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Citations de Victor Hugo (8665)


Son âme tremblait à ses lèvres comme une goutte de rosée à une fleur.
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Le côté inquiétant du rire, c’est l’imitation qu’en fait la tête de mort.
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Ainsi s'explique la guerre, faite par l'humanité contre l'humanité malgré l'humanité.
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Mettez un homme qui contient des idées parmi des hommes qui n'en contiennent pas, au bout d'un temps donné, et par une loi d'attraction irrésistible, tous les cerveaux ténébreux graviteront humblement et avec adoration autour du cerveau rayonnant. Il y a des hommes qui sont fer et des hommes qui sont aimant. Claude était aimant.
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Ainsi, moitié de force, moitié de gré, car après le wapentake, il avait eu affaire à Barkilphedro, et dans son rapt il y avait eu du consentement, il avait quitté le réel pour le chimérique, le vrai pour le faux, Dea pour Josiane, l'amour pour l'orgueil, la liberté pour la puissance, le travail fier et pauvre pour l'opulence pleine de responsabilité obscure, l'ombre où est Dieu pour le flamboiement où sont les démons, le paradis pour l'Olympe !
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Victor Hugo
Aimer, c'est avoir une lumière dans le cœur. La vie peut distraire d'une pensée ; un nuage peut dérober l'étoile ; cela n'empêche pas l'étoile et la pensée d'être fixes, l'une au fond du ciel, l'autre au fond de l'âme.

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Oui, parler pour les muets, c'est beau, mais parler pour les sourds, c'est triste.
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Victor Hugo
(Les voix intérieures, XI)
(...)
Reçois mes vœux sans nombre,
O mes amours !
Reçois la flamme ou l’ombre
De tous mes jours !

Mes transports pleins d’ivresses,
Purs de soupçons !
Et toutes les caresses
De mes chansons !

Mon esprit qui sans voile
Vogue au hasard,
Et qui n’a pour étoile
Que ton regard !

Ma muse, que les heures
Bercent rêvant,
Qui, pleurant quand tu pleures,
Pleure souvent !

Reçois mon bien céleste,
O ma beauté,
Mon cœur, dont rien ne reste,
L’amour ôté !

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Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli

Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le cœur mystérieux
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux

Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours

Je puis maintenant dire aux rapides années :
— Passez ! Passez toujours ! je n'ai plus à vieillir
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon cœur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
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Victor Hugo
La musique, c'est du bruit qui pense .
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Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
De l'amour qui commence en éblouissement.
Ô souvenirs ! Ô temps ! Heures évanouies !
Nous allions, le coeur plein d'extases inouïes,
Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
Nous quittions le sentier pour marcher dans les herbes.
Le ciel resplendissait dans ses regards superbes ;
Elle disait : Je t'aime ! et je me sentais dieu.

Parfois, près d'une source, on s'asseyait un peu.
Que de fois j'ai montré sa gorge aux branches d'arbre !
Rougissante et pareille aux naïades de marbre,
Tu baignais tes pieds nus et blancs comme le lait.
Puis nous nous en allions rêveurs. Il me semblait,
En regardant autour de nous les pâquerettes,
Les boutons-d'or joyeux, les pervenches secrètes
Et les frais liserons d'une eau pure arrosés,
Que ces petites fleurs étaient tous les baisers
Tombés dans le trajet de ma bouche à ta bouche
Pendant que nous marchions ; et la grotte farouche
Et la ronce sauvage et le roc chauve et noir,
Envieux, murmuraient : Que va dire ce soir
Diane aux chastes yeux, la déesse étoilée,
En voyant toute l'herbe au fond du bois foulée ?
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Victor Hugo
L'espoir changea de camps, le combat changea d’âmes .
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Ce qu'on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu'ils font.
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Les promesses s'en vont où va le vent des plaines.
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Et pourtant, misérables lois et misérables hommes, je n’étais pas un méchant.
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Si vous n'avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?
Pourquoi me faire ce sourire
Qui tournerait la tête au roi ?
Si vous n'avez rien à me dire,
Pourquoi venir auprès de moi ?

Si vous n'avez rien à m'apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?
Sur le rêve angélique et tendre,
Auquel vous songez en chemin,
Si vous n'avez rien à m'apprendre,
Pourquoi me pressez-vous la main ?

