AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Victor Hugo (8665)


********Désolée de répéter cette citation... elle s'est trouvée en double. J'ai supprimé le doublon... et cela a tout effacé... Moralité....... soyez dociles... et laissez les erreurs******

Mai 1851

Vie pauvre, exil, mais liberté. Mal logé, mal couché, mal nourri. Qu'importe que le corps soit à l'étroit pourvu que l'esprit soit au large ! (p.75)
Commenter  J’apprécie          90
Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Commenter  J’apprécie          90
MONSIEUR DE PIENNE,
... ... ... un roi qui s’ennuie,
C’est une jeune fille en noir, c’est un été de pluie.

MONSIEUR DE PARDAILLAN.
C’est un amour sans duel.

MONSIEUR DE VIC.
C’est un flacon plein d’eau.
Commenter  J’apprécie          90
La Grève est sœur de Toulon.
Commenter  J’apprécie          90
"On dit que l'esclavage a disparu de la civilisation européenne. C'est une erreur. Il existe toujours, mais il ne pèse plus que sur la femme, et il s'appelle prostitution"
Commenter  J’apprécie          90
Monseigneur, nous faisons un assemblage infâme,
J'ai l'habit d'un laquais, et vous en avez l'âme.
Commenter  J’apprécie          90
Quasimodo s'était arrêté sous le grand portail. Ses larges pieds semblaient aussi solides sur le pavé de l'église que les lourds piliers romans. Sa grosse tête chevelue s'enfonçait dans ses épaules comme celle des lions qui eux aussi ont une crinière et pas de cou. Il tenait la jeune fille toute palpitante suspendue à ses mains calleuses comme une draperie blanche ; mais il la portait avec tant de précaution qu'il paraissait craindre de la briser ou de la faner. On eût dit qu'il sentait que c'était une chose délicate, exquise et précieuse, faite pour d'autres mains que les siennes. Par moments, il avait l'air de n'oser la toucher, même du souffle. Puis, tout à coup, il la serrait avec étreinte dans ses bras, sur sa poitrine anguleuse, comme son bien, comme son trésor, comme eût fait la mère de cette enfant ; son œil de gnome, abaissé sur elle, l'inondait de tendresse, de douleur et de pitié, et se relevait subitement plein d'éclairs. Alors les femmes riaient et pleuraient, la foule trépignait d'enthousiasme, car en ce moment-là Quasimodo avait vraiment sa beauté. Il était beau, lui, cet orphelin, cet enfant trouvé, ce rebut, il se sentait auguste et fort, il regardait en face cette société dont il était banni, et dans laquelle il intervenait si puissamment, cette justice humaine à laquelle il avait arraché sa proie, tous ces tigres forcés de mâcher à vide, ces sbires, ces juges, ces bourreaux, toute cette force du roi qu'il venait de briser, lui infirme, avec la force de Dieu.
Et puis c'était une chose touchante que cette protection tombée d'un être si difforme sur un être si malheureux, qu'une condamnée à mort sauvée par Quasimodo. C'étaient les deux misères extrêmes de la nature et de la société qui se touchaient et qui s'entraidaient.
Commenter  J’apprécie          92
La femme sent et parle avec le tendre instinct du coeur, cette infaillibilité. Personne ne sait comme une femme, dire des choses à la fois douces et profondes. La douceur et la profondeur, c'est là toute la femme; c'est là tout le ciel.
Commenter  J’apprécie          90
Les sort des nations, comme une mer profonde,
A ses écueils cachés et ses gouffres mouvants.
Aveugle qui ne voit, dans les destins du monde,
Que le combat des flots sous la lutte des vents !


Commenter  J’apprécie          90
DON CÉSAR : Dans la ruelle, au bout de la Place-Mayor,
Entre au numéro neuf. Une maison étroite.
Beau logis, si ce n'est que la fenêtre à droite
A sur le cristallin une taie en papier.
LE LAQUAIS : Maison borgne ?
DON CÉSAR : Non, louche.

