnement incroyable à suivre, la jeune femme de cette fin de série n'ayant en effet rien à voir avec la gamine profondément retorse et méchante des premiers tomes, et enfin Althéa si tenace, courageuse dans l'adversité qui aura été un plaisir de suivre tout au long de la saga.

Il ne s'agit ici que de 4 personnages seulement parmi de nombreux autres, il serait trop long de parler de tous (je me rend compte que ma critique commence déjà à être un beau pavé !) je me contenterai donc de dire encore quelques mots sur Brashem cet homme qui a la mort du capitaine Ephron retombe dans ses vieux démons mais qui fera tout ce qu'il peut pour s'en sortir et reprendre en main sa vie, Hiéman ce jeune garçon en début de série qui n'avait rien demandé et voulait juste vivre tranquillement dans un monastère qui va voir sa vie basculée par la mort de son grand-père et va lui aussi grandement évoluer, et enfin Kennit, ce pirate hanté par les souvenirs de son passé dont il voudrait tant se débarrasser qui restera pour moi l'un des personnages les plus passionnants et complexes de cette série et aussi l'un des plus sombres.

Ce dernier tome est tout simplement superbe venant répondre à la plupart des questions encore en suspens ( bien que quelques une restent encore sans réponse) et conclure cette superbe saga avec brio.

Vous l'aurez compris j'aurai donc passé un très bon moment à la lecture de cette série que je relirai sans aucun doute avec grand plaisir complètement envoûté par la plume de Robin Hobb qui aura su me charmer par son monde complet et ses personnages auxquel j'ai fini par m'attacher.
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Le fou et l'assassin, tome 5 : Sur les rive..

Je suis toujours fâchée contre Pygmalion. Comme promis j'ai emprunté ce cinquième tome a la bibliothèque. Et franchement j'ai bien fait.



Je sais que la couverture n'est qu'un tout petit élément pour l'appréciation d'un livre, par contre il peut être un atout majeur pour l'acquisition d'un roman. Alors je crois que la maison d'édition a fait très très fort cette fois. plus moche tu meurs. Elle doit avoir une dent contre ses auteurs ce n'est pas possible autrement.



La plume de Robin Hobb est toujours très agréable mais une fois de plus c'est a rallonge. Juste l'impression d'avancer de 2 pas pour reculer de trois. Au final on a l'impression que ça dure et qu'on n'arrive pas au bout du livre.



Je lirais bien sur le dernier tome ( toujours sans l'acheter), mais même si on a la sensation que l'auteure nous prépare une énième série avec Abeille en vedette.



Bref déçue fortement de la tournure que prend cette série. Je crois une fois encore que le trop est l'ennemi du bien.
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Retour au pays

Quand on parle de Robin Hobb on pense tout de suite à ses grosses séries dont la fameuse série l’Assassin Royal, de gros pavés qui vous tiennent occupés de nombreuses heures mais force est de constater que Robin Hobb est aussi remarquablement doué pour des récits plus courts comme l’illustre parfaitement Retour au pays qui a d’ailleurs reçu le prix imaginales en 2006 dans la catégorie nouvelle.



Il s’agit ici d’un prélude à l’assassin royal et aux aventuriers de la mer ainsi bien sûr qu’aux cycles qui leur font suite. Comme tout prélude qui se respecte, le récit se suffit à lui-même et il n’est pas nécessaire d’avoir lu ces cycles pour comprendre et apprécier cette histoire (même si je le recommande tout de même, je vais y revenir). Cela peut tout à fait constituer une porte d'entrée dans l’univers de Robin Hobb pour se faire une idée de sa plume et du genre d'univers qu’elle a développé sans avoir à s’engager dans une saga à rallonge. Courte, prenante et bien ficelée avec un personnage principal qui est bien caractérisé, cette nouvelle offre un excellent moment de divertissement.



Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé. J’ai lu le cycle Les cités des anciens en juin 2021 , cycle où l’on en apprend plus sur le désert des pluies et ces trésors, Retour au pays m’a fait l’effet de remonter le temps un an en arrière en me ramenant dans le désert des pluies mais bien avant chronologiquement dans cet univers. On découvre ici durant cette centaine de pages l'arrivée des premiers colons dans ce désert, les raisons de leur installation dans cette région aussi inhospitalière, sauvage qu’elle est belle et la manière dont ceux-ci y survivent en en payant le prix.