Si vous voulez que je m'en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?
Lorsque je vous vois, je tressaille :
C'est ma joie et mon souci.
Si vous voulez que je m'en aille,
Pourquoi passez-vous par ici ?
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Nous avons aujourd'hui un savant cantonné dans chacun des idiomes de
l'Orient, depuis la Chine jusqu'à l'Égypte.

Il résulte de tout cela que l'Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu, pour les intelligences autant que pour les imaginations, une sorte de préoccupation générale à laquelle l'auteur de ce livre a obéi peut-être à son insu.

Les couleurs orientales sont venues comme d'elles-mêmes empreindre toutes ses pensées, toutes ses rêveries; et ses rêveries et ses pensées se sont trouvées tour à tour, et presque sans l'avoir voulu, hébraïques, turques, grecques, persanes, arabes, espagnoles même, car l'Espagne c'est encore l'Orient; l'Espagne est à demi africaine, l'Afrique est à demi asiatique.
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Lettre XXXIX Vevey-Chillon-Lausanne
Vevey, 21 septembre 1839
A Monsieur Louis B. (au peintre Louis Boulanger)

Moi, je suis à Vévey, jolie petite ville, blanche, propre, anglaise, confortable, chauffée par les pentes méridionales du mont Chardonne comme par des poêles, et abritée par les Alpes comme par un paravent. (...). Vévey n’a que trois choses, mais ces trois choses sont charmantes : sa propreté, son climat et son église. ― Je devrais me borner à dire la tour de son église ; car l’église elle-même n’a plus rien de remarquable. Elle a subi cette espèce de dévastation soigneuse, méthodique et vernissée que le protestantisme inflige aux églises gothiques. Tout est ratissé, raboté, balayé, défiguré, blanchi, lustré et frotté. C’est un mélange stupide et prétentieux de barbarie et de nettoyage. Plus d’autel, plus de chapelles, plus de reliquaires, plus de figures peintes et sculptées ; une table et des stalles de bois qui encombrent la nef, voilà l’église de Vévey.
Je m’y promenais assez maussadement, escorté de cette vieille femme, toujours la même, qui tient lieu de bedeau aux églises calvinistes, et me cognant les genoux aux bancs de M. le préfet, de M. le juge de paix, de MM. les pasteurs, etc., etc., quand, à côté d’une chapelle condamnée où m’avaient attiré quelques belles vieilles consoles du quatorzième siècle, oubliées là par l’architecte puritain, j’ai aperçu dans un enfoncement obscur une grande lame de marbre noir appliquée au mur. C’est la tombe d’Edmond Ludlow, un des juges de Charles Ier, mort réfugié à Vévey en 1698. Je croyais cette tombe à Lausanne. Comme je me baissais pour ramasser mon crayon tombé à terre, le mot depositorium, gravé sur la dalle, a frappé mes yeux. Je marchais sur une autre tombe, sur un autre régicide, sur un autre proscrit, Andrew Broughton. Andrew Broughton était l’ami de Ludlow. Comme lui il avait tué Charles Ier, comme lui il avait aimé Cromwell, comme lui il avait haï Cromwell, comme lui il dort dans la froide église de Vévey. ― En 1816, David, en fuite comme Ludlow et Broughton, a passé à Vévey. A-t-il visité l’église, je ne sais ; mais les juges de Charles Ier avaient bien des choses à dire au juge de Louis XVI. Ils avaient à lui dire que tout s’écroule, même les fortunes bâties sur un échafaud ; que les révolutions ne sont que des vagues, où il ne faut être ni écume ni fange ; que toute idée révolutionnaire est un outil qui a deux tranchants, l’un avec lequel on coupe, l’autre auquel on se coupe ; que l’exilé qui a fait des exilés, que le proscrit qui a été proscripteur, traînent après eux une mauvaise ombre, une pitié mêlée de colère, le reflet des misères d’autrui flamboyant comme l’épée de l’ange sur leur propre malheur.
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Il faut que je m’évade ! il le faut ! sur-le-champ ! par les portes, par les fenêtres, par la charpente du toit ! quand même je devrais laisser de ma chair après les poutres !
Ô rage ! démons ! malédiction ! Il faudrait des mois pour percer ce mur avec de bons outils, et je n’ai ni un clou, ni une heure !

Chapitre XXI
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«  La mélancolie c’est le bonheur d’être triste » .
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