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Citations de Victor Hugo (8665)


Vous voulez la paix : créez l’amour
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Aimons toujours ! aimons encore !
Quand l'amour s'en va l'espoir fuit.
L'amour, c'est le cri de l'aurore,
L'amour, c'est l'hymne de la nuit.

(L'âme en fleur, XXII)
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Quand l’œil du corps s'éteint, l’œil de l'esprit s'allume.

(À un poëte aveugle)
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Pendant que le marin,qui calcule et qui doute,
Demande son chemin aux constellations;
Pendant que le berger,l'oeil plein de visions,
Cherche au milieu des bois son étoile et sa route;
Pendant que l'astronome,inondé de rayons,

Pèse un globe à travers des millions de lieues,
Moi,je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur!
On ne peut distinguer,la nuit,les robes bleues
Des anges frissonnants qui glissent dans l'azur.
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Ne vous endormez pas ! travaillez sans relâche !
Car les grands ont leur œuvre et les petits leur tâche,
Chacun a son ouvrage à faire. Chacun met
Sa pierre à l’édifice encor loin du sommet.
Qui croit avoir fini pour un roi qu’on dépose
Se trompe. Un roi qui tombe est toujours peu de chose.
Il est plus difficile et c’est un plus grand poids
De relever les mœurs que d’abattre les rois.

-À Alphonse Rabbe-
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Il est certain que les livres sont bien souvent un poison subversif de l'ordre social.
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Quoi ! le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s'éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n'est plus à moi ?
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L'existence de ces saltimbanques était une existence de lépreux dans une ladrerie et de bienheureux dans une atlantide. C'était chaque jour un brusque passage de l'exhibition foraine la plus bruyante à l'abstraction la plus complète. Tous les soirs ils faisaient leur sortie de ce monde. C'étaient comme des morts qui s'en allaient, quitte à renaître le lendemain. Le comédien est un phare à éclipses, apparition, puis disparition, et il n'existe guère pour le public que comme fantôme et lueur dans cette vie à feux tournants.
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L’espérance brûle et luit sur l’angoisse comme le naphte sur l’eau. Cette flamme surnageante flotte éternellement sur la douleur humaine.

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Le sourire de la fatalité. S’imagine-t-on rien de plus terrible ? […] Le tigre qui est dans le destin fait parfois patte de velours. Préparation redoutable. Douceur hideuse du monstre.
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On voit ainsi apparaître des types d'habits ou de bagages inconnus au siècle précédent. Pour les déplacements d'une durée de quelques jours, la règle est de s'encombrer le moins possible. Le voyageur n'emporte qu'une paire de culottes très souples qui ne représente, une fois pliée, qu'un petit volume, une paire de bas de soie, deux chemises très fines, deux ou trois cravates, trois mouchoirs, une paire d'escarpins dans lesquels on loge une petite trousse contenant un rasoir, du fil, des aiguilles et des ciseaux.
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« Dans la brune clairière où l’arbre au tronc noueux
Prend le soir un profil humain et monstrueux,
Nous laisserons fumer, à côté d’un cytise,
Quelque feu qui s’éteint sans pâtre qui l’attise,
Et, l’oreille tendue à leurs vagues chansons,
Dans l’ombre, au clair de lune, à travers les buissons,
Avides, nous pourrons voir à la dérobée
Les satyres dansants qu’imite Alphésibée.

-A Virgile-
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Le ciel étoilé est une vision de roues, de balanciers, de contrepoids. C’est la contemplation suprême doublée de la suprême méditation. C’est toute la réalité, plus toute l’abstraction. Rien au-delà. On se sent pris. On est à la discrétion de cette ombre. Pas d’évasion possible. On se voit dans l’engrenage, on est partie intégrante d’un Tout ignoré, on sent l’inconnu qu’on a en soi fraterniser mystérieusement avec un inconnu qu’on a hors de soi. Ceci est l’annonce sublime de la mort. Quelle angoisse, et en même temps quel ravissement !
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On y descendait par une porte basse et par un escalier aussi roide qu'un alexandrin classique.
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Oh! qu'on m'aille donc, au lieu de cela, chercher quelque jeune vicaire, quelque vieux curé, au hasard, dans la première paroisse venue, qu'on le prenne au coin de son feu, lisant son livre et ne s'attendant à rien, et qu'on lui dise :
- Il y a un homme qui va mourir, et il faut que ce soit vous qui le consoliez. Il faut que vous soyez là quand on lui liera les mains, là quand on lui coupera les cheveux; que vous montiez dans sa charrette avec votre crucifix pour lui cacher le bourreau; que vous soyez cahoté avec lui par le pavé jusqu'à la Grève : que vous traversiez avec lui l'horrible foule buveuse de sang; que vous l'embrassiez au pied de l'échafaud, et que vous restiez jusqu'à ce que la tête soit ici et le corps là.
Alors, qu'on me l'amène, tout palpitant, tout frissonnant de la tête aux pieds; qu'on me jette entre ses bras, à ses genoux; et il pleurera, et nous pleurerons, et il sera éloquent, et je serais consolé, et mon coeur se dégonflera dans le sien, et il prendra mon âme, et je prendrais son Dieu.
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Victor Hugo
Mes amis, retenez ceci, il n'y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n'y a que de mauvais cultivateurs.
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Pour lui [Marius] une dette, c’était le commencement de l’esclavage. Il se disait même qu’un créancier est pire qu’un maître ; car un maître ne possède que votre personne, un créancier possède votre dignité et peut la souffleter.
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Tout à coup, prés d'un bouquet de chênes verts qui est à l'angle d'un courtil, au lieu dit les basses maisons, elle se retourna et ce mouvement fit que l'homme la regarda . Elle s’arrêta, parût le considérer un moment, puis se baissa et l'homme crut voir qu'elle écrivait quelque chose avec son doigt sur la neige. Elle se redressa, se remit en marche, doubla le pas, se retourna encore, cette fois en riant, et disparut à gauche du chemin, dans le sentier bordé de haies qui mène au château de Lierre. L'homme quand elle se retourna pour la seconde fois, reconnut Déruchette, ravissante fille du pays.
Il n'éprouva aucun besoin de se hâter, et quelques instants après, il se trouva prés du bouquet de chênes à l'angle du courtil. Il ne songeait déjà plus la passante disparue, et il est probable que si, en cette minute-là, quelque marsouin eût sauté dans la mer ou quelque rouge gorge dans les buissons, cet homme eût passé son chemin, l’œil fixé sur le rouge gorge ou le marsouin. Le Hasard fit qu'il avait les paupières baissées, son regard tomba machinalement sur l'endroit où la jeune fille s'était arrêtée. Deux petits pieds s'y étaient imprimés, et à coté il lut ce mot tracé par elle dans la neige : Gilliatt.
Ce mot était son nom.
Il s'appelait Gillliatt.
Il resta longtemps immobile, regardant ce nom, ces petits pieds, cette neige, puis continua sa route, pensif.
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Libération n'est pas délivrance. On sort du bagne, mais non de la condamnation.
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Vivre dans un autre est périlleux. L'égoïsme est une bonne racine du bonheur.
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