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Citations de Victor Hugo (8701)


Victor Hugo
C'est l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches .
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Victor Hugo
Une bonne action peut donc être une mauvaise action.Qui sauve le loup tue les brebis.
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Qu'est-ce que cette année emporte sur son aile ?
Je ne suis pas moins tendre et tu n'es pas moins belle.
Nos deux cœurs en dix ans n'ont pas vieilli d'un jour.
Va, ne fais pas au temps de plainte et de reproche.
A mesure qu'il fuit, du ciel il nous rapproche,
Sans nous éloigner de l'amour.
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Oh ! mon coeur et mon âme,
C’est toi ! l’ardent foyer d’où me vient toute flamme,
C’est toi ! Ne m’en veux pas de fuir, être adoré !
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Amour ! « Loi, » dit Jésus. « Mystère, » dit Platon.
Sait-on quel fil nous lie au firmament ? Sait-on
Ce que les mains de Dieu dans l'immensité sèment ?
Est-on maître d'aimer ? pourquoi deux êtres s'aiment,
Demande à l'eau qui court, demande à l'air qui fuit,
Au moucheron qui vole à la flamme la nuit,
Au rayon d'or qui veut baiser la grappe mûre !
Demande à ce qui chante, appelle, attend, murmure !
Demande aux nids profonds qu'avril met en émoi
Le cœur éperdu crie : « Est-ce que je sais, moi ?
Cette femme a passé : je suis fou. C'est l'histoire.
Ses cheveux étaient blonds, sa prunelle était noire ;
En plein midi, joyeuse, une fleur au corset,
Illumination du jour, elle passait ;
Elle allait, la charmante, et riait, la superbe ;
Ses petits pieds semblaient chuchoter avec l'herbe ;
Un oiseau bleu volait dans l'air, et me parla ;
Et comment voulez-vous que j'échappe à cela ?
Est-ce que je sais, moi ? c'était au temps des roses ;
Les arbres se disaient tout bas de douces choses ;
Les ruisseaux l'ont voulu, les fleurs l'ont comploté.
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Soyons heureux ! buvons, car la coupe est remplie,
Car cette heure est à nous, et le reste est folie.
Parle-moi, ravis-moi ! N’est-ce pas qu’il est doux
D’aimer et de sentir qu’on vous aime à genoux ?
D’être deux ? d’être seuls ? et que c’est douce chose
De se parler d’amour la nuit quand tout repose ?
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J’ai besoin de vous voir et de vous voir encore
Et de vous voir toujours. Quand le bruit de vos pas
S’efface, alors je crois que mon coeur ne bat pas,
Vous me manquez, je suis absente de moi-même ;
Mais dès qu’enfin ce pas que j’attends et que j’aime
Vient frapper mon oreille, alors il me souvient
Que je vis, et je sens mon âme qui revient !
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Pas malade! En effet, je suis jeune, sain et fort. Le sang coule librement dans mes veines; tous mes membres obéissent à tous mes caprices; je suis robuste de corps et d'esprit, constitué pour une longue vie; oui, tout cela est vrai; et cependant j'ai une maladie, une maladie mortelle, une maladie faite de la main des hommes
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Il est effrayant de penser que cette chose qu'on a en soi, le jugement, n'est pas la justice. Le jugement, c'est le relatif. La justice, c'est l'absolu. Réfléchissez à la différence entre un juge et un juste.
Les méchants malmènent la conscience avec autorité. Il y a une gymnastique du faux. Un sophiste est un faussaire, et dans l'occasion ce faussaire brutalise le bon sens. Une certaine logique très souple, très implacable et très agile est au service du mal et excelle à meurtrir la vérité dans les ténèbres. Coups de poing sinistres de Satan à Dieu.
Tel sophiste, admiré des niais, n'a pas d'autre gloire que d'avoir fait des "bleus" à la conscience humaine.
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C'était ce qui n'est plus. Etre un reste, ceci échappe à la langue humaine. Ne plus exister, et persister, être dans le gouffre et dehors, reparaître au-dessus de la mort, comme insubmersible, il y a une certaine quantité d'impossible mêlée à de telles réalités. De là l'indicible. Cet être, - était-ce un être ? - ce témoin noir, était un reste, et un reste terrible ; reste de quoi ? De la nature d'abord, de la société ensuite. Zéro et total.
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Cette de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la; vous n'aurez pas besoin de la couper.
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L'histoire passe, l'art reste.
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Le premier, le plus grand, le plus vieux, était gras et avait la face rouge. Il portait une redingote et un chapeau à trois cornes déformé. C'était lui.
C'était le bourreau, le valet de la guillotine. Les deux autres, étaient ses valets à lui.
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Il se penchait sur ce qui gémit et sur ce qui expie. L'univers lui apparaissait comme une immense maladie ; il sentait partout de la fièvre, il auscultait partout de la souffrance, et, sans chercher à deviner l'énigme, il tâchait de panser la plaie. Le redoutable spectacle des choses créées développerait en lui l'attendrissement ; il n'était occupé qu'à trouver pour lui-même et à inspirer aux autres la meilleure manière de plaindre et de soulager. Ce qui existe était pour ce bon et rare prêtre un projet permanent de tristesse cherchant à consoler.
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– Mess Lethierry, (...), en présence des affligés, il faut consulter le saint livre sans choisir l’endroit, et lire avec candeur le passage sur lequel on tombe.Ce que l’homme ne choisit pas, Dieu le choisit. Dieu sait ce qu’il nous faut.(...).
Le révérend Jacquemin Hérode fit jouer le ressort du fermoir, glissa son ongle à l’aventure entre deux pages (...) il se mit à lire à haute voix.
Ce qu’il lut, le voici :
« Isaac se promenait dans le chemin qui mène au puits appelé le Puits de celui qui vit et qui voit.
« Rebecca, ayant aperçu Isaac, dit : Qui est cet homme qui vient au-devant de moi ?
« Alors Isaac la fit entrer dans sa tente, et la prit pour femme, et l’amour qu’il eut pour elle fut grand. »
Ebenezer et Déruchette se regardèrent.
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Il ne suffit pas de passer sa vie, il faut la gagner.
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Il y a sept ou huit ans , un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier , vivait à Paris . Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse, et un enfant de cette fille . Je dis les choses comme elles sont laissant le lecteur ramasser les
moralités à mesure que les faits les sèment sur leur chemin.
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Comme c’est drôle, les oiseaux ! ça se moque de tout. Voler, quel bête de mot ! il a deux sens. L’un signifie liberté, l’autre signifie prison.
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L’amour n’a point de moyen terme ; où il perd, ou il sauve. Toute la destinée humaine est ce dilemme-là. Ce dilemme, perte ou salut, aucune fatalité ne le pose plus inexorablement que l’amour. L’amour est la vie, s’il n’est pas la mort. Berceau ; cercueil aussi. Le même sentiment dit oui et non dans le cœur humain. De toutes les choses que Dieu a faites, le cœur humain est celle qui dégage le plus de lumière, hélas ! et le plus de nuit.
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Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la; vous n'aurez pas besoin de la couper.
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