(RUY BLAS, Acte IV, Scène 3, v. 1732-1736).
Commenter  J’apprécie          90
L'argot, c'est le verbe devenu forçat.
Commenter  J’apprécie          90
La mort est sous un toit comme sur un navire.
Tel qui dompte la mer sur la terre chavire,
Tel se perd dans les flots encor plein d’avenir.
Les uns - ô nautoniers, vos destins sont les nôtres ! -
Reviennent pour ne plus repartir, et les autres
S’en vont pour ne plus revenir!
Commenter  J’apprécie          90
A ces démons d'inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu'ils t'ont vomi de haine.

La haine, c'est l'hiver du cœur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l'orage !

(Il fait froid)
Commenter  J’apprécie          90
A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt

La nuit était fort noire et la forêt très sombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu !
Les nuages du ciel ressemblaient à des marbres.
Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Comme un essaim d'oiseaux de feu.

Je suis plein de regrets. Brisé par la souffrance,
L'esprit profond dHermann est vide d'espérance.
Je suis plein de regrets. O mes amours, dormez !
Or, tout en traversant ces solitudes vertes,
Hermann me dit : Je songe aux tombes entr'ouvertes !
Et je lui dis : Je pense aux tombeaux refermés !

Lui regarde en avant ; je regarde en arrière.
Nos chevaux galopaient à travers la clairière ;
Le vent nous apportait de lointains angelus ;
Il dit : Je songe à ceux que l'existence afflige,
A ceux qui sont, à ceux qui vivent - Moi, lui dis-je,
Je pense à ceux qui ne sont plus !

Les fontaines chantaient. Que disaient les fontaines ?
Les chênes murmuraient. Que murmuraient les chênes ?
Les buissons chuchotaient comme d'anciens amis.
Hermann me dit : Jamais les vivants ne sommeillent.
En ce moment, des yeux pleurent, d'autres veillent.
Et je lui dis : Hélas d'autres sont endormis !

Hermann reprit alors : Le malheur, c'est la vie.
Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux ! J'envie
Leur fosse où l'herbe pousse, où s'effeuillent les bois.
Car la nuit les caresse avec ses douces flammes ;
Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes
Dans tous les tombeaux à la fois !

Et je lui dis : Tais-toi ! respect au noir mystère !
Les morts gisent couchés sous nos pieds dans la terre.
Les morts, ce sont les coeurs qui t'aimaient autrefois !
C'est ton ange expiré ! c'est ton père et ta mère !
Ne les attristons point par l'ironie amère.
Comme à travers un rêve ils entendent nos voix.



Commenter  J’apprécie          90
La colère peut-être folle et absurde ; on peut être irrité à tort ; on n'est indigné que lorsqu'on a raison au fond par quelque côté. Jean Valjean était indigné.
Commenter  J’apprécie          90
Cette âme est pleine d'ombre, le péché s'y commet. Le coupable n'est pas celui qui y fait le péché, mais celui qui y a fait l'ombre.
Commenter  J’apprécie          90
Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle
Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux.
Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle,
J'ai dit aux astres d'or : Versez le ciel sur elle !
Et j'ai dit à vos yeux : Versez l'amour sur nous !
Commenter  J’apprécie          90
L'orgueil est en nous comme la forteresse du mal.
Commenter  J’apprécie          90
L'excès de la douleur, comme l'excès de la joie, est une chose violente qui dure peu. Le coeur de l'homme ne peut rester longtemps dans une extrémité. La bohémienne avait tant souffert qu'il ne lui en restait plus que l'étonnement. Avec la sécurité, l'espérance était revenue. Elle était hors de la société, hors de la vie, mais elle sentait vaguement qu'il ne serait pas impossible d'un rentrer. Elle était comme une morte qui tiendrait en réserve une clef de son tombeau.
Commenter  J’apprécie          90
Je m'appelle monsieur de compte de Néant. Etais-je avant ma naissance ? Non. Serai-je après ma mort ? Non. Que suis-je ? Un peu de poussière agrégée par un organisme. Qu'ai-je à faire sur cette terre ? J'ai le choix. Souffrir ou jouir. Où mènera la souffrance ? Au néant. Mais j'aurai souffert. Où mènera la jouissance ? Au néant. Mais j'aurai joui. Mon choix est fait. Il faut être mangeant ou mangé. Je mange. Mieux vaut être la dent que l'herbe. Telle est ma sagesse.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Victor Hugo Voir plus

Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1238 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}