En effet la région ne manque pas de danger et comme à son habitude Robin Hobb n’épargne pas son personnage principal, une artiste dans l’âme qui va rencontrer un art différent du sien dans lequel il peut être facile de se laisser noyer. Je pense que ceux qui ont lu les cycles comprendront…



En effet même si le récit peut se lire de manière indépendante de la lecture de tout cycle, les avoir lus est un plus indéniable je pense pour apprécier cette histoire. Je recommande sa lecture juste avant de commencer Les cités des anciens, cela constitue je trouve une excellente introduction à ce cycle de Robin Hobb.



Un excellent moment de lecture donc qui m’a incité à poursuivre avec le dernier cycle de Robin Hobb qui m’a tenu occupé une partie du mois de juillet.
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L'Assassin royal, tome 13 : Adieux et retro..

Voilà j'ai fini le dernier tome de ce second cycle de l'assassin royal qui vient clôturer cette saga. C'est la deuxième fois que je tente d'écrire un avis sur cette lecture ne sachant que trop y dire. Quand j'ai commencé le premier tome de cette saga il y a deux ans je n'avais pas encore compris dans quoi je m'embarquais, une série de 13 tomes composés de deux cycles entrecoupés chronologiquement d'une autre saga de 9 tomes que sont les aventuriers de la mer, oui j'étais loin de me douter qu'après ce premier tome j'en lirai par la suite avec toujours grand plaisir 21 autres derrières.



C'est beaucoup de pages tout cela, beaucoup de temps aussi passé plonger dans le monde que propose ici Robin Hobb auteure qu'il y a 2 ans je ne connaissais pas, l'auteure prend son temps pour poser les jalons d'intrigues complexe, son monde et ses nombreux personnages que l'auteure arrive à rendre profondément humain et de ce fait attachant en prenant le temps, plusieurs tomes parfois de développer leur psychologie et relation. Je pense ici bien entendu notamment à Fitz, quel parcours tout de même elle a fait vivre à ce très attachant héros dont je retiendrai notamment sa rencontre aussi fabuleuse qu'émouvante avec son compagnon Oeil-de-nuit. Tant de personnage mériterait ici quelques lignes telles que le Fou, l'un des personnages les plus énigmatiques et intriguant que j'ai rencontré depuis que je lis, Burrich qui aura tenu sa parole à Chevalerie jusqu'à la fin et fait bien plus encore pour Fitz, Umbre ce vieux retors manipulateur, Ketriken, Vérité, Devoir, Lourd, oui l'auteure est très doué pour créer des personnages aussi passionnants qu'attachants qui ne cessent d'évoluer et suivre leur aventure fut un véritable plaisir.



Puis que dire de ces intrigues, certes parfois longues à se mettre en place comme ce fut le cas j'ai trouvé pour ce second cycle mais ce qui rend leur envole alors d'autant plus impressionnant que passionnant grâce à la préparation méticuleuse de celles -ci par l'auteure qui fait que j'en suis ressortie à chaque fois bluffé à l'image du tome précédent ou apparaît tout le brio de Robin Hobb.



Bien sur clôturer une série de 13 tomes tels que celle-ci ne peut se faire en quelques lignes et l'auteure fidèle à elle-même prend donc son temps et clôture sa saga en un peu moins de 400 pages avec ce dernier tome tout en y réservant au lecteur encore quelques bonnes surprises et émotions.



L'assassin royal sera une saga que je relirai sans aucun doute. C'est une saga phénomènale emportant son lecteur dans un monde construit avec soin et passionnant, des intrigues complexes où se mêlent action et émotion mais c'est surtout une saga de fantasy portée par des personnages travaillés avec grand soin que l'on quitte à chaque fois avec regret.
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L'Assassin royal, tome 4 : Le Poison de la ..

Ce tome 4 m'a laissé sur ma faim. J'ai moins aimé cette partie de l'histoire...

Ici, on suit quasiment uniquement Fitz. Revenu de la mort grâce à son Vif, il s'est perdu... Plus loup qu'humain, il est aidé par Burrich et Umbre mais décide très tôt de s'en sortir seul avec Oeil de Nuit, puis complèrement seul... Il a tout perdu, son chez-lui, ses proches, son amour... Il doit se trouver lui même.

Ce tome est plus sombre que les précédents, l'espoir n'est pas au rendez-vous. Ici, point de communauté, point d'entraide, point d'encouragement...

Je me lancerai quand même dans le tome 5 !!
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